LaMort – François Cheng, extrait de La vraie gloire est ici, Ă©d. Gallimard, 2015. La mort n’est point notre issue, Car plus grand que nous Est notre dĂ©sir, lequel rejoint Celui du Commencement, DĂ©sir de vie. La mort n’est point notre issue, Mais elle rend unique tout d’ici ; Ces rosĂ©es qui ouvrent les fleurs du jour,
La vieillesse est un cheminement naturel dans la vie. Elle entraĂźne diffĂ©rents changements physiques et psychologiques. Alors que certains la redoutent et d’autres l’apprĂ©cient Ă  sa juste valeur, il est intĂ©ressant de se pencher sur la perception de la vieillesse dans l’ signifie rĂ©ellement ce terme ? Quelles sont les consĂ©quences de la vieillesse sur notre physique et notre moral ? Comment est-elle perçue exactement ? Les Ă©volutions actuelles de la sociĂ©tĂ© n’ont-elles pas changĂ© notre vision ? Toutes les rĂ©ponses dans cet article. La vieillesse et ses consĂ©quences Victor Hugo a dit L’un des privilĂšges de la vieillesse, c’est d’avoir, outre son Ăąge, tous les Ăąges.» Les effets de la vieillesse et le rapport avec celle-ci ne sont pas vĂ©cus de la mĂȘme façon selon les personnes. Pour certains, vieillir est une fatalitĂ© puisque la vieillesse est associĂ©e Ă  un changement physique, Ă  la diminution progressive des fonctions cognitives et Ă  l’apparition de la dĂ©pendance. Elle s’accompagne mĂȘme parfois du sentiment de ne plus se sentir utile. Autant de consĂ©quences qui fragilisent les personnes dans leur estime et leur dignitĂ©. Une reprĂ©sentation de sagesse Pour d’autres au contraire, la vieillesse reprĂ©sente l’expĂ©rience, la sagesse et la volontĂ© de vouloir transmettre une histoire Ă  travers ses joies mais aussi ses peines. Vieillir signifie alors avoir vĂ©cu, la consĂ©cration d’une vie en quelque sorte, marquĂ©e par diffĂ©rents Ă©vĂ©nements. En Afrique par exemple, le vieillissement se pense en termes d’acquisition et de progrĂšs, trĂšs loin de certaines images associĂ©es Ă  la dĂ©chĂ©ance ou Ă  la perte d’utilitĂ© sociale. Je vous laisse apprĂ©ciez le texte suivant de Louis-Vincent Thomas dans Voyage au bout de la vie »Alexandra de Saivre La vieillesse en Afrique noire, par Louis-Vincent Thomas“En Afrique noire, principalement dans les zones rurales, la vieillesse n’est pas vĂ©cue comme une dĂ©chĂ©ance, le vieillissement se pense avant tout en termes d’acquisition et de progrĂšs. Les sociĂ©tĂ©s traditionnelles, orales, ont besoin de leurs vieux, symboles de leur continuitĂ© en tant que mĂ©moire du groupe. Aussi, la crĂ©ation d’hospices oĂč l’on accumule des vieillards est encore refusĂ©e comme “malsaine” ou “scandaleuse”, et jamais le vieux n’est abandonnĂ© au dĂ©nuement et Ă  la en ville, et sans doute aussi dans l’immigration en Europe, le vieillard perd de son utilitĂ© sociale. On l’écoute de moins en moins, on rĂ©cuse sa sagesse et dĂ©jĂ  on lui reproche d’ĂȘtre improductif, on lui fait comprendre qu’il est de trop”. Perception de la vieillesse comment a-t-elle Ă©voluĂ© en France ? Il y a bien longtemps, dĂšs les mythes grĂ©co-romains, la vieillesse Ă©tait considĂ©rĂ©e comme une malĂ©diction, Ă  contrario de la jeunesse, associĂ©e au bonheur suprĂȘme ». Il faut lutter contre la vieillesse tout comme on doit lutter contre la maladie »CicĂ©ron Art romain – Buste de CicĂ©ron 106-43 homme politique et orateur romain La reprĂ©sentation d’une “vieillesse-sagesse” est rĂ©apparue pourtant Ă©pisodiquement tout au long de l’Histoire, oĂč se sont alternĂ©es les pĂ©riodes dominĂ©es par les plus ĂągĂ©s avec celles oĂč le pouvoir Ă©tait aux mains des plus jeunes. Aujourd’hui, le contexte d’allongement de la durĂ©e de vie reprĂ©sente une victoire, pour laquelle se sont battues des gĂ©nĂ©rations et des gĂ©nĂ©rations. Les personnes ĂągĂ©es sont parfaitement intĂ©grĂ©es dans la sociĂ©tĂ© et leurs besoins sont de plus en plus pris en compte, mĂȘme si l’image de la vieillesse est aujourd’hui mise Ă  mal. Les conditions de vie sont aujourd’hui plus confortables qu’auparavant pour mieux vieillir et permettent aux seniors d’élaborer des nouveaux projets de vie. Ainsi, la vision de la vieillesse que l’on se faisait auparavant n’est plus la mĂȘme grĂące aux loisirs, aux activitĂ©s intergĂ©nĂ©rationnelles, aux voyages ou encore aux Ă©volutions d’Internet. Et pourtant la vieillesse fait peur. Qui n’a pas peur de vieillir ? Demandez aux plus jeunes, s’ils veulent vieillir, peu vous diront oui. Elle fait peur car dans notre pays, elle n’est pas valorisĂ©e Ă  sa juste valeur. En vieillissant, le senior est souvent vu comme un poids pour la sociĂ©tĂ©, un coĂ»t. Son sentiment d’utilitĂ© se rĂ©duit avec l’ñge, qui lui augmente. La transmission intergĂ©nĂ©rationnelle n’est plus aussi forte qu’avant. Alors que chaque senior a eu plusieurs vies, a une richesse liĂ©e Ă  l’expĂ©rience que personne ne peut lui enlever, on le rĂ©duit souvent Ă  une personne en perte de vitesse, une personne amoindrie, que l’on n’écoute plus, que l’on infantilise trop souvent. Pourquoi ne nous pressons-nous pas, au contraire, pour Ă©couter leur sagesse, leur expĂ©rience de vie avant qu’il ne soit trop tard. Lors d’un groupe de crĂ©ativitĂ© rĂ©alisĂ© avec des seniors et des aidants professionnels et familiaux, tous les seniors nous ont dit on ne veut plus nous Ă©couter , on ne sert plus Ă  grand-chose ». Il est indĂ©niable qu’’ils ont plus de temps que nous, qu’ils ne sont plus productifs d’un point de vue Ă©conomique 
 mais au contraire est-ce que comme me le disait une TandĂ©mienne ces aĂźnĂ©s ne nous permettent-ils pas de se poser, d’ĂȘtre dans l’authenticitĂ©, d’arrĂȘter les Ă©crans ». C’est Ă  nous aujourd’hui de tout faire pour changer ce regard, pour le transformer et arrĂȘter de devoir mettre le BIEN de le verbe VIEILLIR comme si VIEILLIR Ă©tait nĂ©gatif, dĂ©gradant 
Alexandra de Saivre Fondatrice de Tous en Tandem Peut-on parler de diffĂ©rentes formes de vieillesse ? Si l’on en croit les derniĂšres projections, la France devrait compter plus de deux millions de personnes dĂ©pendantes en 2040. C’est donc un fait la France vieillit. En effet, 31% de la population française aura plus de 60 ans en 2030, contre 18% en 1975. L’espĂ©rance de vie continue quant Ă  elle d’augmenter en 2030, elle sera de 82 ans pour les hommes et de 87 ans pour les femmes. Mais l’ñge de la dĂ©pendance augmente aussi estimĂ© Ă  78,5 ans en 2000, il passera Ă  84,5 ans en 2040. Bien sĂ»r il y a diffĂ©rents types de vieillesse, comme il y a diffĂ©rentes catĂ©gories de seniors. En effet, selon le rapport GĂ©nĂ©ration Seniors de Silver Valley, on peut diffĂ©rencier la gĂ©nĂ©ration consumĂ©riste 55-65 ans, la gĂ©nĂ©ration de l’individu 65-75 ans et la gĂ©nĂ©ration du collectif 75-85 ans. Parmi cette derniĂšre, il y a des personnes hĂ©donistes » qui partagent les plaisirs simples et la frugalitĂ©, des personnes engagĂ©es », qui s’associent Ă  des valeurs de solidaritĂ© et de collectivitĂ©, et des personnes repliĂ©es » quelque peu rĂ©signĂ©es. Oser parler du vieillissement comme une chance dans une sociĂ©tĂ© qui exalte l’efficacitĂ© est un vĂ©ritable dĂ©fi. Quand l’inactivitĂ©, la vieillesse sont les amis pauvres de la richesse ! 
Mais est-ce que celui qui justement a plus de temps aprĂšs une vie trĂšs active ne crĂ©e pas aussi de nombreuses richesses ?Les richesses humaines, la transmission de valeurs d’écoute, de rĂ©silience, d’engagement, de courage 
 Ces valeurs constitutives d’une sociĂ©tĂ© humaine et non d’une sociĂ©tĂ© individualiste. Je suis convaincue que ce changement de regard sur la vieillesse revalorisera nos aĂźnĂ©s, leur permettra de ne plus se sentir Ă  l’écart . Un des moyens l’ouverture des EHPAD, des rĂ©sidences autonomies, rĂ©sidences service sur l’extĂ©rieur pour ne pas rester en vase clos. Un autre la revalorisation des mĂ©tiers d’encadrement des aĂźnĂ©s. Une autre la sensibilisation des plus jeunes autour des publics fragilisĂ©s et des seniors ĂągĂ©s dĂšs le plus jeune Ăąge
 ; le dĂ©cloisonnement des structures, des lieux de vie 
 et une derniĂšre l’importance de la transmission intergĂ©nĂ©rationnelle Ă  mettre en du texte ci-dessus qui pose un regard croisĂ© entre la vieillesse en Afrique et celle en Europe » m’a perturbĂ© car il est trĂšs vrai. Mais c’est entrain de changer pour le bien-ĂȘtre de toute notre sociĂ©tĂ©, celui des aĂźnĂ©s actuels, celui des aĂźnĂ©s de demain. »D’ailleurs il est intĂ©ressant de se pencher sur l’évolution des termes Ă  travers les de Saivre, Fondatrice de Tous en Tandem Vieux, troisiĂšme Ăąge, quatriĂšme Ăąge, seniors, aĂźnĂ©s
 l’évolution de la terminologie Le Dictionnaire des personnes ĂągĂ©es, de la retraite et du vieillissement, paru en 1984, distinguait les jeunes vieux ». Entre 60 et 75 ans, biologiquement jeunes mais socialement ĂągĂ©s, et les vieux-vieux » plus ĂągĂ©s et pour qui les risques pathologiques et la probabilitĂ© de vivre seuls diffĂšrent de façon notable », donc physiologiquement et socialement ĂągĂ©s. EmployĂ© pour une personne, le terme vieux » est vite synonyme de grabataire », impotent », d’oĂč le souhait des personnes Ă  ne plus l’employer. Vieux » et vieillards » Ă©tant bannis du vocabulaire, on a recours Ă  l’expression personne ĂągĂ©e » que le dictionnaire de 1984 dĂ©finissait ainsi personne plus ĂągĂ©e que la moyenne des autres personnes de la population dans laquelle elle vit ». Les annĂ©es 1960 ont vu apparaĂźtre l’expression troisiĂšme Ăąge » au moment oĂč les conditions de vie des retraitĂ©s commençaient Ă  s’amĂ©liorer. Cette image, porteuse d’une idĂ©ologie activiste, Ă©tait rassurante et censĂ©e gĂ©nĂ©rer des comportements en conformitĂ© avec ceux des autres catĂ©gories d’ñge, tels que le sport, les Ă©tudes, les loisirs, les voyages
 Une maniĂšre, pour ceux qui y adhĂšrent, de se sentir bien intĂ©grĂ©s dans la sociĂ©tĂ©. Le troisiĂšme Ăąge ayant Ă©chouĂ© Ă  recouvrir l’ensemble de la population ĂągĂ©e, il a fallu par la suite inventer l’expression quatriĂšme Ăąge » qui dĂ©signe l’ensemble des personnes trĂšs ĂągĂ©es ou invalides ĂągĂ©es ». Aujourd’hui, ces expressions ne sont guĂšre utilisĂ©es, peut-ĂȘtre parce qu’elles catĂ©gorisent et renferment plus qu’elles ne dĂ©signent. Le vieillissement d’une vie C’est le terme senior » a aujourd’hui le vent en poupe. Ce dernier a pour vocation de dĂ©signer l’ensemble des gens ĂągĂ©s, nouveaux consommateurs, nombreux et fortunĂ©s » Treguer, 2002. SuccĂ©dant chronologiquement aux seniors, apparaĂźt la figure de l’aĂźnĂ©. L’aĂźnĂ© se situe en rĂ©fĂ©rence au cadet. Bien vieillir est donc devenu un enjeu de santĂ© publique. Il s’agit d’éviter les maladies et la perte d’autonomie, d’avoir un bon fonctionnement physique et mental, c’est-Ă -dire de rester cognitivement et physiquement apte, enfin de continuer Ă  ĂȘtre socialement engagĂ©, socialement actif. Finalement, il s’agit de prĂ©server un Ă©tat au cours d’un processus qu’est le vieillissement =vieillissement rĂ©ussi. Pourquoi le terme bien-vieillir et mieux-vieillir est utilisĂ© ? La notion de bien-vieillir, Ă  l’origine d’un changement de mentalitĂ© face au vieillissement, a quant Ă  elle connu un regain d’intĂ©rĂȘt ces derniĂšres annĂ©es. De nombreuses Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que l’on vit plus longtemps, en meilleure santĂ©, en Ă©tant plus actif. Bien vieillir, c’est vieillir avec une bonne santĂ© mentale, prĂ©venir son propre vieillissement par le biais d’activitĂ©s culturelles, intellectuelles et grĂące Ă  une vie sociale Ă©panouie. Pour bien vieillir il faut prĂ©venir, anticiper les ruptures importantes de la vie perte d’une conjointe, sĂ©paration, Ă©loignement physique de sa famille, dĂ©part Ă  la retraite, chute rĂ©duisant sa mobilitĂ©, placement en maison de retraite 
 pour les dĂ©passer. Il faut les accompagner au mieux pour ne pas sombrer dans une spirale nĂ©gative. Vieillir n’est pas facile car il faut faire le deuil d’une vitalitĂ© perdue, mais il me semble que la seule façon de l’accepter c’est de ne pas renoncer, de garder un rĂŽle au sein de la sociĂ©tĂ©, de sa » sociĂ©tĂ©. Ce lien social est une façon de rester utile, d’avoir un rĂŽle pour autrui, sentiment qui fait vivre ! Le bien-vieillir c’est la capacitĂ© Ă  vieillir en bonne santĂ© mentale et physique mais c’est indiscutablement liĂ© Ă  la volontĂ© de vieillir le mieux possible. En effet, bien que si certaines exigences pour bien vieillir soient Ă©videmment indĂ©pendantes de notre volontĂ©, certaines en dĂ©pendent comme l’engagement dans des activitĂ©s sociales ou encore des comportements positifs pour notre santĂ© alimentation, activitĂ© sportive
 »Je conclurais en citant PCV Boiste, qui en 1800, disait une mĂ©moire active et fidĂšle double la vie », j’aimerais pouvoir dire une mĂ©moire active et fidĂšle au contact des TandĂ©miens, la triple !Alexandra de Saivre, Fondatrice de Tous en Tandem Des ateliers innovants pour dynamiser la vitalitĂ© des seniors Des offres testĂ©es et approuvĂ©es par les seniors et les professionnels Depuis plus de 3 ans, notre expĂ©rience quotidienne auprĂšs des seniors nous montre tous les bĂ©nĂ©fices que leur apporte la relation intergĂ©nĂ©rationnelle au cƓur de nos sĂ©ances culturelles les seniors retrouvent de l’énergie, reprennent confiance en eux et se sentent utiles. L’encadrement des TandĂ©miens et la rĂ©gularitĂ© de leur prĂ©sence auprĂšs des aĂźnĂ©s sont les deux facteurs indispensables pour que cette relation ait un impact positif sur le bien-ĂȘtre des seniors.
Cest ça le train d'la vie, vive la vie. Mais si tu manques la marche. On n'en parle plus. Le train de la vie. C'est un petit train qui fait des arrĂȘts pipi au lit. Des arrĂȘts cafĂ© au lait. Il fait des "tiens" des "comme c'est curieux" des "Ah bon t'en es bien sĂ»r". Des "vraiment je savais pas".
Le professeur Axel Kahn quitte la prĂ©sidence de la Ligue contre le Cancer, avait-on appris la semaine derniĂšre, en raison de son Ă©tat de santĂ©. InvitĂ© ce lundi 17 mai sur France-Inter, le cancĂ©rologue s’est expliquĂ© sur cette annonce – prĂ©cisant rentrer Ă  l’hĂŽpital dans deux jours Je lutte contre le cancer, et il se trouve que la patrouille m’a rattrapĂ© moi aussi, j’ai un cancer. Et par consĂ©quent je vais mener maintenant deux combats un combat qui est personnel, totalement personnel, que je vais mener seul, c’est un combat honorable, un combat contre ma maladie. Mais puisqu’il me reste je ne sais pas combien de temps, mais un peu de temps, je vais essayer d’optimiser ce temps qui me reste. »InterrogĂ© sur son Ă©tat actuel, le mĂ©decin a rĂ©pondu Etant moi-mĂȘme cancĂ©rologue, le plus probable est que je sois moi-mĂȘme en train de parcourir l’itinĂ©raire final de ma vie. »La suite aprĂšs la publicitĂ© C’est intĂ©ressant comme expĂ©rience on ne vit qu’une seule fois, puisque ensuite on est mort. Je me demandais quelle serait mon attitude en m’approchant de la mort voilĂ , je m’en approche, et je le vis. Je ne le fais pas en chantant, j’aime la vie. Mais je ne le fais pas non plus dans la terreur, je le fais avec dĂ©termination. C’est une pĂ©riode trĂšs importante de ma vie. J’ai souvent dit que personne n’est autre chose que ce qu’il fait imaginons qu’il me reste trois ou quatre semaines Ă  pouvoir faire, mais alors le choix de ce que je fais, la maniĂšre dont je le fais, sont plus importants que jamais. » J’ai Ă©tĂ© intensĂ©ment heureux » Chaque minute aujourd’hui est occupĂ©e », explique Axel Kahn, qui a racontĂ© ses jours en famille Ă  la campagne derniĂšrement, la beautĂ© de la nature, et son au revoir Ă  sa jument. Mort ou pas mort, j’ai Ă©tĂ© intensĂ©ment heureux, et la communion entre moi et mes enfants, qui savaient que c’était une transmission, c’était magnifique, entre moi et ma compagne, avec qui je vis depuis si longtemps [
]. »Axel Kahn L’ARN messager va nous permettre de lutter contre les cancers »Le mĂ©decin, qui ne croit en aucune vie aprĂšs la mort, a notĂ© qu’il y a peut-ĂȘtre le souvenir que vous pourrez garder de moi, et ça, c’est une forme d’immortalitĂ© ». Et il a indiquĂ© vouloir faire du loup de Vigny dans la Mort du loup » son totem pour [ses] derniĂšres semaines de vie », lisant ces cinq vers À voir ce que l’on fut sur terre et ce qu’on laisse, Seul, le silence est grand ; tout le reste est faiblesse. [
] Fais Ă©nergiquement ta longue et lourde tĂąche Dans la voie oĂč le sort a voulu t’appeler, Puis aprĂšs, comme moi, souffre et meurs sans parler. » Sur son blog, Axel Kahn publie sa prĂ©face, Ă©crite en aoĂ»t 2020, Ă  son livre Et le Bien dans tout ça ? », paru le 10 mars 2021 Ă©d. Stock. Il y raconte sa dĂ©couverte de sa maladie. Alors, en un claquement de doigt, tout change ! Les projets antĂ©rieurs sont tous Ă  reconsidĂ©rer[
]. Les motifs de mon engagement Ă  la Ligue sont liĂ©s Ă  cette familiaritĂ©, Ă  mon dĂ©sir de m’impliquer plus au soir de ma vie dans la coordination des dĂ©fenses qui lui sont opposĂ©es, dans le soutien aux quelque quatre cent mille personnes qu’il agresse chaque annĂ©e dans mon pays oĂč naissent dans le mĂȘme dĂ©lai moins de sept-cent-cinquante mille bĂ©bĂ©s. Les images du brigand Ă  l’attaque ne me sont pas Ă©trangĂšres. Un bref passage dans la cavitĂ© de l’électroaimant d’un appareil d’imagerie par rĂ©sonance magnĂ©tique nuclĂ©aire, des clichĂ©s vite communiquĂ©s, l’affaire Ă©tait entendue. » Tout humain se retourne en son soir sur son parcours de vie, espĂ©rant ne pas en ĂȘtre trop déçu, voire affligĂ©. J’ai demandĂ© que l’on grave sur ma pierre tombale “Sa devise Ă©tait fais ce que dois. Sa vie durant, il s’y est efforcĂ©â€. Je ne ferai pas mentir cette devise dans mes derniĂšres prestations d’acteur de mon existence. Allons-y, par consĂ©quent, avec courage, curiositĂ© et dans le sens du devoir. Non pas pour complaire Ă  un Dieu dont j’ai cessĂ© de faire l’hypothĂšse il y a soixante ans, mais parce que je me dĂ©cevrais tant, sinon ! »LIRE AUSSI > Axel Kahn, marcheur allĂšgre dans une France en sĂ©cession »La suite aprĂšs la publicitĂ©Et il conclut son texte, actualisĂ© le 10 mai dernier Le temps Ă©tant comptĂ©, s’efforcer de faire de chacun de ses pas une action utile Ă  ce qui vaut pour soi, utile aux combats menĂ©s, est un dĂ©fi exaltant. IntĂ©ressant, ai-je dit, vraiment. C’est aussi un chemin que l’on parcourt seul, la marche solitaire ne me fait pas peur. Oscar Wilde disait vouloir faire de sa vie un chef-d’Ɠuvre. Ce fut globalement un Ă©chec. Peut-on de sa mort faire un chef-d’Ɠuvre ? Sans doute pas mais l’idĂ©e de le tenter m’effleure. Un chef-d’Ɠuvre pour moi, bien entendu, pour moi seul. Plus qu’une vanitĂ©, je vois dans la folie d’un tel dĂ©fi l’exigence de n’avoir jamais la mort comme seul projet. »
lavie Ă©tait comparĂ©e a un voyage dans un train. Une lecture trĂšs intĂ©ressante. La vie est comme un voyage dans un train: on monte et on descend , il y a des accidents, Ă  certains arrĂȘts il y a des surprises et Ă  d'autres il y a une profonde tristesse Quand on naĂźt et qu'on monte dans le train, nous rencontrons des personnes et nous croyons
En ces jours de priĂšre pour les dĂ©funts tous les dĂ©funts ! pas seulement ceux que nous avons aimĂ©s
, voici un texte, de source anonyme, qui circule sur la toile et nous invite Ă  penser Ă  eux autrement. La vie est comme un voyage dans un train on monte et on descend, il y a des accidents,Ă  certains arrĂȘts, il y a des surpriseset Ă  d’autres, il y a une profonde on naĂźt et qu’on monte dans le train,nous rencontrons des personnes et nous croyonsqu’elles resteront avec nous pendant toute le voyage ce sont nos parents !Malheureusement la vĂ©ritĂ© est tout ils descendent dans une gareet ils nous laissent sans leur amour et leur affection,sans leur amitiĂ© et leur tous cas, il y a d’autres personnes qui montent dans le trainet qui seront pour nous trĂšs importantesCe sont nos frĂšres et nos sƓurs,nos amis et toutes les personnes merveilleuses que nous considĂšrent le voyage comme une petite ne trouvent que de la tristesse pendant leur y a d’autres personnes toujours prĂ©senteset toujours prĂȘtes Ă  aider ceux qui en ont quand ils descendent laissent une nostalgie pour toujours
D’autres montent et descendent tout de suiteet nous avons tout juste le temps de les croiser
Nous sommes surpris que certains passagersque nous aimons, s’assoient dans un autre wagonet que pendant ce temps nous laissent voyager personne ne peut nous empĂȘcherde les chercher partout dans le malheureusement nous ne pouvons pasnous asseoir Ă  cĂŽtĂ© d’eux car la place est dĂ©jĂ  n’est pas grave
le voyage est comme ça plein de dĂ©fis de rĂȘves, d’espoirs, d’adieux
. mais sans de faire le voyage de la meilleure façon de comprendre nos voisins de voyageet cherchons le meilleur en chacun d’entre qu’à chaque moment du voyageun de nos compagnons peut vacilleret peut avoir besoin de notre aussi pouvons vaciller et il y aura toujoursquelqu’un pour nous grand mystĂšre du voyage est que nous ne savons pasquand on descendra du train pour toujours,Nous ne savons pas non plusquand nos compagnons de voyage feront la mĂȘme pas celui qui est assis juste Ă  cĂŽtĂ© de je pense que je serai triste de quitter le train
. J’en suis sĂ»r !La sĂ©paration avec tous les amis que j’ai rencontrĂ©s dans le trainsera douloureuse, laisser mes proches seuls sera trĂšs je suis sĂ»r qu’un jour ou l’autre j’arriverai Ă  la gare centraleet je les reverrai tous arriver avec un bagagequ’ils n’avaient pas quand ils sont montĂ©s dans le contre je serai heureux d’avoir contribuéà augmenter et enrichir leur ceux qui font partie de mon train, je souhaite unBON VOYAGE !
EcriplumeLe train de la vie À la naissance, on monte dans le train et on rencontre nos parents. Et on croit qu’ils voyageront toujours avec nous. Pourtant, à une station, nos parents descendront du train, nous laissant seuls continuer le voyage Au fur et à mesure que le temps passe, d’autres personnes montent dans le train.
Le Train De La VieA notre naissance on monte dans un faire un grand ou un petit voyage dans la dans quelles conditions et pour quel trouveront l’amour ou le seront dans la que d’autres feront fortune dans le mĂšme faisant des prĂ©voyait dĂ©jĂ  toutes les classes de la j’avais pu dĂšs le premier jour faire mon aurais mis beaucoup de d’égalitĂ© et de je n’ai pas eu le choix du ce court ou long y aura de la peine de la joie et de l’ plus malheureux sĂšcheront leurs attendant la fin du laisseront un grand ne sait pas Ă  quelle je dois descendre et quitter mon suis heureux d’avoir fait un long voyage avec le train continu Ă  te conduire vers le De L'ÉcritSyllabes HyphĂ©nique Le Train De La Viea=notre=nais=san=ceon=mon=te=dans=un=train 10pour=faireun=grand=ou=un=pe=tit=voya=ge=dans=la=vie 12mais=dans=quel=les=con=di=tions=et=pour=quel=en=droit 12cer=tains=trouve=ront=la=mour=ou=le=cha=grin 10beau=coup=se=ront=dans=la=mi=sĂšre 8pen=dant=que=dautres=fe=ront=for=tu=ne=dans=le=mĂš=me=train 14en=fai=sant=des=com=par=ti=ments 8on=prĂ©=vo=yait=dĂ©=jĂ =toutes=les=clas=ses=de=la=so=ciĂ©=tĂ© 15si=ja=vais=pu=dĂšs=le=pre=mier=jour=faire=mon=train 12jy=au=rais=mis=beau=coup=de=so=li=da=ri=tĂ© 12da=mi=tiĂ©=dĂ©=ga=li=tĂ©=et=de=fra=ter=ni=tĂ© 13mais=je=nai=pas=eu=le=choix=du=train 9pen=dant=ce=court=ou=long=voya=ge 8il=y=au=ra=de=la=peine=de=la=joieet=de=la=mour 13les=plus=malheu=reux=sĂšche=ront=leurs=larmes 8en=at=ten=dant=la=fin=du=voyage 8cer=tains=lais=se=ront=un=grand=vide 8on=ne=sait=pas=Ă =quel=le=sta=tion 9si=je=dois=des=cendreet=quit=ter=mon=siĂšge 9je=suis=heu=reux=da=voir=fait=un=long=voy=agea=vec=toi 13que=le=train=con=ti=nu=Ă =te=con=duire=vers=le=bon=heur 14PhonĂ©tique Le Train De La Viea nɔtʁə nΔsɑ̃sə ɔ̃ mɔ̃tə dɑ̃z- Ć“Ìƒ fΔʁə Ć“Ìƒ ÉĄÊÉ‘Ìƒt- u Ć“Ìƒ pəti vwajaʒə dɑ̃ la dɑ̃ kΔllə kɔ̃disjɔ̃z- e puʁ kΔl tʁuvəʁɔ̃ lamuʁ u lə səʁɔ̃ dɑ̃ la kə dotʁə- fəʁɔ̃ fɔʁtynə dɑ̃ lə mΔmə fəzɑ̃ dΔ pʁevwajΔ deʒa tutə lΔ klasə də la ʒavΔ py dΔ lə pʁəmje ʒuʁ fΔʁə mɔ̃ oʁΔ mi boku də deÉĄalite e də ʒə nΔ pa y lə ʃwa dy sə kuʁ u lɔ̃ i oʁa də la pΔnə də la ʒwa e də plys malÉ™ÊĂž sΔʃəʁɔ̃ lĆ“Ê atɑ̃dɑ̃ la fɛ̃ dy lΔsəʁɔ̃ Ć“Ìƒ ÉĄÊÉ‘Ìƒ nə sΔ pa a kΔllə ʒə dwa desɑ̃dʁə e kite mɔ̃ sÉ„iz- Ć“ÊĂž davwaʁ fΔ Ć“Ìƒ lɔ̃ vwajaʒə avΔk lə tʁɛ̃ kɔ̃tiny a tə kɔ̃dÉ„iʁə vΔʁ lə PhonĂ©tique Le Train De La Viea=nɔ=tʁə=nΔ=sɑ̃=sə=ɔ̃=mɔ̃=tə=dɑ̃=zĆ“Ìƒ=tʁɛ̃ 12puʁ=fÎ”ÊÉ™Ć“Ìƒ=ÉĄÊÉ‘Ìƒ=tu=Ć“Ìƒ=pə=ti=vwa=ja=ʒə=dɑ̃=la=vi 13mΔ=dɑ̃=kΔl=lə=kɔ̃=di=sjɔ̃=ze=puʁ=kΔl=ɑ̃=dʁwa 12sΔʁ=tɛ̃=tʁu=və=ʁɔ̃=la=muʁ=u=lə=ʃa=ÉĄÊÉ›Ìƒ 11bo=ku=sə=ʁɔ̃=dɑ̃=la=mi=zΔʁ=ə 9pɑ̃=dɑ̃kə=do=tʁə=fə=ʁɔ̃=fɔʁ=ty=nə=dɑ̃=lə=mΔ=mə=tʁɛ̃ 14ɑ̃=fə=zɑ̃=dΔ=kɔ̃=paʁ=ti=mɑ̃ 8ɔ̃=pʁe=vwa=jΔ=de=ʒa=tutə=lΔ=kla=sə=də=la=sɔ=sje=te 15si=ʒa=vΔ=py=dΔlə=pʁə=mje=ʒuʁ=fΔ=ʁə=mɔ̃=tʁɛ̃ 12ʒi=o=ʁΔ=mi=bo=ku=də=sɔ=li=da=ʁi=te 12da=mi=tje=de=ÉĄa=li=te=e=də=fʁa=tΔʁ=ni=te 13mΔ=ʒə=nΔ=pa=y=lə=ʃwa=dy=tʁɛ̃ 9pɑ̃=dɑ̃=sə=kuʁ=u=lɔ̃=vwa=ja=ʒə 9il=i=o=ʁadə=la=pΔnə=də=la=ʒwa=e=də=la=muʁ 13lΔ=plys=ma=lə=ÊĂž=sΔ=ʃə=ʁɔ̃=lƓ=ʁə=la=ʁmə 12ɑ̃=na=tɑ̃=dɑ̃=la=fɛ̃=dy=vwa=ja=ʒə 10sΔʁ=tɛ̃=lΔ=sə=ʁɔ̃=Ć“Ìƒ=ÉĄÊÉ‘Ìƒ=vi=də 9ɔ̃=nə=sΔ=pa=a=kΔl=lə=sta=sj=ɔ̃ 10si=ʒə=dwa=de=sɑ̃=dʁə=e=ki=te=mɔ̃=sjΔ=ʒə 12ʒə=sÉ„i=zƓ=ÊĂž=da=vwaʁ=fΔ=Ć“Ìƒ=lɔ̃=vwa=jaʒəa=vΔk=twa 13kə=lə=tʁɛ̃=kɔ̃=ti=nyatə=kɔ̃d=É„i=ʁə=vΔʁ=lə=bɔ=nĆ“Ê 13PostScriptumSi vous vous trouvez encore dans ce train il faut profiter de la vie. Commentaires Sur La Poesie20/09/2016 0909CoburitcUn train qui ne s’arrĂȘte pas aux moindres wagons dĂ©crochĂ©s, il fonce . Jean-Pierre23/10/2016 1520MjaL e train de la vie ne s’arrĂȘte Ă  aucune gare , on le prend en marche Bon dimanche Bernard MJA

Maiscela ne veut pas dire pour autant que Bénabar mÚne la grande vie. Comme il le dit, son train de vie bourgeois n'entraßne pas nécessairement des excÚs, et pas seulement pour des raisons d

Lors de la cĂ©rĂ©monie d’obsĂšques mais aussi dans les semaines, mois et annĂ©es qui suivent le dĂ©cĂšs d’un ĂȘtre cher, mettre des mots sur la douleur de la sĂ©paration est rarement aisĂ©. Avec le recul, le temps et la mĂ©ditation permettent d’extĂ©rioriser un ressenti dans lequel beaucoup d’entre nous peuvent se reconnaĂźtre. C’est le cas de Marie-Françoise qui a Ă©tĂ© touchĂ©e par ces 2 textes qu’elle relit de temps en temps. Merci d’avoir eu la gentillesse de les partager ! Vivre et croire, PĂšre AndrĂ© Marie Vivre et croire, c’est aussi accepter que la vie contient la mort et que la mort contient la vie. C’est savoir, au plus profond de soi, qu’en fait, rien ne meurt jamais. Il n’y a pas de mort, il n’y a que des mĂ©tamorphoses. Tu ne nous as pas quittĂ©sMais tu t’en es allĂ© au pays de la Vie, LĂ  oĂč les fleursPlus jamais ne se fanent, LĂ  oĂč le tempsNe sait plus rien de nous. Ignorant les rides et les soirs,LĂ  oĂč c’est toujours matin,LĂ  oĂč c’est toujours serein. Tu as quittĂ© nos ombres,Nos souffrances et nos peines. Tu as pris de l’avanceAu pays de la Vie. Je fleurirai mon cƓurEn souvenir de toi, LĂ  oĂč tu vis en moi,LĂ  oĂč je vis pour toi. Et je vivrai deux fois
 Tu peux partir, Auteur anonyme Tu peux partir
 Tu resteras toujours prĂ©sent dans ma vie avec tout ce que tu m’as donnĂ©, enseignĂ©, tĂ©moigné  L’avenir a le pouvoir de nous Ă©loigner physiquement, mais il n’a pas la force de me priver de ce que j’ai reçu de toi. Peut-ĂȘtre m’obligera-t-il Ă  t’apprivoiser dans une autre prĂ©sence mais jamais il ne m’interdira de me rĂ©jouir de ce que je conserve de nous. Rien, non rien ne peut altĂ©rer ce que nous avons vĂ©cu de beau ensemble. Les relations sont comme des rĂȘves elles meurent seulement le jour oĂč on les abandonne. Tu es parti, mais tu habites ce que je suis devenue
 Et je garde au fond de mon cƓur l’espĂ©rance de tes bras dans notre ultime rencontre. D’autres poĂšmes portent ce mĂȘme message de transcendance. Ils peuvent ĂȘtre lus dans le sens premier pour ceux d’entre vous qui ont la foi chrĂ©tienne, ou dans un sens plus mĂ©taphorique pour les autres. Le souvenir, Doris Lussier Un ĂȘtre humain qui s’éteint, ce n’est pas un mortel qui finit. C’est un immortel qui commence. C’est pourquoi en allant confier oĂč il dormira doucement Ă  cotĂ© des siens,en attendant que j’aille l’y rejoindre,je ne lui dis pas adieu, je lui dis Ă  bientĂŽt. Car la douleur qui me serre le cƓur raffermit, Ă  chacun de ses battements,ma certitude qu’il est impossible d’autant aimer un ĂȘtre et de le perdre pour toujours. Ceux que nous avons aimĂ©s et que nous avons perdus ne sont plus oĂč ils Ă©taient,mais ils sont toujours et partout oĂč nous sommes. Cela s’appelle d’un beau mot plein de poĂ©sie et de tendresse le souvenir. Tu es vivant, AndrĂ© SĂšve Tu es vivant Tu ne parles plus mais tu es vivant. Tu ne bouges plus mais tu es vivant. Tu ne souris plus mais en arriĂšre de tes yeux tu me regardes. De trĂšs loin ? Peut-ĂȘtre de trĂšs prĂšs, je ne sais rien de ces distances. Je ne sais plus rien de toi, mais tu sais maintenant davantage de choses sur moi. Tu es en Dieu. Je ne sais pas ce que cela peut vouloir dire mais sĂ»rement ce que tu voulais et ce que je veux pour toi. Je le crois. Toute ma foi, je la rassemble. Elle est maintenant mon seul lien avec donne-moi de croire Ă  ta victoire sur la mort. Celui que j’aime veut entrer dans ta joie. S’il n’est pas prĂȘt, je te prie pour lui. AchĂšve sa prĂ©paration. Pardonne-lui comme tu sais pardonner. Aide-moi Ă  vivre sans sa voix, sans ses yeux, Que je ne le déçoive pas maintenant qu’il va me voir vivre et m’attendre Vous souhaitez lire d’autres textes recevez gratuitement par email notre recueil des plus beaux textes Ă  lire lors des obsĂšques et pour vous accompagner dans le deuil. Ce que c’est que la mort, Victor Hugo Ne dites pas mourir ; dites naĂźtre. voit ce que je vois et ce que vous voyez ;On est l’homme mauvais que je suis, que vous ĂȘtes ;On se rue aux plaisirs, aux tourbillons, aux fĂȘtes ; On tĂąche d’oublier le bas, la fin, l’écueil,La sombre Ă©galitĂ© du mal et du cercueil ;Quoique le plus petit vaille le plus prospĂšre ;Car tous les hommes sont les fils du mĂȘme pĂšre ; Ils sont la mĂȘme larme et sortent du mĂȘme vit, usant ses jours Ă  se remplir d’orgueil ;On marche, on court, on rĂȘve, on souffre, on penche, on tombe,On monte. Quelle est donc cette aube ? C’est la tombe. OĂč suis-je ? Dans la mort. Viens ! Un vent inconnuVous jette au seuil des cieux. On tremble ; on se voit nu,Impur, hideux, nouĂ© des mille noeuds funĂšbresDe ses torts, de ses maux honteux, de ses tĂ©nĂšbres ; Et soudain on entend quelqu’un dans l’infiniQui chante, et par quelqu’un on sent qu’on est bĂ©ni,Sans voir la main d’oĂč tombe Ă  notre Ăąme mĂ©chanteL’amour, et sans savoir quelle est la voix qui chante. De nombreux autres textes sont Ă  dĂ©couvrir sur le blog Une Rose Blanche. Photo de l’article Artsy Vibes
\n \n le train de la vie texte

Sujet Texte A Mediter ; Le train de la Vie Lun 16 Nov - 21:20: La vie est comme un voyage dans un train: on monte et on descend, il y a des accidents, Ă  certains arrĂȘts, il y a des surprises et Ă  d'autres, il y a une profonde tristesse. Quand on naĂźt et qu'on monte dans le train, nous rencontrons des personnes et nous croyons qu'elles resteront avec nous pendant toute

A l’occasion d’un enterrement, une famille se dĂ©chire. Dans cette allĂ©gorie de la France contemporaine, ChĂ©reau prouve qu’il est avant tout un grand directeur d’acteurs. Ce qui nous frappe d’abord, Ă  chaud, dans le nouveau film de Patrice ChĂ©reau, ce sont des signes de proximitĂ© avec ce que l’on appellera, faute de mieux, l’univers Inrocks ». Ainsi, l’un des jeunes comĂ©diens ressemble Ă©tonnamment Ă  Jeff Buckley ­ ressemblance sans doute pas fortuite puisqu’on entend quasiment en mĂȘme temps la voix du dĂ©funt fils de Tim tonitruer sur la bande-son. On notera dans le mĂȘme ordre d’idĂ©es que la musique du film prend des allures de compil Inrocks Björk, Portishead, Alpha
, que le sujet rappelle Ă©trangement La Vie des morts et qu’une scĂšne en particulier, celle des portiĂšres de voitures qui claquent, semble ĂȘtre inspirĂ©e directement de ce film et des explications qu’en donnait Desplechin dans l’un de nos entretiens Les portiĂšres qui claquent, flaf, flaf, flaf, c’est comme les selles de chevaux dans un western ». Bref, exagĂ©rĂ© ou non par notre propre regard, le lien secret entre le travail de ChĂ©reau et ce journal nous rend le film sympathique et pose en mĂȘme temps ses limites rigiditĂ© thĂ©orique, tentation de la pose, effet air du temps. Un artiste peintre las, fils d’industriels de la chaussure, vient de mourir ; il tient Ă  se faire enterrer Ă  Limoges, lieu honni de ses origines. L’art, la famille, la bourgeoisie, la province, la France entre Reine Margot contemporaine et HĂŽtel de France, le territoire chĂ©raldien est reconnaissable. Or donc, ce matin-lĂ , toute la famille Ă©parpillĂ©e aux quatre vents de la vie se retrouve rassemblĂ©e comme un mauvais puzzle sur le quai de la gare d’Austerlitz direction Limoges, les funĂ©railles. Ambiance de gare, agitation du dĂ©part, identification progressive des personnages dans la foule ça commence comme dans L’Homme blessĂ©, sauf que cette fois, au lieu de rester dans les chiottes de la gare, le film prend le train. La premiĂšre partie sera constituĂ©e par le trajet ferroviaire, le train Corail fonctionnant comme un théùtre fragmentĂ© et roulant. Entre frĂšres et belles-soeurs, femmes et amants, parents et enfants, aigreurs et dĂ©sirs, passions et rancoeurs, les personnages se dessinent, la vieille scie des turpitudes familiales se prĂ©cise. ChĂ©reau filme en Ă©pousant les particularismes des lieux, l’exiguĂŻtĂ© et l’inconfort d’un train camĂ©ra Ă  l’épaule, gros plans, montage rapide, mouvements, saccades, fragmentation
 Mais tout est surcadrĂ©, surmontĂ©, surlignĂ©, comme si ChĂ©reau voulait Ă  toute force convaincre le spectateur qu’il est aussi un cinĂ©aste. Cette ostentation de la mise en scĂšne qui relĂšve plutĂŽt du tic postmoderniste est renforcĂ©e par la BO susmentionnĂ©e, confĂ©rant au film des allures de clip branchĂ©. Dans la seconde partie, celle de l’enterrement et du regroupement dans la grande demeure familiale, la mise en scĂšne s’aligne sur la situation un huis clos théùtral, revenant Ă  des plans plus longs et plus stabilisĂ©s, Ă  un style plus classique. Mais lĂ , c’est le cĂŽtĂ© usĂ© du matĂ©riel de ChĂ©reau qui saute aux yeux finalement, on se fiche de cet Ă©niĂšme psychodrame familial mĂȘme sous l’angle allĂ©gorique d’un portrait de la France et la prĂ©sence de personnages homosexuels ne suffit pas Ă  dĂ©poussiĂ©rer l’aspect vieillot de l’affaire. Pourtant, le film ne manque pas de qualitĂ©s intrinsĂšques. Ainsi, le dialogue est remarquable, ciselĂ© Ă  la virgule prĂšs. De mĂȘme, le travail des comĂ©diens avec mention particuliĂšre Ă  Trintignant, Greggory et Berling est prodigieux d’intensitĂ©. Comme toujours, ChĂ©reau s’y entend pour filmer des corps, scruter des visages, faire accoucher ses acteurs d’un texte et maintenir chez sa troupe une ligne tendue, tranchante. Mais on a ici le sentiment que tout ce superbe travail tourne Ă  vide, que le style excĂšde la substance, que l’IdĂ©e domine la Chair. La fusion entre thĂ©orie et incarnation n’opĂšre que par moments fugaces le travelling arriĂšre sur le cimetiĂšre, fulgurant, comme une image mentale funĂšbre de la France contemporaine, ou encore la scĂšne entre Trintignant, PĂ©rez et les boĂźtes Ă  chaussures qui fait passer un vĂ©ritable trouble
 Pour le reste, Ceux qui m’aiment prendront le train ressemble plus Ă  une thĂ©orie de film qu’à un film, produit plus d’effets cinĂ©ma que de cinĂ©ma. ChĂ©reau reste un cinĂ©aste qui compte il l’a dĂ©jĂ  prouvĂ©, mais il a ici trop forcĂ© ses talents dĂ©miurgiques, empĂȘchant sa crĂ©ation de vivre. Critiques Ilest venu le temps des rĂ©vĂ©lations. Le temps des faux semblants n'est plus. Il est venu le temps de passer Ă  un autre temps. Ce temps est de plus en plus rapide. Vous vous levez le matin et c'est dĂ©jĂ  l'heure de vous coucher. Vous avancez comme des ÂMES en peine et vous lamentez sur votre sort. Cette notion du temps qui passe vite, et trĂšs vite, est normale parce Tume manqueras pendant ton absence ! Voyager est Ă  l'esprit ce que l'amour est au cƓur et l'Ă©ducation Ă  la vietrĂšs enrichissant. Profite, et bon voyage. Ne remplis pas trop ta valise. Il faudra que tu aies de la place pour les souvenirs, expĂ©riences et dĂ©couvertes que tu ramĂšneras avec toi Ă  ton retour. MaisjÂŽentends siffler le train, Que cÂŽest triste un train qui siffle dans le soir Je pouvais tÂŽimaginer, toute seule, abandonnĂ©e. Sur le quai, dans la cohue des "au revoir". Et jÂŽentends siffler le train, Et jÂŽentends siffler le train, Que cÂŽest triste un train qui siffle dans le soir JÂŽai failli courir vers toi, jÂŽai failli Trainde vie est un film belgo-franco-israĂ©lo-nĂ©erlando-roumain rĂ©alisĂ© par Radu Mihaileanu, sorti en 1998. 78 relations. Communication . TĂ©lĂ©chargez UnionpĂ©dia sur votre appareil Androidℱ! Gratuit. AccĂšs plus rapide que le navigateur! Train de vie. Train de vie est un film belgo-franco-israĂ©lo-nĂ©erlando-roumain rĂ©alisĂ© par Radu Mihaileanu, sorti en 1998. 78 relations: Agathe de
Letrain de la vie de Jean d’Ormesson, un texte puissant sur le sens de l’existence. À mĂ©diter ! Jean d’Ormesson emploie une magnifique
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