Ouvremes yeux, Seigneur, pour que je puisse voir, et ouvre mes oreilles pour que je puisse entendre, et que l’Esprit Saint soit puissamment sur moi pour que je puisse percevoir au-delĂ  de mes capacitĂ©s humaines. Je veux que tout mon ĂȘtre ressente que c’est bien cette personne mon mari.
Il y a de nombreuses maniĂšres de jouer Ă  se cacher. Vous pouvez par exemple vous cacher derriĂšre vos mains ou un objet, mais l’enfant peut aussi ĂȘtre acteur du jeu. En cachant ses yeux ou en se dissimulant sous un drap, c’est lui qui disparaĂźt Ă  la vue de ses parents. Les enfants prennent beaucoup de plaisir Ă  expĂ©rimenter les variantes du jeu en fonction de leur Ăąge et de leur stade de dĂ©veloppement. Cette activitĂ© complice peut ĂȘtre partagĂ©e avec un tout-petit au moment du change par exemple. Les nombreuses variantes des jeux et comptines de coucou cachĂ© » sont l’occasion pour l’enfant d’apprivoiser l’angoisse de la sĂ©paration. En se cachant les yeux, il ne voit plus son papa ou sa maman, mais dĂšs qu’il les dĂ©couvre, ses parents sont lĂ  et c’est le bonheur de les retrouver. L’enfant comprend aussi que ses parents sont lĂ  mĂȘme s’il ne les voit pas. VoilĂ  de bonnes raisons de s’amuser Ă  se cacher. Pour jouer avec un tout-petit, dĂ©couvrez la comptine je cache mes yeux ». Les paroles toutes simples indiquent les gestes Ă  mimer au fur et Ă  mesure. Les paroles de je cache mes yeux » Je cache mes yeux Je montre mes yeux Je lĂšve les mains en l’air. Je cache mes yeux Je montre mes yeux Je mets mes mains au dos sans dire un mot.
Jet'adore caché sous l'ombre du mystÚre, Qui te voile à mes yeux, Qui te voile à mes yeux. (Refrain) Ah! qui me donnera des paroles ardentes, Des paroles du ciel, une langue de feu, Une angélique voix et des lÚvres brûlantes. Pour te bénir, mon Dieu! Pour te bénir, mon Dieu!
Je lĂšve les yeux vers les montagnes,D’oĂč me viendra le secours ?Le secours me vient de Dieu,Qui a fait la terre et les cieux. Cet Ă©tĂ©, j’ai eu plusieurs fois l’opportunitĂ© de “lever les yeux vers les montagnes”. Un jour oĂč trop de questions se bousculaient dans ma tĂȘte, j’ai pris ma voiture et je suis allĂ©e dans les Monts de Blond, Ă  vingt minutes de chez moi. Je suis passĂ©e par les petites routes qui tournent et retournent. Ma petite vitesse virages obligent me donnait tout le loisir d'admirer le paysage petites montagnes autour de 400 m d’altitude hum, ce sont plutĂŽt des collines !. J’ai fait une courte balade, ramassĂ© une poignĂ©e de girolles et je suis rentrĂ©e chez moi apaisĂ©e. Le dernier week-end de juillet, je suis allĂ©e avec mon fils dans les Hautes-PyrĂ©nĂ©es. Faire l’aller-retour un week-end de “chassĂ©/croisĂ©â€ retours et dĂ©parts en vacances ajoutait encore au dĂ©fi de la distance. En plus, le samedi, il pleuvait Ă  torrents
 Nous sommes montĂ©s Ă  la Grande Cascade de Gavarnie. Plus de trente ans que je ne l’avais pas vue de prĂšs !!! Il “fallait” que j’y retourne, pour mettre Ă  jour, ne serait-ce que dans ma tĂȘte, le texte du premier chapitre de mon livre. La montĂ©e m’a Ă©tĂ© trĂšs difficile, j’étais trĂšs vite essoufflĂ©e par manque d’entraĂźnement. Les kilos accumulĂ©s depuis ma derniĂšre visite n’aidaient vraiment pas non plus. Mais la descente a presque Ă©tĂ© pire terrible mal aux genoux, malgrĂ© les bĂątons de marche et les grave c’est derriĂšre ! j’ai pu de nouveau admirer ce lieu et cette cascade mythiques !!! 430m de hauteur, Ă  une altitude de 1800m. La plus haute de France, et une des plus hautes d’Europe ! Wow !!!L’effort est rĂ©compensĂ© par ce bonheur au milieu de cet incroyable paysage Ă  360°. J’ai levĂ© les yeux vers le haut de la cascade et vers les sommets du Cirque, dont plusieurs approchent et dĂ©passent les 3000m. De retour chez moi, suite Ă  une erreur de destination d’un colis, je suis allĂ©e au Mont Gargan, dans le sud de la Haute-Vienne. On aperçoit le sommet de 730m de loin, mais sur place il est cachĂ© par les arbres. La vue est vraiment magnifique depuis les endroits dĂ©gagĂ©s. Peu de temps aprĂšs, j’ai rĂ©alisĂ© qu'en quelques semaines j'avais plusieurs fois “levĂ© les yeux vers les montagnes”. J’ai alors clairement compris qu'au-delĂ  du plaisir d’admirer un beau paysage, le Seigneur m’invitait Ă  me dĂ©tourner des soucis et questionnements du quotidien pour lever les yeux vers Lui. Depuis, le psaume 121 me tourne inlassablement dans la tĂȘte ! El ShaddaĂŻ, Dieu tout-puissant, pourrait aussi ĂȘtre traduit par Dieu de la montagne, car c’est lĂ  qu’il se rĂ©vĂšle Ă  nous, lĂ  oĂč nous pouvons “grimper” Ă  sa rencontre aprĂšs avoir fait l’effort physique et psychologique de quitter la vallĂ©e. Nous n'avons pas forcĂ©ment de montagne, petite ou grande, prĂšs de chez nous, mais nous pouvons Ă  tout moment lever les yeux vers notre Seigneur ! Je lĂšve les yeux vers les montagnes - Maranatha Chantez avec moi ! Je lĂšve les yeux vers les montagnes,D’oĂč me viendra le secours ?Le secours me vient de Dieu,qui a fait la Terre et les Cieux ! Maranatha, viens Seigneur, JĂ©sus, nous tendons les mains vers viens Seigneur, lĂ  oĂč Tu es, Oh prends nous avec Toi. Je suis dans la joie quand on me dit Allons Ă  la maison du Seigneur,Car nos peines sont finies,Au grand jour de l’Eternel. Note c'est la grande cascade de Gavarnie sur l'illustration, mais ce n'est pas moi sur la photo ! Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! Retranscrit par les mains d’Elisabeth, ce rĂ©cit rend la vie des siens dynamique et pĂ©tillante. Il nous fait passer des rires aux larmes, des concepts les plus rudimentaires Ă  la philosophie de la vie... L’ouvrage pourrait s’intituler carpe diem tant Elisabeth, malgrĂ© les difficultĂ©s traversĂ©es et communes Ă  beaucoup d’entre nous, a su puiser de l’espoir dans sa foi, son goĂ»t de vivre et ses amis. DĂ©couvrez et procurez-vous le livre "Hors-Piste" en cliquant sur ce lien ! pourmontrer encore une marque de cette souverainetĂ© que vous nous voulez disputer, nous sommes assis au dessus de vous comme dans le trĂŽne qui appartient Ă  deux puissants Rois. LA BOUCHE. À quoi pensez-vous, de dire cela, puisque le front et les cheveux qui sont deux aimables parties sont encore au dessus de vous€! Puisque mĂȘme vous ajoutez foi Ă  tout ce

Ce ne sont pas tant les condamnations lĂ©gitimes des abus sexuels et littĂ©raires de Gabriel Matzneff que les diffĂ©rents mĂ©canismes et stratĂ©gies de domination - dĂ©noncĂ©s dans cet ouvrage -, desquels dĂ©coulent ces abus eux-mĂȘmes, qui nous permettront d’étendre nos rĂ©flexions et questionnements sur la notion de consentement et, plus gĂ©nĂ©ralement, sur les effets littĂ©raires, moraux et politiques d’une telle publication. En outre, il nous importe, Ă  l’instar d’HĂ©lĂšne Merlin-Kajman, de JĂ©rĂŽme David ou des auteurs de l’article Lire Matzneff », moins de traiter l’affaire en tant que telle, que de nous focaliser sur les oeuvres, La prunelle de mes yeux 1 et Le Consentement 2, desquelles nous partirons pour tenter d’éclaircir ce que l’on pourrait attendre aujourd’hui de la littĂ©rature. Cette affaire montre d’une part que la littĂ©rature peut ĂȘtre le lieu d’abus, oĂč l’emprise et la dĂ©possession de soi sont intimement liĂ©es Ă  l’indistinction assumĂ©e entre le rĂ©cit littĂ©raire et la rĂ©alitĂ©, et d’autre part qu’elle permet d’instituer un point de vue jusque-lĂ  marginalisĂ©, voire parfois refusĂ©, tout en Ă©tant le siĂšge d’une reconstruction progressive du sujet capable d’agir littĂ©rairement sur le rĂ©el. Confronter deux oeuvres Ă  caractĂšre autobiographique, journal intime pour le premier, roman autobiographique pour l’autre, ne permet pas seulement de rĂ©ajuster le regard sur une relation amoureuse instrumentalisĂ©e et figĂ©e dans les livres ou les interventions tĂ©lĂ©visĂ©es d’un pĂ©docriminel, mais aussi d’évaluer les effets littĂ©raires » de deux textes qui reprĂ©sentent le rĂ©el selon des modalitĂ©s diffĂ©rentes. La reprĂ©sentation des faits Ă©noncĂ©s et exposĂ©s dans le journal intime de Matzneff, au nom de leur vĂ©ritĂ© rĂ©fĂ©rentielle, et de leur sacro-sainte vĂ©ritĂ© », s’effectue Ă  travers un ethos aristocratique, misogyne et dominateur - faisant fi de cette zone de partage essentielle de la littĂ©rature -, afin de promouvoir une Ă©criture » et de dĂ©fendre littĂ©ralement la sincĂ©ritĂ© des amours transgressifs qu’il partagent avec son galop d’enfer ». Le Consentement ajoute et rĂ©ajuste avec finesse les Ă©lĂ©ments essentiels, voire existentiels, niĂ©s par les oeuvres de Matzneff. L’importance de cette publication ne se mesure pas seulement au retentissement mĂ©diatique qu’elle a pu engendrer. La littĂ©rature trouve ici la possibilitĂ© de faire en lieu et place du droit ce que la prescription des faits ne lui permet prĂ©cisĂ©ment pas de rĂ©parer. Écrire c’[est Ă  la fois] redevenir le sujet de [sa] propre histoire » LC et intervenir littĂ©rairement sur le rĂ©el pour prendre le prĂ©dateur Ă  son propre piĂšge, rendre visible l’illisible, l’inacceptable et le condamnable, tout en constituant les prĂ©misses d’un nous » dans lequel une certaine communautĂ© de lecteurs pourrait s’identifier. Gabriel Matzneff - Vanessa Springora À l’instar de Pierre Verdrager, auteur de l’ouvrage L’enfant interdit comment la pĂ©dophilie est devenue scandaleuse 3, il convient de rappeler que Gabriel Matzneff a profitĂ© et participĂ© d’une dĂ©fense de la pĂ©dophilie, courante au dĂ©but des annĂ©es soixante-dix et quatre-vingt, qui se rĂ©sume par les tentatives de collectivisation de cette cause par diffĂ©rents mouvements pĂ©dophiles. La libĂ©ration des corps, les apports de la psychanalyse, qui a permis de traiter l’enfant comme sujet susceptible d’éprouver ses propres dĂ©sirs, ont pu ĂȘtre mis au service de discours promouvant la sexualitĂ© entre adultes et enfants » 4. Il s’agissait effectivement de redĂ©finir la place de l’enfant dans cette relation », notamment Ă  travers une sĂ©rie de publications visant Ă  lĂ©gitimer et Ă  faire admettre le caractĂšre politique de leur combat » , et donc Ă  rĂ©soudre la vision inĂ©galitaire de cette relation en faisant reposer leur argumentation sur une exigence de symĂ©trie visant Ă  combler l’écart entre l’enfant et l’adulte ». Si ce dernier argument pouvait ĂȘtre aperçu dans certains discours ou certaines revendications d’une infime fraction de l’extrĂȘme gauche post-soixante-huitarde, il l’était aussi du cĂŽtĂ© de l’extrĂȘme droite qu’en vertu de l’apport pĂ©dagogique que pouvait apporter un adulte envers l’enfant dĂ©sirĂ© le bien-ĂȘtre de l’enfant dĂ©pendrait alors de sa capacitĂ© Ă  apprendre de son pĂ©dophile » 5. De plus, la pĂ©dophilie a pu ĂȘtre dĂ©fendu au nom du combat contre le politiquement correct », et donc pour le non-conformisme », et au nom de la valorisation de la radicalitĂ© et de la singularitĂ©. Aussi, l’euphĂ©misme construisait une majeure partie des discours propĂ©dophiles, emplis de vives critiques envers les mĂ©dias - vecteur de leur diabolisation - pour justifier leur statut de victimes ». En effet, le rejet de la pĂ©dophilie s’expliquerait non pas parce qu’elle serait intrinsĂšquement mauvaise, mais parce qu’elle ferait l’objet d’un rejet inadĂ©quat ». Ainsi, ce qui traumatise les enfants, ce ne sont pas les actes et les relations eux-mĂȘmes, mais l’attitude nĂ©gative et l’hostilitĂ© de la sociĂ©tĂ© au sujet de la pĂ©dophilie. Sa condamnation serait donc issue d’une mauvaise connaissance des relations de l’adulte avec l’enfant. Nous serions Ă©pris de fausses croyances concernant la pĂ©dophilie le pĂ©dophile est vu comme un monstre et l’enfant considĂ©rĂ© comme un ĂȘtre pur et fragile. Ce rejet de la pĂ©dophilie, en partie vĂ©hiculĂ©e par une presse, selon ses dĂ©fenseurs, assujettie aux manipulations de ses opposants un peu trop moralistes, relĂšverait Ă©galement du pathologique. En somme, les propĂ©dophiles considĂšrent la conception de la pĂ©dophilie de leurs opposants comme n’est pas nous, affirmĂšrent-ils, qui sommes malades, mais bien la sociĂ©tĂ© qui, Ă©tant victime de son imaginaire » et de son amour des mythes », est gangrenĂ©e par une Ă©pidĂ©mie d’ hystĂ©rie » qui conduit Ă  la chasse » au pĂ©dophile. 6À notre connaissance, Gabriel Matzneff n’a pas Ă©tĂ© engagĂ© politiquement », mais littĂ©rairement pour dĂ©fendre la cause pĂ©dophile. Il nous semble important de rappeler ces quelques points de contexte dans la mesure oĂč ceux-ci sont explicitement dĂ©fendus par l’auteur Ă  travers ses oeuvres, et notamment dans le journal » que nous Ă©tudierons. Aussi, il est indispensable de rappeler qu’il n’est pas le seul Ă  avoir eu recours Ă  cette rhĂ©torique pro-pĂ©dophile, et donc que la posture singuliĂšre » qu’il revendique est dans cette optique paradoxalement mise Ă  mal, mais, contrairement Ă  l’échec de ces diffĂ©rents mouvements, dont les propos et les actes ont Ă©tĂ© et sont condamnĂ©s par la justice, Gabriel Matzneff n’a pas Ă©tĂ© inquiĂ©tĂ© par cette derniĂšre avant la publication du Consentement de Vanessa Springora. Il faut croire que l’artiste appartient Ă  une caste Ă  part, qu’il est un ĂȘtre aux vertus supĂ©rieures auquel nous offrons un mandat de toute-puissance, sans autre contrepartie que la production d’une oeuvre originale et subversive, une sorte d’aristocrate dĂ©tenteur de privilĂšges exceptionnels devant lequel notre jugement, dans un Ă©tat de sidĂ©ration aveugle, doit s’effacer. [
] La littĂ©rature excuse-t-elle tout ? LC, 103-104 Aujourd’hui, l’argument de la littĂ©rature comme moyen de protection et de lĂ©gitimation de telles affirmations ou revendications n’a plus les mĂȘmes effets qu’auparavant. HĂ©lĂšne Merlin-Kajman soutient dans son dernier ouvrage, La littĂ©rature Ă  l’heure de Metoo 7, que la littĂ©rature ne se tient pas au-delĂ  du bien et du mal, et qu’un texte ne doit pas Ă©chapper Ă  une lecture politique ou morale contemporaine ». Pourquoi et comment la complaisance ou l’indiffĂ©rence ont-elles pu toucher autant de lecteurs des oeuvres de Gabriel Matzneff, notamment quand les abus » relatĂ©s dans ses journaux Ă©taient plus qu’assumĂ©s ? Au-delĂ  de la subversion et de la transgression de ses oeuvres, lĂ©gitimĂ©es et revendiquĂ©es par l’auteur lui-mĂȘme - jusqu’à concevoir le rejet de la pĂ©dophilie par la sociĂ©tĂ© comme le signe de sa pleine pertinence » 8 -, de sa singularitĂ© et de sa marginalitĂ© - au point qu’il pouvait se positionner comme un poĂšte maudit » ou se percevoir comme un homme avec une Ă©toile jaune morale » LPY, 30 -, Gabriel Matzneff Ă©tait aussi beaucoup dĂ©fendu pour son style littĂ©raire. Depuis la publication du Consentement de Vanessa Springora, l’accĂšs aux ouvrages de ce dernier est devenu difficile, voire parfois impossible. Cependant, la lecture de La prunelle de mes yeux nous suffit Ă  partager plusieurs analyses stylistiques des livres de Matzneff faites par les auteurs de l’article Lire Matzneff », paru dans la revue lundimatin [L]ire Matzneff est Ă©clairant, car la platitude de son style et ses idĂ©es fixes, la rĂ©pĂ©tition circulaire d’un dĂ©sir inchangĂ©, la fascination pour l’extrĂȘme jeunesse et le refus de l’écoulement du temps rendent ce dĂ©sir inchangĂ© absolument transparent et permettent de le cerner en partie. Surtout, lire Matzneff autorise Ă  mieux comprendre l’ affaire Matzneff ». » Leurs arguments et analyses, repris par HĂ©lĂšne Merlin-Kajman, concernant le style matznĂ©vien » - comme l’auteur en question aime Ă  le dĂ©signer - visent Ă  dĂ©voiler un verbiage ampoulĂ© », mĂ©langeant aussi bien du vieil argot » et des tournures dĂ©suĂštes » que des mots ordinaires » et vulgaires, prĂ©tendument usitĂ©s pour ĂȘtre au plus proche de sa pensĂ©e, de l’instant prĂ©sent et donc du rĂ©el. À cet Ă©gard, les stratĂ©gies et les effets de styles pour que le lecteur croie et adhĂšre Ă  ce qui est Ă©crit sont nombreux l’exposition prĂ©cise et crue de ses relations sexuelles - "[
] pour la premiĂšre fois depuis prĂšs d’un mois, elle m’a fait exploser dans sa bouche. Le jet Ă©tait si impĂ©tueux qu’elle [Vanessa] n’a pas pu tout avaler et que mon sperme a inondĂ© ma poitrine, poissĂ© ses cheveux blonds [
]" LPY, 245 - ; les formules rĂ©pĂ©titives Ă  travers lesquelles il expose le caractĂšre exceptionnel de sa relation avec Vanessa » - je vis avec elle des moments d’extase, d’exaltation, de bonheur comme j’ai le sentiment de n’en avoir jamais vĂ©cu » LPY, 100 - ; la liste et la notation excessives des noms propres, qui lui permettent d’énumĂ©rer ses amis et ses soutiens - dont le plus Ă©minent est selon lui, François Mitterand - ainsi que les adolescentes avec lesquelles il a eu des relations amicales ou sexuelles ; l’invective, les insultes et la provocation, Ă  travers lesquels il tĂ©moigne ses goĂ»ts et ses dĂ©goĂ»ts, autant destinĂ©s Ă  sĂ©duire des lecteurs qu’à en Ă©carter d’autres en les choquant » 9 - avec Pascale R. en lui apprenant, hier matin l’existence de Vanessa dans ma vie , avec Marie AgnĂšs hier aprĂšs-midi, au tĂ©lĂ©phone , avec les autres, j’ai Ă©tĂ© aussi gentil que possible, mais cette gentillesse, c’est que je les baise, et si je ne les baise plus, elles deviennent folles. Un homme peut bien raconter des salades Ă  une femme qui l’aime s’il ne lui met pas la bite au cul, il perd son temps » LPY, 74 ; la citation, l’autocitation et les rĂ©fĂ©rences littĂ©raires et historiques pour lĂ©gitimer ses pratiques pĂ©dophiles ou la qualitĂ© littĂ©raire de ses Ă©crits - [
] j’ai profitĂ© de cette insomnie pour relire La Caracole. C’est vraiment Ă©patant, et parfois extraordinaire de luciditĂ© prĂ©monitoire » LPY, 29 - ; l’insertion de certaines lettres de ses jeunes amoureuses » - dont on ne sait pas dans quelles conditions elles ont Ă©tĂ© Ă©crites - pour convaincre le lecteur de la vĂ©racitĂ© des sentiments qu’éprouvent les adolescentes Ă  son Ă©gard et lĂ©gitimer les pratiques ainsi que les actes sexuels dĂ©crits dans ses ouvrages - nous y reviendrons. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la forme et le fond de son journal La prunelle de mes yeux ne cessent de se rĂ©pĂ©ter ; tout se ressemble et tout converge vers cette volontĂ© Ă©gotique d’exposer le rĂ©el selon son unique point de vue. Il ne cesse par exemple d’insister sur l’amour divin » et le dĂ©sir qu’avaient ou qu’ont ses jeunes amantes pour lui - auxquelles il fait l’honneur d’ĂȘtre le grand initiateur intellectuel, spirituel et sexuel LPY, 29 - ou d’incriminer la sociĂ©tĂ© bien pensante » qui rejette l’art transgressif » qui alimente sa singularitĂ© citoyenne et littĂ©raire. Comme le souligne trĂšs justement l’article Lire Matzneff », de cette redondance stylistique surgit une transparence qui permet de comprendre les ressorts intimes de son dĂ©sir », de dresser un portrait psychologique et littĂ©raire » de l’auteur, mais surtout de mettre Ă  jour un rapport de pouvoir » trĂšs spĂ©cifique. Bien que Gabriel Matzneff jouait parfois avec le rĂ©el et la fiction 10, il n’a cessĂ© de revendiquer que, d’une maniĂšre ou d’une autre, tout Ă©tait vrai. Son style d’écriture est intimement liĂ© Ă  son style d’existence J’ai donc franchi ce cap terrible de mon demi-siĂšcle de façon trĂšs matznĂ©vienne, de la seule maniĂšre qui fĂ»t digne de moi dans les bras de ma ravissante et folle d’amour amante de quatorze ans, avec laquelle je n’ai quasiment pas quittĂ© mon lit [
]. » LPY, 106 Comment a-t-on pu dĂ©fendre ce qui nous parait aujourd’hui indĂ©fendable ? Comment ignorer la manipulation d’une jeune fille, devant se sentir libĂ©rĂ©e par le dĂ©sir de l’adulte », et la manipulation du lecteur, qui fixe son regard sur la supposĂ©e douceur de l’adulte et le consentement de l’enfant » 11 ? La question de l’emprise se dĂ©place vers celle de la façon dont la littĂ©rature, au-delĂ  du vrai et du faux, se noue Ă  la rĂ©alitĂ©. L’oeuvre de Matzneff crĂ©e les conditions d’une irresponsabilitĂ© du lecteur » 12, Ă  savoir qu’ils pouvaient malgrĂ© tout espĂ©rer que tout ne soit pas vrai croire en l’illusion rĂ©fĂ©rentielle ou ne pas prendre au sĂ©rieux ce qui est prĂ©sentĂ© , alors mĂȘme que l’écrivain se vantait dans son journal de rabattre des adolescentes grĂące Ă  sa notoriĂ©tĂ©, des adolescentes qui lui serviraient de matiĂšre pour les ouvrages suivants » 13. Il nous faut dĂ©sormais confronter le journal intime de Matzneff, La prunelle de mes yeux, et le roman autobiographique de Vanessa Springora, Le Consentement, afin de comprendre plus encore les dynamiques de pouvoir et de prĂ©dation qui ont Ă©tĂ© mises en place par l’écrivain dans cette relation - pouvant ĂȘtre vue comme un exemple - et de montrer les zones d’ombre du consentement totalement inoculĂ©es par Matzneff. Le consentement - Vanessa Springora La publication de Vanessa Springora a ceci d’important qu’elle permet de complĂ©ter, de rectifier, voire de dĂ©noncer une certaine lecture des oeuvres de Gabriel Matzneff - prĂ©cisĂ©ment celle que ce dernier nous incite Ă  avoir. Confronter deux oeuvres autobiographiques portant sur une pĂ©riode commune de la vie de ses deux auteurs, puisqu’elles relatent toutes deux leur relation selon des points de vue diamĂ©tralement opposĂ©s, nous offre ici la possibilitĂ© d’identifier les rapports de domination d’un auteur de cinquante ans usant de ses relatifs aura et pouvoir littĂ©raires pour asseoir ses dĂ©sirs sur ceux d’une adolescente de quatorze ans, peu enclin Ă  percevoir leurs inadĂ©quations, et peu Ă  peu ancrĂ© dans une dĂ©possession totale, matĂ©rialisĂ©e par son enfermement dans un personnage de toute la bonne volontĂ© du monde, un adulte reste un adulte. Et son dĂ©sir un piĂšge dans lequel il ne peut qu’enfermer l’adolescent. Comment l’un et l’autre pourraient-ils ĂȘtre au mĂȘme niveau de connaissance de leurs corps, de leurs dĂ©sirs ? De plus, un adolescent vulnĂ©rable recherchera toujours l’amour avant sa satisfaction sexuelle. Et en Ă©change des marques d’affection ou de la somme d’argent qui manque Ă  sa famille auxquelles il aspire, il acceptera de devenir un objet de plaisir, renonçant ainsi pour longtemps Ă  ĂȘtre sujet, acteur, et maĂźtre de sa sexualitĂ©. LC, 164 Toutes les conditions [Ă©taient] [
] rĂ©unies » pour que V.» se transforme en proie » un pĂšre aux abonnĂ©s absents qui a laissĂ© dans [son] existence un vide insondable. Un goĂ»t prononcĂ© pour la lecture. Une certaine prĂ©cocitĂ© sexuelle. Et, surtout, un immense besoin d’ĂȘtre regardĂ©e » LC, 35. Comme le dĂ©crit trĂšs bien Vanessa Springora elle-mĂȘme, Matzneff n’a d’autres objectifs que celui de la conquĂȘte » 14 et de la satisfaction de ses dĂ©sirs et de leur transposition dans un de ses livres. » LC, 146 DĂšs le dĂ©part, l’adolescente de quatorze ans n’envisage pas leur premiĂšre rencontre au mĂȘme titre que l’écrivain de cinquante ans. Je rĂȘvasse au privilĂšge d’avoir rencontrĂ© un homme de lettres si talentueux [
] et peu Ă  peu, je me transforme. [
] Comment ne pas se sentir flattĂ©e qu’un homme, qui plus est un homme de lettres », ait daignĂ© poser les yeux sur moi. » LC, 44 Pour elle, cet Ă©tat de rĂȘverie s’accompagne d’une forme de libĂ©ration et de fascination euphoriques qui rĂ©pond aux dĂ©sirs et aux besoins d’une adolescente de quatorze ans, dont les livres [lui] tiennent lieu de frĂšres et soeurs, de compagnons de route, de tuteurs et d’amis. » Pour Gabriel Matzneff, cette premiĂšre rencontre est avant tout l’occasion de conquĂ©rir une nouvelle proie » peut-ĂȘtre irai-je guetter Vanessa sur le chemin de son Ă©cole[
]. » LPY, 18 - ou encore, une fois de plus, je me suis levĂ© dĂšs potron-minet et je guette Vanessa en tĂąchant d’avoir l’air le moins satyre possible. » LPY, 23 Une stratĂ©gie est donc mise en place pour traquer l’adolescente, sans lui en dĂ©voiler les rouages et les motivations premiĂšres - toutefois trĂšs claires dans son journal [
] je n’ai envie que d’une chose, tomber sur Vanessa, la convaincre de venir chez moi, pouvoir enfin, Ă  l’abri des regards, dĂ©vorer son visage de baisers [
]. » LPY, 25 En parallĂšle, l’écrivain lui Ă©crit des lettres jusqu’à deux fois par jour », auxquelles elle n’ose tout d’abord pas rĂ©pondre LC, 45. Cependant, lorsqu’elle mord Ă  l’hameçon », ce dernier n’hĂ©site pas Ă  en faire paraitre quelques extraits dans ses cahiers noirs » - son futur journal, La prunelle de mes yeux -, sĂ©lectionnĂ©s pour figer l’accord que semble donner Vanessa » Ă  ses avances, tout en dĂ©voilant un apparent dĂ©sir commun recevoir des baisers l’un de l’autre. Or, lĂ  encore, il y a une diffĂ©rence, voire une confusion des langues ». Reprenant une thĂ©orie du psychanalyste SĂĄndor Ferenczi, HĂ©lĂšne Merlin-Kajman nous expose l’idĂ©e selon laquelle l’abus sexuel provient d’une confusion dans l’interprĂ©tation que l’adulte sĂ©ducteur fait du langage de la tendresse » de l’enfant [
] L’adulte abuseur, qui, comme adulte, devait respecter cette diffĂ©rence, ne l’entend pas » 15. Dans Le Consentement, Vanessa Springora ne nie pas avoir eu du dĂ©sir, et reconnait mĂȘme qu’il pourrait exister un amour vĂ©ritable entre un adulte et une adolescente - selon certaines conditions -, mais qu’il ne peut pas se confondre avec celui de Gabriel Matzneff qui relevait [
] d’une forme d’addiction incontrĂŽlable » LC, 130. En rĂ©alitĂ©, le journal de Matzneff nous montre bien que le prĂ©tendu amour » qu’il porte Ă  Vanessa » cache un dĂ©sir pervers et Ă©goĂŻste d’assouvir ses fantasmes - si j’ai supportĂ© Francesca, si je supporte Vanessa, c’est Ă  cause de leur trĂšs jeune Ăąge, de leur grande beautĂ© et du plaisir que celle-lĂ  me donnait, que celle-ci me donne au lit » LPY, 277 - d’alimenter son journal et ses romans - je n’ai ni humainement ni littĂ©rairement besoin d’une nouvelle Angiolina-Diabolina [ Matzneff associe ici Vanessa » Ă  Francesca », une de ses anciennes amantes ]» LPY, 249 ; autrement dit, il a besoin d’une adolescente qui correspond Ă  ses dĂ©sirs pour ĂȘtre littĂ©rairement actif - et d’afficher librement sa transgressivitĂ© et sa singularitĂ© - j’ai dĂ©vorĂ© de baisers l’adorable amante dont je venais, devant trois inspecteurs, de nier l’existence en me composant le visage le plus ahuri et naĂŻf dont je suis capable. Ah! La transgression, il n’y a que ça ! » LPY, 93 Vanessa Springora nous apprend assez vite que G. » instrumentalise sa vie LC, 146 et conçoit la rĂ©alitĂ© [comme ce qui] se modĂšle sur la fiction » LPY, 302. Leur relation est dĂšs le dĂ©part instrumentalisĂ©e pour ĂȘtre enfermĂ©e dans un espace littĂ©raire qui phagocyte » la pleine conscience et subjectivitĂ© d’une adolescente. EmprisonnĂ©e par avance dans la fiction » LPY, 97, Vanessa Springora subira une dĂ©possession progressive qui commencera par la normalisation d’un interdit. Gabriel Matzneff sait pertinemment qu’il commet un crime en entretenant une relation avec une adolescente de moins de quinze ans toute relation amoureuse avec un enfant de moins de quinze ans est tenue pour violence, pour un crime, puisque, selon le droit français, un mineur de cet Ăąge est privĂ© de consentement ». Cependant cette monstruositĂ© juridique ne me fait pas peur [
] Nous en avons parlĂ©, Vanessa et moi. Elle aussi, elle est prĂȘte Ă  se battre » LPY, 44. Cet interdit est sans cesse rĂ©pĂ©tĂ© Ă  "V.", tout en Ă©tant justifiĂ© par quelques rĂ©fĂ©rences antiques ou par de grands noms de la littĂ©rature ayant eu le mĂȘme genre de relation » LC, 59-61. Il n’hĂ©site par ailleurs pas Ă  se comparer aux mythes constitutifs du gĂ©nie occidental [-] PromĂ©thĂ©e, Tristan, Don Juan, Faust » LPY, 114 - ou Ă  se croire au-dessus de Sartre qui aurait participĂ© Ă  des manifestations dans l’espoir de se faire arrĂȘter, [alors que lui n’a ] jamais eu d'effort Ă  faire
 » LPY, 234 Cette prĂ©dation s’accompagne, nous le disions plus haut, d’une rhĂ©torique propĂ©dophile qui vise Ă  lĂ©gitimer le caractĂšre transgressif de cette relation, censĂ©e permettre Ă  l’enfant d’accĂ©der Ă  l’épanouissement, l’élĂ©vation et la jouissance de leurs dĂ©sirs en les libĂ©rant de toutes les rĂ©pressions de la sociĂ©tĂ© J’aime Vanessa, son extrĂȘme jeunesse, sa beautĂ©, le plaisir qu'elle me donne. J'aime aussi son amour fou pour moi. J'aime la transgression qu'elle incarne. J’aime la rendre heureuse. J’aime contribuer Ă  son Ă©closion intellectuelle et spirituelle. Je suis fier d’ĂȘtre son amant, son Ă©crivain prĂ©fĂ©rĂ©, son compagnon. » LPY, 282 De plus, il Ă©nonce ouvertement vouloir donner une vision Ă©purĂ©e, idĂ©ale [et] mensongĂšre » LPY, 50 de sa personne Ă  ses amantes dans le but de les rendre heureuses », alors qu’il s’agit tout simplement d’une manipulation. Entendons par lĂ  que leur jalousie, leur crise d’hystĂ©rie » ou toute autre forme de rejet de ce qui conviendrait Ă  Matzneff les transformerait en ratiocineuse, en fĂ©ministe ou tout simplement en femme sa jalousie m’épuise, son fĂ©minisme m’emmerde, son cĂŽtĂ© ratiocineuse m’exaspĂšre. Si elle avait vingt ans, j’aurai rompu depuis longtemps. Elle en a quinze, je tiens le coup ; mais je dois ĂȘtre continuellement sur mes gardes » 16. Tout n’est que fiction ; ou du moins, la rĂ©alitĂ© est entiĂšrement destinĂ©e au rĂ©cit littĂ©raire et mĂȘme par avance façonnĂ©e par lui » 17. Matzneff incite en premier lieu ses victimes Ă  inscrire scripturalement leur consentement » sur des lettres souvent destinĂ©es Ă  un usage littĂ©raire ». Ces Ă©changes Ă©pistolaires constituent Ă  la fois un alibi et un contenu pour alimenter ses romans et ses journaux intimes. Dans La prunelle de mes yeux, nombreux sont les passages oĂč il est clairement indiquĂ© que certaines lettres de sa ravissante Ă©coliĂšre de quatorze ans », seront incorporĂ©es dans son roman expliquer Ă  Vanessa qu’elle sera prĂ©sente Ă  chaque page de mon roman, que Harrison Plaza sera notre histoire, notre amour et qu’elle doit m’aider Ă  Ă©crire ce livre, m’y encourager » LPY, 172. G. l’amoureux des adolescents se double de l’écrivain, l’autoritĂ©, l’emprise psychologique dont il jouit suffisent Ă  conduire sa nymphette du moment Ă  affirmer par Ă©crit qu’elle est comblĂ©e. [
] [L]’adolescente se donne alors pour mission de rassurer G. sur le plaisir qu’il lui donne, de sorte qu’en cas de descente de police, son consentement ne fait aucun doute. LC, 91Si nous reprenons la phrase citĂ©e plus haut dans laquelle Matzneff associe Vanessa Springora Ă  l’une de ses autres victimes, Franscesca Glee, - je n’ai ni humainement ni littĂ©rairement besoin d’une nouvelle Angiolina-Diabolina » -, il est clair que l’écrivain enferme ses amante[s]-enfant » et leur relation dans ses ouvrages selon son propre et unique point de vue. Vanessa » ne l’aide Ă  Ă©crire son roman que dans la mesure oĂč celle-ci correspond, au moins pour un certain temps, Ă  ce qu’il en attend littĂ©rairement. Cette dĂ©possession se fait donc par et pour la littĂ©rature, telle que l’envisage Matzneff. La fiction façonne le rĂ©el, et non l’inverse. Il est Ă  ce propos intĂ©ressant de voir son journal s’ouvrir sur un extrait de son roman Harrison Plaza et se finir avec la phrase suivante ce roman aurait dĂ» ĂȘtre le couronnement de notre amour. Il en Ă©tait le mausolĂ©e » LPY, 339 . Le rĂ©el est d’avance prise au piĂšge par les dĂ©sirs Ă©goĂŻstes d’un Ă©crivain lui-mĂȘme condamner Ă  la prison des mots, la prison de papier dont [il] ne pourrai[t] [s]’évader » LPY, 79. Sa vie, autant que celle de ses victimes, est un rĂ©cit qu’il est le seul Ă  pouvoir contrĂŽler, puisqu’elles sont nĂ©cessairement destinĂ©es Ă  ĂȘtre figĂ©es dans ses oeuvres, sans que ces derniĂšres aient leur mot Ă  dire [
] G. ne s’intĂ©ressera Ă  mon journal, ne m’encouragera pas Ă  Ă©crire, ne m’incitera Ă  trouver ma voie. L’écrivain, c'est lui. » LC, 84 Un monde immuable oĂč la rĂ©pĂ©tition, les idĂ©es fixes, la persistance des sentiments, voire des ressentiments, et de son ĂȘtre ne permettent aucun autre changement que celui qu’accorde Matzneff lui-mĂȘme. Il contrĂŽle tous les aspects de [leur] existence » LC, 119. Lorsque ses enfants chĂ©ries » cessent d’ĂȘtre sous l’emprise de ce systĂšme ou qu’elles fuient ce monde-selon-Matzneff », lorsqu’une personnalitĂ© naissante tente de s’affirmer » 18, elles ne tarderont pas Ă  ĂȘtre incriminĂ©es d’avoir instaurĂ©es ce sentiment cyanure qui tue et dĂ©vore l’objet de [leur] amour. » Matzneff n’hĂ©site pas Ă  se reprĂ©senter comme la victime d’amantes hystĂ©riques qui n’ont absolument pas conscience de la beautĂ© de [leur] amour » LPY, 338. Aussi, il refuse catĂ©goriquement d’ĂȘtre confrontĂ© Ă  la rĂ©alitĂ© selon elle [ la mĂšre de Marie-Elisabeth, une autre victime de Matzneff ], cet amour, adolescente, avec un homme tel que moi l’aurait perturbĂ©e ». Ce n’est pas en aimant Marie-Elisabeth que je l’ai perturbĂ©e », chĂšre madame, mais en m’éloignant d’elle, huit ans plus tard. Une fois de plus, la mĂšre a tout faux. » LPY, 237 En figeant ses relations dans ses oeuvres, en sĂ©lectionnant les lettres de ses amantes ou en dĂ©formant la rĂ©alitĂ©, Gabriel Matzneff dĂ©sire lutter contre le passage du temps et l’oubli. Il fait d'ailleurs preuve d’une incomprĂ©hension maladive de l’oubli de la part de ses anciennes amantes au sujet de leur relation j’ai le coeur outrĂ© de rage. Si atroces que soient les phrases que j’ai Ă©crites sur l’aptitude des femmes Ă  gratter le passĂ©, Ă  tourner la page, elles sont encore au-dessous de la rĂ©alitĂ©. » 19 Que ce soit le dĂ©but ou la fin d’une relation, il la tourne toujours Ă  son avantage grĂące Ă  la littĂ©rature et Ă  sa notoriĂ©tĂ© qui lui permettront, jusqu’à la publication de Vanessa Springora, d’assoir son pouvoir d’écrire l’autre selon ses propres critĂšres vous pouvez tourner la page ; mais la page tournĂ©e demeure une page Ă©crite, et Ă©crite pour l’éternitĂ©. » LPY, 268 Ce pouvoir asymĂ©trique, coercitif et littĂ©raire, cette dĂ©possession de soi et fictionnalisation de l’ĂȘtre, Vanessa Springora en donnera une autre tournure pour ses lecteurs, ce ne sont que des mots, de la littĂ©rature. Pour moi, c’est le dĂ©but d’un effondrement. » LC, 135 Il aura fallu plusieurs dĂ©cennies Ă  cette adolescente, devenue Ă©ditrice, pour faire entendre sa version de sa relation avec Gabriel Matzneff. Prendre le chasseur Ă  son propre piĂšge » LC, 10 en l’enfermant dans un livre, c’est retrouver sa subjectivitĂ© et son histoire en prenant le pas sur la fiction dans laquelle l’écrivain l’avait enfermĂ©e dans ce journal, il a transformĂ© notre histoire en fiction parfaite [
], fiction Ă©crite, mais jamais vĂ©cue » LC, 168. La force du Consentement est d’instituer un point de vue jusqu’alors niĂ©, en dĂ©voilant les rouages d’une prĂ©dation et d’une domination perverses et destructrices d’un Ă©crivain, usant de sa relative notoriĂ©tĂ© pour assouvir son dĂ©sir d’écrire et de jouir. La notion de consentement » est donc interrogĂ©e du point de vue de la victime et nous offre la possibilitĂ© de comprendre l’importance d’une telle publication.[
] [C]omment admettre qu’on a Ă©tĂ© abusĂ©, quand on ne peut nier avoir Ă©tĂ© consentant ? Quand en l’occurence, on a ressenti du dĂ©sir pour cet adulte qui s’est empressĂ© d’en profiter ? À plusieurs reprises, nous avons implicitement montrĂ© que la notion de consentement ne pouvait ĂȘtre prise en son sens le plus commun. Rappelons que les faits sont dĂ©sormais prescrits, puisqu’ils remontent Ă  plus de trente ans. Si le droit ne peut plus reconnaitre ce tort, est-ce que la littĂ©rature peut alors apporter une rĂ©paration ? En quoi peut-elle accueillir de telles souffrances ? Est-elle lĂ©gitime Ă  se prononcer sur - et Ă  Ă©difier - des statuts normalement Ă©tablis juridiquement ? Qu’apporte-t-elle de plus ? Si nous reprenons la grammaire du consentement », exposĂ©e par JĂ©rĂŽme David, lors du sĂ©minaire d’automne 2020, Vertiges du consentement », nous nous apercevons que Vanessa Springora Ă©tait consentante, mais selon des modalitĂ©s bien spĂ©cifiques qui n’enlĂšvent rien au caractĂšre criminel de Gabriel Matzneff. Quand plus tard, des thĂ©rapeutes en tout genre s’échineront Ă  m’expliquer que j’ai Ă©tĂ© victime d’un prĂ©dateur sexuel [
] il me semblera que ce n'est pas non plus la voie du milieu ». Que ce n’est pas tout Ă  fait juste. Je n’en ai pas encore fini avec l’ambivalence. LC, 113 Cette ambivalence » ne peut pas ĂȘtre prise en charge par le droit, mais bien par la littĂ©rature. Le traumatisme subi par Vanessa Springora lui a demandĂ© plusieurs annĂ©es pour le penser, l’apprivoiser et le mettre en mots. Il lui aura Ă©galement fallu du courage pour affronter les Ă©ventuelles rĂ©actions d’ anciens soixante-huitards », de la part de[s] admirateurs [de Matzneff] », de tous les pourfendeurs du retour de l’ordre moral » LC, 202, etc. Ce temps n’est pas admis par le droit qui aurait par ailleurs pu ne pas la reconnaĂźtre comme victime, si prescription il n’ y avait pas eu. La littĂ©rature offre une possibilitĂ© idĂ©ale pour reconnaitre et entendre la voix d’une victime. C’est bien ce terme qui est dĂ©sormais reconnu, car en publiant ce livre, la littĂ©rature permet Ă  son auteure de se considĂ©rer et d’ĂȘtre considĂ©rĂ©e en tant que telle. La littĂ©rature devient le lieu d’un retour sur soi et d'une recomposition de soi. Le geste hermĂ©neutique employĂ© par Vanessa Springora Ă  travers l’écriture donne accĂšs Ă  une mĂ©moration d’expĂ©riences qui n’ont pas pu donner lieu Ă  des reprĂ©sentations ou Ă  des contenus conscientisĂ©s par une adolescente de quatorze ans. Nous l’avons vu ce Ă  quoi consent V. » est ambivalent, et fait l’objet d’un malentendu. Ce que Gabriel Matzneff propose peut ĂȘtre interprĂ©tĂ© autrement par une adolescente qui n’a certainement pas les ressources suffisantes pour dĂ©jouer les rĂ©elles intentions du pĂ©docriminel. Si le je » narrĂ© -l’adolescente de quatorze ans - est incapable de mesurer a priori, comme a posteriori, les consĂ©quences de ses actes - ou plutĂŽt ceux auxquels Matzneff pousse l’adolescente Ă  consentir -, il est Ă©galement incapable de refuser les avances de Matzneff, jusqu’à ce qu’il se rende compte des mĂ©canismes de prĂ©dation dans lesquels il se retrouvait piĂ©gĂ©. Le je » narrant a dĂ©sormais conscience des effets de cette prĂ©dation sur le corps du je » narrĂ©. Le rhumatisme articulaire aigu [ de V. ], dĂ» Ă  une infection par un streptocoque » LC, 68 a Ă©tĂ© interprĂ©tĂ© par Vanessa comme le signe d’une rĂ©ticence aux demandes sexuelles de Gabriel Matzneff. Notons d’ailleurs qu’il indique dans son journal l’avis d’un mĂ©decin qui allait dans ce sens Quel con ce psy ! La maladie de Vanessa est soit inflammatoire, soit infectieuse, mais assurĂ©ment ni hystĂ©rique ni psychosomatique ! DĂ©jĂ , par tempĂ©rament, je n’ai jamais Ă©tĂ© un paroissien du docteur Freud, mais cette connerie perfide oui, perfide, car elle sous-entend que c’est le perturbateur Matzneff qui est responsable de la pĂ©riarthrite de Vanessa achĂšve de me dĂ©gouter des pĂątisseries viennoises. » LPY, 76 Ce dernier fait preuve d’un dĂ©ni total et d’un aveuglement Ă©goĂŻste quant aux dĂ©sirs et rĂ©ticences - parfois clairement exprimĂ©s - de ses [ Vanessa ] n’avait plus ses rĂšgles depuis hier soir, mais, alors que j’étais en position de la dĂ©virginiser par la voie vulgaire, elle s’est redressĂ©e avec un petit cri et m’a lancĂ©e - Demain, s’il te plait. - Pourquoi demain ? - Parce que je ne me suis pas prĂ©parĂ©e psychologiquement. Une fois de plus donc, je l’ai baisĂ©e comme un petit garçon, mon adorable petite vierge. LPY, 95 Gabriel Matzneff va inculquer Ă  Vanessa » une culture trĂšs orientĂ©e, libertine et asociale. Les stratĂ©gies qu’il met en place - en partie abordĂ©es ci-dessus - visent Ă  pousser l’adolescente et l’ensemble de ses victimes Ă  consentir aux sĂ©vices qu’elles subissent. Si l’adolescente Ă©tait effectivement consentante, nous avons voulu montrer qu’elle ne l’était pas de maniĂšre libre ni de façon entiĂšrement Ă©clairĂ©e, car elle s’est retrouvĂ©e formĂ©e et enfermĂ©e par et dans le monde d’un Ă©phĂ©bophile » LC, 198 Ă©gotique et dominateur. Le roman autobiographique de Vanessa Springora permet ainsi d’exprimer et de donner un contenu Ă  une expĂ©rience, une souffrance et un traumatisme qui attendait d’ĂȘtre rĂŽle de bienfaiteur qu’aime Ă  se donner G. dans ses livres consiste en une initiation des jeunes personnes aux joies du sexe par un professionnel, un spĂ©cialiste Ă©mĂ©rite, bref osons le mot, par un expert. En rĂ©alitĂ©, cet exceptionnel talent se borne Ă  ne pas faire souffrir sa partenaire. Et lorsqu’il n’y [163] a ni souffrance ni contrainte, c’est bien connu, il n’y a pas viol. Toute la difficultĂ© de l’entreprise consiste Ă  respecter cette rĂšgle d’or, sans jamais y dĂ©roger. Une violence physique laisse un souvenir contre lequel se rĂ©volter. C’est atroce, mais solide. L’abus sexuel, au contraire, se prĂ©sente de façon insidieuse et dĂ©tournĂ©e, sans qu’on en ait clairement conscience. LC, 162-163 Vanessa springora Pour conclure, nous aimerions tirer les consĂ©quences littĂ©raires, politiques et morales de cette affaire Matzneff », et plus prĂ©cisĂ©ment de l’analyse que nous avons proposĂ©e de ces deux oeuvres. Avec l’écriture et la publication du Consentement, Vanessa Springora a pu redevenir le sujet de [sa] propre histoire » LC, 202 tout en exerçant une certaine forme d’agentivitĂ©, entendue comme la capacitĂ© d’agir de façon autonome, d’influer sur la construction de sa propre subjectivitĂ© et sur sa place et sa reprĂ©sentation dans l’ordre social » 20. L’écriture du Consentement est une Ă©criture qui agit et qui accomplit certains actes. Que ce soit pour sonder et interprĂ©ter l’expĂ©rience du trauma, instituer le point de vue d’une victime jusqu’alors mis de cĂŽtĂ©, voire totalement niĂ©, ou pallier aux impossibles rĂ©paration et reconnaissance du droit par la littĂ©rature, Vanessa Springora met en place une Ă©criture dotĂ©e d’une dimension performative qui se dĂ©ploie sur le plan Ă©thique. » 21 Pour mieux se replacer dans l’état d’esprit de l’adolescente qu’elle Ă©tait, l’auteure choisit d’utiliser le prĂ©sent de narration et la premiĂšre personne du singulier. Ce choix Ă©nonciatif permet d’ancrer le texte dans le temps de l’interprĂ©tation, de l’écriture et du vĂ©cu. Le je » narrant intervient Ă  la fois dans le processus d’écriture et dans le geste hermĂ©neutique qui permet de faire retour sur l’expĂ©rience du je » narrĂ©. Le prĂ©sent de narration vient ajouter une vĂ©ritĂ© non prise en compte dans les oeuvres de Gabriel Matzneff, interprĂ©ter et actualiser un temps de la souffrance qu’il s’agit d’inscrire dans un livre, afin d’engager le lecteur a prendre position et Ă  reconnaitre les crimes d’un pĂ©docriminel et le statut de victime de l’auteure. De plus, l’emploi du je » permet d’emmener le lecteur au plus proche du vĂ©cu. Soutenu par une Ă©criture sobre - une Ă©criture plate » -, il semble y avoir un projet littĂ©raire visant prĂ©cisĂ©ment Ă  ne pas se cacher derriĂšre une certaine fonction esthĂ©tique de la littĂ©rature, avec laquelle Matzneff et ses partisans se sont protĂ©gĂ©s. Cet ethos dĂ©mocratique vise sans nul doute Ă  rouvrir une zone de partage - inexistante chez Matzneff - dans laquelle le lecteur pourrait partager l’expĂ©rience de l’auteure. Sans ĂȘtre complĂštement un je » transpersonnel au sens ernausien, le je » narrĂ© de Vanessa Springora dĂ©tient une valeur collective qui dĂ©passe la singularitĂ© de l’expĂ©rience pour donner la possibilitĂ© aux lecteurs de s’approprier le texte, de se poser des questions ou de se libĂ©rer » 22, mais aussi de dĂ©voiler des vĂ©ritĂ©s qui ne sont simplement pas de l’ordre individuel. La traduction de l’expĂ©rience personnelle dans un langage romanesque transforme peu ou prou le moi » singulier en hĂ©ros, en type, en symbole, en mĂ©taphore. » 23 À ce titre, l’usage des initiales G. » ou V. », pour dĂ©signer le prĂ©dateur et sa victime, est rĂ©parateur d’un usage excessif des noms et de l’omniprĂ©sence des adolescentes dans l’oeuvre de Matzneff. Cet anonymat - Ă  demi voilĂ© - donne une forme objective et gĂ©nĂ©ralisable Ă  cette expĂ©rience individuelle. Dans le Consentement, il est d’ailleurs possible de voir l’émergence d’un nous » en devenir. Lorsque Vanessa Springora rencontre une autre victime de Gabriel Matzneff, Nathalie », elles partagent le souvenir douloureux » LC, 197 de leurs expĂ©riences avec l’ qui nous lie, nous rapproche, au fond ? Un besoin dĂ©bordant de nous confier Ă  quelqu’un qui puisse nous comprendre. Et cela me soulage, en effet, moi aussi, de me dĂ©couvrir solidaire d’une fille qui, quelques annĂ©es auparavant, n’aurait Ă©tĂ© qu’une rivale parmi tant d’autres. LC, 197 Comment s’en sortent [
] toutes ces filles qu’il Ă©crit dans ses livres ? Quelqu’un a-t-il pensĂ© Ă  elles ? » LC, 109 D’une certaine façon, Vanessa Springora devient la voix de toutes ces victimes. Comme le prĂ©cise HĂ©lĂšne Merlin Kajman, le Consentement vient dĂ©livrer la narratrice - et l’ensemble des victimes de Matzneff - sur le mĂȘme terrain [
] oĂč elle avait Ă©tĂ© emprisonnĂ©e. » 24 Rappelons qu’en 2004, Francesca Glee, ancienne victime de Gabriel Matzneff, qui a par ailleurs figĂ© leur relation dans son roman Ivre du vin perdu, et son journal Passion Francesca, avait tentĂ© de faire entendre son point de vue sur sa relation avec l’écrivain. Fort d’un rĂ©seau d’amis et de soutiens occupants des siĂšges importants dans plusieurs maisons d’édition, Gabriel Matzneff n’a pas eu Ă  se soucier de la sortie d’un tel ouvrage, puisqu’aucune d’entre elles n’a acceptĂ© de le publier. Deux Ă©ditrices de Grasset et Bayard ont pourtant Ă©tĂ© Ă©mues par son tĂ©moignage, mais soit le monde n’était pas prĂšs » Ă  le recevoir, apparaissant quinze ans trop tĂŽt », soit des membres du comitĂ© de l’une de ses maisons d’édition Ă©taient des proches de Matzneff 25. Sans nul doute, l’ùre de Metoo a facilitĂ© la publication salvatrice du Consentement qui dĂ©ploie de façon littĂ©raire, un tort littĂ©raire, le tort causĂ© par la reconnaissance publique de l’oeuvre de Matzneff. Il s’agit d’un diffĂ©rend, et le diffĂ©rend ne se rĂšgle pas sur un mĂȘme » terrain, il ne se rĂšgle pas du tout ailleurs il requiert qu’on lui trouve un idiome, nous dit Lyotard. » 26 Contrairement Ă  Gabriel Matzneff, Vanessa Springora rĂ©instaure une fonction essentielle de la littĂ©rature au lieu de la manipulation du lecteur, et sa soumission Ă  la rĂ©alitĂ©, le Consentement remet en place la reprĂ©sentation, le mouvement d’identification-dĂ©sidentification » 27 et l’espace transitionnel de la littĂ©rature. Cette publication permet donc de rĂ©orienter la lecture des textes de Matzneff et d’ouvrir nos rĂ©flexions sur de multiples notions telles que le consentement, le pouvoir, la prĂ©dation ou la littĂ©rature. Il nous invite Ă©galement Ă  Ă©largir nos reprĂ©sentations et Ă  lutter contre l’idĂ©e que la littĂ©rature est faite pour ĂȘtre prise Ă  la lettre ». 28Notes 1 MATZNEFF, Gabriel, La Prunelle de mes yeux LPY, Paris, ed. Gallimard, 1993.2 SPRINGORA, Vanessa, Le Consentement LC, Paris, ed. Grasset, 2020.3 VERDRAGER, Pierre, L’enfant interdit comment la pĂ©dophilie est devenue scandaleuse, Paris, ed. Armand Colin, 2020, pp. 69-106.4 WAJEMAN, Lise, Pourquoi Mazneff a Ă©tĂ© si mal lu », Mediapart, article publiĂ© le 12 fĂ©vrier 2020. URL [ consultĂ© le 10 dĂ©cembre 2020 ]5 VERDRAGER, Pierre, p. 99.6 Ibid, p. 106.7 MERLIN-KAJMAN, HĂ©lĂšne, La LittĂ©rature Ă  l’heure de Metoo, Paris, ed. Ithaque, coll. Theoria incognita, 2020.8 VAUDRAGER, Pierre, op. cit., p. 69.9 MERLIN-KAJMAN, HĂ©lĂšne, La LittĂ©rature Ă  l’heure de Metoo, p. 102.10 L’insertion de lettres Ă©crites par ses amantes dans ses romans en est le meilleur exemple J’ai incorporĂ© le texte intĂ©gral de cette lettre au chapitre IX de Harrison Plaza », La Prunelle de mes yeux, p. 100.11 Lire Matzneff », lundimatin, article publiĂ© le 13 avril 2020. URL MERLIN-KAJMAN, HĂ©lĂšne, op. cit., p. 97.13 Lire Matzneff », op. cit. .14 ConquĂ©rir Vanessa ? J’en ai terriblement envie, mais c’est presque sans espoir », La prunelle de mes yeux, p. 15.15 MERLIN-KAJMAN, HĂ©lĂšne, op. cit., p. 123.16 MATZNEFF, Gabriel, op. cit., p. 285. Propos concernant Vanessa » Ă  la fin de leur relation. 17 MERLIN KAJMAN, HĂ©lĂšne, p. 97.18 Lire Matzneff », op. cit., URL 19 MATZNEFF, Gabriel, op. cit,, p. 145 - Ajoutons Ă©galement ceci J’ai achetĂ© des classeurs suspendus pour l’armoire de fer, et j’ai commencĂ© Ă  y ranger les lettres de mes ex-amantes. Chacune d’elles aura son classeur et une Ă©tiquette portant son nom », p. 64.20 FORT, Pierre-Louis, HOUDART-MEROT, Violaine, Annie Ernaux Un engagement d’écriture, Paris, ed. Presses Sorbonne Nouvelle, 2015, p. 81.21 Ibid, p. 88.22 ERNAUX, Annie, L’écriture comme un couteau, Paris, ed. Gallimard, 2011, p. 74.23 GASPARINI, Philippe, Est-il je ?, Paris, ed. Seuil, 2004, p. 336.24 MERLIN KAJMAN, HĂ©lĂšne, op. cit., p. 135.25 DaphnĂ© AnglĂšs et Constant MĂ©heut, Longtemps contrainte au silence, la victime d’un Ă©crivain pĂ©dophile tĂ©moigne enfin », The New York Times, article publiĂ© le 31 mars 2020. URL 26 MERLIN KAJMAN, HĂ©lĂšne, op. cit., p. 135.27 Ibid, p. 160.28 Ibid, p. 16.

Jecache mes yeux Je montre mes yeux. Je lĂšve les mains en l'air. Je cache mes yeux Je montre mes yeux. Je mets mes mains au dos sans dire un mot. ou: pour tĂ©lĂ©charger le document. +++Avec les mains, on mime les paroles de la comptine. A dĂ©couvrir sur d'anniversaire chateau de princesse Une recette de gĂąteau Psaume 119 17-24Fais du bien Ă  ton serviteur, pour que je vive et que j'observe ta parole! 18 Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi! 19 Je suis un Ă©tranger sur la terre ne me cache pas tes commandements. 20 Mon Ăąme est rongĂ©e par le dĂ©sir qui en tout temps la porte vers tes ordonnances. 21 Tu menaces les prĂ©somptueux maudits, qui s'Ă©garent loin de tes commandements. 22 DĂ©charge-moi du dĂ©shonneur et du mĂ©pris! Car je garde tes statuts. 23 Des princes ont beau s'asseoir et parler contre moi, ton serviteur mĂ©dite tes prescriptions. 24 Tes prĂ©ceptes font mes dĂ©lices, ce sont mes conseillers. Des rails parallĂšles pour conduire notre Ăąme En ce dĂ©but d'annĂ©e, le but de Dieu est de nous mettre sur les rails dans la direction de la saintetĂ©, de l'amour, de la mission et du Ciel. Les deux rails qui nous permettent d'avancer sont nos priĂšres dirigĂ©es vers le trĂŽne de Dieu et notre mĂ©ditation de la Parole de Dieu. Certains d'entre vous se souviennent peut-ĂȘtre de la seconde page de notre dĂ©claration de mission, The Spiritual Dynamic. » Il y est dit Nous nous joignons Ă  notre PĂšre pour magnifier la suprĂ©matie de sa gloire au travers de notre Seigneur JĂ©sus-Christ, par la puissance du Saint Esprit, et nous considĂ©rons comme un trĂ©sor tout ce que Dieu est et tous ceux qu'il aime. Nous prions pour que tous ses objectifs s'accomplissent, nous mĂ©ditons toute sa Parole et nous sommes soutenus par toute sa grĂące. » Prier devant le trĂŽne de Dieu et mĂ©diter la Parole de Dieu sont comme des rails parallĂšles qui permettent au train de notre Ăąme de rester sur le bon chemin conduisant Ă  la saintetĂ© et au ciel. Nous devons renouveler notre zĂšle pour la priĂšre et pour la mĂ©ditation de la Bible dĂšs le dĂ©but de l'annĂ©e. Tout devient vieux, usĂ© et perd de sa force, sans rĂ©veil, renouvellement et restauration. C'est pourquoi, pendant la semaine de priĂšre, chaque annĂ©e nous fixons notre attention sur ces deux grands principes prĂ©cieux afin de raviver notre passion pour la priĂšre et la Parole. Trois choses Ă  apprendre dans le Psaume 119 18 Cette annĂ©e, les deux messages avant et aprĂšs la semaine de priĂšre sont tirĂ©s du Psaume 119 verset 18 Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi! » Ce verset parle Ă  la fois de la priĂšre et de la Parole de Dieu, et nous devons discerner comment nous pouvons les combiner dans notre vie et dans notre Ă©glise. Nous apprenons trois choses dans ce verset. PremiĂšrement, nous pouvons dĂ©couvrir des choses merveilleuses dans la Parole de Dieu. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi! » Le mot loi » est la Torah et signifie instruction », ou enseignement » dans ce psaume. Il y a des merveilles dans l'enseignement que Dieu nous donne. En fait, elles sont si merveilleuses que lorsqu'on les voit, elles nous transforment profondĂ©ment et renforcent notre aptitude Ă  la saintetĂ©, Ă  l'amour et Ă  la mission 2 Corinthiens 3 18. C'est pourquoi lire, connaĂźtre la Parole de Dieu et la mĂ©diter sont si cruciaux. La seconde chose que nous apprenons dans ce verset est que personne ne peut voir ces choses merveilleuses sans l'aide surnaturelle de Dieu. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi! » Si Dieu n'ouvre pas nos yeux, nous ne voyons pas les merveilles de sa Parole. Nous n'avons pas les capacitĂ©s naturelles de voir la beautĂ© spirituelle. Lorsque nous lisons la Bible sans l'aide de Dieu, la gloire de Dieu prĂ©sente dans ses enseignements et les Ă©vĂ©nements citĂ©s dans la Bible sont comme le soleil qui brille devant les yeux d'un aveugle. Cela ne signifie pas que vous ne pouvez pas en analyser le contenu, mais vous ne pouvez pas voir la merveille, la beautĂ©, la gloire qui y est prĂ©sente et qui peut combler votre cƓur. Ceci nous amĂšne Ă  la troisiĂšme chose que nous apprenons dans ce verset, c'est-Ă -dire, que nous devons nous adresser Ă  Dieu pour lui demander une rĂ©vĂ©lation surnaturelle lorsque nous lisons la Bible. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi! » Car nous sommes incapables de voir par nous-mĂȘmes la beautĂ© spirituelle et les merveilles de Dieu dans les enseignements et les Ă©vĂ©nements de la Bible sans que Dieu ne nous donne gracieusement sa rĂ©vĂ©lation, et nous devons la lui demander. Ouvre mes yeux. Une vĂ©ritĂ© en trois Ă©tapes La semaine prochaine, j'ai l'intention de parler des choses merveilleuses que l'on peut trouver dans la Parole de Dieu et comment nous pouvons pratiquement les intĂ©grer dans notre pensĂ©e et dans notre cƓur. Mais aujourd'hui je vais me concentrer sur la priĂšre. Je veux que nous voyions cette vĂ©ritĂ© profonde en trois Ă©tapes la Parole de Dieu est cruciale pour vivre selon la volontĂ© de Dieu qui nous conduit au ciel et qui a de la puissance et du sens sur la terre. C'est pourquoi nous devons prier tous les jours pour que Dieu accomplisse ce qu'il doit accomplir afin que nous recevions les merveilles de sa Parole dans notre cƓur et dans notre vie. Voyons ces Ă©tapes une par une et comment elles sont confirmĂ©es et illustrĂ©es dans d'autres passages de la Bible. 1. La Parole est cruciale pour vivre dans la saintetĂ© Le premier point nous montre que regarder la Parole de Dieu, la connaĂźtre et la possĂ©der en nous est crucial. Cela nous permet de vivre dans la saintetĂ©, dans l'amour et avec puissance afin que les objectifs de Dieu s'accomplissent. Regardez au verset 11 Je serre ta promesse dans mon cƓur, afin de ne pas pĂ©cher contre toi. » Comment pouvons-nous Ă©viter de pĂ©cher ? En serrant la Parole de Dieu dans notre cƓur. Combien de personnes font des dĂ©gĂąts dans leur vie parce qu'elles ne mĂ©ditent pas, elles n'aiment pas et ne mĂ©morisent pas la Parole de Dieu ! Voulez-vous ĂȘtre saints ? C'est-Ă -dire, est-ce que vous voulez possĂ©der la force de surmonter le pĂ©chĂ© et de vivre une vie de saintetĂ© radicale, un amour qui se sacrifie et un dĂ©vouement sans bornes pour la cause de Christ ? Alors, mettez-vous sur les rails. Dieu a mis en place un chemin vers la saintetĂ© et la puissance il consiste Ă  serrer la Bible dans votre cƓur. Je dis cela pour les anciens et je le dis aussi pour les parents des jeunes. MĂ©ditez, mĂ©morisez et chĂ©rissez les commandements, les avertissements et les promesses de Dieu dans les Ecritures. Non, je ne dis pas que c'est facile, surtout lorsqu'on est ĂągĂ©, mais la plupart des choses qui en valent la peine ne sont pas faciles Ă  accomplir. Fabriquer un beau meuble, Ă©crire un bon poĂšme ou composer un beau morceau de musique, prĂ©parer un bon repas de fĂȘte, rien de tout cela n'est facile. Mais toutes ces choses valent la peine d'ĂȘtre accomplies. Une bonne qualitĂ© de vie ne vaut-elle pas la peine d'ĂȘtre vĂ©cue ? Talitha a maintenant deux ans. Elle commence Ă  apprendre des versets bibliques par cƓur. Elle apprend aussi diffĂ©rentes formes de priĂšre. Pourquoi ? Pour quelle raison prendre la peine et le temps de rĂ©pĂ©ter encore et encore un verset, pour qu'elle l'apprenne ? La rĂ©ponse est simple lorsqu'elle sera adolescente, je dĂ©sire qu'elle vive selon la volontĂ© de Dieu, de façon pure et sainte, aimante et humble, agrĂ©able, soumise et sage. La Bible dit que cela vient en serrant la Parole de Dieu dans son cƓur, et c'est aussi simple que le jour. Je serre ta promesse dans mon cƓur, afin de ne pas pĂ©cher contre toi. » Voici ce que dit JĂ©sus dans sa grande priĂšre pour nous dans Jean 17 17 Sanctifie-les par la vĂ©ritĂ© ta parole est la vĂ©ritĂ©. » Sanctifier » est un terme biblique qui signifie rendre une personne sainte, ou selon la volontĂ© de Dieu ou aimante, vertueuse ou sage spirituellement. C'est ce que je veux pour moi-mĂȘme et pour mes enfants, et pour vous aussi. Alors que devons-nous faire cette annĂ©e ? Si nous sommes sanctifiĂ©s par la vĂ©ritĂ©, et la Parole de Dieu Ă©tant la vĂ©ritĂ©, que devons-nous faire ? Si un mĂ©decin dit vous ĂȘtes trĂšs malade et vous allez mourir de cette maladie, mais si vous prenez ce mĂ©dicament, vous guĂ©rirez et vous vivrez, » si vous nĂ©gligez de prendre ce mĂ©dicament, parce que vous ĂȘtes trop occupĂ© ou les comprimĂ©s sont trop gros et difficiles Ă  avaler, ou simplement parce que vous oubliez de les prendre, vous risquez de mourir de cette maladie. C'est ce qui arrive avec notre pĂ©chĂ© et notre immaturitĂ© spirituelle. Si vous nĂ©gligez de faire ce que Dieu vous demande pour vous sanctifier, vous faire mĂ»rir, devenir fort et saint, alors vous ne serez pas mĂ»r et ne deviendrez pas fort et saint. Lire, mĂ©diter, mĂ©moriser et chĂ©rir la Parole de Dieu est le moyen que Dieu nous donne pour surmonter le pĂ©chĂ© et devenir forts, saints, mĂ»rs, aimants et sages. Vous avez des choses merveilleuses Ă  dĂ©couvrir dans la Parole de Dieu qui vous transformeront profondĂ©ment si vous les saisissez et si vous les serrez dans votre cƓur. 2. Nous ne pouvons voir sans l'aide de Dieu Le deuxiĂšme point soulevĂ© par ce texte est que nous ne pouvons pas voir les merveilles de la Parole de Dieu telles qu'elles sont sans l'aide surnaturelle de Dieu. Nous sommes corrompus par la chute, c'est-Ă -dire le pĂ©chĂ© originel, c'est la raison pour laquelle nous sommes condamnĂ©s Ă  mort par le pĂ©chĂ© et donc aveugles, ignorants et endurcis. Paul nous a dĂ©crits ainsi dans EphĂ©siens 4 18 nous avons la pensĂ©e obscurcie, [nous sommes] Ă©trangers Ă  la vie de Dieu, Ă  cause de l'ignorance qui est en [nous] et de l'endurcissement de [notre] cƓur. » Voici ce que MoĂŻse a dit de cette situation dans DeutĂ©ronome 29 2-4 Vous avez vu tout ce que l'Éternel a fait sous vos yeux, dans le pays d'ÉgypteÔÇÂȘ les grandes Ă©preuves que tes yeux ont vues, ces signes et ces grands prodiges [les merveilles]. Mais jusqu'Ă  ce jour, L'ÉTERNEL ne vous a pas donnĂ© un cƓur pour connaĂźtre, des yeux pour voir, des oreilles pour entendre. » Remarquez qu'il dit vous avez vuÔÇÂȘ mais vous ne pouvez pas voir sans l'aide surnaturelle de Dieu. C'est notre problĂšme. Nous sommes coupables, corrompus, endurcis, ignorants et aveugles, sans l'Ɠuvre de Dieu qui nous rĂ©veille, qui nous vivifie, qui nous adoucit, qui nous rend humbles, nous purifie, et nous Ă©claire. Nous ne verrons jamais les merveilles et la gloire de ce que la Parole veut nous enseigner si Dieu n'ouvre pas les yeux de notre cƓur et ne nous donne pas une vision spirituelle de ces choses. Le but de cet enseignement est de savoir cela pour nous donner soif de Dieu et afin que nous nous mettions Ă  plaider et Ă  crier Ă  Lui, pour recevoir son aide dans la lecture de la Bible. Voir aussi les passages suivants Matthieu 16 17 avec 11 4 ; et Luc 24 45 ; 1 Corinthiens 2 14-16 ; Jean 3 6-8 ; Romains 8 5-8. 3. Nous avons besoin de prier pour que Dieu nous ouvre les yeux Ceci nous amĂšne au dernier point si connaĂźtre et chĂ©rir la vĂ©ritĂ© de la Parole de Dieu est crucial pour devenir saint, aimant, mĂ»r et attachĂ© aux choses cĂ©lestes, et si par nature nous ne pouvons pas voir les merveilles de Dieu et nous laisser attirer par sa gloire, alors nous sommes dans une situation dĂ©sespĂ©rĂ©e et nous avons besoin de prier pour que Dieu nous ouvre les yeux. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi! » En d'autres termes, la priĂšre est essentielle Ă  notre vie chrĂ©tienne, car elle est la clĂ© qui nous permet de libĂ©rer la puissance de la Parole dans notre vie. La gloire de la Parole est comme le soleil qui brille devant le visage d'un aveugle, Ă  moins que Dieu ne lui ouvre les yeux pour qu'il voie sa gloire. Et si nous ne voyons pas la gloire, nous ne changerons pas 2 Corinthiens 318; Jean 1717, et si nous ne changeons pas, nous ne sommes pas chrĂ©tiens. Dans EphĂ©siens 1 18, voici comment Paul prie qu'il illumine les yeux de votre cƓur, afin que vous sachiez quelle est l'espĂ©rance qui s'attache Ă  son appelÔÇÂȘ » Autrement dit je vous ai enseignĂ© ces choses et vous les avez reçues avec vos sens extĂ©rieurs, mais Ă  moins que vous ne perceviez leur gloire par vos sens spirituels les yeux de votre cƓur » vous ne serez pas transformĂ©s. Voir aussi EphĂ©siens 3 14-19 ; Colossiens 1 9 avec 3 16. Il Ă©crit ici Ă  des chrĂ©tiens, ce qui montre que nous devons continuer Ă  prier jusqu'Ă  ce que nous arrivions au ciel pour que Dieu nous donne des yeux spirituels. Sept types de priĂšres pour alimenter notre lecture biblique Puisque notre texte est le Psaume 119 18 Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi », nous devrions laisser le psalmiste nous montrer comment il prie plus gĂ©nĂ©ralement pour sa lecture de la Parole de Dieu. Je terminerai donc par un survol du Psaume 119, et je vais vous montrer sept types de priĂšres avec lesquelles vous pouvez alimenter votre lecture biblique cette annĂ©e. Nous devrions prierÔÇÂȘ Que Dieu nous enseigne sa Parole. Psaume 119 12b, Enseigne-moi tes prescriptions! » Voir aussi les versets 33, 64b, 66, 68b, 135. Nous apprendrons vraiment Ă  connaĂźtre la Parole de Dieu si Dieu lui-mĂȘme nous enseigne par tous les moyens possibles. Que Dieu ne nous cache pas sa Parole. Paume 119 19b Ne me cache pas tes commandements. » La Bible nous avertit du terrible chĂątiment ou jugement de la Parole de Dieu qui peut nous ĂȘtre enlevĂ©e Amos 8 11. Voir aussi au verset 43. Que Dieu nous fasse comprendre sa Parole. Psaume 119 27 Fais-moi comprendre la voie de tes statuts » versets 34,73b, 144b 169. Ici nous demandons Ă  Dieu d'agir en sorte que nous puissions comprendre tout ce qu'il entreprend pour que sa Parole devienne comprĂ©hensible pour nous. Que Dieu donne Ă  notre cƓur un penchant pour sa Parole. Paume 119 36 Incline mon cƓur vers tes prĂ©ceptes et non vers le gain [malhonnĂȘte]! » Notre premier grand problĂšme n'est pas notre raison, mais notre volontĂ©. Nous ne sommes pas enclins par nature Ă  lire, mĂ©diter et mĂ©moriser la Parole. Nous devons donc prier pour que Dieu incline notre volontĂ©. Que Dieu nous donne la vie pour que nous gardions sa Parole. Psaume 119 88 Fais-moi vivre selon ta bienveillance, afin que j'observe les prĂ©ceptes de ta bouche! » Le psalmiste est conscient que nous avons besoin de vie et d'Ă©nergie pour nous adonner Ă  la Parole et lui obĂ©ir. Il demande donc cela Ă  Dieu. voir aussi le verset 154b Que Dieu affermisse nos pas dans sa Parole. Psaume 119 133 Affermis mes pas dans ta promesse et ne laisse aucune injustice dominer sur moi! » Nous sommes tous dĂ©pendants de Dieu, non seulement pour notre comprĂ©hension et pour rester vivants, mais pour appliquer la Parole, pour qu'elle soit Ă©tablie dans notre vie. Nous ne pouvons faire cela par nous-mĂȘmes. Que Dieu vienne nous chercher quand nous nous Ă©loignons de sa Parole. Le Psaume 119 176 dit Je suis errant comme une brebis perdue cherche ton serviteur! » Remarquons que cet homme de Dieu termine son psaume par une confession de pĂ©chĂ© et de son besoin que Dieu vienne le chercher pour le ramener. Nous devons aussi prier de cette façon encore et encore. La Parole, notre trĂ©sor Je conclus qu'en entrant dans cette nouvelle annĂ©e, si nous avons envie de devenir de plus en plus saints et radicalement engagĂ©s pour que les buts de Dieu s'accomplissent dans la ville et dans les nations, nous devons serrer la Parole dans nos cƓurs, mais plus encore nous devons ĂȘtre conscients de notre misĂ©rable condition, le fait que nous sommes loin de Dieu. Il a prĂ©vu la priĂšre pour ouvrir nos yeux afin que nous puissions voir les merveilles de sa Parole et que nous soyons transformĂ©s. Ouvre mes yeux, pour que je contemple les merveilles de ta loi! » Le Psalmiste Ă©tait-il honnĂȘte dans ses diffĂ©rentes priĂšres ? Est-ce que nous le sommes aussi ? Une rĂ©ponse nous est donnĂ©e dans Psaume 119 147 Je devance l'aurore et je crie je m'attends Ă  ta parole. » Il se lĂšve tĂŽt ! C'est sa prioritĂ©. Pourrait-elle le devenir pour vous aussi ? John Piper{loadposition face} Recevez gratuitement notre livre numĂ©rique "10 clĂ©s qui vous aideront Ă  adorer Dieu dans votre quotidien" Comment mettre Dieu au cƓur de sa vie, le Seigneur cherche des personnes qui l’adorent en esprit et en vĂ©ritĂ©. Ce livre aborde des thĂšmes comme la priĂšre, la louange, les relations, le pardon, la foi... Cet ebook vous encouragera Ă  aller plus loin avec Dieu. Votre adresse email sera uniquement utilisĂ©e par Rev’Impact pour vous envoyer votre newsletter. Vous pouvez vous dĂ©sinscrire Ă  tout moment en utilisant le lien de dĂ©sabonnement intĂ©grĂ© dans la newsletter. Pour en savoir plus et exercer vos droits, prenez connaissance de notre Charte de confidentialitĂ©. Auteur John Piper John Stephen Piper nĂ© le 11 janvier 1946 Ă  Chattanooga dans le Tennessee est un pasteur baptiste rĂ©formĂ©, un auteur, et un thĂ©ologien. Il a servi comme pasteur principal Ă  l'Ă©glise baptiste Bethlehem Ă  Minneapolis dans le Minnesota pendant trente-trois ans. Il dirige l'organisation Ă©vangĂ©lique Desiring God, dont le nom provient de son ouvrage "Desiring God Meditations of a Christian Hedonist 1986". Passez sur autre article Newsletter Inscrivez-vous Ă  notre newsletter pour recevoir les derniĂšres nouvelles. NouveautĂ©s Aujourd'hui RĂ©cents Populaires Advertise Parolesde la chanson : Je cache mes yeux Je cache mes yeux Je montre mes yeux Je mets mes mains en l'air Je cache mes yeux Je montre mes yeux Je mets mes mains derriĂšre mon dos Sans dire un mot Chuuuttttt imprimer partager Enroulez le fil Je cache mes yeux Je fais le tour de ma maison La petite mandarine Autour du mĂȘme sujet Je montre mes En tant que fille, en tant que femme, en tant que mĂšre de deux filles, que des femmes aient honte d'une partie de leur corps, ça me rĂ©volte. VladimirFLoyd via Getty Images Ce jour oĂč j'ai montrĂ© ouvertement mes jambes non rasĂ©es pour que la sociĂ©tĂ© change de regard sur nos poils. VladimirFLoyd via Getty Images C'est Ă©crit dans mon contrat de travail, je dois avoir une tenue irrĂ©prochable, un maquillage maĂźtrisĂ© et une coiffure impeccable. Chaque jour mes supĂ©rieurs hiĂ©rarchiques me scrutent de la tĂȘte aux pieds pour s'assurer que mon apparence correspond aux standards imposĂ©s par mon mĂ©tier. En soi, ça ne me dĂ©range pas. J'ai lu mon contrat de travail avant de le signer. Et pourtant je ne me gĂšne pas pour arriver parfois sans maquillage, ou avec le cheveu fou. Parce que merde, j'ai pas le temps. Je ne "fais" jamais mes ongles, non plus. Je ne suis pas douĂ©e pour ce genre d'activitĂ© minutieuse, et je porte les miens trĂšs courts pour ne pas ĂȘtre tentĂ©e de les ronger. Dans l'ensemble, mes collĂšgues reconnaissent facilement mon cĂŽtĂ© "nature peinture", et c'est trĂšs bien comme ça. Mais l'autre jour je crois que malgrĂ© moi, j'ai franchi un cap Je suis arrivĂ©e sans collants chose rare. Jambes Ă  poil, donc. Enfin, plus prĂ©cisĂ©ment Je suis arrivĂ©e jambes Ă  poilS. Une chemise cintrĂ©e, rentrĂ©e dans ma jupe crayon, des escarpins Ă  bride, et entre les deux mes poils de jambes fiĂšrement alignĂ©s. Que n'ai-je pas fait lĂ . Fort heureusement, n'ai eu Ă  supporter aucune remarque dĂ©sobligeante de la part de mes collĂšgues, qui sont des femmes intelligentes population mixte au sein de l'entreprise mais majoritairement fĂ©minine dans mon service. En revanche, beaucoup de regards Ă©tonnĂ©s, voire mĂ©dusĂ©s. Genre, j'avais l'impression d'ĂȘtre un peu XĂ©na la guerriĂšre, genre c'est Ă©crit lesbienne fĂ©ministe sur ma tronche, genre putain la meuf elle a osĂ© quoi. Bref. Et moi dans tout ça, je ne suis ni Ă©nervĂ©e ni surprise. Juste amusĂ©e. Parce que nom d'un canard mouillĂ© Ă  trois pattes cassĂ©es, OUI j'ai osĂ© montrer ma toison au bureau, dans un milieu professionnel rĂ©putĂ© pour possĂ©der des codes parmi les plus stricts en la matiĂšre. Enfin quand je dis "toison", j'exagĂšre. A l'instar de mes bras, mes jambes sont recouvertes de poils blonds indĂ©tectables de loin. Ils sont quand mĂȘme un peu plus bruns sur la ligne du tibia, mais relativement clairsemĂ©s dans l'ensemble. Facile, petite joueuse, tu vas me dire. Mais honnĂȘtement, j'aurais eu la touffe de Michael Jackson sur les pattes que ça n'aurait pas changĂ© mon attitude d'un iota. Je te rappelle que je ne me suis JAMAIS rasĂ© les jambes, et que les injonctions sociales sur la pilositĂ© du corps des femmes existent depuis belle lurette. Autrement dit, ça fait longtemps que j'assume ma position face aux autres. En fait non, je ne l'assume pas, comme dirait la splendide StĂ©phanie Zwicky je l'accepte. Parce que je n'ai rien fait de mal, rien de rĂ©prĂ©hensible Ă  assumer. Juste un Ă©tat de fait Ă  accepter. Et ça me casse les trompes de Fallope de voir encore des nĂ©nettes enfiler un pantalon par 32°C alors qu'elles crĂšvent d'envie de porter leur petite robe courte, juste parce qu'elles ont oubliĂ© de se raser. OubliĂ© de se raser, comme si c'Ă©tait un truc qu'on devait faire rĂ©guliĂšrement. Comme si on devait s'excuser de ne pas le faire. Non mais allĂŽ quoi. AllĂŽ?! T'es une meuf t'as encore des poils? Non mais quelle tristesse les gars, quelle tristesse. Alors attention, je ne suis pas "pro poils". Comment peut-on ĂȘtre pro poils ou anti poils, de toute façon? Je veux dire. Ce serait comme affirmer ĂȘtre pro ongles, ou anti ongles. C'est ridicule. En revanche, que certains prĂ©fĂšrent porter les ongles courts, ou que d'autres prĂ©fĂšrent arborer un nail art digne d'une miniature des NymphĂ©as de Monet, c'est trĂšs bien. On s'en fout, en fait. Tu fais ce que tu veux de tes cheveux de tes ongles, de tes seins, de ton cul, de tes poils, et de tes poils de cul. Mon problĂšme, ton problĂšme, LE problĂšme, c'est que certaines femmes n'osent plus montrer leurs jambes "mal rasĂ©es" pitiĂ©, elles ne sont pas mal rasĂ©es, elles sont juste au naturel Ă  la plage. Et que des femmes aient honte d'une partie de leur corps, ça me rĂ©volte, ça me fait sortir l'utĂ©rus par les yeux. C'est DIFFICILE. C'est difficile d'oser juste ĂȘtre soi. Et ce constat me donne envie de chialer. En tant que fille, en tant que femme, en tant que mĂšre de deux filles. Alors je montre mes poils de jambe. Ou plutĂŽt, je ne les cache pas. Ici, dans mon fond de campagne française, au sein de mon entreprise stricte. On ne peut pas virer une personne compĂ©tente pour des poils, c'est interdit. Donc j'en fais ma petite rĂ©volution personnelle, avec le sourire. Je me raserai peut-ĂȘtre un jour, quand j'en aurai envie. Et quelle libertĂ©, de ne faire ce genre de chose QUE lorsqu'on en a envie, et pas seulement Ă  cause du regard des autres et du nĂŽtre, je plus cruel lorsqu'il est biaisĂ© par les injonctions dans lesquelles on baigne... Par exemple, ma chatte. Oui je sais que tu te poses la question. N'aies pas honte mon petit. Personnellement j'aime bien savoir comment sont les personnes que je connais. Comme connaitre leur groupe sanguin ou leur deuxiĂšme prĂ©nom. Bref. Ma chatte donc. Mon pubis est un punk. Il peut arborer une fiĂšre touffe pendant deux mois, et se retrouver lisse comme un bĂ©bĂ© du jour au lendemain. Court, long, ras, la raie sur le cĂŽtĂ©, je m'en tamponne le coquillard. Je n'ai pas de prĂ©fĂ©rence. Enfin si, mais elle varie en fonction de mon humeur. Un peu comme l'envie de porter une robe ou un jean, ou de manger des tomates Ă  midi. J'aime l'idĂ©e de changer, et de pouvoir m'en amuser. La notion de plaisir et d'amusement est la plus importante pour moi, en matiĂšre de poils. Sous les aisselles en revanche, je l'avoue, c'est encore compliquĂ©. Je trouve ça trĂšs chouette et harmonieux sur beaucoup de filles, mais je suis trĂšs complexĂ©e par mes bras, objectivement plutĂŽt Ă©pais par rapport Ă  ma silhouette, et j'ai l'impression qu'arborer des poils sur cette zone ne ferait qu'accentuer l'attention dessus. Donc je prĂ©fĂšre mes aisselles nues, pour le moment. Et hors de question encore de cĂ©der Ă  une quelconque pression, puisque l'idĂ©e c'est quand mĂȘme de se sentir bien dans ses baskets. N'est-ce pas. Enfin bon. Ma victoire prendra effet le jour oĂč mes filles devenues adultes se sentiront libres de sortir en jogging dĂ©chirĂ©, en mini-jupe lĂ©opard, avec dix tonnes de maquillage ou sans rien sur la peau, avec les cheveux bleus, sans cheveux, avec des poils, sans poils ou avec dix tonnes de poils bleus. Et sinon c'est quoi ton deuxiĂšme prĂ©nom? À voir Ă©galement sur Le HuffPost
Jecache mes yeux Je montre mes yeux. Je lÚve les mains en l'air. Je cache mes yeux Je montre mes yeux. Je mets mes mains au dos sans dire un mot . ou: pour télécharger le document. +++Avec les mains, on mime les paroles de la comptine. A découvrir sur chansons comptines et jeux de doigts Un classique incontournable du
Abonnements d'écoute de musique en streaming Web et mobile, packs de téléchargement MP3 - paiement Paypal ou carte bancaire © 2004-2022 ApachNetwork, tous droits réservés Labels, artistes, droits d'auteurs contactez-nous 26 août 2022 - 1803 Parolesde chanson. Les Demoiselles De Rochefort. - Chanson De Simon. Ma fiancée trouvait mon nom trÚs ridicule. Il la choquait, je crois, alors, sans préambule. Un soir, elle est partie, sans un mot, sans adieu. Mes yeux depuis dix ans n'ont plus croisé ses yeux. Elle m'avait appris dans le plus doux moment. Qu'elle attendait de moi l
Paroles de la chanson Cache-Toi Les Yeux par Mickaël Pineau Que pourrais-tu voir ? Que pourrais-tu trouver ? Si nous nous rencontrons, s'il te plaßt détourne les yeux Ce que je ne montrerai jamais, ce que tu ne trouveras jamais Est explosif, alors cache-toi les yeux Cache-toi les yeux Ce qui ne devrait rien signifier pour toi A laissé le poisson courir directement de tes lÚvres Et dans mÚne au le poisson que je deviens Marche à travers moi, je ne suis pas vraiment là Que pourrais-tu voir ? Que pourrais-tu trouver ? Si nous nous rencontrons, s'il te plaßt détourne les yeux Ce que je ne montrerai jamais, ce que tu ne trouveras jamais Est explosif, alors cache-toi les yeux Une fois ça a eu un sens pour moi Je l'ai trouvé assez étourdissant Je l'ai drapé dans le froid et dans la clarté C'est vrai, je trouve le devenir du regard Marche à travers moi, je ne suis pas vraiment là Que pourrais-tu voir ? Que pourrais-tu trouver ? Si nous nous rencontrons, s'il te plaßt détourne les yeux Ce que je ne montrerai jamais, ce que tu ne trouveras jamais Est explosif, alors cache-toi les yeux C'est un jour, c'est un jour disparu. Détourne-toi du jour, c'est explosif. C'est un jour, c'est un jour disparu. Détourne-toi, détourne-toi du jour, c'est explosif. Que pourrais-tu voir ? Que pourrais-tu trouver ? Si nous nous rencontrons, s'il te plaßt détourne les yeux Ce que je ne montrerai jamais, ce que tu ne trouveras jamais Est explosif, alors cache-toi les yeux
Parolesde la chanson L'Idole par LĂ©o Ferre. Je suis arrivĂ© Ă  huit heures et quart. J'ai grillĂ© une sĂšche en lisant le courrier. Dans cette loge d'artiste oĂč s'arrĂȘte la gloire. Le temps de se refaire une petite beautĂ©. Regarde-moi bien. J'suis une idole. J'ai passĂ© mes joues au fil du rasoir.
oui lita, j'ai fait du chemin, mais en trĂšs peu de temps finalement car la rĂ©elle prise de conscience de tout cela est arrivĂ©e le mois dernier. C'est encore trĂšs "frais", et le problĂšme, c'est que j'habite chez eux actuellement. Comme je le disais, j'ai vĂ©cu une rupture trĂšs trĂšs douloureuse, la mĂšre de ma fille est retournĂ©e chez sa mĂšre avec notre ptit bout de choux d'un an Ă  l'Ă©poque, que je ne vois plus comme je voudrais et qui me manque Ă©normĂ©ment, j'ai Ă©tĂ© obligĂ© de vendre la maison... et j'ai perdu mon job 6 mois aprĂšs. Ce qui est fou, c'est que je me suis aperçu qu'avec mon ex, je tentais de rĂ©soudre inconsciemment mes problĂšmes familiaux, notamment avec ma mĂšre. La mĂšre de mon ex est hystĂ©rique, manipulatrice et possessive tiens tiens, et lorsqu'on s'est connu, j'Ă©tais un peu la bouĂ©e de sauvetage qui venait Ă  son secours pour la sortir des griffes de sa mĂšre re-tiens tiens ^^. Bref, je tentais de rĂ©soudre mes problĂšmes Ă  travers les siens. Avec le recul, notre relation Ă©tait vouĂ©e Ă  l'Ă©chec. Mais voulant sauver notre couple, nous avions entrepris une thĂ©rapie de couple, qui fonctionnait bien. Le souçis, c'est que moi en parallĂšle, j'en suivais une aussi, et j'Ă©voluais Ă  grand pas. Mon ex Ă  prĂ©fĂ©rĂ©e baisser les bras, se voiler la face, et retourner vers ceux qui la faisait souffrir. Sauf que elle ne veux toujours pas regarder les choses en face. C'est ce qui m'inquiĂšte pour notre fille. Bref, tout ça pour dire, qu'on croit faire les choses indĂ©pendamment les unes des autres, alors qu'en fait, on agit par mimĂ©tisme et par reproduction. Je sais bien que mes parents ne changeront pas, et tout cela rĂ©sulte d'un hĂ©ritage familial, que je suis en train de comprendre d'ailleurs. Pour exemple, j'ai 2 oncles du cĂŽtĂ© de ma mĂšre qui n'ont pas fait leur vie et sont restĂ©s chez leur mĂšre jusqu'Ă  sa mort. Et maintenant qu'elle est dĂ©cĂ©dĂ©e, ils continuent d'habiter au mĂȘme endroit. Et tout semble figĂ©, immuable. Tout le monde se voile la face dans cette famille, il y'a beaucoup de souffrance, et j'ai dĂ©cidĂ© il y'a peu de ne plus participer Ă  cette hypocrisie ambiante. Et contrairement Ă  ce que tu dis, je pense que ma mĂšre est perverse. Perverse non pas dans les actes, mais perverse dans les paroles, dans sa façon de me faire culpabiliser pour tout et n'importe quoi, perverse dans sa manipulation quotidienne, perverse afin que je sois le gentil petit garçon Ă  sa mĂ©mĂšre. Un exemple de ce qu'elle est capable de me dire reprend une pomme de terre, pour me faire plaisir... Je rappelle que j'ai 35 ans !!! Dans ce cas, je lui rĂ©pond oui, et t'as qu' Ă  la manger, ça m'Ă©viteras de mĂącher. En voici un autre d'exemple qui rĂ©sume bien sa manipulation perverse. Et grĂące Ă  celui-lĂ , j'ai compris comment on fait pour empĂȘcher quelqu'un d'ĂȘtre soi-mĂȘme. - la mĂšre je vais te montrer ce que nous avons achetĂ© pour la voisine qui vient d'avoir un bĂ©bĂ©. c'est un petit ensemble de 18 mois. moi ah bon... elle vient de naĂźtre...elle n'est pas prĂšte de le mettre. Elle va devoir attendre au moins 1 an. qu'est-ce que j'avais pas dit !!! - la mĂšre oh lĂ  lĂ , j'ai toujours fait comme ça... etc etc S'ensuit une tentative de me faire culpabiliser en retournant la situation. - la mĂšre tu vas finir par me faire douter, tu me fais CULPABILISER maintenant, c'est du harcĂšlement etc etc... - moi ah c'est moi qui te fais culpabiliser ?! J'ai quand-mĂȘme le droit de penser ce que je veux. - la mĂšre oui mais je n'aime pas ça lĂ , j'ai failli m'Ă©touffer en entendant ça !. ça m'embĂšte pour ne pas dire c'est pas bien que tu ne penses pas comme moi... - moi ... et dans ma tĂȘte, je me dis ça y'est, elle l'avoue enfin ouvertement. ça l'embĂȘte que je sois diffĂ©rent d'elle, donc moi-mĂȘme ! La morale du truc, c'est que depuis tout petit, car je me rappelle maintenant qu'elle s'est toujours comportĂ©e comme ça, elle m'a empĂȘcher d'ĂȘtre moi-mĂȘme. Le message qu'elle me fait passer avec ça c'est pense comme ta mĂšre, si tu ne penses pas comme moi, c'est pas bien puisque ça me contrarie. Vous imaginez le truc Ă©tant enfant... Quelle malade en restant polie ! Et ça s'est passĂ© le mois dernier... Quant Ă  mon pĂšre, il m'a tellement brisĂ© aussi, et enfoui mes rĂšves de jeunesse, que je viens seulement de redĂ©couvrir ma grande passion, le dessin. A 12 ans, je savais ce que je voulais par dessus tout dessiner, et depuis tout petit, je remplissais des carnets de dessins, sans que mon pĂšre ne m'est encouragĂ© une seule fois. Pour cela, je voulais faire les beaux-arts. La rĂ©action de mon pĂšre oh tu sais, c'est trop alĂ©atoire le dessin, sous-entendu, et en plus je doute de tes capacitĂ©s, tu seras mieux en technique... Tout ce que je dĂ©testais ! Et comme je n'avais aucune, mais alors aucune confiance en moi et que je doutais, et le mot est faible, de mes capacitĂ©s, que je n'Ă©tais encouragĂ© par personne, je me suis retrouvĂ© dans un lycĂ©e technique. RĂ©sultat Ă©chec scolaire. J'ai passĂ© le bac 3 fois, et je l'ai ratĂ©... 3 fois. J'aurais pu le passer 12 fois que le rĂ©sultat aurait toujours Ă©tĂ© le mĂȘme !!! Je prĂ©cise que jusqu'en 5Ăšme, j'Ă©tais toujours dans les 3 premiers de la classe. J'avais donc un petit plus que 2 neurones ^^ Vous imaginez la confiance en soi que ça dĂ©veloppe tout ça... On a l'impression d'ĂȘtre un nul, un ratĂ©. On doute continuellement de soi. Sur tous mes bulletins de classe, la mĂȘme lithanie peut mieux faire, a des capacitĂ©s mais ne s'en sert pas, ***** semble s'ennuyer en classe. Tout cela, trimestre aprĂšs trimestre, annĂ©e aprĂšs annĂ©e. Et pour mes parents, si j'ai Ă©tĂ© mal orientĂ©, c'est de la faute de l'Ă©ducation nationale. Ah ben oui, toujours la faute des autres. Suffisait juste de savoir lire un bulletin, et de rĂ©flĂ©chir 2 secondes pour constater qu'il y'avait un problĂšme quelque part, mais ça non, trop dur encore pour eux. Ainsi, j'ai arrĂȘtĂ© de dessiner vers 13-14 ans... et j'ai repris Ă ... 35 ans ! Parce que au fond de moi, je ne doute plus de mes capacitĂ©s ni de qui je suis rĂ©ellement. Professionellement, je suis passĂ© par l'usine, la vente, la photo, et je tente de vivre en tant que graphiste, mais je manque encore un peu de confiance en moi. Enfin voilĂ , je suis un peu long, mais ça fait Ă©normĂ©ment de bien de parler de son histoire. caroline, tu dis que tes parents ressemblent aux miens. Pour te libĂ©rer, leur as-tu Ă©crit une lettre, ou leur as-tu dis en face ce que tu pensais ? J'envisage de le faire par la suite, mais je me sens encore beaucoup engluĂ© dans tout cela. bien Ă  vous.

X4br /> Je peux faire une voix douce, si douce qu'on ne l'entend plus. Tu es vraiment trop curieux. Cache tes yeux ! Bien plus curieux qu'une abeille. Bouche tes oreilles ! Plus curieux qu'un chimpanzé. Pince ton nez ! Et plus curieux qu'une mouche. Ferme ta bouche ! J'ai aussi une chanson pour les

Par la foi By Faith 1. La foi nous montre la main de Dieu agissant dans sa crĂ©ation merveilleuse et dans Sa fidĂ©litĂ© pour ceux qui vivent non par la vue, mais par la foi. 2. Nos pĂšres ont parcouru la terre dans la foi en sa puissance et ses promesses. Ils attendaient la sainte citĂ© de Dieu, rĂšgne de justice et de paix. Refrain Nous vivrons dans la puissance de sa promesse et nos yeux fixĂ©s sur Lui, notre couronne, jusqu’à la fin de la course et des travaux, non par la vue, mais par la foi. 3. Et les prophĂštes, par la foi, ont vu le jour oĂč viendrait le Messie, puissant pour briser les chaĂźnes du pĂ©chĂ©, surgissant vainqueur du tombeau. 4. Dans la puissance de l’Esprit, L’Eglise doit proclamer sur la terre Que tout captif est dĂ©livrĂ© par Dieu Bonne nouvelle, par la foi. 5. La foi dĂ©place nos montagnes. Pour ceux qui font appel Ă  JĂ©sus-Christ, La puissance de l’Evangile triomphera. Tout est possible Ă  celui qui croit. Paroles et musique Keith & Kristyn Getty & Stuart Townend Adaptation française Marc Varidel, Marc Dirlewanger, JoĂ«l Desy Ouvre mes yeux Open My Eyes 1. Les Ă©toiles me rĂ©vĂšlent ta majestĂ©. Dans les cieux je vois tes merveilles proclamĂ©es. J’entends ta gloire sur toute la terre, je cherche, je veux savoir qui tu es vraiment ! 2. Dans le ciel et la mer j’entends ta louange. Toute la crĂ©ation le crie ton nom est grand. J’entends ta louange sur toute la terre, je cherche, je veux savoir qui tu es vraiment ! Refrain Oui, ouvre mes yeux, oh Dieu. Ouvre mes yeux, qu’ils voient Tu es merveilleux, ton nom est si puissant. Par ta grĂące, je vis, par ta grĂące, je vois, car ma vie et mon salut sont en toi seul. 3. A nos cƓurs pĂ©cheurs, tu donnes la vie nouvelle. Par la croix, nous retrouvons ta lumiĂšre. Je le sais c’est ton amour qu’il me faut, je cherche, je veux savoir qui tu es vraiment ! Paroles et musique Reuben Morgan Adaptation française Marc Varidel, Marc Dirlewanger Briller 1. Tu vois mon orgueil, mon manque d’amour lorsque j’entends ta voix et que je reste sourd. Avec ma faible volontĂ©, je crois pouvoir y arriver, Mais je tombe dĂ©couragĂ© seul face Ă  mon pĂ©chĂ©. Refrain Je veux te laisser faire au travers de mes doigts, Te laisser aimer au travers de moi, Te laisser briller sur mon visage, Me laisser transformer Ă  ton image. Car ce qui m’est impossible, en toi est accessible. Je m’abandonne Ă  toi. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. 2. Ma foi est bien petite, mais tu Ă©tendras mes limites. Alors je pourrai grandir les yeux fixĂ©s sur la croix. Je pourrais devenir ce que tu veux que je sois. Mon corps pourra s’épuiser Et mon cƓur dĂ©faillir, Je tomberai Ă  tes pieds, Te prier d’intervenir. Paroles et musique David Prigent Un homme nouveau Refrain Un homme transformĂ©, en plein coeur et pour toujours Un homme Ă©clairĂ© par la flamme de l’amour. Un homme au coeur de pierre, rendu tendre, obĂ©issant Un homme adoptĂ© par un Dieu au coeur de PĂšre. 1. Vivre pleinement cette vie, voilĂ  le cadeau de JĂ©sus Je vis dans son amour et son pardon, j’ai trouvĂ© la libertĂ©, Je vis dans son amour et son pardon, j’ai trouvĂ© la libertĂ©. 2. Vivre par JĂ©sus tous les jours, enlever le mal de mon coeur Laisser agir en moi le Saint-Esprit, par lui je serai vainqueur, Laisser agir en moi le Saint-Esprit, par lui je serai vainqueur. 3. Vivre dans l’amour et la joie, porter la lumiĂšre Ă  tout homme Ma vie entiĂšre est toute offerte Ă  Dieu, et je vis pour le servir, Ma vie entiĂšre est toute offerte Ă  Dieu, et je vis pour le servir. Paroles Marc Varidel et FrĂ©dĂ©rique Jaccard Musique Sylvain Jaccard Car Dieu a tant aimĂ© le monde For God So Loved The World Car Dieu a tant aimĂ© le monde Qu’il a donnĂ© son Fils unique Pour que tous ceux qui croient en Lui Ne soient pas perdus, Mais vivent Ă©ternellement ! Car Dieu n’a pas envoyĂ© JĂ©sus son Fils pour juger le monde, Mais pour sauver le monde par Lui. Il est mort pour laver nos pĂ©chĂ©s. Paroles et musique Tore W. Aas d’aprĂšs La Bible, Jean 316 Adaptation française Marc Varidel EsaĂŻe 53 1. Certainement tu as portĂ© nos maladies et tu t’es chargĂ© de nos douleurs, alors que nous pensions que Dieu t’avait puni, frappĂ©, humiliĂ©, abandonnĂ©. Mais c’est pour nos pĂ©chĂ©s que tu as Ă©tĂ© percĂ©, c’est pour nos fautes que tu as Ă©tĂ© brisĂ©. 2. Le chĂątiment qui nous donne la paix est retombĂ© sur toi, Seigneur JĂ©sus, et c’est par tes blessures que nous sommes guĂ©ris, Seigneur, nous voulons te dire merci, car c’est pour nos pĂ©chĂ©s que tu as Ă©tĂ© percĂ©, c’est pour nos fautes que tu as Ă©tĂ© brisĂ©. Paroles La Bible, EsaĂŻe 53 Musique Sylvain Jaccard Homme de douleur Homme de douleur, habituĂ© Ă  la souffrance, mĂ©prisĂ©, abandonnĂ©, tu as dĂ©versĂ© ton amour immense en mourant pour nos pĂ©chĂ©s. Oh, je mĂ©ritais la mort et c’est toi qui as payĂ© ; je m’incline et je t’adore en esprit et en vĂ©ritĂ©. Un si grand amour, je ne l’ai pas mĂ©ritĂ©. Tu me demandes simplement de l’accepter. Tu me demandes simplement de l’accepter. Paroles et musique Fabien Debenest JĂ©sus est le chemin JĂ©sus est le Chemin, Il est la VĂ©ritĂ©, JĂ©sus est la Vie Et il m’a sauvĂ©. Il n’y a qu’un seul chemin de vĂ©ritĂ© qui nous conduit Ă  Dieu. Un seul chemin, chemin de vie, un seul chemin pour ĂȘtre sauvĂ©. Paroles et musique D. Hurtel d’aprĂšs La Bible, Jean 146 et Actes 412 Ma valeur My Worth Is Not In What I Own 1. Ma valeur n’est pas dans mes biens, Ni dans mes forces ou ma santĂ©, Mais dans l’amour du prix payĂ© À la croix. 2. Ma valeur n’est pas dans mes dons, Dans mes succĂšs ou ma fiertĂ©, Mais dans le sang versĂ©, JĂ©sus, À la croix. Refrain Ma plus grande joie, c’est JĂ©sus, Mon trĂ©sor et source pour mon cƓur. Ma confiance, ma plĂ©nitude, En JĂ©sus seul se trouve mon bonheur. 3. Comme les fleurs, nous pĂ©rissons ; BeautĂ©, jeunesse ne tiennent pas. Mais la vie Ă©ternelle m’attend À la croix. 4. Pas de fiertĂ© dans la puissance, Ni dans la sagesse Ă©phĂ©mĂšre, Mais je connais JĂ©sus le Christ À la croix. 5. Ma valeur et ma petitesse Double mystĂšre, je le confesse. Mon prix se trouve dans mon rachat À la croix. Paroles et musique Keith Getty, Kristyn Getty & Graham Kendrick Adaptation française Marc Varidel Rendu libre The Day You Set Me Free Refrain JĂ©sus, toi le seul chemin, JĂ©sus mon Sauveur, Partout oĂč je vais, je ne crains rien, car tu marches avec moi. Je dis merci. Tu prends soin de moi, JĂ©sus, mon berger, Tu tiens toutes tes promesses depuis le jour oĂč tu m’as libĂ©rĂ©. 1. JĂ©sus, toi ma raison de vivre, Depuis que tu fais partie de ma vie, Tout a changĂ©, le monde me paraĂźt diffĂ©rent ; Oui, tu Ă©claires mes nuits sombres, ma solitude, Tu me donnes la paix. Oh, les temps changent, mais ce sera pour mon bien. 2. MaĂźtre, toi la source de ma vie, Ta lumiĂšre me guide dans la nuit. J’ne suis pas seul, plus rien ne pourra m’angoisser. Oh, que ta volontĂ© soit faite, oui, je veux te servir d’un cƓur vraiment pur. Oh, les temps changent, mais j’ai confiance en toi. Paroles et musique Tore W. Aas Adaptation française Marc Varidel Ton amour Your love 1. Seigneur tu me connais au plus profond Aucune pensĂ©e ne t’est cachĂ©e. Tu sais oĂč je suis, tout ce que je fais, Jamais tu ne dors ! Avant que je ne parle, tu sais tout. Tu vois oĂč je vais, ce que je cherche. Tu sais si je pleure ou si je ris, Jamais tu ne dors ! Refrain Si je fuis, tu me suis de ton amour, .Je ne peux vivre sans ton amour Seigneur, je ne crains rien, je sais que tu me tiens, Tu veilles sur ma vie. Dans l’espace et la nuit, si je fuis, Sous la mer, sous la terre, si je me perds, Nul endroit ne me cache, tu retrouves ma trace, Partout tu me vois. 2. Seigneur quand je m’assieds, quand je me lĂšve, Ta main m’accompagne et me conduit. DerriĂšre et devant, j’ai ton Esprit, Jamais tu ne dors ! Avant mon premier jour, tu me voyais, Chacun de mes jours, tu les connais, Et quoi qu’il arrive, je sais, tu es lĂ , Jamais tu ne dors ! Refrain Pont Eternel Dieu, tu m’environnes, ! Autour de moi, toujours prĂ©sent. À mes cĂŽtĂ©s, Eternel Dieu ! Jamais ton amour ne dort ! Refrain Paroles Jan Groth d’aprĂšs la Bible, Psaume 139 Musique Tore W. Aas Adaptation française Marc Varidel MajestĂ© Majesty 1. Me voici, confondu par ta majestĂ©, couvert par ta grĂące illimitĂ©e. Me voici, conscient du poids de mes fautes, couvert par le sang de l’Agneau. Refrain Car je sais l’amour le plus grand m’est donnĂ©, tu as offert ta vie, le plus grand sacrifice. MajestĂ©, majestĂ©, ta grĂące m’a trouvĂ© tel que je suis, je n’ai rien Ă  moi, mais en toi je vis. MajestĂ©, majestĂ©, par ton amour je suis transformĂ©, en prĂ©sence de ta majestĂ©. 2. Me voici, confondu par ton amour, pardonnĂ©, je pardonne en retour. Me voici, conscient d’ĂȘtre ton plaisir, sanctifiĂ© par le feu de ta gloire. Paroles et musique Stuart Garrard & Martin Smith YahwĂ© 1. L’Éternel est mon berger, de rien je ne manquerai. Ô mon Ăąme, chante mon Ăąme. Pas Ă  pas, il me conduit, au bord des eaux calmes, je le suis. Ô mon Ăąme, chante mon Ăąme. Refrain Oui, toujours le bonheur et la grĂące m’accompagneront devant sa face. Dans sa prĂ©sence, tellement de joies, tellement de joies. Et tant qu’il se trouve auprĂšs de moi, aucun mal, mon Ăąme, tu ne craindras Et dans son temple, je reviendrai, je reviendrai. 2. Et si je traverse encore la vallĂ©e de l’ombre de la mort, Ô mon Ăąme, chante mon Ăąme. Puisqu’il m’aime le premier, non, rien ne pourra me sĂ©parer, de son amour, de son amour. Refrain YahvĂ©, YahvĂ©, tu fais briller sur moi ton soleil. YahvĂ©, YahvĂ©, ta lumiĂšre chasse au loin les tĂ©nĂšbres. YahvĂ©, YahvĂ©, ta parole Ă©claire mon sentier. YahvĂ©, YahvĂ©, YahvĂ©. Refrain 3. BientĂŽt, il viendra me chercher et dans sa maison j’habiterai. Ô mon Ăąme, chante mon Ăąme. Sans cesse jusqu’à son retour, mon Ăąme, chante son amour, tous les jours, tous les jours. Refrain Paroles et musique Samuel Olivier d’aprĂšs le Psaume 23 Une seule Église 1. Issus du mĂȘme CrĂ©ateur, Le mĂȘme souffle nous a donnĂ© la vie. Tous aussi perdus, tous aussi pĂ©cheurs, Nous avons eu la chance qu’il nous attire Ă  lui. Il nous a trouvĂ©s si prĂ©cieux Qu’il a choisi de quitter les cieux, MalgrĂ© sa colĂšre, notre rĂ©bellion, Il est venu payer la rançon. Refrain Nous n’avons qu’un seul PĂšre, Nous n’avons qu’un Sauveur Qui pour nous s’est offert Quand nous Ă©tions indignes et pĂ©cheurs. Nous n’avons qu’un seul Roi, Nous n’avons qu’une seule foi Au pied de la croix se brise ce qui nous divise Nous sommes une seule Église. 2. Un nouveau jour se lĂšve Pour ceux qui se revĂȘtent de l’Esprit. Et nous n’aurons qu’un seul rĂȘve Que cette nation connaisse le nom de JĂ©sus-Christ. Louons Dieu pour nos diffĂ©rences, Abandonnons les mĂ©disances. Que l’oeuvre du diable soit mise en lumiĂšre, Que le PĂšre fasse tomber nos barriĂšres. 3. Les Ă©lus de tous les temps, Avec les anges et nous ici prĂ©sent, Passeront l’éternitĂ© ensemble Ă  l’adorer. Alors dĂšs maintenant, vivons dans l’unitĂ©. On verra que nous sommes ses disciples À l’amour qui nous unira. Nous n’aurons qu’un seul but Ă©lever JĂ©sus Et que son salut soit rĂ©pandu. Paroles et musique David Prigent Mon espĂ©rance There Is A Hope 1. Cette espĂ©rance est un feu dans mon cƓur, Me donne force pour chaque jour qui passe. Oui, j’entrevois la gloire encore obscurĂ©ment mais mon doute est ĂŽtĂ© En Lui debout et pardonnĂ©, c’est Christ en moi, l’espoir du ciel. Ta volontĂ©, c’est ma joie, c’est mon but j’y suis Ă  la maison. 2. Cette espĂ©rance porte mon esprit lourd Et me console au fond du dĂ©sespoir. Et mĂȘme si le monde me met dans un puits, j’y trouve mon Sauveur ! Epreuves ici et crainte lĂ , Ă  mon oreille il dit Courage !». Dans ses bras Ă©ternels je me sens sĂ»r, conduit vers ma maison. 3. Cette espĂ©rance tient l’épreuve du temps, Porte mes yeux plus loin que le tombeau, Vers la beautĂ© sans Ă©gale de ce jour divin je verrai son visage ! Fin des Ă©preuves et des tristesses, mes vrais dĂ©sirs seront comblĂ©s inondĂ© de joie qu’on ne peut dĂ©crire, j’atteindrai la maison. Paroles et musique Stuart Townend & Mark Edwards Adaptation française Marc Varidel Par ta grĂące Par ta grĂące, sans rien Ă  moi, Par ta grĂące, je viens devant toi, Par ta grĂące, tu me reçois tel que je suis, par ta grĂące. Je ne suis pas digne de m’approcher de toi, Je ne suis pas digne de ton amour, Pourtant tu m’as aimĂ© Et dans tes bras je reçois ton pardon, ta dignitĂ©, Par ta grĂące, Par ta grĂące. Paroles et musique Philippe Decourroux

Jecache mes yeux je cache mes yeux je cache mes yeux,. Je montre mes yeux ! Chaque Jour Un Mot D Amour De Notre Pere 365 Mots 9782889592074 Religions Et Spiritualite Sciences Humaines Art Culture Societe Livre Chanson je cache mes yeux. Je montre mes yeux ! Je cache mes yeux comptine avec gestes pour enfants et bébés avec les

Askip tu me hais mais j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me hais mais j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Grosses caisses, grosses liasses, j'oublie ça quand je suis Ă  tes cotĂ©s Talons, makeup , t'es trop belle toi, c'est combien la dote ? J'avoue moi je te kiffe avec ou sans vĂȘtements J'te vois arriver je souris bĂȘtement T'Ă©tais lĂ  avant et t'es restĂ©e maintenant Est-ce que tu s'ras lĂ  toute ma vie, Ă  mes cĂŽtĂ©s, jusqu'au paradis Il pleut des balles, t'es mon parapluie, tu m'protĂšges de mes ennemis T'es pas juste ma meuf, t'es la mif, t'es pas juste ma meuf, t'es la mif T'es pas juste ma meuf, t'es ma vie, tu fais partie de la famille Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux J'viens d'lĂ  oĂč les cĂąlins sont rares mais tu m'as appris Ă  aimer Souvent quand je rentrais trop tard, tu voulais mĂȘme plus me parler De minuit Ă  six heures du mat', t'appelles Snap' et des SMS Pardonne-moi pour toutes les fois oĂč j'ai tĂ©ma d'autres paires de fesses T'es pas juste ma meuf, t'es le sang, t'fais partie d'mon putain de gang T'es numĂ©ro 10 capitaine, les autres elles attendent sur le banc T'es pas juste ma meuf, t'es le sang, t'fais partie d'mon putain de gang T'es numĂ©ro 10 capitaine, les autres elles attendent sur le banc Les autres elles attendent sur le banc, j'suis avec toi, trop tard pour changer de camp CƓur brisĂ©, j'montre pas trop mes sentiments, avec moi y a du love que pour l'argent Les autres elles attendent sur le banc, j'suis avec toi, trop tard pour changer de camp CƓur brisĂ©, j'montre pas trop mes sentiments, avec moi y a du love que pour l'argent Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Vas-y, caches tous les billets, j'veux pas attirer les envieux Askip tu me haie et j'sais qu'tu m'aimes, et ça j'le vois dans tes yeux Ça sert Ă  rien d'me mentir, car j'lis trop bien dans tes yeux Paroles2Chansons dispose d’un accord de licence de paroles de chansons avec la SociĂ©tĂ© des Editeurs et Auteurs de Musique SEAM
VousĂȘtes ici : Accueil 1 / JE LEVE LES YEUX VERS LES MONTS – GELINEAU – SAMSON. Bienvenue sur la page d’apprentissage du chant JE LEVE LES YEUX VERS LES MONTS! DĂ©couvrir Celebratio. Partition & enregistrements : Paroles. Informations.
Quand je l’apercevais Ă  pied, je reconnaissais de loin sa silhouette mon visage blĂȘmissait, mes mains devenaient moites, je frissonnais de peur et mes yeux se mirent Ă  cligner au mĂȘme rythme que mon cƓur s’accĂ©lĂ©rait. CachĂ© derriĂšre un arbre, j’attendais, avec impatience et anxiĂ©tĂ©, qu’elle passĂąt devant moi. C’est comme si je me lançais Ă  chaque fois un dĂ©fi de la regarder dĂšs qu’elle avait le dos tournĂ©, je dĂ©tournais aussitĂŽt mon regard en ayant le sentiment d’ĂȘtre soulagĂ© de cette peur qui m’accablait. Il manquait toujours un petit morceau de tissu au bas de sa longue robe noire de deuil. De plus, chaque fois je passais devant sa maison sur la place du village, je tournai la tĂȘte du cĂŽtĂ© opposĂ© en courant aussi vite que je le pouvais tout en murmurant quelques invocations que ma mĂšre m’avait apprises pour me protĂ©ger du mauvais Ɠil, saybet l’aĂŻn ».Selon certains dires au village, son regard provoquerait la malchance, les maux de tĂȘte, les bĂąillements excessifs, suivis par une grande faiblesse physique immuable ou encore des maladies graves. Qu’est-ce que j’en savais, moi ? En tout cas, l’apprĂ©hension de croiser ses yeux s’était installĂ©e en moi, mais je n’étais pas le seul Ă  vivre cette anxiĂ©tĂ© tout le monde au village en avait peur. Elle Ă©tait devenue la femme bannie du village, Ă  Ă©viter pour ne jamais croiser son regard. Elle portait un prĂ©nom unique et inhabituel Zerdakhan. Un prĂ©nom vraiment pas simple Ă  Ă©crire s’il n’est pas Ă©pelĂ© par celle qui le porte, mais comment aurais-je pu lui demander de le rĂ©pĂ©ter et/ou de l’épeler quand j’écrivais son prĂ©nom en cursive, Ă  l’aide du doigt, dans le sable elle aurait eu une influence malĂ©fique sur moi, et en regardant ses yeux elle m’aurait jetĂ© le mauvais Ɠil. Chaque fois que je ne me sentais pas bien, dans un Ă©tat fĂ©brile, j’avais droit Ă  un rituel de dĂ©senvoĂ»tement par le plomb pour dĂ©gager son mauvais Ɠil. Ma grand-mĂšre cherchait un morceau de plomb, enveloppĂ© dans un bout de tissu, coupĂ© Ă  l’insu de Zerdakhan de sa longue robe, qu’elle faisait fondre dans un petit rĂ©cipient. AprĂšs l’avoir tournĂ© sept fois dans le sens des aiguilles d’une montre et sept fois dans le sens contraire, au-dessus de ma tĂȘte, elle faisait couler le plomb fondu et chaud dans une petite casserole remplie avec de l’eau de pluie puisĂ©e dans un puits le plomb dĂ©gageait de la fumĂ©e et puis, il se solidifie sous forme des aspĂ©ritĂ©s et de minuscules boules ma grand-mĂšre ne voyait dans ces boules formĂ©es que le visage et les yeux de Zerdakhan. PrisonniĂšre de son regard, bannie du village, Zerdakhan Ă©tait condamnĂ©e Ă  vivre seule, loin des regards extĂ©rieurs et de la frĂ©quentation des gens. Pour sortir de chez elle, elle attendait le crĂ©puscule du soir, juste aprĂšs le dĂ©part du soleil et de petits nuages orangĂ©s. Un long foulard blanc couvrait sa tĂȘte de maniĂšre Ă  Ă©viter d’ĂȘtre vue. Quand elle partait au cimetiĂšre, elle avait toujours Ă  la main une cruche en plastique remplie d’eau. Parfois, le temps d’arroser les plantes sur la pierre tombale de son pĂšre, elle bravait l’interdit en montrant ses cheveux elle posait son foulard sur sa photo accrochĂ©e Ă  la stĂšle. Elle savait qu’elle avait perdu un appui s’il Ă©tait encore en vie, il la protĂ©gerait et l’aiderait Ă  vaincre sa solitude. En rentrant chez elle, son coude frĂŽlait le mur de clĂŽture du cimetiĂšre du village, elle marchait lentement et silencieusement, parfois sur la tranche extĂ©rieure de ses pieds pour Ă©viter de faire du bruit. Avec le temps, mes pensĂ©es allaient vers elle voir son visage, savoir Ă  quoi elle ressemblait devenaient des obsessions. Pour juguler la peur qui me vrillait les tripes, j’allais Ă  sa rencontre en jouant en bas de sa maison, mais le bruit des roulements Ă  billes sur le goudron de ma planche Ă  roulettes, que je manƓuvrais Ă  la main, la laissa indiffĂ©rente elle restait cloĂźtrĂ©e entre quatre murs derriĂšre les fenĂȘtres closes. C’est seulement sur son lit de mort que je perçai le secret de son regard. Dans une petite chambre, Ă©clairĂ©e Ă  la lumiĂšre de la bougie, elle Ă©tait allongĂ©e sur un matelas, posĂ© Ă  mĂȘme le sol, le visage dĂ©couvert et les yeux encore ouverts, je l’observais la mort paraissait belle sur son beau visage. Elle avait de trĂšs beaux yeux verts, la forme parfaitement dessinĂ©e, qui ressemblaient Ă  deux Ă©meraudes, avec un anneau jaune et gris, ce qui lui donnait un regard d’un vert unique, profond, et un air particuliĂšrement perçant qui contrastait parfaitement avec la douceur de la forme de son visage. Ses yeux uniques, objets de toutes les convoitises, devinrent injustement envoĂ»tants. Des yeux qui parfumĂšrent les miens de regret et d’amertume je me reprochais longtemps de ne pas avoir croisĂ© son regard tous les jours. Les textes publiĂ©s dans le cadre de la rubrique courrier » n’engagent que leurs auteurs et ne reflĂštent pas nĂ©cessairement le point de vue de L’Orient-Le Jour. Merci de limiter vos textes Ă  un millier de mots ou environ 6 000 caractĂšres, espace compris. Quand je l’apercevais Ă  pied, je reconnaissais de loin sa silhouette mon visage blĂȘmissait, mes mains devenaient moites, je frissonnais de peur et mes yeux se mirent Ă  cligner au mĂȘme rythme que mon cƓur s’accĂ©lĂ©rait. CachĂ© derriĂšre un arbre, j’attendais, avec impatience et anxiĂ©tĂ©, qu’elle passĂąt devant moi. C’est comme si je me lançais Ă  chaque fois un dĂ©fi de... JVqi.
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