Unegoutte noyĂ©e, dans un ocĂ©an qui se dĂ©chaĂźne Et tente de nous broyer, voyez, on a pourtant pas de haine dans les gĂȘnes Tant pis, on part de lĂ , mais on peut aller loin L'enfant en chacun le sait mĂȘme si on fait comme si tout allait bien Que la rage demeure, fait naĂźtre tant de violence dans nos coeurs
Je ne suis qu'une goutte dans l'ocĂ©an, une goutte de plus parmi vous Une goutte de pluie ou une larme de plus sur les joues De notre planĂšte Terre, MĂšre pardonne nous L'Homme a créé ce tourbillon, qui nous a tous rendu fous Folie gĂ©nĂ©rale, mĂȘme les climats ne tiennent plus le coup Nos vie ternissent par notre faute, on en a mĂȘme perdu le goĂ»t J'ai peur du coup, pourtant j'ai bien vu la Lueur du gouffre Du moins je l'ai aperçue, en Ă©clairant un peu mon coeur du fouilli La suite des paroles ci-dessous Que le Soleil, la Lune, les Arbres, les Mers nous pardonnent Toutes les espĂšces vivantes que la mienne a exterminĂ©es... J'demande pardon, parce que tout le mal qu'on a créé Faudra de la force pour le rĂ©parer et j'ai du mal a voir que ce monde est prĂȘt L'immonde est prĂšs de nous mais j 'ai peut-ĂȘtre une goutte qui dĂ©range... Une goutte noyĂ©e, dans un ocĂ©an qui se dĂ©chaĂźne Et tente de nous broyer, voyez, on a pourtant pas de haine dans les gĂȘnes Tant pis, on part de lĂ , mais on peut aller loin L'enfant en chacun le sait mĂȘme si on fait comme si tout allait bien Que la rage demeure, fait naĂźtre tant de violence dans nos coeurs Trop de conflits en pagaille, aux ondes qui s'installent dans nos peurs Venez pas, faire un tour dans nos esprits en bordel! MĂ©lancolie, une goutte de plus et le poison devient mortel Simple reflet d'un monde particuliĂšrement en bordel Juste une goutte de plus pour que dĂ©borde le vase ou l'cocktail Car il suffit d'une goutte de plus parfois pour que tout change Rééquilibrer, faire basculer, pas besoin de beaucoup de chance Juste du goutte Ă  goutte, avant que le sablier ne se vide La suite des paroles ci-dessous Limpidement le temps s'Ă©coule, et la raison ordonne de fuir vite... Le coeur dit de se battre et mĂȘme si c'est trop tard Dignement allons-y pour le geste, et pour que nos idĂ©aux partent Rejoindre le Ciel, qu'on en reçoive les pluies Juste une goutte pour chacun, une goutte qui suffirait Ă  remplir chaque coeur MĂȘme si le temps est gris tristesse, On aperçoit la LumiĂšre au loin, libĂ©ratrice, mĂ©langeant calme et ivresse Qui goutte Ă  goutte nourrit lorsqu'on s'en approche Loin de cette maudite flaque, reflet d'une Ă©poque atroce Une LumiĂšre qui semble ĂȘtre la source Qui se dĂ©verse dans les coeurs pleins d'espoire et qui fait fondre la frousse Que la Vie nous donne le courage De ne plus se voiler la face, une goutte de plus, de compassion, Juste une goutte qui soulage... J'ne suis qu'une goutte de plus noyĂ©e dans l'ocĂ©an qui sait Qu'Ă  nous tous, on pourrait faire plein de vagues et tout Ă©clabousser PoussĂ©e par un Vent de Sagesse, Ă©manant du Ciel Un peu plus de Foi, la mienne, elle m'a rendu sienne Que chaque maillon se ressoude et reconstitue la chaĂźne Et si ce monde veut notre peau, gardons l'Esprit et la Chair On y arrivera, mĂȘme si ici le Mal est bien portant Parce qu'on est tous une goutte de plus Et que chaque goutte est importante... Les internautes qui ont aimĂ© "Une Goutte De Plus" aiment aussi
jesuis le prompte essor qui lance vers le ciel oĂč ils tournoient les oiseaux silencieux. Je suis la douce Ă©toile qui brille, la nuit, Ne restez pas Ă  vous lamenter devant ma tombe, je n’y suis pas : je ne suis pas mort." Evidemment, il y est question de cercueil, ce qui ne colle pas avec une dispersion des cendres. Échapper aux bruits de la vie, quitter l’agitation de la surface, les soucis, les urgences, les mots
 Descendre en soi pour y trouver, enfoui dans les profondeurs, un lieu vide et calme mais qui pourtant vous remplira. Voyage dans le fascinant mystĂšre du silence avec RĂ©mi ChĂ©no, prĂȘtre dominicain, docteur en thĂ©ologie et auteur du livre Les voies du silence » Cerf. Quelle est votre dĂ©finition du silence et pourquoi selon vous le silence intĂ©rieur, dans sa version religieuse ou laĂŻque, est-il finalement porteur de tant de bienfaits spirituels ? RĂ©mi ChĂ©no Je n’ai aucune affirmation dĂ©finitive sur le silence ! Je n’ai qu’une expĂ©rience, singuliĂšre, que j’essaie de rendre accessible Ă  d’autres parce qu’elle reprĂ©sente Ă  mes yeux une expĂ©rience heureuse. Le silence intĂ©rieur dont j’aime parler n’est pas le silence oppressant de la terreur, le silence imposĂ© par une force extĂ©rieure ou par un ordre. C’est un silence choisi, dĂ©sirĂ©, entretenu, recherchĂ©. En mĂȘme temps, je tiens Ă  dire d’abord que ce n’est pas tant un acquis qu’un horizon, un but, entrevu certes, mais jamais vraim... Cet article est rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s DĂ©couvrez nos offres 1 €LE PREMIER MOISpuis 3,99 € au lieu de 5,95 € ZĂ©ro publicitĂ© pendant votre lecture Des contenus inĂ©dits Ă  forte valeur ajoutĂ©e Un dĂ©cryptage unique de l'actualitĂ© par les neurosciences Nos fameuses Gyms du cerveau validĂ©es par la recherche neuroscientifique Consultation des archives 44 €PAR ANau lieu de 71,40 € L'ensemble des prestations citĂ©es Si vous ĂȘtes dĂ©jĂ  abonnĂ© Ă  6boolo, il vous suffit de vous identifier ci-dessous pour avoir accĂšs Ă  ce contenu
MĂȘmesi les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnent j'y arriverai par toi. Une mĂ©lodie pour toi
Écouteurs aux oreilles, la musique Ă  fond, le jeune Jann se trouve dans la salle d'audience et y a dĂ©posĂ© son dernier rapport de mission. C'est alors qu'on lui donne une autre mission qui a l'air un peu plus compliquĂ©e que les autres, mais pas impossible. Marchant vers le Hangar des vaisseaux gummi pour aller Ă  la citĂ© du CrĂ©puscule, lieu spĂ©cial, vu qu'il est dirigĂ© par la Coalition noire, un camp ennemi Ă  la LumiĂšre. ArrivĂ© sur les lieux, Jann se remĂ©mora son objectif, mener une Rebellion contre la Coalition, ça a l'air simple, mais d'aprĂšs les informations sur les habitants de ce monde, ils auraient peur, car les membres de ce Camp ne sont pas des enfants de coeur, et ils sont trĂšs puissant, un Lieutenant ne serait surement pas de taille contre eux. Jann pouvait remarquer qu'il y avait quand mĂȘme de l'activitĂ© dans ce monde, il se dirigea vers le lieu nommĂ© la place des fĂȘtes, c'est surement lĂ -bas que ce passe la majeur partie des trucs dans ce monde. Une fois arrivĂ©, il pouvait voir qu'il y avait du grabuge ici, des cratĂšres ainsi que des traces d'explosion et de morceaux de bois provenant surement d'un banc brisĂ©, on aurait pu croire qu'il y a eut un champ de bataille ici, il y avait aussi quelques traces de sang, non loin de la position de Jann. Le Lieutenant de la LumiĂšre se rappela qu'on lui avait parlĂ© d'un Ă©vĂšnement qui s'Ă©tait produit ici, deux membres de la LumiĂšre auraient combattu deux autres personnes de la Coalition, c'est ici que fut abattu un officier du nom de Roff, Ruff, enfin, Jann ne se souvenait plus du nom, mais une certaine CissneĂŻ aurait survĂ©cu Ă  ce combat. L'adolescent n'Ă©tait pas lĂ  pour faire le deuil d'un alliĂ© qu'il n'a pas connu, mais bien pour former une Rebellion, et avec la musique dans les oreilles l'Ă©toile sonique est d'une humeur chantante, ou plutĂŽt, une humeur qui le force Ă  s'exprimer en rime."Ecoutez moi habitant de la CitĂ© du Crepuscule, je suis ici pour vous aider, ne faites pas vos tĂȘtes de mules et obĂ©issez ! " Pas trĂšs fameux. Jann se dit que parler en rime Ă©tait finalement une mauvaise idĂ©e, car il ne peut pas utiliser les mots qu'il veut sous peine de foirer sa poĂ©sie. Se grattant la tĂȘte tout en voyant les personnes le regarder pour ensuite partir, le jeune garçon avait bien l'intention d'accomplir avec succĂšs cette mission, bien qu'Ă  premiĂšre vue elle Ă  l'aire impossible pour un adolescent. Pendant que toutes les personnes se trouvant dans cette place dĂ©filĂšrent et parlĂšrent, Jann essaya d'en placer une, mais impossible, alors il haussa le ton, avec une voix d'adolescent en pleine mutation, ce qui peut faire mal aux oreilles."Ecoutez Moi !!!! Je sais que vous avez peur de la Coalition, j'ai peur moi aussi, sauf qu'ensemble on peut faire quelque chose, je sais aussi que vous en avez marre de votre vie car un groupe de Magicien et de Guerrier vous terrorise, moi aussi j'en ai marre, c'est pour ça que je vous propose de faire une Rebellion contre la Coalition ?"Le silence, le calme plat, et ouai, si ce serait un adulte qui leurs parle, ils auraient surement criĂ© victoire mĂȘme avant que la guerre n'est commencĂ©e, un adolescent veut imposer sa loi, voila ce qui Ă©tait en train de se dire dans la foule de personne qui passait devant le Lieutenant de la LumiĂšre qui avait l'impression d'ĂȘtre une merde. Par la suite quelques sans-coeur firent leur apparition, tout le monde criaient de peur de se faire voler son coeur. L'adolescent se remĂ©morait ce qu'on lui avait dit avant de partir en mission, si il y a des sans-coeur tu peux en profiter pour leur montrer qui tu es. Jann avait bien l'intention de le montrer, il n'y a pas de meilleurs occasion que celle-lĂ . Le Lieutenant s'avança prĂšs des sans-coeur, deux petites ombres, un soldat et pour terminer un bouquiniste, on peut dire que ça allait ĂȘtre un combat un peu dur, mais sans grandes difficultĂ©s. Les ombres se jetĂšrent sur Jann, se dernier envoya un coup de pied circulaire de droite Ă  gauche, ce qui les envoya dans le sens du coup et ils furent sonnĂ©s, pendant que le soldat griffa le Lieutenant, une blessure pas trĂšs grave, juste que quelques goĂ»tes en coulĂšrent, l'adolescent voulut utiliser du psychisme sur son ennemi... Sauf qu'il a un niveau trop faible pour, mais il se concentra quand mĂȘme et... Et toujours rien, ce manque d'attention fit que le Soldat envoya un coup de pied, Jann bougea un tout petit peu dans le sens donnĂ© du coup. S'en Ă©tait trop, il avait essayĂ© de s'amĂ©liorer en se battant avec les choses dont il se sert jamais et voila qu'il est en mauvaise posture, le bouquiniste envoya une boule glace qui frappa l'adolescent de pleine face. Le nez devait-ĂȘtre cassĂ©, du sang en coulait et la vue du Lieutenant commençait Ă  ĂȘtre trouble, il avait trop sous-estimĂ© ses adversaires, c'est peut-ĂȘtre normal qu'il est en train de perdre, et il Ă©tait loin d'avoir tout vu, les deux ombres Ă©taient encore sonnĂ©es, le soldat sauta vers Jann en tourbillonnant sur lui mĂȘme, l'adolescent Ă©nervĂ© fit tomber la foudre juste sur ce sans-coeur, qui disparut dans un nuage de tĂ©nĂšbres, le bouquiniste continua son assaut avec cette fois deux boules de glaces, Jann les contra avec du feu. L'adolescent courut vers le magicien volant sans-coeur c'est un long pronom je sais et lui assĂ©na de puissant coup de poing avant d'en fini avec un percĂ© en flĂšche qu'il planta dans sa tĂȘte, et ce fut pareil que pour le soldat, il disparut dans l’énergie tĂ©nĂ©breuse. Les ombres partirent par peur et Jann s'envoya des fleures."Elles ont eu peur Rire, vous avez vu ça elles ont eu peur de moi !!!!"Le Silence rĂ©gnait, les habitants de la citĂ© du crĂ©puscule Ă©taient bouche-bĂ©e, il ne pensait pas qu'un enfant possĂ©dait de tels pouvoirs. "Vous ĂȘtes avec moi maintenant pour la Rebellion ?"Tout le monde acceptĂšrent, et mĂȘme certains sortirent leur portable pour appeler leurs amis et leurs dire de se rendre Ă  la place des fĂȘtes pour une rĂ©sistance envers la Coalition. Jann Ă©tait assez satisfait de son travail, sauf que certains voulait qu'il reste pour qu'il l'aide Ă  combattre le camp des tĂ©nĂšbres, et Jann leur expliqua qu'on l'attendait, que c'Ă©tait sa mission et tout le tralala. C'est alors que les habitants refusĂšrent."Tu nous force Ă  combattre ces crĂ©atures qui possĂšdent des pouvoirs, et toi tu as la chance d'en avoir et tu l'utilises pas pour nous sauver !""Madame, je suis dĂ©solĂ© mais on m'attend ailleurs et...""Non mais, petit vaurien t'as pas honte de nous laisser comme ça sans dĂ©fense, on a tous vu ce que tu as fait Ă  ces crĂ©atures, tu pourrais faire ça Ă  la Coalition""C'est pas si simple, la Coalition est cent fois plus fort que ces bestioles"Les personnes qui avaient prĂȘtĂ© attention Ă  Jann venaient de partir, ils pensaient que le Lieutenant de la LumiĂšre Ă©tait venu pour combattre Ă  leurs cotĂ©s, mais ils avaient tord, finalement, cette mission sera qu'un Ă©chec, la Coalition les terrorise et ça Jann peut le comprendre."Ecoutez-moi, ils sont peut-ĂȘtre plus puissant que vous, mais eux ils ont l'avantage de la puissance, vous vous avez l'avantage du nombre, en vous y mettant tous, vous pouvez faire quelque chose, si vous vous jetez tous sur moi je ne serais pas de taille, c'est pareil pour la Coalition... Vous en avez pas marre de ce Ciel qui monstrueux qui vous surveille, ça ne vous manque pas le ciel d'avant, je ne suis pas de ce monde, mais si je le serais je pense que j'aurais dĂ©jĂ  essayĂ© de me dĂ©barrasser de ces types, que je sois jeune ou vieux, ça m'aurait Ă©tĂ© Ă©gale, j'aurais au moins essayĂ© d'avoir ma libertĂ©, et ce n'est pas en attendant qu'une personne plus puissante que moi vienne vous sauver, car vous allez tous vous reposer sur lui, et qu'importe le niveau de puissance de cette personne, elle mourra si elle affronte seul la Coalition, et mĂȘme si vous allez combattre avec elle, vous allez vous rendre compte Ă  un moment donnĂ© qu'elle est morte et vous allez rendre les armes, si ça vous plait d'ĂȘtre prisonnier, que cela tienne, en attendant, je retourne chez moi"Ce fut un silence, mais ce n'Ă©tait plus le mĂȘme qu'au dĂ©but, maintenant les habitants se remettent en question sur ce que venez de dire un adolescent, tout ce qu'il venait de dire ça les avait touchĂ©. Quittant les lieux, Jann entendit un appel venant d'un homme."Mon garçon, attend ! On va combattre tout le monde est d'accord !"GĂ©nial, c'est ce que se dit Jann, finalement le Camp des tĂ©nĂšbres va ĂȘtre attaquĂ©, mais en attendant l'adolescent se dirigea vers la sortie de ce monde...RĂ©sultat de mission Accomplie !Jeu 3 Mar 2011 - 2032Bravo. C'est bien mieux que ta prĂ©cĂ©dente mission. 37 Points d'ExpĂ©riences, 375 Munnies, 1 PS en Magie, 1 PS en DextĂ©ritĂ©s et 2 PS en Accomplie. Ven 4 Mar 2011 - 1419La foule criait de joie ! C'Ă©tait la fĂȘte ! Ils balançaient des slogans Ă  tout va ! "Vive le garçon multicolore !", "A bat la Coalition !" et j'en passe... Ça faisait tellement de bien de voir l'espoir dans leurs yeux, de sentir leurs motivations. Mais... L'espoir est lancinant quand il ne repose sur aucune base solide. Ariez n'avait plus le droit Ă  l'espoir depuis longtemps. Tout simplement car la princesse a ce qu'elle veut, quand elle veut. L'espoir ne lui est d'aucune utilitĂ©. Les pouvoirs d'ArachnĂ© Ă©tait terriblement pratique. C'Ă©tait Ă  se demander comment le groupuscule tĂ©nĂ©breux eut put s'en passer aussi longtemps. La veuve noire avait prit la peine indiquĂ© l'emplacement de la rĂ©volte Ă  la princesse de l'envie... C'Ă©tait bien inutile. Il faisait assez de bruit comme ça. On les entendait Ă  travers toute la citĂ©, et la chef Ă©tait bien dĂ©cidĂ© Ă  les faire taire. Si l'emplacement de la rĂ©bellion Ă©tait connu de tous ceux qui possĂ©daient une ouĂŻe fonctionnel. En d'autre temps, Ariez aurait Ă©tĂ© pris d'une rage folle devant ces insectes, eux qui contestaient son autoritĂ© mais depuis, Kuzfo Ă©tait arrivĂ© dans sa vie et avait illuminĂ© celle-ci. Ainsi elle Ă©craserait ces quidams, avec le sourire, et enfin son rĂšgne n'en sera que plus absolu et incontestable. Enfin ca, l'invocatrice aimerait bien. Une chose ne cessait de lui Ă©chapper, une chose qu'elle ne parvenait pas Ă  comprendre malgrĂ© tous ses efforts. MalgrĂ© la torture, le meurtre, la menace, les expĂ©ditions punitives sans raisons apparentes et ce genre de chose... MalgrĂ© le fait qu'elle puisse leurs ĂŽter la vie, leurs famille et leurs amis... Ariez n'arrivait pas leur enlever l'espoir. D'accords celui-ci n'Ă©tait devenu qu'une infime Ă©tincelle, n'existait plus. Mais la princesse avait beau le piĂ©tiner, le tordre, le dĂ©chirer, l'espoir ne s'en allait pas... Et elle ne sera vĂ©ritablement satisfaite qu'au moment oĂč ils seront tous alors que la jeune Princesse fit irruption, d'un pas calme et serin, la foule se tut. Que tout le monde se jette sur elle en mĂȘme temps ? Plus facile Ă  dire qu'Ă  faire... Un petit rire cristallin traversa la place des fĂȘtes, un rire enfantin et amusĂ©e. Une rire bien connu des habitants. Alors ? Vous ne vous jetez pas tous sur moi ? »LĂąchĂąt-elle d'un ton ironique. Et lorsque de ses yeux rougeoyant elle aperçut quelques personnes prĂȘtes Ă  se battre, la rĂ©action fut immĂ©diate. AussitĂŽt elle invoqua un Bombo. Une sphĂšre rouge au sourire sadique et carnassier. L'invocation se mit Ă  rire en balançant des brasiers Ă  tout va pendant qu'elle se dirigeait au milieu de la foule... Puis explose. Ils n'Ă©taient pas tous morts, quelques uns si, d'autre n'Ă©taient que blesser, plus ou moins griĂšvement. Rentrez chez vous et restez Ă  vos places... Ici c'est moi qui dirige ! »La place se vida peu Ă  peu. Ariez cherchait quelqu'un en prioritĂ©. Oui, que ce soit les pseudo rĂ©volutionnaire ou ArachnĂ©, tous parlaient d'un garçon multi-colore, et selon la luxure... Ce serait lui la cause de cette rĂ©volution. Et elle le vit, jeune et colorĂ©... Comme s'il Ă©taient tombĂ© dans un tas de pots de peinture. Non mais quelle tĂąche, une tĂąche colorĂ©, c'est vrai... En le voyant, elle ne put retenir un sourire. Alors c'est toi qui te permet de venir chez moi et d'essayer de monter les gens contre ma Coalition ? C'est encore la lumiĂšre hein ? Quoique tu pourrais ĂȘtre du Consulat, voir un mercenaire qui sait. Enfin bref, qui que tu sois... J'ai envie de prendre un peu de bon temps vois-tu. Et vu que ici tu es chez moi et que c'est moi qui commande, tu vas suivre les rĂšgles. Ah oui, parce que "Monsieur" se permet de venir chez moi me chercher des noises, alors tu me dois bien ça ! Enfin, tu n'as pas vraiment le choix de toute façon. »Un dĂŽme, un magnifique dĂŽme tĂ©nĂ©breux englobĂąt la place des fĂȘtes qui se remettait encore pĂ©niblement du dernier combat ayant lieu ici. Transformer la place des fĂȘtes en cimetiĂšre ! Quelle fabuleuse idĂ©e ! Sauf qu'Ariez ne voulait pas le tuer, car ce pot de peinture ambulant avait une toute autre utilitĂ© aux yeux de la princesse... Posant un index sur son menton, la jeune femme prit une mine qui transpirait la rĂ©flexion. Au point oĂč l'on pouvait presque voir des point d'interrogations voleter au-dessus de son pouvoir lui envoyer Ă  celui-lĂ  ? En tout cas, c'Ă©tait une occasions rĂȘver pour tester ses nouvelles bebĂȘtes. Mais d'abords, il fallait tester ce garçon peinturlurĂ©e ! Et ainsi elle invoqua cinq gargouilles avant de s'asseoir sur un banc. Et se mit Ă  parler sur un ton amusĂ©e. Voyons comment tu t'en sorts ! »Ven 4 Mar 2011 - 1555Le courage en envahi les habitants de la CitĂ© du crĂ©puscule, et c'est bien, au moins ils se battront pour leur libertĂ© qui leur manque tant. Et puis, la Coalition sera surprise de voir cette rĂ©volte, donc l'effet de surprise peut les aider pendant leur bataille, sauf que les cris et les bruits de la place des fĂȘtes furent interrompu en une fraction de seconde, Jann s'arrĂȘta dans sa marche et regarda en arriĂšre. Une jeune fille, Ă©tait maintenant dans la place des fĂȘtes, que faire ? Pendant que celle-ci les narguait en se moquant de ce que je leur avait dit pour les encourager, certains habitants serraient leurs armes qu'ils avaient entre leurs mains. C'est alors qu'une crĂ©ature Ă©trange en forme de rond avec une couleur rouge envoya plusieurs boules de feu sur les rebelles, pour terminer par un acte kamikaze en se faufilant dans la foule pour assista Ă  la scĂšne, choquĂ© et apeurĂ© par la puissance que peut dĂ©gager cette fille, rien qu'en la regardant on peut voir que de l'Ă©nergie tĂ©nĂ©breuse l'habite. Les personnes encore vivantes devaient surement avoir perdu le courage qui les avait possĂ©dĂ© avant l'arrivĂ©e de cette fille. Ils rentrĂšrent tous chez eux, obĂ©issant Ă  l'ordre donnĂ© par la jeune fille, comment peut-on vivre heureux en faisant autant de mal. La rage montait Ă  vive allure, ce fut de mĂȘme par la peur, Jann n'avait pas vraiment envie de terminer comme l'Officier mort ici, se dĂ©fendre c'est ce qu'il faut faire, mais comment faire quand on a un corps immobilisĂ© par des tremblements de frayeur ? Alors c'est toi qui te permet de venir chez moi et d'essayer de monter les gens contre ma Coalition ? C'est encore la lumiĂšre hein ? Quoique tu pourrais ĂȘtre du Consulat, voir un mercenaire qui sait. Enfin bref, qui que tu sois... J'ai envie de prendre un peu de bon temps vois-tu. Et vu que ici tu es chez moi et que c'est moi qui commande, tu vas suivre les rĂšgles. Ah oui, parce que "Monsieur" se permet de venir chez moi me chercher des noises, alors tu me dois bien ça ! Enfin, tu n'as pas vraiment le choix de toute façon. »Oui, c'est bien moi... Mais... Bon, Ouai c'est moi tu as un problĂšme, et ce n'est pas vraiment chez toi ici, avant que tu naisses c'Ă©tait leur maison Ă  ceux que tu viens de blesser et tuer. De Toute façon, je comptais pas m'Ă©chapper, ton dĂŽme tu peux te le mettre ou je pense... »Est-ce du courage, ou la peur l'a rendu fou ? Dans la tĂȘte de Jann ce dernier se disait que tout allait bien se passer et qu'un membre de la LumiĂšre allait venir Ă  son secours, sauf qu'on est pas dans un conte de fĂ©e, les hĂ©ros ne viennent pas quand on en a besoin et pas dans un camp ennemi. Jann se craqua les doigts, pour peut-ĂȘtre intimider la jeune fille, mais c'est mission impossible. Les mains maintenant dans les poches, le jeune adolescent se dit que c'est l'occasion de tester son nouveau pouvoir, et pas question de se surestimer ou sous-estimer son adversaire. Cinq gargouilles sont apparues, des crĂ©atures que Jann n'a jamais combattu, donc mieux vaut se mefier encore plus que ce qu'il fait. Une grande feuille de papier apparu et commença Ă  se diviser en cinq morceaux, un pour chaque gargouille, les morceaux de papier commencĂšrent Ă  se modeler pour prendre la force d'avion en papier histoire de couper les ennemis grĂące aux cotĂ©s tranchant. Les cinq gargouilles avaient esquivĂ© facilement l'attaque des avions, mĂȘme si ce n'Ă©tait qu'une diversion, depuis quand des avions en papier peuvent tuer, les papiers changĂšrent de forme pour prendre celle de pique, et attaquĂšrent les gargouilles et seulement une fut quatre autres attaquĂšrent Jann en l'encerclant pour ensuite charger sur le pauvre adolescent, sauf que le Lieutenant a de la ressource pour un immature colorĂ©, il fit cinq rĂ©pliques de lui mĂȘme. Les clones attaquĂšrent les gargouilles avec des sortes Ă©lĂ©mentaires feu, eau, vent etc..., deux sur les quatre furent touchĂ©es, c'est Ă  ce moment qu'une des survivantes attaqua Jann avec ses griffes, la griffure se trouvait sur l'Ă©paule droite du Lieutenant qui Ă  cause de la force du coup tomba au sol. La colĂšre Ă©tait maintenant Ă  son maximum, il ne voulait pas dĂ©voiler ses meilleurs atouts contre de vulgaire sans-coeur, il ordonna aux clones de dĂ©truire les sans-coeur restant et ce fut un rĂ©el succĂšs. "Vous croyez vraiment que ces crĂ©atures pouvaient m'arrĂȘter ?"Deux clones soignĂšrent la blessure de Jann avec un soin +, donc deux soin +, pendant que les trois clones restants chargĂšrent sur la jeune demoiselle pour lui envoyer de puissant coup de poing... Ven 4 Mar 2011 - 1653 Oui, c'est bien moi... Mais... Bon, Ouai c'est moi tu as un problĂšme, et ce n'est pas vraiment chez toi ici, avant que tu naisses c'Ă©tait leur maison Ă  ceux que tu viens de blesser et tuer. De Toute façon, je comptais pas m'Ă©chapper, ton dĂŽme tu peux te le mettre ou je pense... »Assise sur son banc, Ariez Ă©tait hors d'elle... De toute sa vie, jamais on ne lui avait parler comme ça... Quoi ? Le combat entre le jeune garçon et les cinq gargouilles ? Elle n'y prĂȘtait aucune attention, seule la colĂšre l'habitait et avec elle, l'envie de faire payer Ă  ce singe multicolore ses paroles... Il faut rĂ©flĂ©chir avant de parler et ce gamin va l'apprendre Ă  ses dĂ©pends ! Depuis quand on s'adresse comme ça Ă  une princesse ? Les petits ongles de la princesse avaient pĂ©nĂ©trĂ© le bois du banc sur lequel son royale postĂ©rieure Ă©tait posĂ©, tellement elle va serrĂ© ses mains autour de celui-ci. Ce n'est pas son genre, mais elle avait des envies sadiques d'un coup. Le faire mettre Ă  genou, face contre terre et qu'il paye pour avoir osĂ© lui parler comme ça ! Oh ca oui, il paierait... et pas qu'un peu... Il l'aura la monnaie de sa piĂšce, au centuple mĂȘme ! "Vous croyez vraiment que ces crĂ©atures pouvaient m'arrĂȘter ?"Cette phrase sortit la princesse de sa rĂȘverie en mĂȘme temps qu'un violent coup de poing au visage. La force du coup la fit pivoter Ă  cent-quatre-vingt degrĂ©s Ă  la princesse qui en tombĂąt Ă  genoux, quelque peu sonnĂ© par le coup. MalgrĂ© toute la douleur et le sang qui coulait de sa mĂąchoire, Ariez pouvait sentir qu'une de ces dents bougeaient. Pas au point de tomber, mais en tirant dessus assez fort la princesse pour surement l'arracher ! C'Ă©tait la goutte d'eau qui fait dĂ©border le vase... La colĂšre, ce sentiment qui nous emporte et qu'on ne peut contrĂŽler... Encore plus dĂ©vastateur sachant que l'envieuse ne voulait pour rien au monde contrĂŽler la colĂšre qui se dĂ©versait en elle ! La douleur physique n'Ă©tait pas le plus douloureux... Mais la honte de s'ĂȘtre fait frappĂ©... La rage et le fait de voir le sang coulĂ© sur le sol... Ils n'en fallait pas plus ! Alors que les clones du jeune homme peinturlurĂ© allait continuer Ă  frapper la princesse, cette derniĂšre dĂ©cida de ne pas leur laisser le temps d'agir et de rĂ©pliquer. Du vide sortirent un millier de bras. Ariez utilisa la lĂ©vitation pour venir se placer sur son invocation... HĂ©catonchire ! Élimines-les ! »Et aussitĂŽt elle se plaça derriĂšre HĂ©catonchire, tandis que ce dernier dĂ©versait une pluie de coup sur les clones et ne tarderait pas Ă  s'attaquer Ă  l'original. TU T'ES PRIS POUR QUI ?! ME FRAPPER AU VISAGE ? TU VAS VOIR SALETÉ ! »La rage. Ariez avait littĂ©ralement la rage... Son corps tout entier transpirait de rage. Elle sortit un petit miroir de sa poche pour regarder son visage. Miroir qu'elle jetĂąt au sol et Ă©crasa du pied avec toute sa rage. Le poing avait abimĂ© son visage en lui laissant un bleu au niveau de sa joue... Un peu de maquillage et ca ne se verra plus, personne ne le verra plus... Sauf la princesse. Ce petit bleu lui brulait l'Ăąme et son amour propre. Une douleur froide qui lui rappelait qu'on a osĂ© la frappĂ©... Mais son cƓur empli de colĂšre aura sa vengeance ! Oui, elle l'aura ! Elle n'a pas choisis HĂ©catonchire par hasard. En effet... Si l'on excepte sa forme de mitrailleuse, l'invocation n'a que ses mille bras pour attaquer... Un millier de coup de poing pour se venger d'un seul. Un Ă©change des plus juste du point de vue d'Ariez...Sam 12 Mar 2011 - 2050 La LumiĂšre a envoyĂ© un enfant pour faire de la diplomatie
 A portĂ©e des crocs de la Coalition
 C’est un jour faste pour ces hyĂšnes. » Il disait cela d’un ton des plus amusĂ©s, sans s’embarrasser de son Ă©tat de simili. Un ton amusĂ© mais ironique. D’une certaine façon, tout cela l’ennuyait. Le fait d’en arriver Ă  profiter d’une telle occasion pour se sauver
 Pour son propre salut. Il dĂ©testait ce n’était pas une parole sonore, bien au contraire. Une phrase pour lui-mĂȘme, une note en bas de page
 Une sorte de parenthĂšse pour faire son entrĂ©e sur la scĂšne. Et pour cela
 Agir quand il le avait assistĂ© Ă  ce spectacle
 Une belle preuve de bravoure en fait. Abattre quelques sans-cƓurs, c’était un gage de force. Faire de la magie, c’était du mĂȘme niveau. Mais dĂ©fier la Coalition de maniĂšre aussi sotte dans leur territoire, dans un endroit aussi dĂ©couvert. Ce n’était pas idiot mais une preuve de vaillance. Sans oublier l’idĂ©e de sortir de chez soi habillĂ© comme l’était ce gamin
 Avec une panoplie de couleur, impossible Ă  regarder sans perdre Ă  vie l’usage des yeux
 Ca par contre, c’était complĂštement braves, il en avait connus. Il l’eut Ă©tĂ©, autrefois. Dilan, certes mais mĂȘme lui
 Jadis, il fut courageux
Pour les crĂ©tins, il en avait eu son lot. Il en avait apprĂ©ciĂ© certains. Tandis que d’autres avaient mĂ©ritĂ© son mĂ©pris. Et enfin
 Ceux qui sont les deux
 Pas si rares. Mais qui ont le mĂ©rite d’ĂȘtre attachant alors qu’ils sont Ă©nervants au Ă©tait sur le toit d’une des maisons entourant la Place des FĂȘtes. Dans son habit traditionnel, ce qui restait sa meilleure couverture
 Avec la sombre cagoule fidĂšle Ă  tout ce qu’elle inspirait. Il Ă©tait dĂ©jĂ  venu quelques fois mais jamais sous le soleil noir. Il s’approcha du bord et s’y assit de façon dĂ©contractĂ©e, un regard attentif portĂ© sur le dĂŽme de tĂ©nĂšbres. PosĂ©e sur le rebord, un peu plus loin se tenait une petite araignĂ©e particuliĂšrement horrible. Petit corps et grandes pattes et qui Ă©trangement regardait le mĂȘme dĂŽme. Xaldin tourna un regard sĂ©vĂšre vers elle et sans pitiĂ©, fit sortir de son index un mince trait noir et blanc se mouvant comme un fil barbelĂ© pour enfin perforer l’abdomen de la bĂȘte. Je dĂ©teste ces bĂȘtes
 » S’il envisageait la possibilitĂ© d’aider le gamin. Ne pas s’y mĂ©prendre. Cela n’avait rien Ă  voir avec ce qu’il avait fait plus tĂŽt
 Peut-ĂȘtre qu’il s’en servirait par mensonge plus tard mais il ne se mettrait jamais en danger pour les vertus d’un autre. Le dĂŽme devait ĂȘtre trĂšs intĂ©ressant pour quelqu’un de curieux qui n’a pas encore vu un tel phĂ©nomĂšne. Mais pour Xaldin, si ça n’était pas un ennui, ça s’en rapprochait furieusement. Il connaissait trop le domaine des tĂ©nĂšbres pour en rĂ©citer les formes et leur façon d’ĂȘtre encore plus l’intĂ©rieur, donc
 Le gamin
 1m30 sur un tabouret, les bras levĂ©s. Contre une membre importante de la Coalition Noire. Importante car elle parlait de son groupe comme d’un objet lui appartenant. C’était capricieux tout comme le reste de ses paroles. Mais le lancier s’y Ă©tait vite habituĂ©. Elle ne l’intĂ©resserait pas longtemps. Donc non. Ce n’était certainement pas pour elle qu’il venait. Et la combattre
 Il prĂ©fĂ©rait Ă©viter tout comme il Ă©vitait tout combat en fait. Il avait bien changĂ© mais Ă  raison. Ou au moins il s’en persuadait. Et ça lui ferait quand mĂȘme grincer les dents de devoir combattre aux cĂŽtĂ©s d’un membre d’un groupe du bien ». Et c’était lĂ  tout l’intĂ©rĂȘt
 Ce groupe du bien. Tout allait commencer par dĂ©couvrir d’oĂč ce gamin venait
 La plus belle des options serait du Consulat. Par bonheur, les tĂ©nĂšbres ne l’empĂȘchaient pas d’écouter les voix de l’intĂ©rieur
 Les voix mais aussi les sons qui pouvaient ĂȘtre assez alarmant, surtout pour Xaldin qui comptait sur la survie du garçon. TU T'ES PRIS POUR QUI ?! ME FRAPPER AU VISAGE ? TU VAS VOIR SALETÉ ! » 
 Il n’y a plus qu’à espĂ©rer qu’il fasse le mort pour la calmer
 »_______________________________Dim 13 Mar 2011 - 427Ce n'Ă©tait pas vraiment dans les habitudes de Jann de s'attaquer Ă  une fille, mais quand il le faut. Les clones de Jann Ă©taient dĂ©cidĂ©s Ă  attaquer ce membre de la Coalition juste aprĂšs l'assaut de l'Ă©toile sonique, sauf que quelque chose venait d'apparaĂźtre, une crĂ©ature d'assez grande taille pouvant faire flipper n'importe qui, de n'importe quel groupe, de n'importe quelle race, quoi que j’exagĂšre un peu. Hecatonchire, c'Ă©tait le nom de la crĂ©ature ayant plusieurs bras, ça va pas ĂȘtre facile de se protĂ©ger face Ă  mille coups. Pendant que l'Hecatonchire envoya sa rafale de coup, Jann usa de sa vitesse, qui est quand mĂȘme surhumaine pour un adolescent, pour esquiver l'assaut, sauf que courir avec une telle rapiditĂ© offre souvent un manque de souffle et une difficultĂ© de rĂ©cupĂ©ration. TU T'ES PRIS POUR QUI ?! ME FRAPPER AU VISAGE ? TU VAS VOIR SALETÉ ! »Et dire que je commençais Ă  avoir des remords de t'avoir frappĂ© ton visage, qui n'est pas trĂšs beau d'ailleurs, mais bon un peu de fond de teint et ça devrait partir, ou alors si tu te laissais mourir ça pourrait t'empĂȘcher de revoir cette face monstrueuse que tu as Rire»L'Hecatonchire n'en avait pas fini avec Jann, il continua ses attaques. Bien qu'Ă©tant rapide, Jann se prit quand mĂȘme quelque coup, sur les milles lancĂ©s, il a du en prendre deux ou trois, au moment ou il a commencĂ© Ă  s'en prendre un, il sauta en arriĂšre pour Ă©viter de se reprendre des coups. L'attaque toucha le corps du Lieutenant au niveau de l'abdomen, un endroit qui vous donne une grande douleur si vous n'avez pas travaillĂ© vos abdominaux, je vais pas vous mentir en disant que Jann a un corps musclĂ© et que les coups envoyĂ©s n’eurent aucun effet, l'adolescent eut trĂšs mal. Se tenant son ventre, l'adolescent contre-attaqua avec un geyser d'eau. Geyser aquatique !Oui, ça toucha l'Hecatonchir, aprĂšs ça les mains de Jann commencĂšrent Ă  s’instillait, et un bruit Ă©lectrique commençait se faisait entendre. Jugement Divin !, oui, Jann n'est pas trĂšs fort pour les noms de technique, mais il trouve ça plus cool que de crier Foudre +. Ses mains envoyĂšrent de l’électricitĂ© qui frappa le plafond du dĂŽme, histoire de vĂ©rifiĂ© si il Ă©tait destructible et la rĂ©ponse est non, la foudre retomba sur l'Hecatonchir aprĂšs avoir dit bonjour au dĂŽme tĂ©nĂ©breux qui entour les combattants. Ce nuage de fumĂ©e empĂȘchait d'y voir clair au Lieutenant, il ne savait pas si l'Hecatonchir Ă©tait encore debout, donc simple prĂ©caution ne pas baisser sa garde. Jann tendit ses bras devant lui, les mains grandes ouvertes et cria, Invocation... Cancer !. Un Crabe fit son apparition, s'amusant avec ses pinces en attendant les ordres de son maĂźtre... Mer 16 Mar 2011 - 1641 Un crabe ? »Le nuage de fumerolle qui entourait le dieux aux mille bras se dissipait peu Ă  peu. DĂ©voilant HĂ©catonchire affaiblit, certes, mais pas encore vaincu ! S'en Ă©tait ridicule de penser qu'un crabe pourrait vaincre l'invocation quasi-divine d'Ariez... Ridicule, tout simplement ridicule. Le fait est que ce crustacĂ©, la princesse ne l'a pas, chose suffisante pour l'agacer. Mais le pire... C'Ă©tait que ce gamin recouvert d'un arc-en-ciel invoque. Il n'Ă©tait pas digne d'invoquer ne serait-ce qu'un crabe... De toute façon, peut importe ce qu'il ferait, aprĂšs ce qu'il a fait et dit, plus jamais il ne s'attirera les grĂąces d'Ariez. Et plus jamais il n'apaisera les foudre de la jeune femme ! On l'appelle la princesse envieuse, mais elle autant sujet Ă  la colĂšre qu'Ă  la convoitise, surtout lorsque l'on s'en prends Ă  son orgueil ! Mais feignante qu'elle est, ce sont ses monstres qui se chargeront de rĂ©gler votre compte. Une fois ceci fait, elle cĂšdera Ă  l'envie de danser sur votre cadavre... Je crois qu'on peut le dire...Pauvre Jann... Le feu s'Ă©teint, il finit toujours par s'Ă©teindre. La terre ne bouge pas... Mais rien n'arrĂȘte le vent. Rien ne peut espĂ©rer stopper l'eau... LĂ©viathan ! »Le dĂŽme tĂ©nĂ©breux disparut. La princesse souriait, car le lumineux devait s'imaginer pouvoir fuir... Or la disparition de cette cage annonçait la fin. Et oui, la petitesse du dĂŽme empĂȘchais Ariez d'invoquer des crĂ©atures au pouvoir trop dĂ©vastateur, car les retombĂ©es de l'attaque la toucherait forcement. Et puis, certaines crĂ©atures sont trop imposantes pour ĂȘtre confinĂ© dans un dĂŽme. Ce que la princesse souhaitait ? DĂ©verser toute sa fureur. Montrer Ă  la CitĂ© du CrĂ©puscule qu'il faut rester sage, ou sinon elle viendra vous dĂ©vorer. Ainsi elle invoquĂąt LĂ©viathan, le ciel se couvrait de nuages noirs et le tonnerre grondait au loin. Le serpent des mers apparut, flottant entre les immeubles Ă  quelques mĂštres au-dessus du sol. Cinq mĂštres, six, pas plus... Ne restait maintenant plus qu'Ă  faire apparaitre un autre dĂŽme, plus grands...Mais ca ne se passa pas comme prĂ©vu. Il se trouve qu'elle avait certes trop forcĂ©, sous le coup de la colĂšre, elle en avait oublier ses limites... En temps normal elle se serait juste retrouvĂ© Ă©puisĂ©e et faible, sans pour autant ĂȘtre Ă  sec. Mais les sĂ©quelles de son combat face Ă  Jecht persistait. Ses jambes ne purent retenir plus longtemps le poids de son corps...A genou, encore consciente, ses limites Ă©tait lĂ . Maudit soit ce plouc barbu Ă  grosse Ă©pĂ©e. L'invocatrice fut saisi par plusieurs bras, HĂ©catonchire. Il se mit Ă  la porter et bientĂŽt, plusieurs dizaines de membres recouvraient la belle, ne laissant que sa tĂȘte Ă  l'aire libre. De un pour qu'elle respire convenablement, de deux pour qu'elle puisse voir le massacre. De ses autres bras la crĂ©ature escalada un immeuble pour se trouver sur le toits. Une vue imprenable, et sure, car la suite des Ă©vĂ©nements sera... cataclysmique. Les premiĂšres loges. La princesse n'Ă©tait concentrĂ© que sur une et une seule chose, le garçon et la roi des ocĂ©ans. HĂ©catonchire protĂ©geait la princesse grandement affaiblit. S'en Ă©tait fini des invocations, mais rĂ©ussirait-il seulement Ă  vaincre LĂ©viathan ? Puis HĂ©caontchire ? Haha ! Jamais, crabe ou pas...L'Ă©norme serpent des mers flottait Ă  plusieurs mĂštres du sol, entre le sommet des toits et le sol oĂč se trouvait l'ennemi. Dans un rugissement il dĂ©chaina les vents sur ses deux adversaires, accompagner d'un sort d'eau extrĂȘmement puissant... Une Ă©norme vague qui allait s'abattre sur les ennemis de la princesse, cette derniĂšre restant bien au chaud dans les bras d'HĂ©catonchire. Quand au vent, il Ă©tait dĂ©chainĂ©... Je me demande s'il va survivre... Sans doute, qui sait... En tout cas il finira dans un sale Ă©tat... Bien fait pour lui, personne ne se moque impunĂ©ment d'Ariez ! Humpf ! »Ven 18 Mar 2011 - 2129Jann avait les mains dans les poches, il pensait surement qu'il avait une chance de battre cette fille de la Coalition, il recevrait surement une promotion si il y arrive. Cancer Ă©tait toujours lĂ , prĂȘt Ă  attaquer, Jann pointa du doigt la jeune fille, ce geste Ă©tait synonyme de l'ordre d'attaquer, le Cancer ne se fit pas dĂ©sirer, sauf que le fait que la fumĂ© s'Ă©tait dissipĂ©e pour laisser place Ă  un HĂ©catonchire pas encore vaincu, Jann stoppa l'assaut du crabe, une nouvelle stratĂ©gie s'impose. L'Ă©toile sonique rĂ©flĂ©chi, il se dit que mĂȘme aprĂšs avoir bombardĂ© cette crĂ©ature de sort il Ă©tait toujours vivant, il allait devoir se surpasser si il veut arriver Ă  le mettre Ă  terre et le vaincre une bonne fois pour toute, Cancer se tenait toujours devant Jann, un peu de la maniĂšre d'un garde du alors qu'aprĂšs avoir dit je ne sais quoi, des nuages noirs surement remplis de tĂ©nĂšbres arrivĂšrent pour rendre le ciel encore plus triste et effrayant qu'il ne l'Ă©tait, et pour ensuite faire disparaĂźtre le dĂŽme, une chance ? Oui, mais Jann laissa tomber, dans sa tĂȘte cette fille n'a plus beaucoup d'Ă©nergie autant la vaincre, donc gĂącher une occasion pareille et c'est la meilleurs façon de se faire tirer les oreilles par Mukuro ou Yen Sid, ils vont surement gueuler sur Jann en lui demandant pourquoi il n'avait pas achevĂ© cette invocatrice. Bref, un dĂŽme rĂ©apparut, cette fois il Ă©tait plus grand, surement assez grand pour laisser de la place au serpent de mer gĂ©ant venant d'apparaĂźtre et qui a pour nom Leviathan, surement une puissante invocation. Pendant que Jann songea Ă  la stratĂ©gie qu'il allait utiliser pour combattre cette chose, la crĂ©ature au mille bras emmena la fille sur un immeuble couvrant son corps de toutes les mains qu'il dispose pour ne laisser sortir que la se mordait les lĂšvres, il n'avait aucune idĂ©e de la maniĂšre de combattre ce monstre, et par dessus tout est-ce qu'il en avait la capacitĂ© ? Leviathan lui n'avait pas besoin de stratĂ©gie pour vaincre Jann, tellement qu'un Ă©norme Tsunami apparut tombant sur le Lieutenant ainsi que son Crabe, qui sera inutilisable pendant un long moment, le temps de rĂ©cupĂ©ration d'une invocation est assez grande, enfin je crois, du fait qu'ils ne meurent pas mais ressente quand mĂȘme la douleur. C'est aprĂšs avoir combattu l'idĂ©e en tĂȘte qu'il avait une chance, que Jann se trouva au sol inconscient presque mort, Ă©crasĂ© par une vague gigantesque et pratiquement noyĂ©...HRP Belle fin pour un grand combattant HRPVen 18 Mar 2011 - 2258 Et dire que je commençais Ă  avoir des remords de t'avoir frappĂ© ton visage, qui n'est pas trĂšs beau d'ailleurs, mais bon un peu de fond de teint et ça devrait partir, ou alors si tu te laissais mourir ça pourrait t'empĂȘcher de revoir cette face monstrueuse que tu as Rire» Un petit sourire vint percer le visage sĂ©vĂšre du simili qui regardait toujours ce dĂŽme, comme s’il ne voulait pas rater le moment oĂč ce dernier s’ouvrirait miraculeusement. Comme s’il pouvait voir Ă  la provocation
 C’était basique et il Ă©tait trĂšs clair que ça venait de la bouche d’un enfant. Xaldin y avait eu souvent recours dans ses combats. Mais c’était bref et jamais quand il sentait le vent tourner. Dans ce cas-ci, cela devait ĂȘtre plus amusant qu’humiliant, mĂȘme pour cette fille. Mais de ce qu’il avait vu, elle ne lui avait pas semblĂ© laide
 Juste d’un autre style que celui qu’avait aimĂ© petites minutes passĂšrent durant laquelle le simili maintenait un regard dans les tĂ©nĂšbres de cette Ă©norme sphĂšre. Quand soudain, tel un rideau, le dĂŽme s’en alla
 Et le lancier put les revoir tout les deux
 Sauf qu’ils Ă©taient accompagnĂ©s. Le garçon avait derriĂšre lui comme un protecteur un Ă©norme cancer. Tandis que la jeune femme Ă©tait accompagnĂ©e
 D’un titan, en fait. D’un monstre issu d’une vieille mythologie. Et il suffisait de poser un Ɠil sur les dizaines de rangĂ©es de bras du monstre pour comprendre que ce cancer ne devait ĂȘtre pour lui qu’un fruit de mer
 Mais tout cela ne suffisait aucunement Ă  effrayer ou mĂȘme Ă  impressionner Xaldin
 Ni mĂȘme le nez dĂ©goulinant de sang du gamin, ni la mĂąchoire blessĂ©e de la fille
 Rien de toutes ces blessures de gosse ne le convainquait
 A ses yeux, il s’agissait d’une dispute d’enfants. Une broutille qui ne serait rĂ©solue que par une bonne prĂ©sent, il pouvait donc intervenir Ă  tout moment. Et il l’aurait fait s’il n’avait pas eu la prĂ©sence d’esprit de se demander pourquoi elle avait donc fait disparaĂźtre son dĂŽme. Et c’est le temps qui lui donna l’indice. Ce dernier s’assombrissait de nuages noirs et furieux. Et c’était un brusque grondement du tonnerre qui assourdissait la citĂ© de toute sa colĂšre. Bon sang
 » Un dragon fit son entrĂ©e. Il n’était pas spĂ©cialement Ă©norme. Il ne devait pas ĂȘtre plus grand ou imposant que son propre dragon
 Mais tout ce qu’il inspirait ressortait trĂšs clairement de cet immense serpent. Le Leviathan. Et il fut impressionnĂ© comme il ne l’eut plus Ă©tĂ© depuis quelques semaines. Tant qu’il ne parvenait pas Ă  dĂ©tacher ses yeux du monstre. Il se leva, instinctivement et chercha l’invocatrice des yeux. Elle s’était rĂ©fugiĂ©e dans les bras de son monstre qui lui-mĂȘme s’était repliĂ© jusqu’aux toits comme l’était Xaldin. Comme elle se trouvait Ă  ce moment, une simple idĂ©e vint Ă  Xaldin
 Il lui suffirait peut-ĂȘtre de l’approcher par derriĂšre, il ne serait pas vu
 D’un coup de lance, s’il la perforait en mĂȘme temps que son monstre, son objectif serait parfaitement ce dernier Ă©tait bien plus proche du dragon et surtout du sol
 Les vents commencĂšrent ainsi Ă  se dĂ©chaĂźner, provoquĂ©s par ce monstre divin. Le Simili dut reculer face Ă  cette puissance mais du vent, il n’avait quasiment rien Ă  rugissement produit alors une attaque magique monstrueuse, une Ă©norme vague dont le Leviathan Ă©tait la source et qui s’abattait sur la Place des FĂȘtes et sur les maisons trop proches et trop basses. C’était le cas pour celle oĂč se perchait Xaldin. Il leva sa main en direction de la vague qui allait s’abattre sur lui...Dans son Ă©tat
 Il n’était plus question de dĂ©gĂąts
 S’il subissait la vague, il ne survivrait probablement pas. Pour sauter par-dessus, c’était dĂ©jĂ  trop tard et sa magie du vent n’était pas assez puissante pour contrer instinctivement, c’est cette derniĂšre action qu’il osa accomplir et il se mit Ă  charger ses paumes de toute son Ă©nergie magique. Quand soudain l’évidence lui sauta aux yeux. Il n’avait pas besoin de vent, alors qu’il Ă©tait dĂ©jĂ  pris dans ces bourrasques. Et avec tout ce vent qui l’assaillait et le faisait reculer, il le condensa en une sphĂšre autour de lui, comme un bouclier, un rempart invincible face aux violences des eaux. La vague passa vite, ce bouclier se brisa aussitĂŽt qu’elle fut finie
 Et dĂ©jĂ  Xaldin Ă©tait Ă  bout de souffle. Il n’avait plus le dixiĂšme de son endurance de jadis. Mais Leviathan Ă©tait parti et lui Ă©tait garçon Ă©tait allongĂ© au sol couvert d’un manteau d’eau. Aussi inerte qu’un mort
 En fait, il l’était sans aucun doute. Ce n’était qu’un la dirigeante de la Coalition Noire descendait, encore dans les bras de son monstre, et s’approchait lentement du garçon. Si elle, qui Ă©tait l’auteur de ce sort, pensait qu’il pouvait peut-ĂȘtre ĂȘtre en vie
 Xaldin ne raterait pas une occasion pareille. Il fit un bond, un seul
 Ce dernier l’amena sur le sol de la place des fĂȘtes, s’éclaboussant et ressentant les fines gouttes heurter son visage et son Ă©tait dĂ©jĂ  devant le corps du garçon mais avant de s’en occuper, il se tourna vers la dame. On voyait plus le monstre qu’elle mais elle Ă©tait bel et bien lĂ . Ne t’approche pas de ce garçon. Il a eu son compte. » Combattre
 Certainement pas. Ca n’était pas dans son intĂ©rĂȘt de frĂŽler une nouvelle fois la mort. Tout risque Ă©tait mauvais Ă  prendre Ă  prĂ©sent. Ce qu’il allait donc faire, c’était son plus vieil art
 La leva son unique main vers sa cagoule et l’abaissa sur ses Ă©paules, dĂ©voilant Ă  la jeune femme son visage dur. Si elle l’avait connu, avant son accident, elle aurait remarquĂ© qu’il n’avait plus la mĂȘme allure. Autrefois, la puissance et la rĂ©sistance se lisaient sur ses traits. A prĂ©sent, c’était la fatiguĂ© marquĂ©e par des cernes. Un teint plus pĂąle. Des yeux presque injectĂ©s de sang. Xaldin
 Membre de l’Organisation XIII. Et
 J’ai Ă©tĂ© trĂšs impressionnĂ© par l'Ă©tendue de tes pouvoirs. » C’était un risque
 Lui savait ce qui unissait l’Organisation Ă  la Coalition. Il Ă©tait donc probable qu’elle sache qu’il n’était plus dans le qu’il en soit, il devait vraiment se dĂ©pĂȘcher
Sans ignorer la jeune femme, il s’abaissa vers le garçon et se servant de ses dents, il enleva son gant de sa main. Il posa ensuite trois doigts dans un creux de la gorge du garçon, sentant un poul faible mais existant. Mais comme c’était Ă  prĂ©voir, il ne respirait plus. Avec une seule main, impossible de dĂ©gager l’eau de ses poumons par les moyens conventionnels. Il allait donc user d’une technique trop expĂ©rimentale et bien plus douloureuse. Il ouvrit la bouche du garçon, mit sa tĂȘte sur le cĂŽtĂ© et posa sa main sur son torse, fermant les yeux
 Et par une sorte de manipulation de l’air, Ă  travers la peau du garçon, il fit croĂźtre la prĂ©sence d’air dans les voies respiratoires du gamin, repoussant ainsi l’eau, de plus en plus vers sa trachĂ©e
Et maintenant le sort, il se contenta d’achever son sauvetage en frappant violemment d’un coup de poing son thorax. Et s’il avait probablement endommagĂ© le corps du gamin ainsi que joliment abĂźmĂ© ses voies respiratoires, il cracha une grande quantitĂ© d’eau, instinctivement sans pour autant se rĂ©veiller. Pour enfin respirer Ă  simili ferma les yeux, soulagĂ© de voir son moyen de survie survivre
 Et il se leva, essayant de remettre comme il le pouvait son gant sur sa main. Cela devait ĂȘtre un spectacle bien pitoyable aux yeux de cette princesse mais pour ne pas qu’elle se focalise sur ça, il se mit Ă  lui parler de maniĂšre on ne peut plus sĂ©rieuse. Avec ton autorisation, je vais prendre le gamin avec moi. L’Organisation a des desseins pour lui. Je te le demande au nom de notre Alliance. Et tu verras que ce qu’on en fera te sera aussi bĂ©nĂ©fique qu’à nous. Nous avons les mĂȘmes ennemis. »C'Ă©tait peut-ĂȘtre malheureux Ă  dire mais si elle comprenait qu'il n'Ă©tait qu'un traĂźtre... Ou bien si elle ne voulait pas lui laisser le gamin. Il profiterait de sa faiblesse pour l'abattre... _______________________________Sam 19 Mar 2011 - 2356 Avec ton autorisation, je vais prendre le gamin avec moi. L’Organisation a des desseins pour lui. Je te le demande au nom de notre Alliance. Et tu verras que ce qu’on en fera te sera aussi bĂ©nĂ©fique qu’à nous. Nous avons les mĂȘmes ennemis. »... Hahahahahahaha ! Hihi... Mouhahahahahaha ! »MalgrĂ© son Ă©tat, Ariez ne pouvait s'empĂȘcher de rire au Ă©clat face a un spectacle aussi ridicule et pitoyable qu'offrait Xaldin. S'en Ă©tait ridicule ! La puissante organisation XIII qui fait trembler le monde Ă  chacune de ses apparitions ! Le groupe en lui mĂȘme est peut-ĂȘtre puissant, mais lorsqu'il s'agit de ses membres... Nan mais sĂ©rieusement, vous y croyez-vous ?! Un manchot ! Un manchot qui n'arrive mĂȘme pas Ă  remettre son gants correctement ! Ha ! Qu'est-ce qu'il avait l'air naze quand mĂȘme ! Et quand Ă  la sĂ©ance de rĂ©animation, elle n'Ă©tait pas ridicule en soit mais inspirait Ă  la princesse une idĂ©e aussi ridicule que drĂŽle. Et alors ? Tu ne lui faits pas de bouche Ă  bouche ? »Dit-elle, rigolant de plus belle ! Si puissant et si ridicule ! On aurait dit un vieux baroudeur Ă©puisĂ© par les champs de bataille. Un guerrier qui a fait son temps mais qui s'accroche encore Ă  l'espoir de retourner au combat. FatiguĂ©... Pourtant il Ă©tait imposant, avec une carrure d'homme, de guerrier. Un visage dur et usĂ©, pas forcĂ©ment entretenu avec grand soin. Étrangement, elle ne pouvait s'empĂȘcher de le comparer Ă  Jecht. Certes, ce dernier dĂ©gageait plus d'assurance et semblait plus en forme que le type au DreadLocks mais... C'est difficile Ă  expliquer, mais quelque chose les rapprochait. Serait-ce ce petit cĂŽtĂ© guerrier qui les rendaient si semblables ? Qui sait. AprĂšs un long rire qui du au moins durer une bonne trentaine de seconde, voir une minute, elle repris enfin son sĂ©rieux... La Coalition est groupe qui, fatalement, ce fait beaucoup d'ennemi. MĂȘme les mercenaires, groupe pourtant neutre, pourrait bien finir par devenir de nouveaux ennemis. L'Organisation XIII est le seul alliĂ© qui reste... Mais, est-ce un bon alliĂ© ? Car aprĂšs tout, s'il y a bien un truc banal chez eux c'est le complot ! Et oui, dans ce groupe il y a un complot toute les semaines. Les boss, dirigeant et toute la hiĂ©rarchie change rĂ©guliĂšrement chez eux... Un alliĂ© pas trĂšs fiable, puisque le nouveau boss peut changer du tout au tout les optiques du groupe et donc remettre en question l'alliance. Mais on ne peut nier leur soutien efficace... Pouvait-elle leur laisser Jann ? Surtout que s'ils ont des dessins pour lui, ce dernier doit avoir une certaine valeur ! Et puis Hazama... Ce dernier ne donne plus de nouvelle, le lumineux couleur arc-en-ciel pourrait servir de monnaie d'Ă©change... C'est dur d'ĂȘtre boss ! Mais dis moi... Quels sont les fameux desseins que vous avez pour lui ? Puisque bon, ce que ca vous apporteras ne m'intĂ©resse pas vraiment, je veux savoir ce que ca m'apporteras Ă  moi... ConcrĂštement. »Elle fronça les sourcils. Pour parler sur un ton plus grave et plus rancunier... De la rancune, c'Ă©tait vĂ©ritablement cela. Et je te prĂ©viens que j'ai intĂ©rĂȘt Ă  y trouver mon compte ! Bah oui, tu veux quand mĂȘme pas je te laisse contre quelque chose de misĂ©rable ? Et puis franchement, vous manquez pas de cran... Vous ne donniez plus signe de puis dĂ©jĂ  longtemps ! Et puis d'abords, on est au courant de rien, c'est Ă  peine si on c'est que vous ĂȘtes en vie... Vous auriez pu donnez des nouvelles quand mĂȘme ! On en Ă©tait rendu Ă  se demander si notre alliance tenait encore ! Et puis le jeune gringalet que tu vois lĂ  est venu sur mon monde pour chercher Ă  m'Ă©vincer ! J'espĂšre que tu te rends compte que je peux pas le laisser s'en sortir comme ça ! On ne se moque pas impunĂ©ment de la princesse Ariez ! Allez le pingouin des Ăźles, dis moi ce que ca va m'apporter. »C'est que quand elle s'y met, la princesse peut avoir un dĂ©bit de paroles assez impressionnant ! Si bien que son souffle s'en faisait un peu plus court et qu'elle se blottit dans les innombrables bras de son monstre. Son visage Ă  l'air libre, plein de suffisance face Ă  ce pitoyable guerrier uni-bras. Et elle ne pouvait s'empĂȘcher de se demander... Ton bras, comment l'a-tu perdu ? »La princesse s'imaginĂąt les raisons les plus stupides et les plus ridicules Ă  la perte de son bras, pour bien aller avec son incapacitĂ© Ă  enfiler un simple gant...Sam 26 Mar 2011 - 1528Ses yeux Ă©taient larmoyants et rivĂ©s sur la main droite de Xaldin. Lui essayait de remettre son gant avec les moyens du bord. Elle
 Elle s’en moquait ouvertement, Ă©clatant d’un rire aigu et perçant. Le simili ne lui prĂȘta qu’une maigre attention, se fichant bien de ses rires. Il avait enfin rĂ©ussi Ă  mettre ses doigts dans son gant et approchant sa main de son visage, il mordit l’ouverture du gant pour descendre cette derniĂšre
 Il le fit assez bien pour avoir un poing entier dans ce foutu gant et il n’eut qu’à ouvrir dĂ©licatement son poing et enfoncer ses doigts dans chacune des embouchures. Une personne censĂ©e mais surtout compatissante lui soufflerait Ă  l’oreille que tout cela Ă©tait ridicule, qu’à exhiber son handicape de cette façon, il ne cumulerait que les moqueries. Pourquoi ne pas remettre le gant plus tard ? Et bien parce que Xaldin, contre vents et marĂ©es, restait toujours Ă©gal Ă  lui-mĂȘme. Un bon soldat se fiche de devoir se ridiculiser pour mener Ă  bien une mission. Aussi insignifiante soit cette mission. S’il se demandait Ă  son Ă©tat s’il ne ferait pas mieux d’éviter ce genre de bĂȘtises. Alors ce n’était plus la peine de combattre. Dans la guerre, pas de maniĂšres. Et alors ? Tu ne lui fais pas de bouche Ă  bouche ? » Et c’était en cet instant que le rĂŽle Ă©tait le plus difficile Ă  tenir. En tant que supposĂ© alliĂ© de la Coalition Noire, il ne devait pas en offenser le chef. C’était une affaire de diplomatie
 Et la diplomatie, ça le connaissait. La politesse et du respect Ă©taient de rigueur. Pour faire un bouche-Ă -bouche efficace, il aurait fallu que je puisse pincer son nez d’une main et maintenir sa mĂąchoire Ă  la verticale et ouverte de l’autre
 Donc non, je ne pouvais pas lui en faire un de maniĂšre un tant soi peu correcte. » Elle devait se ficher pas mal de la rĂ©ponse puisqu’elle continuait ses rires. Lui se contentait de soutenir le silence tout en l’observant
 Il n’était pas assez subtil pour s’étonner de la maniĂšre dont elle levait le regard quand elle riait. Lui observait simplement son allure. S’il y avait vraiment quelque chose de respectable en elle, hormis le monstre marin qu’elle avait invoquĂ© plus tĂŽt, c’était sans conteste son jeune Ăąge
 Des hommes ou des femmes capables de soulever la terre, assez puissants pour secouer le monde en libĂ©rant leur Ă©nergie
 Il avait dĂ©jĂ  vu tout cela. Mais celle-ci aurait probablement pu le battre si elle n’avait pas combattu Ă  corps perdu juste avant. Et pourtant, elle Ă©tait sous une petite vingtaine d’annĂ©es. Elle avait donc un potentiel magique trĂšs important
 Cela n’était plus si Ă©tonnant qu’elle soit au sommet de la Coalition Noire, au mĂȘme titre que l’eurent Ă©tĂ© Le ModĂ©rĂ© Noir et Xehanort qui avaient au moins quelques dizaines d’annĂ©es de plus qu’ rire finit par se calmer
 Et reprenant son sĂ©rieux, elle posa la question inĂ©vitable. Que ferait l’Organisation de ce gamin, et en quoi est-ce que ça aiderait la Coalition ? Il lui fallait donc une rĂ©ponse puisqu’il n’y avait rĂ©flĂ©chi que trĂšs sommairement. Par chance, la princesse se mit Ă  parler d’avantage, approfondissant son sentiment vis-Ă -vis de toute cette histoire, laissant ainsi le temps au simili de remplir les trous de son histoire. Et je te prĂ©viens que j'ai intĂ©rĂȘt Ă  y trouver mon compte ! Bah oui, tu veux quand mĂȘme pas je te le laisse contre quelque chose de misĂ©rable ? Et puis franchement, vous manquez pas de cran... Vous ne donniez plus signe de puis dĂ©jĂ  longtemps ! Et puis d'abords, on est au courant de rien, c'est Ă  peine si on c'est que vous ĂȘtes en vie... Vous auriez pu donnez des nouvelles quand mĂȘme ! On en Ă©tait rendu Ă  se demander si notre alliance tenait encore ! Et puis le jeune gringalet que tu vois lĂ  est venu sur mon monde pour chercher Ă  m'Ă©vincer ! J'espĂšre que tu te rends compte que je peux pas le laisser s'en sortir comme ça ! On ne se moque pas impunĂ©ment de la princesse Ariez ! Allez le pingouin des Ăźles, dis moi ce que ca va m'apporter. » Toutes ces choses faisaient partie dĂ©sormais de son passĂ©. Il n’était donc plus question de dĂ©fendre avec acharnement tout ce en quoi il avait cru. Il durcit tout de mĂȘme son regard, pour ne pas laisser un doute gĂ©mir dans l’esprit de cette invocatrice. Nous avons eu quelques problĂšmes
 Pour ton bien, tu devrais en prendre compte
 Notre maĂźtre de la keyblade du nom de Roxas nous a trĂšs rĂ©cemment trahi. Larxene qui Ă©tait pourtant la meilleure alliĂ©e de Marluxia, erre Ă  prĂ©sent on ne sait oĂč
 Et Axel a disparu. » Larxene et Roxas
 Deux personnes qu’il espĂ©rait voir mourir. Les similis Ă  abattre en fait. Et mĂȘme si Marluxia passait bien avant eux, dans la liste des indĂ©sirables, ce serait par eux qu’il commencerait s’il pouvait abattre tous ses ennemis. Et pourtant, il n’avait rien contre Roxas. Il avait une certaine estime pour ce garçon mĂȘme s’il ne le montrait pas du tout. Mais il Ă©tait trop influençable pour porter une keyblade. Et si un homme tel que Marluxia tirait ses ficelles, ce dernier serait beaucoup trop avoir expliquĂ© pour quoi il avait besoin de ce garçon, la fille lui posa une question qu’il n’avait absolument pas prĂ©dite. Ton bras, comment l'a-tu perdu ? » 
 Un accident, d’une certaine façon. Un Ă©tranger avait les connaissances nĂ©cessaires pour crĂ©er des rĂ©pliques exactes de quelques membres de l’Organisation. Dont Axel et Marluxia, notre chef. J’ai du me charger de ce dernier et pour atteindre la victoire, j’ai du lui abandonner mon bras
 Et aussitĂŽt qu’il fut dĂ©tachĂ© de mon corps, il a disparu. Depuis, je n’ai plus la puissance nĂ©cessaire pour m’occuper d’autres choses que des missions diplomatiques. » En guerrier, Xaldin garda le mĂȘme ton sur le visage. C’était la seule chose dite qui avait un fond de vĂ©ritĂ©. Et au mĂȘme instant, une idĂ©e germa dans son esprit. Et c’est de cette technologie qu’est basĂ©e notre plan. Tu dois savoir que le plus grand danger de la lumiĂšre, c’est la Pierre Angulaire de lumiĂšre. Pour nous, ce n’est pas un problĂšme. Mais pour nos sans-cƓurs qui seraient une aide non nĂ©gligeable si une bataille devait arriver, ce n’est pas possible
 Ceux d’entre eux qui rĂ©ussissent Ă  ne pas succomber Ă  la dĂ©charge de lumiĂšre sont terriblement affaiblis. » Cela n’était pas trop mauvais, comme mensonge
 Et la Coalition y trouverait tout son compte. Nous avons besoin d’un homme assez faible pour ne pas rĂ©sister aux tĂ©nĂšbres mais suffisamment puissant pour soutenir la puissance de la lumiĂšre. Ce garçon serait donc parfait. » Il fit une pause, tournant son regard vers le garçon, toujours inerte. Figure-toi que j’ai connu le ModĂ©rĂ© Noir de son vivant, avant mĂȘme qu’il n’entre dans la Coalition Noire. A l’époque, je dirigeais l’Organisation et il Ă©tait un alliĂ© fidĂšle et puissant. Et dĂ©jĂ  les tĂ©nĂšbres Ă©taient prĂ©sentes en lui plus que chez n’importe qui. A partir de simples souvenirs et de ces nouvelles techniques, l’Organisation va pouvoir transformer ce gamin en un ModĂ©rĂ© Noir d’il y a trois ans. Un ModĂ©rĂ© Noir influençable et soumis. Un ModĂ©rĂ© Noir dont les tĂ©nĂšbres seront si importants qu’ils pourront neutraliser la Pierre Angulaire de la lumiĂšre. Et lĂ  oĂč ça devient intĂ©ressant pour vous, c’est que ce nouveau ModĂ©rĂ© mourra en mĂȘme temps qu’il dĂ©truira la pierre. Et que le chĂąteau sera accessible pour vos sans-cƓurs. »_______________________________Mer 30 Mar 2011 - 1921 
 Un accident, d’une certaine façon. Un Ă©tranger avait les connaissances nĂ©cessaires pour crĂ©er des rĂ©pliques exactes de quelques membres de l’Organisation. Dont Axel et Marluxia, notre chef. J’ai du me charger de ce dernier et pour atteindre la victoire, j’ai du lui abandonner mon bras
 Et aussitĂŽt qu’il fut dĂ©tachĂ© de mon corps, il a disparu. Depuis, je n’ai plus la puissance nĂ©cessaire pour m’occuper d’autres choses que des missions diplomatiques. » Ça ne la fit mĂȘme pas rire voyez-vous. Elle aurait put se moquer de ce guerrier viril et tout en muscle qui se fait battre par un effĂ©minĂ© armĂ© d'une faux alors que lui-mĂȘme manie six lances... Mais non, elle regarda juste Xaldin avec mĂ©pris et suffisance. Il ne valait plus grand-chose avec un bras en moins, relĂ©guĂ© au rang de simple messager. C'Ă©tait plus qu'un guerrier Ă  la retraite ! Le genre de type finit qui s'accroche encore Ă  l'espoir de rebondir, PathĂ©tique. Tu parles d'un guerrier... Elle vaut rien la lance tourbillonnante... et en plus elle tourbillonne plus. » Elle disait ca pour elle, regardant autre part. Sans vraiment faire attention Ă  ce qu'il dirat. Et c’est de cette technologie qu’est basĂ©e notre plan. Tu dois savoir que le plus grand danger de la lumiĂšre, c’est la Pierre Angulaire de lumiĂšre. Pour nous, ce n’est pas un problĂšme. Mais pour nos sans-cƓurs qui seraient une aide non nĂ©gligeable si une bataille devait arriver, ce n’est pas possible
 Ceux d’entre eux qui rĂ©ussissent Ă  ne pas succomber Ă  la dĂ©charge de lumiĂšre sont terriblement affaiblis. » Il marquait un point, mais ca ne suffisait pas Ă  intĂ©resser la princesse qui savait ça depuis longtemps dĂ©jĂ  ! Et puis franchement, qui ne savait pas ça ? Mais une de ses royales oreilles Ă©tait Ă  demi-attentive. Il ne pouvait en rester lĂ , il avait surement une solution qui impliquerait ce gosse ! Peut-ĂȘtre se servir de lui pour dĂ©truire la pierre. Enfin, ca paraissait si irrĂ©alisable. Nous avons besoin d’un homme assez faible pour ne pas rĂ©sister aux tĂ©nĂšbres mais suffisamment puissant pour soutenir la puissance de la lumiĂšre. Ce garçon serait donc parfait. » Oh ? » Figure-toi que j’ai connu le ModĂ©rĂ© Noir de son vivant, avant mĂȘme qu’il n’entre dans la Coalition Noire. A l’époque, je dirigeais l’Organisation et il Ă©tait un alliĂ© fidĂšle et puissant. Et dĂ©jĂ  les tĂ©nĂšbres Ă©taient prĂ©sentes en lui plus que chez n’importe qui. A partir de simples souvenirs et de ces nouvelles techniques, l’Organisation va pouvoir transformer ce gamin en un ModĂ©rĂ© Noir d’il y a trois ans. Un ModĂ©rĂ© Noir influençable et soumis. Un ModĂ©rĂ© Noir dont les tĂ©nĂšbres seront si importants qu’ils pourront neutraliser la Pierre Angulaire de la lumiĂšre. Et lĂ  oĂč ça devient intĂ©ressant pour vous, c’est que ce nouveau ModĂ©rĂ© mourra en mĂȘme temps qu’il dĂ©truira la pierre. Et que le chĂąteau sera accessible pour vos sans-cƓurs. » 
 » ... DĂ©gages. » Cette idĂ©e ne plaisait pas Ă  Ariez. Tout simplement. Sa plus grande peur Ă  l'heure actuelle, c'est que l'ombre Éternelle qu'est le ModĂ©rĂ© noir revienne d'entre les morts pour venir se venger de la princesse qui l'a tuer. Alors en crĂ©er un nouveau ?! Certainement pas ! Le pouvoir appelle l'envie d'encore plus de pouvoir ! Plus on est puissant, plus on de l'ambition, c'est bien connu. Et mĂȘme... Le fait que ce nouveau ModĂ©rĂ© Noir soit dĂ©truit en mĂȘme temps que la pierre angulaire... M'ouais ! Franchement, on est sur de rien ! Il suffirait qu'il soit trop puissant pour devenir dangereux ! Influençable et soumis... XIII a la mauvaise rĂ©putation d'ĂȘtre trahit et retourner comme une crĂȘpe par un complot toutes les semaines. Alors entendre dire influençable et soumis dans leurs bouches, c'est comme entendre dire qu'une citrouille est bleu dans la bouche d'un aveugle ! Mais tout de mĂȘme, l'idĂ©e Ă©tait allĂ©chante. Et c'est seulement quelques instants aprĂšs avoir dit Ă  l'organisĂ© de dĂ©gagĂ©s sur un ton froid et cassant qu'elle se rendit compte que lĂ , la princesse tenait une occasion en or. Une occasion qui restait malgrĂ© risquĂ© ! Lancerait-elle la piĂšce ? Au risque de perdre tous ce qu'elle a ? L'envie Ă©tait joueuse, mais l'enjeu Ă©tait beaucoup plus important qu'Ă  l' puis, il fallait qu'elle patiente, ne serait-ce qu'en attendant la rĂ©cupĂ©ration d'Hazama. Et surtout en attendant que Ansem est retrouvĂ© une forme physique. Elle avait aussi un petit quelque chose Ă  rĂ©cupĂ©rer de son cotĂ©, une puissante chimĂšre. Le groupe accumulait de la puissance sans cesse, toujours plus puissant. Était-ce une bonne chose de tout risquĂ© maintenant ? Mais peut-ĂȘtre qu'en risquant tout aujourd'hui, la Coalition deviendras surpuissante le lendemain ! Mais... XIII n'a jamais Ă©tĂ© fiable. Ce sont des similis, sans Ă©motion, sans remords ni attachement ou honneur. Un poignard dans le dos arrive bien vite. Comment Ariez le sait ? Elle ne le sait pas mais reste trĂšs mĂ©fiante, car ma princesse n'est pas du genre Ă  rater une occasion d'enfoncer un couteau dans le dos de ses alliĂ©s. Alors que faire... Au final, si elle a put avec ArachnĂ© venir Ă  bout du ModĂ©rĂ© Noir une fois... Pourquoi ne le pourrait-elle pas une seconde fois ? Finalement je veux bien te le laisser... Mais j'espĂšre pour XIII qu'elle ne me trahiras pas ! » Dim 17 Avr 2011 - 125Elle ne rĂ©pondit pas tout de suite, bien au contraire
 Elle laissa passer de nombreuses secondes. Le simili ne le montrait pas mais attendre de cette façon ne l’arrangeait pas du tout. Il avait dĂ©jĂ  passĂ© quelques jours dans cette citĂ© et avait dĂ©truit une bonne quantitĂ© de sans-cƓurs qui appartenaient sans aucun doute Ă  la Coalition Noire
 Plus il restait Ă  dĂ©couvert, plus les risques qu’une tierce personne le reconnaisse Ă©taient grands. Alors qu’en principe, Ariez devait penser qu’il Ă©tait dans ce monde depuis quelques minutes Ă  peine
Mais Xaldin resta de marbre, se montrant patient vis-Ă -vis de la Princesse de l’Envie. DĂ©gage. » 
 il ne restait donc plus qu’une solution. Le simili serra son poing et alerta son esprit
 Le combat devenait inĂ©vitable. S’il essayait de fuir avec le garçon qui gisait encore derriĂšre lui, trempĂ© par la rĂ©cente attaque
 Il devrait d’abord crĂ©er un portail des tĂ©nĂšbres, se baisser, prendre le gamin sur son Ă©paule et courir vers le portail, autrement dit
 Approximativement treize secondes. Or il avait dĂ©jĂ  vu que la Boss de la Coalition Noire possĂ©dait le pouvoir du dĂŽme, magie qui lui prendrait Ă  peine quatre secondes Ă  activer et qui empĂȘcherait Xaldin et le gamin de la lumiĂšre de s’enfuir
C’était cela, un guerrier aguerri et habituĂ© aux situations les plus dramatiques. Imaginer la scĂšne dans sa tĂȘte avant de la rĂ©aliser concrĂštement. Enlevez donc un bras Ă  ce genre de guerrier, qu’est-ce que ça changera ? C’était pour cela que la Lance Tourbillonnante n’était pas encore bon Ă  jeter
La Princesse semblait alors rĂ©flĂ©chir
 DĂšs qu’elle prendrait sa dĂ©cision finale, il agirait. Cela allait donc se passer trĂšs vite, comme Ă  son habitude
 Frapper dans la violence et le brutal et avec un peu de chance, la Coalition Noire se retrouverait au bout de sa lance la seconde d’aprĂšs
 A vrai dire, s’il avait vraiment voulu mettre le paquet pour ses ambitions, c’est ce qu’il aurait directement fait depuis le dĂ©but
 Quoi de mieux pour accomplir ses projets que d’avoir un rescapĂ© sauvĂ© hĂ©roĂŻquement sous un bras, et la dĂ©pouille d’une des plus grandes menaces de l’univers sous l’autre
 Enfin, façon de en tant que guerrier, se contenter de peu Ă©tait vitale. Et mĂȘme dans l’art de la manipulation, il faut y aller doucement et subtilement. Et il devait bien avouer que dans son Ă©tat, il Ă©tait rĂ©ticent Ă  l’idĂ©e de combattre sans s’y ĂȘtre prĂ©parĂ©. MĂȘme contre une frĂȘle jeune femme incapable de se tenir sur ses deux jambes. Finalement je veux bien te le laisser... Mais j'espĂšre pour XIII qu'elle ne me trahira pas ! » Le visage du simili resta le mĂȘme, de marbre
 Toujours aussi creusĂ© par la fatigue. Il ferma les yeux, assez satisfait de son propre travail et comme pour acquiescer les paroles de cette jeune femme. Tu as ma parole... Je te remercie pour l’Organisation toute entiĂšre. » Il lui tourna le dos et baissa les yeux sur le corps du garçon. Encore quelques secondes dans ce monde et ce serait fini pour Xaldin, tout d’abord
 Mais aussi pour ce pauvre gamin trop faible pour tenir tĂȘte aux puissants de cette Ă©poque. Il se tourna vers un mur et leva sa main vers ce dernier, faisant apparaĂźtre un portail des TĂ©nĂšbres. Il s’abaissa, mit un genou Ă  terre et enroula son bras autour de la taille du jeune homme, le soulevant sans trop de difficultĂ© et se remettant debout. Il adressa un long regard Ă  Ariez... Si tu sais comment on me surnomme, c’est qu’un jour ou un autre tu as eu les Ă©chos de ma force. Bien avant toi, j’ai pris place dans le chĂąteau de la BĂȘte et j’ai longtemps fait de lui mon pantin... Le ModĂ©rĂ© Noir n’échappera pas Ă  mon contrĂŽle et si jamais il y arrivait
 Ce n’est pas un bras en moins qui m’empĂȘchera de dĂ©truire un vulgaire souvenir. »Et il s’engouffra sans plus attendre dans les tĂ©nĂšbres... Il n'avait pas besoin d'entendre une rĂ©ponse cassante de la part de la princesse de l'envie. _______________________________Lun 18 Avr 2011 - 2204Oya ~ Bon, je vais faire court. J'ai lu la plupart de ses messages, il y a un moment. Ariez, fĂ©licitations. J'ai adorĂ© tous tes posts et, je dois dire que je suis trĂšs content de ton combat avec Jann. Une phrase m'a profondĂ©ment charmĂ©. "Tu parles d'un guerrier... Elle vaut rien la lance tourbillonnante... et en plus elle tourbillonne plus."Oh ! Qui a dit que la vĂ©ritĂ© sortait de la bouche des enfants !Ensuite, Xaldin. Bon. Tes posts sont d'une indĂ©niable qualitĂ© et mĂȘme si t'es plus vraiment un guerrier Comme l'a dit Ariez. niveau diplomatie, t'as Jann. Tu as bien progressĂ© depuis tes dĂ©buts. Et franchement, tu dois ĂȘtre le seul Ă  oser dire ça Ă  la grande Ariez !Donc, Mission AvancĂ©e pour Points d'ExpĂ©riences, 340 Munnies, 3 PS en Pour notre guerrier aux six lances. Exploit Points d'ExpĂ©riences, 250 Munnies et 3 PS en pour Jann. Points d'ExpĂ©riences, 380 Munnies, 2 PS en Psychismes, 1 PS en DĂ©fense et 1 PS en final, parce que je ne l'ai pas dis. J'ai pris du plaisir Ă  lire chacun de vos posts. Kufufu ~Mar 19 Avr 2011 - 1658
Abrites-moi (MĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chainent) ", version française de "Still" d'Hillsong, interprĂ©tĂ©e lors du rassemblement de jeunesse PAJE (Paris Jeunesse) 2008 Ă  Pontoise. French Version
Paroles originalesTraduction en FrancaisHide me now under your wingsCache moi maintenant sous tes ailesCover me within your mighty handCouvre moi dans ta main puissanteWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuFind rest my soul in Christ aloneRetrouve mon Ăąme en Christ seulKnow his power in quietness and trustConnaissez sa puissance dans le calme et la confianceWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toi“When the oceans rise and thunders roar— Hillsong WorshipFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuFind rest my soul in Christ aloneRetrouve mon Ăąme en Christ seulKnow his power in quietness and trustConnaissez sa puissance dans le calme et la confianceWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuWriters Reuben Timothy Morgan, Benjamin David Fielding 223 prĂ©fĂ©rĂ©sDerniĂšres activitĂ©s
OcĂ©anPacifique et Atlantique – La tempĂȘte Question des heures – la rencontre entre l’OcĂ©an Pacifique et l’Atlantique. Mais tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent si nous Ă©tions arrivĂ©s lĂ  oĂč les OcĂ©ans Pacifique et Atlantique se rencontrent avec mĂȘme quelques heures de retard. Paroles de la chanson Entre Les Lignes Une Goutte De Plus par Keny Arkana Je ne suis qu'une goutte dans l'ocĂ©an, une goutte de plus parmi vous Une goutte de pluie ou une larme de plus sur les joues De notre planĂšte Terre, MĂšre pardonne nous L'Homme a créé ce tourbillon, qui nous a tous rendu fous Folie gĂ©nĂ©rale, mĂȘme les climats ne tiennent plus le coup Nos vie ternissent par notre faute, on en a mĂȘme perdu le goĂ»t J'ai peur du coup, pourtant j'ai bien vu la Lueur du gouffre Du moins je l'ai aperçue, en Ă©clairant un peu mon coeur du fouilli Que le Soleil, la Lune, les Arbres, les Mers nous pardonnent Toutes les espĂšces vivantes que la mienne a exterminĂ©es... J'demande pardon, parce que tout le mal qu'on a créé Faudra de la force pour le rĂ©parer et j'ai du mal a voir que ce monde est prĂȘt L'immonde est prĂšs de nous mais j 'ai peut-ĂȘtre une goutte qui dĂ©range... Une goutte noyĂ©e, dans un ocĂ©an qui se dĂ©chaĂźne Et tente de nous broyer, voyez, on a pourtant pas de haine dans les gĂȘnes Tant pis, on part de lĂ , mais on peut aller loin L'enfant en chacun le sait mĂȘme si on fait comme si tout allait bien Que la rage demeure, fait naĂźtre tant de violence dans nos coeurs Trop de conflits en pagaille, aux ondes qui s'installent dans nos peurs Venez pas, faire un tour dans nos esprits en bordel! MĂ©lancolie, une goutte de plus et le poison devient mortel Simple reflet d'un monde particuliĂšrement en bordel Juste une goutte de plus pour que dĂ©borde le vase ou l'cocktail Car il suffit d'une goutte de plus parfois pour que tout change Rééquilibrer, faire basculer, pas besoin de beaucoup de chance Juste du goutte Ă  goutte, avant que le sablier ne se vide Limpidement le temps s'Ă©coule, et la raison ordonne de fuir vite... Le coeur dit de se battre et mĂȘme si c'est trop tard Dignement allons-y pour le geste, et pour que nos idĂ©aux partent Rejoindre le Ciel, qu'on en reçoive les pluies Juste une goutte pour chacun, une goutte qui suffirait Ă  remplir chaque coeur MĂȘme si le temps est gris tristesse, On aperçoit la LumiĂšre au loin, libĂ©ratrice, mĂ©langeant calme et ivresse Qui goutte Ă  goutte nourrit lorsqu'on s'en approche Loin de cette maudite flaque, reflet d'une Ă©poque atroce Une LumiĂšre qui semble ĂȘtre la source Qui se dĂ©verse dans les coeurs pleins d'espoire et qui fait fondre la frousse Que la Vie nous donne le courage de ne plus se voiler la face, une goutte de plus, de compassion, Juste une goutte qui soulage... J'ne suis qu'une goutte de plus noyĂ©e dans l'ocĂ©an qui sait Qu'Ă  nous tous, on pourrait faire plein de vagues et tout Ă©clabousser PoussĂ©e par un Vent de Sagesse, Ă©manant du Ciel Un peu plus de Foi, la mienne, elle m'a rendu sienne Que chaque maillon se ressoude et reconstitue la chaĂźne Et si ce monde veut notre peau, gardons l'Esprit et la Chair On y arrivera, mĂȘme si ici le Mal est bien portant Parce qu'on est tous une goutte de plus Et que chaque goutte est importante.... Lesarchives par sujet : histoire des bateaux Recherche de Territoires Recherche d'Annonces Recherche d'Évenements Le blog - l'actualitĂ© territoriale Se connecter Contribuer ! Recherche de Territoires Recherche d'Évenements Se connecter Contribuer ! X. histoire des bateaux (loire) Nous crĂ©ons le site internet de votre association. Cliquez pour en savoir plus. Affiner par gĂ©ographie
Et tel le Danube, conviant de ses mains dĂ©licates l’Inn Ă  la rejoindre, ces mots qui disent le respect de la sentience nous interpellent. Dans la douceur d’un bleu ciel qui inonde la sculpture viennoise, la jeunesse et l’élĂ©gance de la belle, sa bienveillance aussi, parviennent ici, dans un marbre ciselĂ© par l’artiste Hugo Haerdtl, Ă  attirer le regard du vĂ©nĂ©rable et auguste qui pensait sa trajectoire toute faite. Or l’Inn n’est qu’un affluent, fort Ă©loignĂ© du littoral, et c’est l’allĂ©gorie du Danube, aux seins suaves et potentiellement nourriciers, qui mĂšne aux vastes Ă©tendues bleues d’une planĂšte qu’il nous faut, assurĂ©ment, partager en colocataires curieux et fraternels. Hugo Haerdtl, Inn und Donau - Pallas-Athene-Brunnen, Vienne, Autriche, 1902 Tour d’horizon de la bienveillance, des fondations aux actes, forcĂ©ment sommaire, trĂšs sommaire, et qui ne dit rien des parcours individuels dans ce qu’ils ont de doutes, de contradictions, de nuances, d’itinĂ©raires et d’accomplissements. Le passage de la prise de conscience au vĂ©gĂ©tal Ă©tant potentiellement sinueux, abouti parfois, de plus en plus souvent dĂ©sormais. Ce florilĂšge suggĂšre cependant l’universalitĂ© du propos, par-delĂ  siĂšcles et millĂ©naires, Pythagore, en pĂšre fondateur avec les orphiques, apportant par exemple une rĂ©ponse toujours pertinente aux dĂ©fis actuels qui sont, notamment, de permettre Ă  tous et Ă  toutes un accĂšs aux ressources. Une Ă©quitĂ© que l’alimentation carnĂ©e et ovo-lactĂ©e comme l’agriculture qu’elle implique interdisent, et avec le bilan humain, environnemental et climatique que l’on sait aujourd’hui. IntemporalitĂ© aussi quand LĂ©onard de Vinci, gĂ©nie s’il en est, tance l’humanitĂ© et que Denis Diderot suggĂšre une autre dĂ©finition de l’humain maĂźtre » du monde, soit une analyse qui fait frĂ©mir Ă  prĂ©sent que l’on parle d’AnthropocĂšne
 Et ce n’est pas tout ! Car les siĂšcles, Ă  la suite de Pythagore toujours, savent le lien entre la violence que l’humanitĂ© inflige aux espĂšces qu’elle veut dominer et la violence qu’elle inflige aux siens, avec Ovide et Marguerite Yourcenar par exemple, Louise Michel dĂ©nonçant mĂȘme les outrages qui s’abattent comme un piĂšge sur celui qui enfonce la lame dans la chair. Les mondes aussi reconnaissent Ă  l’humain une Ă©minence qui reste Ă  conquĂ©rir, avec notamment Émile Zola, Luther Standing Bear et Mohandas Gandhi. Vivifiante est alors cette dĂ©monstration menĂ©e par Renan Larue, reconnaissant Ă  Voltaire son authentique cheminement intellectuel et personnel, de Porphyre Ă  l’hindouisme, et un antispĂ©cisme avant l’heure, dĂ©monstration qui fait du vĂ©ganisme et de l’anticarnisme un mouvement vieux de 2500 ans et qui restitue aux LumiĂšres sa renaissance comme la sape de l’anthropocentrisme occidental. Soit une avancĂ©e que l’ñge industriel a occultĂ©e en Ă©loignant des yeux la mise Ă  mort des animaux non-humains. Une Ăšre industrielle qui a aussi Ă©rigĂ© la prĂ©dation et le profit au rang de moteurs, sinistre fourvoiement ne pouvant tolĂ©rer le raisonnement anthropologique et philosophique de Jean-Jacques Rousseau qui souligne l’aptitude Ă  souffrir comme fondement du droit. Et l’amour comme moteur
 C’est Ă  la suite de cette percĂ©e d’ailleurs, que Jeremy Bentham, interrogeant notre espĂšce, dit lui aussi la sentience avant l’émergence de ce nĂ©ologisme
 On se rĂ©jouit alors, avec Brigitte GothiĂšre, convaincue que le temps de la Justice sera, et avec Astrid Guillaume qui propose une troisiĂšme voie » qui n’est pas de renoncer mais d’avancer. Quand Res Turner fait battre son cƓur et son art sur les pavĂ©s pour revendiquer la libĂ©ration animale, et que Mačko DrĂ gĂ n confie le cƓur comme unique horizon qui vaille
Et nous le savons, le cƓur peut s’emballer pour dĂ©noncer et libĂ©rer, mais c’est sa douceur toujours qui est l’essence des mots et des actes qu’il crĂ©e. D’autant plus lorsque la raison ne peut que le rejoindre
 On ne s’étonnera pas alors de lire Claude LĂ©vi-Strauss annonçant la fin des vitrines de boucheries quand Paul McCartney dĂ©crypte leur absence dans les abattoirs
Un modeste billet qui n’est qu’invitation Ă  se repenser, invitation aussi Ă  Ă©largir cette ambitieuse promenade qui convie sens et conscience Ă  percevoir la main qui se pose sur notre Ă©paule. Et Ă  lui accorder notre regard, qu’elle soit identifiĂ©e ici main d’ d’artiste, de olympique, d' agricole ou main militante des rues, avenues ou arĂšnes. Car elle est la mĂȘme
Avertissement Ce billet de blog est l’occasion de mettre Ă  l’épreuve l'une ou l'autre citation prĂ©sente ici, lĂ  et ailleurs, jusque dans des ouvrages et nombreux sites de presse, sans identification de la source. C'est le cas ici de la seconde citation de Lamartine propos rapportĂ© ? dont le "succĂšs" est parlant Ă  lui seul, c'est aussi Ă  noter. Les quĂȘtes et Ă©clairages sont espĂ©rĂ©s et bienvenus ! [Pythagore, vers 580 – vers 495, philosophe, scientifique ; textes apocryphes et tradition orale Aussi longtemps que les hommes massacreront des animaux, ils s’entretueront. En effet, celui qui sĂšme les graines du meurtre et de la souffrance ne peut pas rĂ©colter la joie et l’amour. » La terre donne des richesses en abondance et de la nourriture pacifique. Elle nous offre des repas qui ne sont tachĂ©s ni de sang, ni d’assassinat. »]Ovide, 43 av. JC – 17/18, poĂšte Comme il se fait d’horribles goĂ»ts, comme il se prĂ©pare Ă  verser un jour le sang humain, celui qui Ă©gorge de sang-froid un agneau, et qui prĂȘte une oreille insensible Ă  ses bĂȘlements plaintifs ; celui qui peut sans pitiĂ© tuer le jeune chevreau et l’entendre vagir comme un enfant ; celui qui peut manger l’oiseau qu’il a nourri de sa main ! Y a-t-il loin de ce crime au dernier des crimes, l’homicide ? N’en ouvre-t-il pas le chemin ? »Plutarque, v. 46 – v. 125, philosophe, biographe Comment l'homme peut-il jouir de manger de la chair ? » Nous, civilisĂ©s, nous qui vivons sur une terre cultivĂ©e, riche, abondante, nous n'avons aucune raison de tuer pour manger. » Mais rien ne nous Ă©meut, ni la belle couleur, ni la douceur de la voix accordĂ©e, ni la subtilitĂ© de l'esprit, ni la nettetĂ© du vivre, ni la vivacitĂ© du sens et entendement des malheureux animaux, ainsi juste pour le plaisir de quelques pauvres bouchĂ©es de chair, nous privons une Ăąme du soleil et de la lumiĂšre, et de la vie et du temps qui lui revenaient, et dont elle Ă©tait nĂ©e en ce monde pour jouir. » Et nous pensons que les cris qu’ils jettent de peur ne sont point articulĂ©s, qu’ils ne signifient rien, lĂ  oĂč ce ne sont que priĂšres, supplications et justifications de chacune de ces pauvres bĂȘtes qui gĂ©missent. » Regardons-nous comme indiffĂ©rente, la perte d’une Ăąme ? Je veux que ce ne soit pas, comme le croit EmpĂ©docle, celle d’un pĂšre, d’une mĂšre, d’un fils ou d’une amie ; c’est toujours celle d’un ĂȘtre qui sent, qui voit et qui entend, qui a de l’imagination et de l’intelligence, facultĂ©s que chaque animal a reçues de la nature pour se procurer ce qui lui convient et Ă©viter ce qui peut lui nuire. »Porphyre, 233-304, philosophe, historien Ceux qui soutiennent qu’il est permis de faire usage des viandes, prouvent suffisamment qu’ils sont les esclaves de leurs passions. » LĂ©onard de Vinci, 1452-1519, artiste, scientifique J’ai rejetĂ© la viande depuis trĂšs tĂŽt dans mon enfance et le temps viendra oĂč les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables. » Tu as dĂ©fini l’homme comme le Roi des Animaux ; moi par contre, je dirai que l’homme est le roi des fauves fĂ©roces parmi lesquels tu es le plus grand. N’as-tu pas effectivement tuĂ© et mangĂ© les animaux pour satisfaire les plaisirs de ton palais, te transformant toi-mĂȘme en tombe pour tous ces animaux ? La nature ne produit-elle pas de la nourriture vĂ©gĂ©tale en quantitĂ© suffisante pour te rassasier ? »John Ray, 1627-1705, naturaliste En aucune façon, l’homme n’a la constitution d’un carnivore. Chasse et voracitĂ© ne lui sont pas naturelles. L’homme n’a ni les dents acĂ©rĂ©es ni les griffes pour tuer et dĂ©chiqueter sa proie. Au contraire, ses mains sont faites pour cueillir des fruits, des baies et des lĂ©gumes, et ses dents sont appropriĂ©es pour les mĂącher. » Tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir, nous restaurer et nous rĂ©galer est abondamment pourvu dans le magasin inĂ©puisable de la Nature. Quelle vision agrĂ©able, plaisante et innocente qu’une table frugalement servie, et quelle diffĂ©rence avec un repas composĂ© de chair animale fumante et massacrĂ©e. En rĂ©sumĂ©, nos vergers offrent tous les dĂ©lices imaginables, tandis que les abattoirs et les boucheries sont pleins de sang coagulĂ©, et d’une abominable puanteur. » Pierre François Guyot Desfontaines, 1685-1745, journaliste, critique littĂ©raire Ayant demandĂ© Ă  TaĂŻfaco de quelle nature Ă©taient les mets excellents qu’il nous prĂ©sentait, il me rĂ©pondit que ce n’était que des lĂ©gumes singuliers qui croissait dans le pays et qu’on avait l’art d’assaisonner. Nous n’imitons pas, ajouta-t-il, les Espagnols et les autres EuropĂ©ens qui se repaissent de la chair des animaux funeste habitude qui les a en quelque sorte familiarisĂ©s avec l’effusion du sang des hommes. Les bĂȘtes n’ont-elles pas une Ăąme ? Quel droit Ă  l’homme de la sĂ©parer de leur corps et de s’approprier leur substance pour sustenter la sienne, tandis que la terre libĂ©rale lui offre une infinitĂ© de grains, de racines et de fruits dont il peut se nourrir lĂ©gitimement ? »François-Marie Arouet dit Voltaire, 1694-1778, philosophe Il n’est que trop certain que ce carnage dĂ©goĂ»tant, Ă©talĂ© sans cesse dans nos boucheries et dans nos cuisines, ne nous paraĂźt pas un mal ; au contraire, nous regardons cette horreur, souvent pestilentielle, comme une bĂ©nĂ©diction du Seigneur et nous avons des priĂšres dans lesquelles on le remercie de ces meurtres. Qu’y a-t-il pourtant de plus abominable que de se nourrir continuellement de cadavres ? » [Porphyre] regarde les animaux comme nos frĂšres, parce qu’ils sont animĂ©s comme nous, qu’ils ont les mĂȘmes principes de vie, qu’ils ont ainsi que nous des idĂ©es, du sentiment, de la mĂ©moire, de l’industrie. Il ne leur manque que la parole ; s’ils l’avaient, oserions-nous les tuer et les manger ? Oserions-nous commettre ces fratricides ? Quel est le barbare qui pourrait faire rĂŽtir un agneau, si cet agneau nous conjurait par un discours attendrissant de n’ĂȘtre point Ă  la fois assassin et anthropophage ? » Les moutons n’ont pas sans doute Ă©tĂ© faits absolument pour ĂȘtre cuits et mangĂ©s, puisque plusieurs nations s’abstiennent de cette horreur. » Il faut convenir qu’il y a de la barbarie Ă  les faire souffrir ; il n’y a certainement que l’usage qui puisse diminuer en nous l’horreur naturelle d’égorger un animal que nous avons nourri de nos mains. » Quel est le chien de chasse, l’orang-outang, l’élĂ©phant bien organisĂ© qui n’est pas supĂ©rieur Ă  nos imbĂ©ciles que nous renfermons, Ă  nos vieux gourmands frappĂ©s d’apoplexie, traĂźnant les restes d’une inutile vie dans l’abrutissement d’une vĂ©gĂ©tation ininterrompue, sans mĂ©moire, sans idĂ©es, languissant entre quelques sensations et le nĂ©ant ? Quel est l’animal qui ne soit pas cent fois au-dessus de nos enfants nouveau-nĂ©s ? » La chasse est le moyen le plus sĂ»r pour supprimer les sentiments des hommes envers les crĂ©atures qui les entourent. » Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778, philosophe Tant qu[e l’homme] ne rĂ©sistera point Ă  l’impulsion intĂ©rieure de la commisĂ©ration, il ne fera jamais du mal Ă  un autre homme ni mĂȘme Ă  aucun ĂȘtre sensible. [
] Par ce moyen, on termine aussi les anciennes disputes sur la participation des animaux Ă  la loi naturelle. Car il est clair que, dĂ©pourvus de lumiĂšres et de libertĂ©, ils ne peuvent reconnaĂźtre cette loi ; mais tenant en quelque chose Ă  notre nature par la sensibilitĂ© dont ils sont douĂ©s, on jugera qu’ils doivent aussi participer au droit naturel, et que l’homme est assujetti envers eux Ă  quelque espĂšce de devoirs. Il semble, en effet, que si je suis obligĂ© de ne faire aucun mal Ă  mon semblable, c’est moins parce qu’il est un ĂȘtre raisonnable que parce qu’il est un ĂȘtre sensible ; qualitĂ© qui, Ă©tant commune Ă  la bĂȘte et Ă  l’homme, doit au moins donner Ă  l’une le droit de n’ĂȘtre point maltraitĂ©e inutilement par l’autre. » Nous passĂąmes une heure ou deux Ă  pĂȘcher Ă  cinq cents pas du rivage. La pĂȘche fut bonne ; mais, Ă  l’exception d’une truite qui avait reçu un coup d’aviron, Julie fit tout rejeter Ă  l’eau. Ce sont, dit-elle, des animaux qui souffrent ; dĂ©livrons-les jouissons du plaisir qu’ils auront d’ĂȘtre Ă©chappĂ©s au pĂ©ril. » Cette opĂ©ration se fit lentement, Ă  contrecƓur, non sans quelques reprĂ©sentations ; et je vis que nos gens auraient mieux goĂ»tĂ© le poisson qu’ils avaient pris que la morale qui lui sauvait la vie. » Denis Diderot, 1713-1784 Ă©crivain, encyclopĂ©diste, philosophe Ce n’est point parce qu’il lĂšve les yeux au ciel comme tous les oiseaux, qu’il est le roi des animaux ; c’est parce qu’il est armĂ© d’une main souple, flexible, industrieuse, terrible et secourable. Sa main est son sceptre. Ce mĂȘme bras qu’il lĂšve au ciel comme pour y chercher son origine, il l’étend, l’appesantit sur la terre pour y dominer par la destruction, pour en bouleverser la surface, et dire quand il a tout ravagĂ© je rĂšgne. La plus sĂ»re marque de la population humaine est la dĂ©population des autres espĂšces ».Emmanuel Kant, 1724-1804, philosophe La cruautĂ© envers les animaux est la violation d’un devoir de l’humain envers lui-mĂȘme. » Nicolas Edme Restif de la Bretonne, 1734-1806, Ă©crivain Sois juste envers les animaux, et tel que tu voudrais que fĂ»t Ă  ton Ă©gard un animal supĂ©rieur Ă  l’homme. »Jeremy Bentham, 1748-1832, philosophe Le jour viendra peut-ĂȘtre oĂč le reste de la crĂ©ation animale acquerra ces droits qui n’auraient jamais pu ĂȘtre refusĂ©s Ă  ses membres autrement que par la main de la tyrannie. Les Français ont dĂ©jĂ  dĂ©couvert que la noirceur de la peau n’est en rien une raison pour qu’un ĂȘtre humain soit abandonnĂ© sans recours au caprice d’un bourreau. On reconnaĂźtra peut-ĂȘtre un jour que le nombre de pattes, la pilositĂ© de la peau, ou la façon dont se termine le sacrum sont des raisons Ă©galement insuffisantes pour abandonner un ĂȘtre sensible Ă  ce mĂȘme sort. Et quel autre critĂšre devrait marquer la ligne infranchissable ? Est-ce la facultĂ© de raisonner, ou peut-ĂȘtre celle de discourir ? Mais un cheval ou un chien adultes sont des animaux incomparablement plus rationnels, et aussi plus causants, qu’un enfant d’un jour, ou d’une semaine, ou mĂȘme d’un mois. Mais s’ils ne l’étaient pas, qu’est-ce que cela changerait ? La question n’est pas Peuvent-ils raisonner ? ni Peuvent-ils parler ? mais Peuvent-ils souffrir ? Alexander von Humboldt, 1769-1859, explorateur, gĂ©ographe, naturaliste Se nourrir des animaux n’est pas loin de l’anthropophagie et du cannibalisme. » La cruautĂ© Ă  l’égard des animaux n’est conciliable ni avec une vĂ©ritable humanitĂ© instruite, ni avec une vĂ©ritable Ă©rudition. C’est un des vices les plus caractĂ©ristiques d’un peuple ignoble et brutal. Aujourd’hui, pratiquement tous les peuples sont plus ou moins barbares envers les animaux. Il est faux et grotesque de souligner Ă  chaque occasion leur apparent haut degrĂ© de civilisation, alors que chaque jour ils tolĂšrent avec indiffĂ©rence les cruautĂ©s les plus infĂąmes perpĂ©trĂ©es contre des millions de victimes sans dĂ©fense. » La mĂȘme superficie de terre utilisĂ©e pour paĂźtre et nourrir du bĂ©tail pour produire la viande pour alimenter 1 personne, pourrait nourrir 10 personnes avec des vĂ©gĂ©taux ; si de plus nous la cultivions avec des lentilles, haricots en grains, ou petits pois, elle pourrait nourrir une centaine de personnes
 » Arthur Schopenhauer, 1788-1860, philosophe Le monde n’est pas une fabrique et les animaux ne sont pas des produits Ă  l’usage de nos besoins » car l'animal est pour l'essentiel le mĂȘme que l'homme ».Henry-David Thoreau, 1818-1862, naturaliste, poĂšte, philosophe Il n’y a aucun doute pour moi qu’il entre dans le destin de l’humanitĂ©, parce qu’elle se perfectionne progressivement, de cesser un jour de manger des animaux. » Alphonse de Lamartine, 1790-1869, Ă©crivain, homme politique J’ai conservĂ© une rĂ©pugnance raisonnĂ©e pour la chair cuite et il m’a toujours Ă©tĂ© difficile de ne pas voir dans l’étal du boucher quelque chose de celui du bourreau ». [ On n'a pas deux cƓurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal
 On a du cƓur ou on n'en a pas ».] John Stuart Mill, 1806-1873, philosophe, Ă©conomiste Rien n’est plus naturel pour les ĂȘtres humains, ni, jusqu’à un certain point dans la culture, plus universel, que d’estimer les plaisirs et les douleurs des autres comme mĂ©ritant d’ĂȘtre considĂ©rĂ©s exactement proportionnellement Ă  leur ressemblance avec nous-mĂȘmes. [
] Certes, toute pratique cause plus de douleur aux animaux que de plaisir Ă  l’homme ; cette pratique est-elle morale ou immorale ? Et si, exactement comme les ĂȘtres humains lĂšvent la tĂȘte hors du marĂ©cage de l’égoĂŻsme, ils ne rĂ©pondent pas d’une seule voix immoral », que la moralitĂ© du principe d’utilitĂ© soit condamnĂ©e Ă  jamais. » Jules Michelet, 1798-1874, historien, philosophe Vie animale, sombre mystĂšre. Toute la nature proteste contre la barbarie de l’homme qui ne comprend pas, qui humilie et qui torture ses frĂšres infĂ©rieurs. » Le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ne contribue pas pour peu de chose Ă  la puretĂ© de l’ñme. » Spectacle Ă©trange de voir une mĂšre donner Ă  sa fille, qu’hier encore elle allaitait, cette grossiĂšre alimentation de viandes sanglantes. » Nos voyages de savants qui font tant d’honneur aux modernes, le contact de l’Europe civilisatrice qui va partout, ont-ils profitĂ© aux sauvages ? Je ne le vois pas. 
 Les conquĂ©rants, les missionnaires, les marchands ont massacrĂ©, Ă©puisĂ©, abruti et vĂ©rolĂ© les populations, ils ont produit le dĂ©sert. 
 On peut juger que si l’homme a ainsi traitĂ© l’homme, il n’a pas Ă©tĂ© plus clĂ©ment ni meilleur pour les animaux. Des espĂšces les plus douces, il a fait d’horribles carnages, les a ensauvagĂ©es et barbarisĂ©es pour toujours. » 
 Car tous les rĂ©cits de voyageurs concordent il fut un temps oĂč les lamantins, les phoques, les pingouins, les manchots, les baleines aimaient la compagnie de l’homme
 » George Sand, 1804-1876, Ă©crivaine Ce sera un grand progrĂšs dans l’évolution de la race humaine quand nous mangerons des fruits et que les carnivores disparaĂźtront de la Terre. Tout sera faisable sur cette Terre Ă  partir du moment oĂč nous viendrons Ă  bout des repas de viande et des guerres. » Richard Wagner, 1813-1883, compositeur, Ă©crivain Alors que la vue du bƓuf sacrifiĂ© aux dieux nous est devenue insupportable, aujourd’hui les flots de sang qui s’écoulent quotidiennement des abattoirs sont rincĂ©s Ă  l’eau et cachĂ©s Ă  nos yeux, afin qu’au dĂźner nous puissions nous rĂ©jouir du cadavre des animaux abattus, arrangĂ© de telle sorte qu’il ne soit plus reconnaissable comme tel. DĂšs Ă  prĂ©sent, nous devrions avoir Ă  cƓur de cultiver un sol nouveau d’oĂč pourrait Ă©merger une religion de la compassion, malgrĂ© ceux qui ne savent penser qu’en fonction de l’utilitĂ© des choses. Qu’attendons-nous d’une religion si nous en excluons la pitiĂ© envers les animaux ? »Victor Hugo, 1802-1885, Ă©crivain Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience. » L’enfer n’existe pas pour les animaux, ils y sont dĂ©jĂ . » Émile Zola, 1840-1902, Ă©crivain La cause des animaux passe avant le souci de me ridiculiser. » Les bĂȘtes n'ont pas encore de patrie. Il n'y a pas encore des chiens allemands, des chiens italiens et des chiens français. Il n'y a partout que des chiens qui souffrent quand on leur allonge des coups de canne. Alors, est-ce qu'on ne pourrait pas, de nation Ă  nation, commencer par tomber d'accord sur l'amour qu'on doit aux bĂȘtes ? De cet amour universel des bĂȘtes, par-dessus les frontiĂšres, peut-ĂȘtre en arriverait-on Ă  l'universel amour des hommes. Les chiens du monde entier devenus frĂšres, caressĂ©s en tous lieux avec la mĂȘme tendresse, traitĂ©s selon le mĂȘme code de justice, rĂ©alisant le peuple unique des libertaires, en dehors de l'idĂ©e guerroyante et fratricide de patrie, n'est-ce pas lĂ  le rĂȘve d'un acheminement vers la citĂ© du bonheur futur ? Des chiens internationaux que tous les peuples pourraient aimer et protĂ©ger, en qui tous les peuples pourraient communier, ah ! Grand Dieu ! Le bel exemple, et comme il serait dĂ©sirable que l'humanitĂ© se mĂźt dĂšs aujourd'hui Ă  cette Ă©cole, dans l'espoir de l'entendre se dire plus tard que de telles lois ne sont pas faites uniquement pour les chiens ! » La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture d’une victime dĂ©signĂ©e. » Le devoir le plus Ă©levĂ© pour un homme est de soustraire les animaux Ă  la cruautĂ©. » Pourquoi la souffrance d’une bĂȘte me bouleverse-t-elle ainsi ? Pourquoi ne puis-je supporter l’idĂ©e qu’une bĂȘte souffre, au point de me relever la nuit, l’hiver, pour m’assurer que mon chat a bien sa tasse d’eau ? [
] Pour moi, je crois bien que ma charitĂ© pour les bĂȘtes est faite de ce qu’elles ne peuvent parler, expliquer leurs besoins, indiquer leurs maux. Une crĂ©ature qui souffre et qui n’a aucun moyen de nous faire entendre comment et pourquoi elle souffre, n’est-ce pas affreux, n’est-ce pas angoissant ? » C’est Ă  la souffrance qu’il faut dĂ©clarer la guerre, et vous parlez un langage universel, lorsque vous criez pitiĂ© et justice pour les bĂȘtes. » Louise Michel, 1830-1905, institutrice, figure de la Commune de Paris Au fond de ma rĂ©volte contre les forts, je trouve du plus loin qu’il me souvienne l’horreur des tortures infligĂ©es aux bĂȘtes. Depuis la grenouille que les paysans coupent en deux, laissant se traĂźner au soleil la moitiĂ© supĂ©rieure, les yeux horriblement sortis, les bras tremblants cherchant Ă  s’enfouir sous la terre, jusqu’à l’oie dont on cloue les pattes, jusqu’au cheval qu’on fait Ă©puiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des taureaux, la bĂȘte subit, lamentable, le supplice infligĂ© par l’homme. Et plus l’homme est fĂ©roce envers la bĂȘte, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent. » C’est que tout va ensemble, depuis l’oiseau dont on Ă©crase la couvĂ©e jusqu’aux nids humains dĂ©cimĂ©s par la guerre. » Et le cƓur de la bĂȘte est comme le cƓur humain, son cerveau est comme le cerveau humain, susceptible de sentir et de comprendre. » George Thorndike Angell, 1823-1909, avocat On me demande parfois Pourquoi dĂ©pensez-vous autant de votre temps et d’argent Ă  parler de la bontĂ© envers les animaux quand il y a tant de cruautĂ© faite aux humains ? Je rĂ©ponds Je travaille Ă  ses racines. » LĂ©on TolstoĂŻ, 1828-1910, Ă©crivain S’il cherche sĂ©rieusement et sincĂšrement la voie morale, la premiĂšre dont l’ĂȘtre humain se privera sera la nourriture animale ; car [
] son usage est tout simplement immoral, car il exige une action contraire au sentiment de moralitĂ© – l’assassinat – et il n’est provoquĂ© que par la gourmandise, la voracitĂ©. » De l'assassinat d'un animal Ă  celui d'un ĂȘtre humain, il n'y a qu'un pas ». Le vĂ©gĂ©tarisme vaut comme critĂšre de base avec lequel nous pouvons reconnaĂźtre si l’homme aspire sĂ©rieusement Ă  une perfection morale. La nourriture carnĂ©e est un rĂ©sidu primitif ; le passage Ă  une alimentation vĂ©gĂ©tarienne est la premiĂšre manifestation de l’instruction. »Luther Standing Bear, 1863/1868 – 1939, chef Sioux Les animaux ont des droits le droit d’ĂȘtre protĂ©gĂ©s par l’ĂȘtre humain, le droit Ă  la vie et Ă  la multiplication de l’espĂšce, le droit Ă  la libertĂ© et le droit de n’avoir aucune dette envers l’ĂȘtre humain. » Romain Rolland, 1866-1944, Ă©crivain, prix Nobel de LittĂ©rature La cruautĂ© envers les animaux et mĂȘme dĂ©jĂ  l’indiffĂ©rence envers leur souffrance, est Ă  mon avis l’un des pĂ©chĂ©s les plus lourds de l’humanitĂ©. Il est la base de la perversitĂ© humaine. Si l’homme crĂ©e tant de souffrance, quel droit a-t-il Ă  se plaindre de ses propres souffrances ? » Mohandas Gandhi, 1869-1948, avocat, militant des droits humains Un humain cruel avec les animaux ne peut ĂȘtre un ĂȘtre humain bon. » On peut juger de la grandeur d’une nation par la façon dont les animaux y sont traitĂ©s. » Jamais je ne consentirai Ă  sacrifier au corps humain la vie d’un agneau. J’estime que, moins une crĂ©ature peut se dĂ©fendre, plus elle a droit Ă  la protection de l’ĂȘtre humain contre la cruautĂ© humaine. » Maurice Maeterlinck, 1862-1949, Ă©crivain, prix Nobel de LittĂ©rature Je n’ai pas l’intention d’approfondir ici la question du vĂ©gĂ©tarisme ni de rencontrer les objections qu’on y peut faire, mais il convient de reconnaitre que bien peu de ces objections rĂ©sistent Ă  un examen loyal et attentif, et l’on peut affirmer que tous ceux qui se sont soumis Ă  ce rĂ©gime ont senti leurs forces s’accroitre, leur santĂ© se rĂ©tablir ou s’affermir, leur esprit s’allĂ©ger et se purifier comme au sortir d’une prison sĂ©culaire, nausĂ©abonde et misĂ©rable. » Si quelque jour se gĂ©nĂ©ralisait la certitude que lÂŽhomme peut se passer de la chair des animaux, il y aurait non seulement une grande rĂ©volution Ă©conomique, – car un bƓuf, pour produire une livre de viande, consomme plus de cent livres de fourrage, – il y aurait encore une amĂ©lioration morale probablement aussi importante et certainement plus sincĂšre et plus durable que si l’EnvoyĂ© du PĂšre revenait une seconde fois visiter notre terre pour rĂ©parer les erreurs et les oublis de son premier pĂšlerinage. » Louis Raimbault, 1877-1949, anarchiste, libertaire LibĂ©rer tout ce qui vit, tout ce qui est sensible et qui souffre de l’injustice, de l’iniquitĂ©, de l’abus, de la perversion des hommes. » George Bernard Shaw, 1856-1950, Ă©crivain, prix Nobel de LittĂ©rature, critique musical Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis » Tant que nous sommes nous-mĂȘmes les tombeaux vivants d’animaux assassinĂ©s, comment pouvons-nous espĂ©rer des conditions de vie idĂ©ales sur cette Terre ? » Albert Einstein, 1879-1955, physicien, prix Nobel de Physique Rien ne peut ĂȘtre plus bĂ©nĂ©fique Ă  la santĂ© humaine ni accroĂźtre les chances de survie de la vie sur la Terre qu’une Ă©volution vers un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien. » Albert Schweitzer, 1875-1965, mĂ©decin, pasteur, thĂ©ologien, prix Nobel de la Paix Peu m’importe de savoir si un animal peut raisonner
 Mais du seul fait que je le sais capable de souffrir, c’est en cela que je le considĂšre comme mon prochain. » À mon avis, nous devons nous engager pour la protection des animaux et cesser complĂštement de manger de la viande. Je le fais moi-mĂȘme et c’est ainsi que bien des personnes deviennent attentives Ă  ce problĂšme qui a Ă©tĂ© posĂ© si tard. » Martin Luther King, 1929-1968, pasteur, militant des droits civiques, prix Nobel de la Paix N’ayez jamais peur de faire ce qui est juste, surtout si le bien ĂȘtre d’une personne ou d’un animal est en jeu. Les punitions de la sociĂ©tĂ© sont faibles comparĂ©es aux blessures que nous infligeons Ă  l’ñme quand nous dĂ©tournons le regard. » ThĂ©odore Adornau, 1903-1969, philosophe, sociologue, musicologue Auschwitz commence quand quelqu'un regarde un abattoir et pense ce ne sont que des animaux. » Jacques PrĂ©vert, 1900-1977, poĂšte et scĂ©nariste Un seul oiseau en cageLa libertĂ© est en deuil. » Louis de Funes de Galarza, 1914-1983, comĂ©dien J’ai abandonnĂ© la pĂȘche le jour oĂč je me suis aperçu qu’en les attrapant, les poissons ne frĂ©tillaient pas de joie. » Marguerite Yourcenar, 1903-1987, Ă©crivaine Je me dis souvent, que si nous n’avions pas acceptĂ©, depuis des gĂ©nĂ©rations, de voir Ă©touffer des animaux dans des wagons Ă  bestiaux [
] personne, pas mĂȘme les soldats chargĂ©s de les convoyer, n’aurait supportĂ© les wagons plombĂ©s des annĂ©es 1940-1945. » L’Homme a peu de chances de cesser d’ĂȘtre un tortionnaire pour l’Homme, tant qu’il continuera Ă  apprendre sur l’animal son mĂ©tier de bourreau. » Tout comme ZĂ©non, il me dĂ©plaĂźt de digĂ©rer des agonies. » Isaac Bashevis Singer, 1902-1991, Ă©crivain Tout ce verbiage sur la dignitĂ©, la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsqu’il sort de la bouche mĂȘme de ceux qui tuent des crĂ©atures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont Ă©puisĂ©s, ou mĂȘme encouragent l’existence de combat de taureaux. Je ne crois pas qu’il puisse y avoir de paix dans le monde tant que les animaux seront traitĂ©s comme ils le sont aujourd’hui. Les humains sont des nazis pour eux, pour les animaux, c’est tous les jours Treblinka. » On affirme souvent que les hommes ont toujours mangĂ© de la viande, comme si c’était une justification pour continuer Ă  le faire. Selon la mĂȘme logique, nous ne devrions pas chercher Ă  empĂȘcher un homme d’en tuer un autre Ă©tant donnĂ© que cela aussi a toujours Ă©tĂ©. » ThĂ©odore Monod, 1902-2000, universitaire, naturaliste, explorateur Ce qu’on peut critiquer, c’est cette prééminence exclusive donnĂ©e Ă  l’homme, car cela implique tout le reste. Si l’homme se montrait plus modeste et davantage convaincu de l’unitĂ© des choses et des ĂȘtres, de sa responsabilitĂ© et de sa solidaritĂ© avec les autres ĂȘtres vivants, les choses seraient bien diffĂ©rentes. » Les animaux n’ont pas, comme l’homme, l’orgueil de se croire le roi des animaux. » L’animal ne demande pas qu’on l’aime, il demande qu’on lui fiche la paix. » Pourquoi reconnaĂźtre des droits Ă  l'animal implique-t-il nĂ©cessairement qu'on l'identifie Ă  l'homme ? En dĂ©pit de nos diffĂ©rences, ne peut-on pas tout simplement lui accorder le droit de vivre, d'exister ? » Jacques Derrida, 1930-2004, philosophe De quelque façon qu'on l'interprĂšte, quelque consĂ©quence pratique, technique, scientifique, juridique, Ă©thique, ou politique qu'on en tire, personne aujourd'hui ne peut nier cet Ă©vĂ©nement, Ă  savoir les proportions sans prĂ©cĂ©dent de cet assujettissement de l'animal. Cet assujettissement dont nous cherchons Ă  interprĂ©ter l’histoire, nous pouvons l’appeler violence, fĂ»t-ce au sens moralement le plus neutre de ce terme et mĂȘme quand la violence interventionniste se pratique, dans certains cas, fort minoritaires et nullement dominants, ne l’oublions jamais, au service ou pour la protection de l’animal, mais le plus souvent de l’animal humain. » Personne ne peut plus nier sĂ©rieusement et longtemps que les hommes font tout ce qu’ils peuvent pour dissimuler ou pour se dissimuler cette cruautĂ©, pour organiser Ă  l’échelle mondiale l’oubli ou la mĂ©connaissance de cette violence que certains pourraient comparer aux pires gĂ©nocides. » Claude LĂ©vi-Strauss, 1908-2009, anthropologue, ethnologue Un jour viendra oĂč l’idĂ©e que, pour se nourrir, les hommes du passĂ© Ă©levaient et massacraient des ĂȘtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans les vitrines, inspirera sans doute la mĂȘme rĂ©pulsion qu’aux voyageurs du XVIe ou XVIIe siĂšcle, les repas cannibales des sauvages amĂ©ricains, ocĂ©aniens ou africains. » Les problĂšmes posĂ©s par les prĂ©jugĂ©s raciaux reflĂštent Ă  l’échelle humaine un problĂšme beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente celui des rapports de l’homme avec les autres espĂšces vivantes
 Le respect que nous souhaitons obtenir de l’homme envers ses semblables n’est qu’un cas particulier du respect qu’il faudrait ressentir pour toutes les formes de vie
 »Albert Jacquard, 1925-2013, gĂ©nĂ©ticien, essayiste Maltraiter un animal n’est pas le simple rĂ©sultat d’un dĂ©sordre mineur de la personnalitĂ©, mais le symptĂŽme d’une perturbation mentale profonde. » François Cavanna, 1923-2014, Ă©crivain et dessinateur humoristique L'homme est mon frĂšre, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'Ă©lĂ©phant. Et l'araignĂ©e. Oui, l'araignĂ©e. Est mon frĂšre quiconque peut, comme moi, souffrir, avoir peur, aimer, mourir. Je souffre avec tout ce qui souffre ... avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancĂ©e de Beyrouth aux jambes arrachĂ©es, avec le singe clouĂ© sur une planche, dont on dĂ©roule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la mĂȘme horreur, la mĂȘme folie la souffrance. » VoilĂ  qu'une douleur soudaine, atroce, paralyse mon Ă©paule gauche. D'un bond je me retourne. C'est un type, dĂ©guisĂ© comme les autres, qui m'a plantĂ© une espĂšce de saloperie de grappin en forme d’hameçon en plein entre deux vertĂšbres, et cet engin de torture est Ă©quipĂ© de telle façon qu'Ă  chacun de mes mouvements il se balance et dĂ©chiquette la chair et les nerfs Ă  grands flots de sang. La douleur est Ă©pouvantable. Maman, vois ce qu'on fait Ă  ton petit enfant ! Qu'ai-je fait pour mĂ©riter cela ?Le public est dĂ©chaĂźnĂ©. On m'attaque de partout, mon martyre les met en joie. C'est donc cela, la corrida ? Des hommes fous de mĂ©chancetĂ© jouissant plus fort que par le sexe mĂȘme ? Les salauds ! C'est donc pour cela qu’ils m’ont Ă©levĂ© et fait si beau ? Pour dĂ©guster ma mort ? L'arĂšne est jonchĂ©e de ce que, dans leur enthousiasme ou leur fureur, lancent les spectateurs, et aussi de monceaux de tripailles de chevaux qui n'ont pas eu de chance. DĂ©jĂ  le tueur couvert d'oripaille tend les fesses et darde l'Ă©pĂ©e, suivant la sacro-sainte tradition. Il me fait face. Je ne suis plus qu'une pauvre carcasse tremblante, vidĂ©e, Ă  bout. Je tombe sur les genoux ; puisqu'il faut en finir, finissons-en. Je tends le cou. » Dick Gregory, 1932-2017, Ă©crivain, humoriste, acteur, militant des droits civiques Je milite pour le droit des animaux pour les mĂȘmes raisons que je milite pour les droits humains. Les animaux et les humains meurent de la mĂȘme façon, et la violence produit la mĂȘme souffrance, le mĂȘme sang versĂ©, la mĂȘme odeur de mort, la mĂȘme cruautĂ©, arrogance et brutalitĂ© dans l’acte de tuer. Nous n’avons pas besoin d’en faire partie. » Tomi Ungerer, 1931-2019, auteur illustrateur Les animaux de boucherie sont gĂ©nĂ©ralement tuĂ©s par procuration avant d’ĂȘtre mangĂ©s par des hypocrites qui s’évanouiraient Ă  la vue du sang. » Milan Kundera, nĂ© en 1929, Ă©crivain La vraie bontĂ© de l'homme ne peut se manifester en toute puretĂ© et en toute libertĂ© qu'Ă  l'Ă©gard de ceux qui ne reprĂ©sentent aucune force. Le vĂ©ritable test moral de l'humanitĂ© le plus radical, qui se situe Ă  un niveau si profond qu'il Ă©chappe Ă  notre regard, ce sont ses relations avec ceux qui sont Ă  sa merci les animaux. Et c'est ici que s'est produite la faillite fondamentale de l'homme, si fondamentale que toutes les autres en dĂ©coulent. » Boris Cyrulnik, nĂ© en 1937, neurologue, psychiatre, psychanalyste, Ă©thologue Le jour oĂč les humains comprendront qu’une pensĂ©e sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermĂ©s dans des zoos et de les avoir humiliĂ©s par nos rires
 » Howard Lyman, nĂ© en 1938, ancien Ă©leveur reconverti dans la dĂ©fense des animaux Vous ne pouvez pas ĂȘtre un Ă©cologiste et manger de la viande, point. Leurrez-vous si vous voulez, si vous avez envie de nourrir votre addiction, mais ne vous dites pas Ă©cologiste. »Eugen Drewermann, nĂ© en 1940, universitaire, psychanalyste, philosophe Aussi longtemps que les hommes tueront les animaux, ils feront la guerre. Aussi longtemps que les hommes mangeront des animaux, ils tortureront Ă  mort leurs victimes innocentes par centaines de milliers dans les laboratoires et les installations d’élevage collectif, par millions dans les abattoirs des villes, par myriades dans les mers du monde. Leur fleuve de sang ne doit pas servir plus longtemps de nourriture, leur corps de matiĂšre premiĂšre, leur vie de provision pour nous les hommes. »Paul McCartney, nĂ© en 1942, musicien, auteur-compositeur, chanteur Si les abattoirs avaient des vitres, on serait tous vĂ©gĂ©tariens. » Harvey Diamond, nĂ© en 1945, auteur animaux, nutrition Mettez un enfant dans un berceau avec une pomme et un lapin. S’il mange le lapin et joue avec la pomme, je vous achĂšte une voiture neuve. »Yann Arthus-Bertrand, nĂ© en 1946, photographe, reporter, rĂ©alisateur Tous les Ă©colos devraient arrĂȘter de manger de la viande, car elle est en train de dĂ©truire la planĂšte. On dĂ©foreste tous les ans l’équivalent de la Belgique pour cultiver des cĂ©rĂ©ales qui nourrissent les animaux. C’est facile de dire que c’est Trump le mĂ©chant et de continuer Ă  manger de la viande dans son coin. On a les hommes politiques qu’on mĂ©rite. » Peter Singer, nĂ© en 1946, universitaire, philosophe Le spĂ©cisme est un prĂ©jugĂ© ou une attitude de parti pris en faveur des intĂ©rĂȘts des membres de sa propre espĂšce et Ă  l'encontre des intĂ©rĂȘts des membres des autres espĂšces. » La libĂ©ration animale exigera des ĂȘtres humains un altruisme plus grand que tout autre mouvement de libĂ©ration. Les animaux sont incapables d'exiger d'eux-mĂȘmes leur propre libĂ©ration, ou de protester contre leur situation par des votes, des manifestations ou des boycotts. » Je crois que nos comportements actuels vis Ă  vis de ces ĂȘtres sont fondĂ©s sur une longue histoire de prĂ©jugĂ©s et de discrimination arbitraire. Je soutiens qu'il ne peut y avoir aucune raison - hormis le dĂ©sir Ă©goĂŻste de prĂ©server les privilĂšges du groupe exploiteur - de refuser d'Ă©tendre le principe fondamental d'Ă©galitĂ© aux membres des autres espĂšces. Je vous demande de reconnaĂźtre que vos attitudes Ă  l'Ă©gard des membres des autres espĂšces sont une forme de prĂ©jugĂ© tout aussi contestable que les prĂ©jugĂ©s concernant la race ou le sexe. » Tous les arguments pour prouver la supĂ©rioritĂ© de l’homme ne peuvent briser cette dure rĂ©alitĂ© nous sommes tous Ă©gaux dans la souffrance. » Carlos Santana, nĂ© en 1947, guitariste, compositeur, interprĂšte Je ne mange pas de viande car la viande apporte des propriĂ©tĂ©s nĂ©gatives telles que la peur, la colĂšre, l’anxiĂ©tĂ©, l’agressivitĂ©, etc
 Les lĂ©gumes s’offrent paisiblement Ă  la terre quand ils sont mĂ»rs, permettant ainsi un paisible et excellent Ă©tat d’esprit. » John Robbins, nĂ© en 1947, auteur militant animaux, environnement, nutrition J’ai rĂ©coltĂ© des choux et cueilli des carottes et j’ai aussi visitĂ© des abattoirs ces expĂ©riences ne peuvent pas se comparer ». Nul besoin de se priver il s’agit seulement de mieux comprendre comment manger de la façon la plus saine, la plus agrĂ©able, la plus nourrissante d’une part, et la plus Ă©conomique, la plus gĂ©nĂ©reuse, la moins polluante d’autre part. [
] La vie dans son ensemble en bĂ©nĂ©ficierait vous, le genre humain, les animaux, les forĂȘts, les riviĂšres, le sol, les ocĂ©ans, et l’atmosphĂšre terrestre. » Armand Farrachi, nĂ© en 1949, Ă©crivain Aucune civilisation n’a jamais infligĂ© d’aussi dures souffrances aux animaux que la nĂŽtre, au nom de la production rationnelle au coĂ»t le plus bas ». 
 N’ayons pas peur des mots la France est couverte de camps de concentration et de salles de torture. 
 Pour ces millions, pour ces milliards d’animaux, le simple fait de vivre, depuis la naissance jusqu’à la mort, est un supplice de chaque seconde. »Philip Wollen, nĂ© en 1950, ex-banquier, militant des droits des animaux humains et non-humains Les animaux doivent ĂȘtre retirĂ©s des menus parce que ce soir, ils crient de terreur dans les abattoirs, les caisses et les cages, vils goulags ignobles de dĂ©sespoir. » J’ai entendu les cris de mon pĂšre mourant, son corps ravagĂ© par le cancer qui l’a tuĂ©, et j’ai rĂ©alisĂ© que j’avais dĂ©jĂ  entendu ces cris avant. Dans les abattoirs ; les yeux arrachĂ©s et les tendons coupĂ©s, sur les navires bĂ©taillers en direction du Moyen-Orient et chez la mĂšre baleine mourante quand un harpon explose dans son cerveau alors qu’elle appelle son baleineau. Ces cris Ă©taient ceux de mon pĂšre. J’ai alors dĂ©couvert que dans la souffrance, nous sommes tous Ă©gaux, et que dans notre capacitĂ© Ă  souffrir, un chien est un cochon, est un ours
 est un garçon. » La viande est le nouvel amiante, plus meurtriĂšre que le tabac. CO2, mĂ©thane et oxyde nitreux provenant du secteur de l’élevage tuent nos ocĂ©ans, crĂ©ant des zones mortes, acides, hypoxiques. 90 % des poissons de petite taille sont broyĂ©s pour nourrir le bĂ©tail les vaches vĂ©gĂ©tariennes sont aujourd’hui les plus grands prĂ©dateurs marins. Les ocĂ©ans sont en train de mourir. » Seulement 100 milliards de personnes ont vĂ©cu sur terre. 7 milliards y vivent aujourd’hui. Et nous torturons et tuons 2 milliards d’animaux chaque semaine. 10 000 espĂšces sont anĂ©anties chaque annĂ©e par les actions d’une seule. Nous sommes maintenant face Ă  sixiĂšme extinction de masse de l’histoire cosmologique. Si un autre organisme agissait comme cela, les biologistes l’appelleraient un virus ». Victor Hugo a dit Rien n’est plus fort qu’une idĂ©e dont l’heure est venue. » Les droits des animaux sont aujourd’hui la plus importante question de justice sociale depuis l’abolition de l’esclavage. Il y a plus de 600 millions de vĂ©gĂ©tariens dans le monde. [
] Si nous Ă©tions une nation, nous serions plus grands que les 27 pays de l’Union EuropĂ©enne rĂ©unis ! » La viande est comme les piĂšces de 1 et 2 centimes. Elle coĂ»te plus cher Ă  faire que ce qu’elle vaut. Et les agriculteurs sont ceux qui ont le plus Ă  gagner. Ce ne serait pas la fin de l’agriculture, mais son essor. » Jean-François Noblet, nĂ© en 1951, ornithologue, mammalogiste, herpĂ©tologiste Je trouve insupportable que l'on tente d'opposer l'amour des hommes et l'amour des animaux. Je crois Ă  l'amour de la vie. » Francis Cabrel, nĂ© en 1953, auteur, compositeur, interprĂšte Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanitĂ© qui recule. » Gary Francione, nĂ© en 1954, juriste, philosophe, universitaire Quand il s’agit de la violation des droits fondamentaux des humains, nous sommes absolutistes. Personne ne propose de rendre l’esclavage, la pĂ©dophilie, le viol etc
 plus humains ». Quand il s’agit de la violation des droits fondamentaux des animaux, nous parlons de tout, sauf d’absolutisme. Au contraire, nous nous concentrons sur le fait de rendre plus humaine » la violation de leurs droits fondamentaux. Nous traitons les intĂ©rĂȘts fondamentaux des humains et des non-humains diffĂ©remment. » Il n’y a pas de diffĂ©rence entre tuer un animal et payer quelqu’un pour le faire Ă  sa place. » Le problĂšme est la violence et la hiĂ©rarchie. Et je pense que cela est intimement liĂ© Ă  la tendance patriarcale Ă  traiter les autres exclusivement comme un moyen pour des fins. Si nous quittons le terrain du patriarcat et rejetons la violence comme moyen de rĂ©soudre les conflits, ainsi que le principe de hiĂ©rarchie et le fait de traiter les autres seulement comme des moyens, cela ne peut qu'amĂ©liorer l'acceptation du vĂ©ganisme. » Si vous pensez qu’ĂȘtre vĂ©gan est difficile, imaginez la difficultĂ© pour les animaux que vous ne le soyez pas. » Ne dites plus que vous aimez les animaux si par ailleurs vous consommez des produits d’origine animale. Devenez vĂ©gan et faites-en sorte que ce qui franchit vos lĂšvres soit cohĂ©rent avec les paroles qui en sortent. » James Cameron, nĂ© en 1954, rĂ©alisateur Ce n’est pas indispensable de manger des animaux, nous en faisons juste le choix. Cela devient donc un choix moral, celui de choisir un mode de vie ayant un Ă©norme impact sur la planĂšte, utilisant d’énormes ressources primaires et dĂ©truisant la biosphĂšre. » Steven Patrick Morrissey, nĂ© en 1959, chanteur Manger des animaux est au mĂȘme niveau moral qu’abuser des enfants. C’est la mĂȘme chose. Les animaux comme les enfants attendent de nous une protection. Nous devrions les protĂ©ger. » Nagui Fam, dit Nagui, nĂ© en 1961, animateur, producteur, comĂ©dien Sur la corrida Il ne s’agit pas “seulement” d’un problĂšme de souffrance animale mais bien d’un problĂšme Ă©thique quelles peuvent ĂȘtres les motivations de gens qui payent pour assister Ă  la torture et Ă  la mise Ă  mort d’un ĂȘtre vivant, qu’ils essayent de justifier par des discours techniques ou esthĂ©tiques, si ce n’est autre que le voyeurisme et le sadisme ? » Florence Burgat, nĂ©e en 1962, philosophe et directrice de recherches Ă  l’INRA L’abattoir est une monstruositĂ© au sens propre du terme, une anomalie, un vice, une difformitĂ© engendrĂ©e par l’humanitĂ© carnivore, un lieu oĂč le mal se dĂ©ploie et se rĂ©pĂšte en toute impunitĂ©. » Si l’on respecte les animaux, par principe, on fait autre chose qu’un mĂ©tier qui vit de la mort, qui plus est en bas Ăąge, des animaux. » Au moment oĂč l’humanitĂ© se pense elle-mĂȘme philosophiquement, mĂ©taphysiquement, elle le fait comme une entitĂ© qui doit se couper de ce qu’elle appelle la nature ou l’animal. Comme pour se rappeler qu’elle s’est sĂ©parĂ©e des animaux, elle les tue et les mange, en cet acte si singulier qu’est l’absorption, la digestion et l’excrĂ©tion d’ĂȘtres dont nous savons qu’ils ne sont, Ă  bien des Ă©gards, pas si diffĂ©rents de nous. Comment affirmer plus radicalement une mainmise que par la manducation, c’est-Ă -dire le fait de manger ? » Du calvaire de l'animal, le consommateur ne sait rien, et ne veut rien savoir. » Jerome Flynn, nĂ© en 1963, acteur Nous n’avons pas Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s Ă  faire un lien entre la nourriture dans notre assiette et les animaux que nous aimons. [
] Nous savons maintenant que nous n’avons pas besoin d’obtenir les protĂ©ines par la viande. [
]. Je ne veux pas faire partie de toute cette souffrance. » Melanie Joy, nĂ©e en 1966, universitaire, psychologue Le carnisme est un systĂšme de croyance particulier. C’est une idĂ©ologie dominante, un systĂšme invisible et enracinĂ© qui modĂšle nos croyances, nos comportements, nos normes, etc
 C’est aussi une idĂ©ologie violente. La viande ne peut pas ĂȘtre obtenue sans tuer. »Peter Dinklage, nĂ© en 1969, acteur J’aime les animaux, tous les animaux. Je ne ferais pas de mal Ă  un chat, un chien, un poulet ou une vache. Et je ne demanderais pas Ă  quelqu’un de leur faire du mal pour moi. C’est pour cela que je suis vĂ©gan. »Astrid Guillaume, universitaire, sĂ©mioticienne Je crois en l'humanimalisme, soit un humanisme Ă©tendu aux animaux, et un animalisme Ă©tendu aux humains. Non plus un antagonisme humains - animaux, mais une troisiĂšme voie, pacifiante, reconnaissant Ă  tous les ĂȘtres sentients le droit aux liens interspĂ©cifiques fondĂ©s sur le respect dans un rapport d'Ă©gal Ă  Ă©gal. Ces droits seraient Ă©tablis sur la dĂ©couverte et la reconnaissance des intelligences, langages et sensibilitĂ©s spĂ©cifiques. Ces droits seraient gĂ©nĂ©rateurs de partages, de langages communs, de connaissance de soi et de l'altĂ©ritĂ©. Ils seraient propices Ă  l'Ă©dification d'une intelligence et d'une sentience communes, dans un intĂ©rĂȘt commun. » Gary Yourofsky, nĂ© en 1970, universitaire, confĂ©rencier A l’adresse des consommateurs d’aliments carnĂ©s et ovo-lactĂ©s Ce n’est pas “votre” droit, basĂ© sur “vos” traditions, “vos” coutumes et “vos” habitudes, de bafouer leur libertĂ© afin de leur faire du mal, de les asservir et de les tuer. Ce n’est pas une histoire de droit. C’est une injustice. » Stomy Bugsy, nĂ© en 1972, rappeur, acteur Je suis tellement heureux, tellement fier de moi, de savoir que je ne participe plus Ă  cette tuerie, Ă  ce massacre, de ne plus me nourrir de la mort, d’ouvrir mon frigo et que mon frigo ressemble plus Ă  un jardin qu’à une morgue. » +++ Ce que je ne tue pas, me rend plus fort. » Brigitte GothiĂšre, nĂ©e en 1973, militante animaliste Tuer avec dignitĂ© et respect en abattoir, aurait-on inventĂ© la magie ? Non, mais on a inventĂ© le langage qui maquille habilement des faits ignobles sous des mots rassurants. » Entre les ĂȘtres humains et les autres animaux, il y a des diffĂ©rences. Mais les dĂ©couvertes en Ă©thologie nous apprennent qu’il y a surtout de grandes similitudes en particulier le dĂ©sir de vivre sa propre vie, le mieux possible. Nos habitudes et notre culture nous retiennent dans un paradoxe, nous privent de cohĂ©rence nous ne voulons pas maltraiter et tuer sans nĂ©cessité  et nous le faisons pratiquement tous, chaque jour, en dĂ©lĂ©guant Ă  d’autres le soin de faire le sale boulot. » Des injustices du passĂ© sont aujourd’hui condamnĂ©es, comme l’esclavage humain ou le statut infĂ©rieur assignĂ© aux femmes. Elles Ă©taient soutenues par des intĂ©rĂȘts puissants, elles aussi ancrĂ©es dans la conscience collective au point que la majoritĂ© les croyait normales, naturelles, nĂ©cessaires. La discrimination arbitraire – appelĂ©e spĂ©cisme – qui balaie les intĂ©rĂȘts fondamentaux des animaux pour le moindre dĂ©sir humain est aussi amenĂ©e Ă  disparaĂźtre. Un jour, nous mettrons ensemble fin Ă  une Ăšre d’injustice envers les animaux parce que c’est possible, parce que c’est logique, parce qu’il est juste de le faire. » Vanessa Wagner, nĂ©e en 1973, pianiste La question Ă©cologique est aujourd’hui incontournable et sera intimement liĂ©e Ă  l’avancĂ©e du traitement animal. On doit repenser totalement notre rapport Ă  la nature, Ă  la Terre qui nous porte, nous nourrit et nous fait vivre. » Joaquin Phoenix, nĂ© en 1974, acteur Nous devons apprendre l’empathie, nous devons apprendre Ă  regarder dans les yeux d’un animal et rĂ©aliser que sa vie a de l’importance, parce qu’il est, lui aussi, un ĂȘtre vivant. » "Consommer des produits d'origine animale n'est plus du ressort du choix personnel. Cet acte a des consĂ©quences catastrophiques sur l'ensemble de la planĂšte" Dominick Thompson, nĂ© en 1979, athlĂšte multisports L’industrie laitiĂšre est un grand groupe de violeurs et de meurtriers. Quelle personne saine d’esprit voudrait soutenir des violeurs et des meurtriers ? » Alexey Ivanovitch VoĂŻevoda, nĂ© en 1980, mĂ©daillĂ© d’or olympique et champion du monde de bras de fer J’ai constatĂ© tant de bĂ©nĂ©fices depuis que je suis devenu vĂ©gan. PremiĂšrement, je ne me nourris plus de la souffrance et de la douleur d’animaux sans dĂ©fense. DeuxiĂšmement, mon corps est devenu plus lĂ©ger, pour ainsi dire plus pur ». TroisiĂšmement, dans ma profession, la souplesse et l’élasticitĂ© sont extrĂȘmement importantes, et j’ai augmentĂ© les deux. Et quatriĂšmement, je ne suis aujourd’hui presque plus jamais enrhumĂ© ou grippĂ©. » Renan Larue, universitaire, littĂ©rature et histoire L’antispĂ©cisme et le vĂ©ganisme ne sont pas des inventions rĂ©centes
 ils sont les hĂ©ritiers de la philosophie des LumiĂšres, une philosophie qui sapait Ă  coups de marteau le suprĂ©macisme humain et la fable anthropocentriste. » On dĂ©sinforme les enfants Ă  l’égard de leur rĂ©gime alimentaire. Cela va devenir impossible Ă  justifier dans les annĂ©es Ă  venir. » David Haye, nĂ© en 1980, double champion de monde de boxe J’ai regardĂ© un documentaire tĂ©lĂ© sur la façon dont les animaux Ă©taient Ă©levĂ©s, tuĂ©s et prĂ©parĂ©s pour qu’on les mange. J’ai vu toutes ces vaches et tous ces cochons, et j’ai rĂ©alisĂ© que je ne pouvais plus ĂȘtre complice de ça. C’était horrible. » Natalie Portman, nĂ©e en 1981, actrice et productrice Au sujet de son vĂ©ganisme Trois fois par jour, je me rappelle que j’estime la vie et que je ne veux pas causer de la douleur ou tuer d’autres ĂȘtres vivants. VoilĂ  pourquoi je mange de cette façon. » Res Turner, nĂ© en 1982, rappeur, quintuple champion d'improvisation et dĂ©fenseur des droits des opprimĂ©s Et si c'Ă©tait ton chien, si c'Ă©tait ton frĂšre, tu dirais aussi qu'il faut laisser le temps faire son affaire ? » "Oh oui ! Appelez nous extrĂ©mistes, radicaux ! Loin d'ĂȘtre Ă  la hauteur de l'horreur que subissent les animaux ! Pas une nuit oĂč leurs cris de dĂ©tresse ne retentissent. On se doit de rĂ©pondre Ă  leurs appels Ă  l'aide en tant que repentis. Et qui force qui ? Soyez censĂ©s. On dĂ©porte tous les jours 3 millions d'animaux dans les abattoirs français. Donc, qui force qui ? À outrance. Quand ces mĂȘmes innocents se font Ă©gorger dans une totale indiffĂ©rence " Être vĂ©gan c'est juste ne plus contribuer, ne plus ĂȘtre acteur d'un tel massacre. Et aux derniĂšres nouvelles, quand on parle de lutter, ne rien faire ce n'est pas faire sa part. » JoĂ«l Cessio, nĂ© en 1985, militant de la libĂ©ration animale Violemment malmenĂ© aprĂšs s’ĂȘtre introduit dans les arĂšnes de Dax en pleine corrida On sent une haine du public [
] et on se rend compte que quand on fait du mal Ă  un animal, on peut trĂšs bien en faire Ă  un ĂȘtre humain, c’est pareil. Il n’y a qu’un pas entre tuer un animal et tuer un ĂȘtre humain [
]. La violence doit cesser, que ce soit sur des animaux, que ce soit sur des ĂȘtres humains. » Au sujet de photographies prises en pleine campagne Quelque part, sur les routes de l’indiffĂ©rence en France Quelle torture pour un bĂ©bĂ© d'avoir sa mĂšre Ă  cĂŽtĂ© sans pouvoir la tĂ©ter ! Un anneau rouge avec des pics pour l’en empĂȘcher. Si toi aussi, ces images te choquent, alors peut-ĂȘtre vas-tu y rĂ©flĂ©chir Ă  deux fois avant de prendre son lait
 »David Carter, nĂ© en 1987, footballeur professionnel Vous n’avez pas besoin de prendre une vie pour prendre du muscle. » Marina P, nĂ©e en 1990, neuropsychologue, militante des rues et avenues J'ose espĂ©rer que les choses ne sont pas figĂ©es et que nous sommes acteurs de notre vie tout autant que du monde dans lequel nous vivons et Ă©voluons... Ce qui me semble "juste" et "bon" et inversement, est purement intuitif et invariablement liĂ© Ă  une dynamique Ă©motionnelle il me semble que pour de trĂšs nombreuses choses, nous n'avons pas forcĂ©ment besoin d'ĂȘtre "Ă©duquĂ©s", que nous sommes Ă  mĂȘme de distinguer, et en faisant preuve d’empathie, une situation acceptable ou non... Lorsque l'on est Ă  mĂȘme de ne plus fermer les yeux sur ce qui nous entoure, on est Ă  mĂȘme de se positionner et de lutter contre ce qui nous dĂ©range
 Comme le dit si bien saint Augustin A force de tout voir l’on finit par tout supporter
 A force de tout supporter, on finit par tout tolĂ©rer
 A force de tout tolĂ©rer, on finit par tout accepter
 A force de tout accepter on finit par tout approuver ! ». La situation animale est une des plus terribles dĂ©tresses de ce monde... En somme, ce qui m'engage, au-delĂ  de la lutte contre les injustices, c'est d'oser encore espĂ©rer un monde dans lequel notre discernement aura raison de sa laideur.» PhilĂ©mon DrĂ gĂ n Mačko , nĂ© en 1990, chroniqueur, anarchiste libertaire agitateur Ă  temps plein » Je me laisse guider dans ma fatalitĂ© personnelle, qui est aussi celle du monde, et je lutte contre tout ce qui empĂȘche les gens, les animaux, les plantes, les Ă©lĂ©ments, de vivre, de prospĂ©rer, de se dĂ©ployer, de se toucher, de s’aimer. » Hector Bellerin, nĂ© en 1995, footballeur international Au sujet de son vĂ©ganisme Je crois fermement que la Terre nous rend ce qu’on lui fait. » Pour que la main de l’animal humain PosĂ©e sur l’animal non-humain Ne soit plus celle du bourreau Mais celle du Sage
 Ce billet n’a pas pour sujet les dĂ©couvertes en gĂ©nĂ©tique, Ă©thologie et zoosĂ©miotique, des avancĂ©es bouleversantes et passionnantes. Ce billet n’a pas pour sujet l’essor de la gastronomie vĂ©gĂ©talienne, aussi nutritive qu’époustouflante et qui se dĂ©ploie des en-cas aux cuisines Ă©toilĂ©es. Ce billet n’a pas pour sujet l’agriculture, de ses redoutables fourvoiements et abominations aux belles alternatives et perspectives. Ce billet n’a pas pour sujet la question des objectifs, welfaristes ou abolitionnistes, ni des modes d’action, lĂ©gaux ou illĂ©gaux, qui se rĂ©pandent Ă  travers le monde dĂ©sormais, sujets dans le sujet. Ce billet, bien incomplet et imparfait, est partage de conscience, et mise en perspective d’une prise de conscience qui nĂ©e de la pensĂ©e, des Ă©motions, de la science et de la sagesse, est dĂ©sormais abordĂ©e des pavĂ©s Ă  l’universitĂ©, jaillissant au cƓur de nos tablĂ©es et Ă©mergeant enfin dans les programmes Ă©lectoraux. Car cette prise de conscience qui s’étend de façon exponentielle interpelle dĂ©sormais le lĂ©gislateur. Ce billet est aussi invitation Ă  sonder le passĂ© et le prĂ©sent pour affiner et partager une pensĂ©e trop longtemps ignorĂ©e voire moquĂ©e, afin que cette rĂ©volution copernicienne s’opĂšre au bĂ©nĂ©fice de tous et de toutes. Car la Terre n’a que trop saignĂ© et ce, depuis trop longtemps dĂ©jĂ . Et c’est une considĂ©ration Ă©mue et enthousiaste qui va Ă  tous ceux et toutes celles qui Ɠuvrent en faveur de cette derniĂšre conquĂȘte engagĂ©e par les Anciens et les LumiĂšres.
MĂȘmesi les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnent, C C/E F G Am Je les traverserai avec toi. C/E F G Am PĂšre, tu domines les tempĂȘtes, C/E F G F2 Je suis tranquille car tu es lĂ . C G/B Am F D/F# G En JĂ©sus seul je me conïŹ e, C/E F Dm G Il me donne force, calme et puissance. F2 Am7 C/E G F2 Am7 C/E G
L'hymne du royaume II Dieu est venu, Dieu est Roi Chanson ChrĂ©tienne avec paroles I En ce moment extraordinaire, en cette Ă©poque exaltante, lĂ -haut, dans les cieux, et ici-bas, tous, ils chantent, chantent, chantent ses louanges. Qui ne serait pas en Ă©moi ? Qui ne serait plein de joie ? Qui ne verserait pas une larme ? Mais le ciel n'est plus le mĂȘme qu'hier, c'est dĂ©sormais le ciel du royaume. La terre n'est plus la mĂȘme terre, c'est un lieu de saintetĂ©. AprĂšs la grande pluie le monde ancien est purifiĂ©. II Tout est en train de changer les montagnes et les riviĂšres, toute la crĂ©ation, mĂȘme les hommes. Ô calmes montagnes, levez-vous et dansez pour Dieu ! Eaux dormantes, rĂ©veillez-vous ! Hommes qui rĂȘvez, levez-vous et avancez ! Dieu est venu, Dieu est Roi. Tous verront de leurs yeux Son visage, entendront eux-mĂȘmes la voix de Dieu et puis ils vivront par eux-mĂȘmes la vie du royaume. Si extraordinaire ! Si dĂ©licieuse
 C'est inoubliable ! III La colĂšre ardente de Dieu fait plier le grand dragon rouge. Son majestueux jugement rĂ©vĂšle le vrai visage du diable. Sous les paroles sĂ©vĂšres de Dieu, l'homme est pris d'une si grande honte, Il n'a nulle part oĂč se cacher. Puis il repense comme il se riait de Dieu comme il s'affichait constamment, dĂ©sobĂ©issant Ă  Dieu chaque instant. Mais regardez aujourd'hui ! Qui n'a pas de larmes ? Qui ne s'en veut pas ? A travers l'univers, tous sont emplis de larmes, tous emplis de joie, tous emplis de rires. Une extase infinie. IV Une fine pluie crĂ©pite. La neige tombe Ă  gros flocons. Les nuages filent dans le ciel. Les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnent sur toute la terre. Les hommes sont envahis de peine et de joie. Certains rient ou pleurent, ou bien crient de bonheur. Tout le monde semble avoir oubliĂ©. Est-ce un jour de bruine de printemps ou un jour d'Ă©tĂ© florissant ? ou un jour de riches moissons en automne, ou un jour d'hiver froid et glacĂ© ? Nul ne saurait dire
 V Les fils de Dieu dansent de joie. Le peuple de Dieu saute de joie. Et les anges sont Ă  l'Ɠuvre. Ils sont les bergers des hommes. Sur terre les hommes s'activent Ă  leurs travaux et toutes les crĂ©atures se multiplient. Le ciel n'est plus le mĂȘme qu'hier, c'est dĂ©sormais le ciel du royaume. La terre n'est plus la mĂȘme terre, c'est un lieu de saintetĂ©. AprĂšs la grande pluie le monde ancien est purifiĂ©. Extrait de Suivre l'Agneau et chanter de nouvelles chansons »
MĂȘmesi les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźne, tu as la capacitĂ© de les traversĂ©es par la puissance du nom de JĂ©sus Christ.

Nous avons dĂ©jĂ  vu en quelle occasion Zeus descend sur Terre afin de juger par lui-mĂȘme de la noirceur de l’humanitĂ©. Se dĂ©guisant en vieillard, il fait la connaissance des habitants d’Arcadie et de son roi Lycaon. Fou de colĂšre face au comportement horrible du souverain, il dĂ©chaĂźne sa colĂšre sur le Royaume et transforme le monarque en loup assoiffĂ© de sang. Mais Zeus a bien conscience que l’Arcadie est l’arbre qui cache la forĂȘt. Partout oĂč il va, il ne voit que malheurs et horreurs commis par les hommes, alors mĂȘme que ceux-ci auraient tout pour vivre en paix et en harmonie. Ne voulant pas prendre de dĂ©cisions sans y rĂ©flĂ©chir intensĂ©ment, il rentre dans son palais sur l’Olympe et convoque tous les autres dieux Ă  une rĂ©union exceptionnelle. – Mes amis, l’heure est grave. L’humanitĂ© entiĂšre mĂ©rite une punition. – Ah, cool! On a qu’à leur balancer des Ă©clairs dans la tronche! J’adore ça, moi, tout voir brĂ»ler! – Non, impossible, HadĂšs. Les flammes risqueraient d’ĂȘtre trop hautes et l’Olympe serait menacĂ©e. – Tu pourrais aller baiser toutes les femmes de la Terre et enfanter des demi-dieux. C’est un boulot dans tes cordes, ça, mon petit Zeusounet d’amour. Non? – Éh, oh, HĂ©ra! Pas de scĂšnes de mĂ©nage en public, s’il te plaĂźt. On rĂ©glera nos comptes plus tard! – Euh
 Et si on jouait au tir au pigeon? Je pourrais les buter un Ă  un avec mes flĂšches, moi
 – Mais non, Cupidon, ça prendrait bien trop de temps! – Je pourrais demander aux eaux de la mer de s’élever tellement que tout l’humanitĂ© pĂ©rirait noyĂ©e. – Ben voilĂ , ça c’est une idĂ©e du tonnerre, PosĂ©idon!Et c’est ainsi que Zeus ordonne aux Ă©lĂ©ments de se dĂ©chaĂźner. La moindre riviĂšre, le moindre ruisseau sont mis Ă  contribution pour engloutir la Terre sous les flots. Des nuages menaçants se forment, tandis que le Soleil arrĂȘte de briller. TrĂšs vite, Ă©tangs, marais, mers, fleuves,
 tous les flots se rejoignent et ne forment qu’une seule immense Ă©tendue d’eau. MĂȘme les plus hautes montagnes n’échappent pas Ă  la fureur des dieux et leur sommet autrefois si imposant se transforme en de vulgaires rĂ©cifs Ă  la surface d’un vaste ocĂ©an. Les hommes qui tentent de survivre sur des embarcations de fortune sont aussitĂŽt balayĂ©s par les vents dĂ©chaĂźnĂ©s. Certains tentent bien de sacrifier leurs propres enfants pour apaiser la colĂšre des Dieux, mais il est trop tard pour la misĂ©ricorde. Les jours passent et la colĂšre des Ă©lĂ©ments s’apaisent petit Ă  petit. BientĂŽt, les eaux retrouvent leur calme. Seuls deux ĂȘtres humains, Deucalion et son Ă©pouse Pyrrha, ont survĂ©cu Ă  cette terrible Ă©preuve. Sur leur barque, rĂ©chauffĂ©s par les rayons de Soleil qui caresse enfin leur peau, ils scrutent les alentours. Aussi loin que porte leur regard, dans toutes les directions, ils ne voient que mort et dĂ©solation. Tout autour d’eux, des milliers – des millions! – de cadavres flottent dans une eau rougie par le sang. Surtout, un silence de mort rĂšgne maintenant sur la Terre. Le DĂ©luge, LĂ©on Comerre, 1911Zeus est heureux. Que le sort ait choisi Deucalion et Pyrrha, deux ĂȘtres au cƓur pur, comme uniques rescapĂ©s est un bon prĂ©sage. Le Dieu ordonne alors Ă  la Terre de s’ouvrir et des brĂšches bĂ©antes absorbent les flots en un clin d’Ɠil. L’immense ocĂ©an se vide en un instant. La barque des deux amants se retrouve maintenant Ă  sec, au milieu d’un dĂ©sert aride. Zeus s’adresse en personne aux deux survivants, et leur ordonne de donner naissance Ă  une nouvelle race d’hommes. Vous portez en vous l’avenir de l’humanitĂ©, dit-il. Et Ă©galement mon plus grand espoir. »Deucalion s’en donne Ă  cƓur joie auprĂšs de sa dulcinĂ©e
 Ayons un peu de pudeur, et laissons-les batifoler en paix!Quelques complĂ©ments d’info sur le DĂ©lugeLe DĂ©luge et l’anĂ©antissement de l’humanitĂ© est un thĂšme rĂ©current dans Ă©normĂ©ment de religions et de mythologies. Que l’on pense Ă  l’épopĂ©e de Gilgamesh, Ă  l’arche de NoĂ©, Ă  Manu dans l’hindouisme sauvĂ© par un avatar de Vishnou, etc. Mais ce chĂątiment ne marque en aucun la fin du Monde, mais plutĂŽt la fin d’un cycle
 La nouvelle humanitĂ© qui s’annonce est porteuse des plus beaux espoirs. Un genre de Monde en quelque sorte. Vous avez aimĂ© cet article ? Alors j'ai besoin de vous ! Vous pouvez soutenir le blog sur Tipeee. Un beau geste, facile Ă  faire, et qui permettra Ă  EtaleTaCulture de garder son indĂ©pendance et d'assurer sa survie...

Selaisser la riviĂšre Gentiment dĂ©border Nager, c'est magnifique MĂȘme s'il y a que l'ocĂ©an Qui reste pacifique Et pas pour trĂšs longtemps Reste sur moi Que je respire avec toi Reste sur moi Que je respire avec joie Tranquille, tellement tranquille EnchaĂźnĂ©, dĂ©chaĂźnĂ© Fondu au noir des villes Ou au blanc des annĂ©es Les souvenirs-parfums Jamais ne s'Ă©vaporent Nos transports en Abrite-moi sous tes ailesCouvre-moi par ta main puissante MĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentJe les traverserai avec toiPĂšre, tu domines les tempĂȘtesJe suis tranquille car tu es lĂ  Abrite-moi sous tes ailesCouvre-moi par ta main puissante MĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentJe les traverserai avec toiPĂšre, tu domines les tempĂȘtesJe suis tranquille car tu es lĂ  En JĂ©sus seul je me confieIl me donne force, calme et puissance MĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentJe les traverserai avec toiPĂšre, tu domines les tempĂȘtesJe suis tranquille car tu es lĂ  Je suis tranquille car tu es lĂ  ! Paroles Reuben Morgan - Pour les musiciens, la version avec accords est sur cette page - Still © 2002 Hillsong Publishing. Adaptation française © 2008 Samuel Rodrigues – Matthieu Rouffet Reproduit avec autorisation Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! PrĂ©cĂ©dent11 121314 15 Suivant Atelier numĂ©rique "Comment crĂ©er et paramĂ©trer sa fiche d'Ă©tablissement Google ?" Science et technique, Atelier Étaples 62630 Du 00/00/-100 au 99/99/-199 Que vous soyez porteur de projet ou dirigeant d'une TPE/PME, la transition numĂ©rique de votre activitĂ© professionnelle est un enjeu majeur actuel. À la Maison des Entreprises, notre
11 juin 2011 6 11 /06 /juin /2011 1524 Chanson 3 des sirĂšnes Chanson 4 des sirĂšnes Dans un ocĂ©an dĂ©chaĂźnĂ© j’ai sombrĂ© EmprisonnĂ©e par les vagues bleues Je me suis libĂ©rĂ©e et j’ai enfin regardĂ© L’amour droit dans les yeux Mille fois il m’a fallut encore batailler Afin de tenir ma promesse MĂȘme si l’eau dans l’air devait s’évaporer Je continuerais sans cesse Ma mĂ©lodie m’apporte Sa chaleur, sa chaleur, sa chaleur Elle est toujours plus forte Dans mon cƓur, dans mon cƓur, dans mon cƓur, Elle m’a sauvĂ©e, et me sauveras ! MĂ©lodie qui rĂ©sonne Aux notes vibrantes de l’amour Ton rythme puissant me donne La seule vĂ©ritĂ© a chaque jour Tu nous remplis d’espoir Et tu nous invente la lumiĂšre Qui Ă©claire un autre Univers La force de l’amour un jour triomphera Et pour que rĂšgne a jamais Cet air d’amour pour toi et moi! Published by Linh - dans Pichi Pichi Pitch
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Il nous arrive Ă  tous de nous sentir seuls Ă  un moment ou Ă  un autre. Pour certains, la solitude est mĂȘme devenue un style de vie et leur compagnon le plus fidĂšle. Mais la bonne nouvelle est que le sentiment de solitude n’est pas une fatalitĂ© en soi; on peut le surmonter ! Jamais tout seul. De nos jours, la solitude fait partie des maux les plus courants que le monde puisse connaĂźtre. C’est une sensation d’isolement parfois choisie et d’autres fois subie. Elle est gĂ©nĂ©ralement difficile Ă  accepter et pĂ©nible Ă  vivre. Mais quoi qu’il en soit, ceux qui ont JĂ©sus dans leur camp trouvent toujours du rĂ©confort sortant de Sa bouche, dans Sa Parole. Qu’est-ce que la Parole de Dieu nous dit Ă  propos de la solitude ? En tant qu’enfants de Dieu, pouvons-nous connaĂźtre ce sentiment ? Devons-nous vivre avec ? J’aime particuliĂšrement ce passage rassurant de la Bible qui dit dans EsaĂŻe 43 1-2 LSG 
Ne crains rien, car Je te rachĂšte, Je t’appelle par ton nom tu es Ă  Moi! Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi, et les fleuves, ils ne te submergeront point; si tu marches dans le feu, tu ne te brĂ»leras pas, et la flamme ne t’embrasera pas. » Oh oui ! C’est rassurant de savoir que Dieu est toujours Ă  nos cĂŽtĂ©s, peu importe la saison, mĂȘme si trĂšs souvent les Ă©preuves de la vie veulent nous faire croire tout le contraire. JosuĂ© 1 5-6 LSG 
 comme J’ai Ă©tĂ© avec MoĂŻse; Je ne te dĂ©laisserai point, Je t’abandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage
 » EsaĂŻe 41 10 LSG Ne crains rien car Je suis avec toi; ne promĂšne pas des regards inquiets; car Je suis ton Dieu; Je te fortifie, Je viens Ă  ton secours, Je te soutiens de Ma droite triomphante. » As-tu dĂ©jĂ  vu un bon mari laisser son Ă©pouse toute seule face aux circonstances de la vie ? Ne sommes-nous pas Son Eglise, l’épouse de JĂ©sus-Christ ? Comment pouvons-nous penser qu’Il puisse nous laisser ? Lui, le plus fidĂšle de tous les maris ! OĂč que nous soyons, quoi que nous fassions, Il sera toujours Ă  nos cĂŽtĂ©s, dans les bons et les mauvais moments. Dans la santĂ© comme dans la maladie. Au milieu des tempĂȘtes de la vie, Il ne nous laissera pas tomber. C’est vrai que par moments, nous pouvons nous sentir seuls, et c’est normal, c’est humain. Mais nous devons arrĂȘter de nourrir ce sentiment aujourd’hui. Peu importe la situation que nous traversons, mĂȘme si nous avons l’impression que les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnent contre nous, nous ne devons jamais oublier la promesse de Dieu nous disant qu’Il sera toujours Ă  nos cĂŽtĂ©s, car c’est la vĂ©ritĂ©. MĂȘme si nous ne le sentons pas toujours, Il est lĂ . MĂȘme si JĂ©sus-Christ ne se manifeste pas encore dans notre situation, nous devons croire qu’Il est lĂ , nous ne sommes pas seules ! Nous avons une famille en Christ. 1 Corinthiens 1236 LSG Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honorĂ©, tous les membres se rĂ©jouissent avec lui. » Ici il ne s’agit pas de la famille biologique mais plutĂŽt de la famille que nous avons choisie dĂšs le jour notre conversion. C’est la famille que Christ a choisie pour nous dĂšs le dĂ©part. Dans cette famille, bien qu’il y ait toujours des hauts et des bas, bien que nous ayons peut-ĂȘtre des nationalitĂ©s diffĂ©rentes, des comportements diffĂ©rents, nous savons tous qu’elle est bien rĂ©elle, qu’elle existe. Et puisque nous sommes une famille, puisque nous ne sommes qu’un en JĂ©sus-Christ, nous avons la mĂȘme mission prĂȘcher la bonne nouvelle de l’évangile. La mĂȘme espĂ©rance le retour de JĂ©sus-Christ ! En attendant Son retour, nous devons ĂȘtre lĂ  les uns pour les autres, Ă  tout moment. Nous ne devons pas laisser l’autre dans la solitude. Nous devons prouver Ă  l’autre qu’il a une famille, et normalement en famille, nous sommes lĂ  pour nous soutenir, pour nous tenir la main. Pour conclure, nous les chrĂ©tiens nous ne pouvons pas vivre continuellement dans la solitude car JĂ©sus-Christ nous a fait la promesse d’ĂȘtre avec nous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. Et il y a aussi cette famille que Dieu nous a donnĂ©e qui est toujours lĂ , mĂȘme si cela n’en a pas toujours l’air.

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