Ăcouteurs aux oreilles, la musique Ă fond, le jeune Jann se trouve dans la salle d'audience et y a dĂ©posĂ© son dernier rapport de mission. C'est alors qu'on lui donne une autre mission qui a l'air un peu plus compliquĂ©e que les autres, mais pas impossible. Marchant vers le Hangar des vaisseaux gummi pour aller Ă la citĂ© du CrĂ©puscule, lieu spĂ©cial, vu qu'il est dirigĂ© par la Coalition noire, un camp ennemi Ă la LumiĂšre. ArrivĂ© sur les lieux, Jann se remĂ©mora son objectif, mener une Rebellion contre la Coalition, ça a l'air simple, mais d'aprĂšs les informations sur les habitants de ce monde, ils auraient peur, car les membres de ce Camp ne sont pas des enfants de coeur, et ils sont trĂšs puissant, un Lieutenant ne serait surement pas de taille contre eux. Jann pouvait remarquer qu'il y avait quand mĂȘme de l'activitĂ© dans ce monde, il se dirigea vers le lieu nommĂ© la place des fĂȘtes, c'est surement lĂ -bas que ce passe la majeur partie des trucs dans ce monde. Une fois arrivĂ©, il pouvait voir qu'il y avait du grabuge ici, des cratĂšres ainsi que des traces d'explosion et de morceaux de bois provenant surement d'un banc brisĂ©, on aurait pu croire qu'il y a eut un champ de bataille ici, il y avait aussi quelques traces de sang, non loin de la position de Jann. Le Lieutenant de la LumiĂšre se rappela qu'on lui avait parlĂ© d'un Ă©vĂšnement qui s'Ă©tait produit ici, deux membres de la LumiĂšre auraient combattu deux autres personnes de la Coalition, c'est ici que fut abattu un officier du nom de Roff, Ruff, enfin, Jann ne se souvenait plus du nom, mais une certaine CissneĂŻ aurait survĂ©cu Ă ce combat. L'adolescent n'Ă©tait pas lĂ pour faire le deuil d'un alliĂ© qu'il n'a pas connu, mais bien pour former une Rebellion, et avec la musique dans les oreilles l'Ă©toile sonique est d'une humeur chantante, ou plutĂŽt, une humeur qui le force Ă s'exprimer en rime."Ecoutez moi habitant de la CitĂ© du Crepuscule, je suis ici pour vous aider, ne faites pas vos tĂȘtes de mules et obĂ©issez ! " Pas trĂšs fameux. Jann se dit que parler en rime Ă©tait finalement une mauvaise idĂ©e, car il ne peut pas utiliser les mots qu'il veut sous peine de foirer sa poĂ©sie. Se grattant la tĂȘte tout en voyant les personnes le regarder pour ensuite partir, le jeune garçon avait bien l'intention d'accomplir avec succĂšs cette mission, bien qu'Ă premiĂšre vue elle Ă l'aire impossible pour un adolescent. Pendant que toutes les personnes se trouvant dans cette place dĂ©filĂšrent et parlĂšrent, Jann essaya d'en placer une, mais impossible, alors il haussa le ton, avec une voix d'adolescent en pleine mutation, ce qui peut faire mal aux oreilles."Ecoutez Moi !!!! Je sais que vous avez peur de la Coalition, j'ai peur moi aussi, sauf qu'ensemble on peut faire quelque chose, je sais aussi que vous en avez marre de votre vie car un groupe de Magicien et de Guerrier vous terrorise, moi aussi j'en ai marre, c'est pour ça que je vous propose de faire une Rebellion contre la Coalition ?"Le silence, le calme plat, et ouai, si ce serait un adulte qui leurs parle, ils auraient surement criĂ© victoire mĂȘme avant que la guerre n'est commencĂ©e, un adolescent veut imposer sa loi, voila ce qui Ă©tait en train de se dire dans la foule de personne qui passait devant le Lieutenant de la LumiĂšre qui avait l'impression d'ĂȘtre une merde. Par la suite quelques sans-coeur firent leur apparition, tout le monde criaient de peur de se faire voler son coeur. L'adolescent se remĂ©morait ce qu'on lui avait dit avant de partir en mission, si il y a des sans-coeur tu peux en profiter pour leur montrer qui tu es. Jann avait bien l'intention de le montrer, il n'y a pas de meilleurs occasion que celle-lĂ . Le Lieutenant s'avança prĂšs des sans-coeur, deux petites ombres, un soldat et pour terminer un bouquiniste, on peut dire que ça allait ĂȘtre un combat un peu dur, mais sans grandes difficultĂ©s. Les ombres se jetĂšrent sur Jann, se dernier envoya un coup de pied circulaire de droite Ă gauche, ce qui les envoya dans le sens du coup et ils furent sonnĂ©s, pendant que le soldat griffa le Lieutenant, une blessure pas trĂšs grave, juste que quelques goĂ»tes en coulĂšrent, l'adolescent voulut utiliser du psychisme sur son ennemi... Sauf qu'il a un niveau trop faible pour, mais il se concentra quand mĂȘme et... Et toujours rien, ce manque d'attention fit que le Soldat envoya un coup de pied, Jann bougea un tout petit peu dans le sens donnĂ© du coup. S'en Ă©tait trop, il avait essayĂ© de s'amĂ©liorer en se battant avec les choses dont il se sert jamais et voila qu'il est en mauvaise posture, le bouquiniste envoya une boule glace qui frappa l'adolescent de pleine face. Le nez devait-ĂȘtre cassĂ©, du sang en coulait et la vue du Lieutenant commençait Ă ĂȘtre trouble, il avait trop sous-estimĂ© ses adversaires, c'est peut-ĂȘtre normal qu'il est en train de perdre, et il Ă©tait loin d'avoir tout vu, les deux ombres Ă©taient encore sonnĂ©es, le soldat sauta vers Jann en tourbillonnant sur lui mĂȘme, l'adolescent Ă©nervĂ© fit tomber la foudre juste sur ce sans-coeur, qui disparut dans un nuage de tĂ©nĂšbres, le bouquiniste continua son assaut avec cette fois deux boules de glaces, Jann les contra avec du feu. L'adolescent courut vers le magicien volant sans-coeur c'est un long pronom je sais et lui assĂ©na de puissant coup de poing avant d'en fini avec un percĂ© en flĂšche qu'il planta dans sa tĂȘte, et ce fut pareil que pour le soldat, il disparut dans lâĂ©nergie tĂ©nĂ©breuse. Les ombres partirent par peur et Jann s'envoya des fleures."Elles ont eu peur Rire, vous avez vu ça elles ont eu peur de moi !!!!"Le Silence rĂ©gnait, les habitants de la citĂ© du crĂ©puscule Ă©taient bouche-bĂ©e, il ne pensait pas qu'un enfant possĂ©dait de tels pouvoirs. "Vous ĂȘtes avec moi maintenant pour la Rebellion ?"Tout le monde acceptĂšrent, et mĂȘme certains sortirent leur portable pour appeler leurs amis et leurs dire de se rendre Ă la place des fĂȘtes pour une rĂ©sistance envers la Coalition. Jann Ă©tait assez satisfait de son travail, sauf que certains voulait qu'il reste pour qu'il l'aide Ă combattre le camp des tĂ©nĂšbres, et Jann leur expliqua qu'on l'attendait, que c'Ă©tait sa mission et tout le tralala. C'est alors que les habitants refusĂšrent."Tu nous force Ă combattre ces crĂ©atures qui possĂšdent des pouvoirs, et toi tu as la chance d'en avoir et tu l'utilises pas pour nous sauver !""Madame, je suis dĂ©solĂ© mais on m'attend ailleurs et...""Non mais, petit vaurien t'as pas honte de nous laisser comme ça sans dĂ©fense, on a tous vu ce que tu as fait Ă ces crĂ©atures, tu pourrais faire ça Ă la Coalition""C'est pas si simple, la Coalition est cent fois plus fort que ces bestioles"Les personnes qui avaient prĂȘtĂ© attention Ă Jann venaient de partir, ils pensaient que le Lieutenant de la LumiĂšre Ă©tait venu pour combattre Ă leurs cotĂ©s, mais ils avaient tord, finalement, cette mission sera qu'un Ă©chec, la Coalition les terrorise et ça Jann peut le comprendre."Ecoutez-moi, ils sont peut-ĂȘtre plus puissant que vous, mais eux ils ont l'avantage de la puissance, vous vous avez l'avantage du nombre, en vous y mettant tous, vous pouvez faire quelque chose, si vous vous jetez tous sur moi je ne serais pas de taille, c'est pareil pour la Coalition... Vous en avez pas marre de ce Ciel qui monstrueux qui vous surveille, ça ne vous manque pas le ciel d'avant, je ne suis pas de ce monde, mais si je le serais je pense que j'aurais dĂ©jĂ essayĂ© de me dĂ©barrasser de ces types, que je sois jeune ou vieux, ça m'aurait Ă©tĂ© Ă©gale, j'aurais au moins essayĂ© d'avoir ma libertĂ©, et ce n'est pas en attendant qu'une personne plus puissante que moi vienne vous sauver, car vous allez tous vous reposer sur lui, et qu'importe le niveau de puissance de cette personne, elle mourra si elle affronte seul la Coalition, et mĂȘme si vous allez combattre avec elle, vous allez vous rendre compte Ă un moment donnĂ© qu'elle est morte et vous allez rendre les armes, si ça vous plait d'ĂȘtre prisonnier, que cela tienne, en attendant, je retourne chez moi"Ce fut un silence, mais ce n'Ă©tait plus le mĂȘme qu'au dĂ©but, maintenant les habitants se remettent en question sur ce que venez de dire un adolescent, tout ce qu'il venait de dire ça les avait touchĂ©. Quittant les lieux, Jann entendit un appel venant d'un homme."Mon garçon, attend ! On va combattre tout le monde est d'accord !"GĂ©nial, c'est ce que se dit Jann, finalement le Camp des tĂ©nĂšbres va ĂȘtre attaquĂ©, mais en attendant l'adolescent se dirigea vers la sortie de ce monde...RĂ©sultat de mission Accomplie !Jeu 3 Mar 2011 - 2032Bravo. C'est bien mieux que ta prĂ©cĂ©dente mission. 37 Points d'ExpĂ©riences, 375 Munnies, 1 PS en Magie, 1 PS en DextĂ©ritĂ©s et 2 PS en Accomplie. Ven 4 Mar 2011 - 1419La foule criait de joie ! C'Ă©tait la fĂȘte ! Ils balançaient des slogans Ă tout va ! "Vive le garçon multicolore !", "A bat la Coalition !" et j'en passe... Ăa faisait tellement de bien de voir l'espoir dans leurs yeux, de sentir leurs motivations. Mais... L'espoir est lancinant quand il ne repose sur aucune base solide. Ariez n'avait plus le droit Ă l'espoir depuis longtemps. Tout simplement car la princesse a ce qu'elle veut, quand elle veut. L'espoir ne lui est d'aucune utilitĂ©. Les pouvoirs d'ArachnĂ© Ă©tait terriblement pratique. C'Ă©tait Ă se demander comment le groupuscule tĂ©nĂ©breux eut put s'en passer aussi longtemps. La veuve noire avait prit la peine indiquĂ© l'emplacement de la rĂ©volte Ă la princesse de l'envie... C'Ă©tait bien inutile. Il faisait assez de bruit comme ça. On les entendait Ă travers toute la citĂ©, et la chef Ă©tait bien dĂ©cidĂ© Ă les faire taire. Si l'emplacement de la rĂ©bellion Ă©tait connu de tous ceux qui possĂ©daient une ouĂŻe fonctionnel. En d'autre temps, Ariez aurait Ă©tĂ© pris d'une rage folle devant ces insectes, eux qui contestaient son autoritĂ© mais depuis, Kuzfo Ă©tait arrivĂ© dans sa vie et avait illuminĂ© celle-ci. Ainsi elle Ă©craserait ces quidams, avec le sourire, et enfin son rĂšgne n'en sera que plus absolu et incontestable. Enfin ca, l'invocatrice aimerait bien. Une chose ne cessait de lui Ă©chapper, une chose qu'elle ne parvenait pas Ă comprendre malgrĂ© tous ses efforts. MalgrĂ© la torture, le meurtre, la menace, les expĂ©ditions punitives sans raisons apparentes et ce genre de chose... MalgrĂ© le fait qu'elle puisse leurs ĂŽter la vie, leurs famille et leurs amis... Ariez n'arrivait pas leur enlever l'espoir. D'accords celui-ci n'Ă©tait devenu qu'une infime Ă©tincelle, n'existait plus. Mais la princesse avait beau le piĂ©tiner, le tordre, le dĂ©chirer, l'espoir ne s'en allait pas... Et elle ne sera vĂ©ritablement satisfaite qu'au moment oĂč ils seront tous alors que la jeune Princesse fit irruption, d'un pas calme et serin, la foule se tut. Que tout le monde se jette sur elle en mĂȘme temps ? Plus facile Ă dire qu'Ă faire... Un petit rire cristallin traversa la place des fĂȘtes, un rire enfantin et amusĂ©e. Une rire bien connu des habitants. Alors ? Vous ne vous jetez pas tous sur moi ? »LĂąchĂąt-elle d'un ton ironique. Et lorsque de ses yeux rougeoyant elle aperçut quelques personnes prĂȘtes Ă se battre, la rĂ©action fut immĂ©diate. AussitĂŽt elle invoqua un Bombo. Une sphĂšre rouge au sourire sadique et carnassier. L'invocation se mit Ă rire en balançant des brasiers Ă tout va pendant qu'elle se dirigeait au milieu de la foule... Puis explose. Ils n'Ă©taient pas tous morts, quelques uns si, d'autre n'Ă©taient que blesser, plus ou moins griĂšvement. Rentrez chez vous et restez Ă vos places... Ici c'est moi qui dirige ! »La place se vida peu Ă peu. Ariez cherchait quelqu'un en prioritĂ©. Oui, que ce soit les pseudo rĂ©volutionnaire ou ArachnĂ©, tous parlaient d'un garçon multi-colore, et selon la luxure... Ce serait lui la cause de cette rĂ©volution. Et elle le vit, jeune et colorĂ©... Comme s'il Ă©taient tombĂ© dans un tas de pots de peinture. Non mais quelle tĂąche, une tĂąche colorĂ©, c'est vrai... En le voyant, elle ne put retenir un sourire. Alors c'est toi qui te permet de venir chez moi et d'essayer de monter les gens contre ma Coalition ? C'est encore la lumiĂšre hein ? Quoique tu pourrais ĂȘtre du Consulat, voir un mercenaire qui sait. Enfin bref, qui que tu sois... J'ai envie de prendre un peu de bon temps vois-tu. Et vu que ici tu es chez moi et que c'est moi qui commande, tu vas suivre les rĂšgles. Ah oui, parce que "Monsieur" se permet de venir chez moi me chercher des noises, alors tu me dois bien ça ! Enfin, tu n'as pas vraiment le choix de toute façon. »Un dĂŽme, un magnifique dĂŽme tĂ©nĂ©breux englobĂąt la place des fĂȘtes qui se remettait encore pĂ©niblement du dernier combat ayant lieu ici. Transformer la place des fĂȘtes en cimetiĂšre ! Quelle fabuleuse idĂ©e ! Sauf qu'Ariez ne voulait pas le tuer, car ce pot de peinture ambulant avait une toute autre utilitĂ© aux yeux de la princesse... Posant un index sur son menton, la jeune femme prit une mine qui transpirait la rĂ©flexion. Au point oĂč l'on pouvait presque voir des point d'interrogations voleter au-dessus de son pouvoir lui envoyer Ă celui-lĂ ? En tout cas, c'Ă©tait une occasions rĂȘver pour tester ses nouvelles bebĂȘtes. Mais d'abords, il fallait tester ce garçon peinturlurĂ©e ! Et ainsi elle invoqua cinq gargouilles avant de s'asseoir sur un banc. Et se mit Ă parler sur un ton amusĂ©e. Voyons comment tu t'en sorts ! »Ven 4 Mar 2011 - 1555Le courage en envahi les habitants de la CitĂ© du crĂ©puscule, et c'est bien, au moins ils se battront pour leur libertĂ© qui leur manque tant. Et puis, la Coalition sera surprise de voir cette rĂ©volte, donc l'effet de surprise peut les aider pendant leur bataille, sauf que les cris et les bruits de la place des fĂȘtes furent interrompu en une fraction de seconde, Jann s'arrĂȘta dans sa marche et regarda en arriĂšre. Une jeune fille, Ă©tait maintenant dans la place des fĂȘtes, que faire ? Pendant que celle-ci les narguait en se moquant de ce que je leur avait dit pour les encourager, certains habitants serraient leurs armes qu'ils avaient entre leurs mains. C'est alors qu'une crĂ©ature Ă©trange en forme de rond avec une couleur rouge envoya plusieurs boules de feu sur les rebelles, pour terminer par un acte kamikaze en se faufilant dans la foule pour assista Ă la scĂšne, choquĂ© et apeurĂ© par la puissance que peut dĂ©gager cette fille, rien qu'en la regardant on peut voir que de l'Ă©nergie tĂ©nĂ©breuse l'habite. Les personnes encore vivantes devaient surement avoir perdu le courage qui les avait possĂ©dĂ© avant l'arrivĂ©e de cette fille. Ils rentrĂšrent tous chez eux, obĂ©issant Ă l'ordre donnĂ© par la jeune fille, comment peut-on vivre heureux en faisant autant de mal. La rage montait Ă vive allure, ce fut de mĂȘme par la peur, Jann n'avait pas vraiment envie de terminer comme l'Officier mort ici, se dĂ©fendre c'est ce qu'il faut faire, mais comment faire quand on a un corps immobilisĂ© par des tremblements de frayeur ? Alors c'est toi qui te permet de venir chez moi et d'essayer de monter les gens contre ma Coalition ? C'est encore la lumiĂšre hein ? Quoique tu pourrais ĂȘtre du Consulat, voir un mercenaire qui sait. Enfin bref, qui que tu sois... J'ai envie de prendre un peu de bon temps vois-tu. Et vu que ici tu es chez moi et que c'est moi qui commande, tu vas suivre les rĂšgles. Ah oui, parce que "Monsieur" se permet de venir chez moi me chercher des noises, alors tu me dois bien ça ! Enfin, tu n'as pas vraiment le choix de toute façon. »Oui, c'est bien moi... Mais... Bon, Ouai c'est moi tu as un problĂšme, et ce n'est pas vraiment chez toi ici, avant que tu naisses c'Ă©tait leur maison Ă ceux que tu viens de blesser et tuer. De Toute façon, je comptais pas m'Ă©chapper, ton dĂŽme tu peux te le mettre ou je pense... »Est-ce du courage, ou la peur l'a rendu fou ? Dans la tĂȘte de Jann ce dernier se disait que tout allait bien se passer et qu'un membre de la LumiĂšre allait venir Ă son secours, sauf qu'on est pas dans un conte de fĂ©e, les hĂ©ros ne viennent pas quand on en a besoin et pas dans un camp ennemi. Jann se craqua les doigts, pour peut-ĂȘtre intimider la jeune fille, mais c'est mission impossible. Les mains maintenant dans les poches, le jeune adolescent se dit que c'est l'occasion de tester son nouveau pouvoir, et pas question de se surestimer ou sous-estimer son adversaire. Cinq gargouilles sont apparues, des crĂ©atures que Jann n'a jamais combattu, donc mieux vaut se mefier encore plus que ce qu'il fait. Une grande feuille de papier apparu et commença Ă se diviser en cinq morceaux, un pour chaque gargouille, les morceaux de papier commencĂšrent Ă se modeler pour prendre la force d'avion en papier histoire de couper les ennemis grĂące aux cotĂ©s tranchant. Les cinq gargouilles avaient esquivĂ© facilement l'attaque des avions, mĂȘme si ce n'Ă©tait qu'une diversion, depuis quand des avions en papier peuvent tuer, les papiers changĂšrent de forme pour prendre celle de pique, et attaquĂšrent les gargouilles et seulement une fut quatre autres attaquĂšrent Jann en l'encerclant pour ensuite charger sur le pauvre adolescent, sauf que le Lieutenant a de la ressource pour un immature colorĂ©, il fit cinq rĂ©pliques de lui mĂȘme. Les clones attaquĂšrent les gargouilles avec des sortes Ă©lĂ©mentaires feu, eau, vent etc..., deux sur les quatre furent touchĂ©es, c'est Ă ce moment qu'une des survivantes attaqua Jann avec ses griffes, la griffure se trouvait sur l'Ă©paule droite du Lieutenant qui Ă cause de la force du coup tomba au sol. La colĂšre Ă©tait maintenant Ă son maximum, il ne voulait pas dĂ©voiler ses meilleurs atouts contre de vulgaire sans-coeur, il ordonna aux clones de dĂ©truire les sans-coeur restant et ce fut un rĂ©el succĂšs. "Vous croyez vraiment que ces crĂ©atures pouvaient m'arrĂȘter ?"Deux clones soignĂšrent la blessure de Jann avec un soin +, donc deux soin +, pendant que les trois clones restants chargĂšrent sur la jeune demoiselle pour lui envoyer de puissant coup de poing... Ven 4 Mar 2011 - 1653 Oui, c'est bien moi... Mais... Bon, Ouai c'est moi tu as un problĂšme, et ce n'est pas vraiment chez toi ici, avant que tu naisses c'Ă©tait leur maison Ă ceux que tu viens de blesser et tuer. De Toute façon, je comptais pas m'Ă©chapper, ton dĂŽme tu peux te le mettre ou je pense... »Assise sur son banc, Ariez Ă©tait hors d'elle... De toute sa vie, jamais on ne lui avait parler comme ça... Quoi ? Le combat entre le jeune garçon et les cinq gargouilles ? Elle n'y prĂȘtait aucune attention, seule la colĂšre l'habitait et avec elle, l'envie de faire payer Ă ce singe multicolore ses paroles... Il faut rĂ©flĂ©chir avant de parler et ce gamin va l'apprendre Ă ses dĂ©pends ! Depuis quand on s'adresse comme ça Ă une princesse ? Les petits ongles de la princesse avaient pĂ©nĂ©trĂ© le bois du banc sur lequel son royale postĂ©rieure Ă©tait posĂ©, tellement elle va serrĂ© ses mains autour de celui-ci. Ce n'est pas son genre, mais elle avait des envies sadiques d'un coup. Le faire mettre Ă genou, face contre terre et qu'il paye pour avoir osĂ© lui parler comme ça ! Oh ca oui, il paierait... et pas qu'un peu... Il l'aura la monnaie de sa piĂšce, au centuple mĂȘme ! "Vous croyez vraiment que ces crĂ©atures pouvaient m'arrĂȘter ?"Cette phrase sortit la princesse de sa rĂȘverie en mĂȘme temps qu'un violent coup de poing au visage. La force du coup la fit pivoter Ă cent-quatre-vingt degrĂ©s Ă la princesse qui en tombĂąt Ă genoux, quelque peu sonnĂ© par le coup. MalgrĂ© toute la douleur et le sang qui coulait de sa mĂąchoire, Ariez pouvait sentir qu'une de ces dents bougeaient. Pas au point de tomber, mais en tirant dessus assez fort la princesse pour surement l'arracher ! C'Ă©tait la goutte d'eau qui fait dĂ©border le vase... La colĂšre, ce sentiment qui nous emporte et qu'on ne peut contrĂŽler... Encore plus dĂ©vastateur sachant que l'envieuse ne voulait pour rien au monde contrĂŽler la colĂšre qui se dĂ©versait en elle ! La douleur physique n'Ă©tait pas le plus douloureux... Mais la honte de s'ĂȘtre fait frappĂ©... La rage et le fait de voir le sang coulĂ© sur le sol... Ils n'en fallait pas plus ! Alors que les clones du jeune homme peinturlurĂ© allait continuer Ă frapper la princesse, cette derniĂšre dĂ©cida de ne pas leur laisser le temps d'agir et de rĂ©pliquer. Du vide sortirent un millier de bras. Ariez utilisa la lĂ©vitation pour venir se placer sur son invocation... HĂ©catonchire ! Ălimines-les ! »Et aussitĂŽt elle se plaça derriĂšre HĂ©catonchire, tandis que ce dernier dĂ©versait une pluie de coup sur les clones et ne tarderait pas Ă s'attaquer Ă l'original. TU T'ES PRIS POUR QUI ?! ME FRAPPER AU VISAGE ? TU VAS VOIR SALETĂ ! »La rage. Ariez avait littĂ©ralement la rage... Son corps tout entier transpirait de rage. Elle sortit un petit miroir de sa poche pour regarder son visage. Miroir qu'elle jetĂąt au sol et Ă©crasa du pied avec toute sa rage. Le poing avait abimĂ© son visage en lui laissant un bleu au niveau de sa joue... Un peu de maquillage et ca ne se verra plus, personne ne le verra plus... Sauf la princesse. Ce petit bleu lui brulait l'Ăąme et son amour propre. Une douleur froide qui lui rappelait qu'on a osĂ© la frappĂ©... Mais son cĆur empli de colĂšre aura sa vengeance ! Oui, elle l'aura ! Elle n'a pas choisis HĂ©catonchire par hasard. En effet... Si l'on excepte sa forme de mitrailleuse, l'invocation n'a que ses mille bras pour attaquer... Un millier de coup de poing pour se venger d'un seul. Un Ă©change des plus juste du point de vue d'Ariez...Sam 12 Mar 2011 - 2050 La LumiĂšre a envoyĂ© un enfant pour faire de la diplomatie⊠A portĂ©e des crocs de la Coalition⊠Câest un jour faste pour ces hyĂšnes. » Il disait cela dâun ton des plus amusĂ©s, sans sâembarrasser de son Ă©tat de simili. Un ton amusĂ© mais ironique. Dâune certaine façon, tout cela lâennuyait. Le fait dâen arriver Ă profiter dâune telle occasion pour se sauver⊠Pour son propre salut. Il dĂ©testait ce nâĂ©tait pas une parole sonore, bien au contraire. Une phrase pour lui-mĂȘme, une note en bas de page⊠Une sorte de parenthĂšse pour faire son entrĂ©e sur la scĂšne. Et pour cela⊠Agir quand il le avait assistĂ© Ă ce spectacle⊠Une belle preuve de bravoure en fait. Abattre quelques sans-cĆurs, câĂ©tait un gage de force. Faire de la magie, câĂ©tait du mĂȘme niveau. Mais dĂ©fier la Coalition de maniĂšre aussi sotte dans leur territoire, dans un endroit aussi dĂ©couvert. Ce nâĂ©tait pas idiot mais une preuve de vaillance. Sans oublier lâidĂ©e de sortir de chez soi habillĂ© comme lâĂ©tait ce gamin⊠Avec une panoplie de couleur, impossible Ă regarder sans perdre Ă vie lâusage des yeux⊠Ca par contre, câĂ©tait complĂštement braves, il en avait connus. Il lâeut Ă©tĂ©, autrefois. Dilan, certes mais mĂȘme lui⊠Jadis, il fut courageuxâŠPour les crĂ©tins, il en avait eu son lot. Il en avait apprĂ©ciĂ© certains. Tandis que dâautres avaient mĂ©ritĂ© son mĂ©pris. Et enfin⊠Ceux qui sont les deux⊠Pas si rares. Mais qui ont le mĂ©rite dâĂȘtre attachant alors quâils sont Ă©nervants au Ă©tait sur le toit dâune des maisons entourant la Place des FĂȘtes. Dans son habit traditionnel, ce qui restait sa meilleure couverture⊠Avec la sombre cagoule fidĂšle Ă tout ce quâelle inspirait. Il Ă©tait dĂ©jĂ venu quelques fois mais jamais sous le soleil noir. Il sâapprocha du bord et sây assit de façon dĂ©contractĂ©e, un regard attentif portĂ© sur le dĂŽme de tĂ©nĂšbres. PosĂ©e sur le rebord, un peu plus loin se tenait une petite araignĂ©e particuliĂšrement horrible. Petit corps et grandes pattes et qui Ă©trangement regardait le mĂȘme dĂŽme. Xaldin tourna un regard sĂ©vĂšre vers elle et sans pitiĂ©, fit sortir de son index un mince trait noir et blanc se mouvant comme un fil barbelĂ© pour enfin perforer lâabdomen de la bĂȘte. Je dĂ©teste ces bĂȘtes⊠» Sâil envisageait la possibilitĂ© dâaider le gamin. Ne pas sây mĂ©prendre. Cela nâavait rien Ă voir avec ce quâil avait fait plus tĂŽt⊠Peut-ĂȘtre quâil sâen servirait par mensonge plus tard mais il ne se mettrait jamais en danger pour les vertus dâun autre. Le dĂŽme devait ĂȘtre trĂšs intĂ©ressant pour quelquâun de curieux qui nâa pas encore vu un tel phĂ©nomĂšne. Mais pour Xaldin, si ça nâĂ©tait pas un ennui, ça sâen rapprochait furieusement. Il connaissait trop le domaine des tĂ©nĂšbres pour en rĂ©citer les formes et leur façon dâĂȘtre encore plus lâintĂ©rieur, donc⊠Le gamin⊠1m30 sur un tabouret, les bras levĂ©s. Contre une membre importante de la Coalition Noire. Importante car elle parlait de son groupe comme dâun objet lui appartenant. CâĂ©tait capricieux tout comme le reste de ses paroles. Mais le lancier sây Ă©tait vite habituĂ©. Elle ne lâintĂ©resserait pas longtemps. Donc non. Ce nâĂ©tait certainement pas pour elle quâil venait. Et la combattre⊠Il prĂ©fĂ©rait Ă©viter tout comme il Ă©vitait tout combat en fait. Il avait bien changĂ© mais Ă raison. Ou au moins il sâen persuadait. Et ça lui ferait quand mĂȘme grincer les dents de devoir combattre aux cĂŽtĂ©s dâun membre dâun groupe du bien ». Et câĂ©tait lĂ tout lâintĂ©rĂȘt⊠Ce groupe du bien. Tout allait commencer par dĂ©couvrir dâoĂč ce gamin venait⊠La plus belle des options serait du Consulat. Par bonheur, les tĂ©nĂšbres ne lâempĂȘchaient pas dâĂ©couter les voix de lâintĂ©rieur⊠Les voix mais aussi les sons qui pouvaient ĂȘtre assez alarmant, surtout pour Xaldin qui comptait sur la survie du garçon. TU T'ES PRIS POUR QUI ?! ME FRAPPER AU VISAGE ? TU VAS VOIR SALETĂ ! » ⊠Il nây a plus quâĂ espĂ©rer quâil fasse le mort pour la calmer⊠»_______________________________Dim 13 Mar 2011 - 427Ce n'Ă©tait pas vraiment dans les habitudes de Jann de s'attaquer Ă une fille, mais quand il le faut. Les clones de Jann Ă©taient dĂ©cidĂ©s Ă attaquer ce membre de la Coalition juste aprĂšs l'assaut de l'Ă©toile sonique, sauf que quelque chose venait d'apparaĂźtre, une crĂ©ature d'assez grande taille pouvant faire flipper n'importe qui, de n'importe quel groupe, de n'importe quelle race, quoi que jâexagĂšre un peu. Hecatonchire, c'Ă©tait le nom de la crĂ©ature ayant plusieurs bras, ça va pas ĂȘtre facile de se protĂ©ger face Ă mille coups. Pendant que l'Hecatonchire envoya sa rafale de coup, Jann usa de sa vitesse, qui est quand mĂȘme surhumaine pour un adolescent, pour esquiver l'assaut, sauf que courir avec une telle rapiditĂ© offre souvent un manque de souffle et une difficultĂ© de rĂ©cupĂ©ration. TU T'ES PRIS POUR QUI ?! ME FRAPPER AU VISAGE ? TU VAS VOIR SALETĂ ! »Et dire que je commençais Ă avoir des remords de t'avoir frappĂ© ton visage, qui n'est pas trĂšs beau d'ailleurs, mais bon un peu de fond de teint et ça devrait partir, ou alors si tu te laissais mourir ça pourrait t'empĂȘcher de revoir cette face monstrueuse que tu as Rire»L'Hecatonchire n'en avait pas fini avec Jann, il continua ses attaques. Bien qu'Ă©tant rapide, Jann se prit quand mĂȘme quelque coup, sur les milles lancĂ©s, il a du en prendre deux ou trois, au moment ou il a commencĂ© Ă s'en prendre un, il sauta en arriĂšre pour Ă©viter de se reprendre des coups. L'attaque toucha le corps du Lieutenant au niveau de l'abdomen, un endroit qui vous donne une grande douleur si vous n'avez pas travaillĂ© vos abdominaux, je vais pas vous mentir en disant que Jann a un corps musclĂ© et que les coups envoyĂ©s nâeurent aucun effet, l'adolescent eut trĂšs mal. Se tenant son ventre, l'adolescent contre-attaqua avec un geyser d'eau. Geyser aquatique !Oui, ça toucha l'Hecatonchir, aprĂšs ça les mains de Jann commencĂšrent Ă sâinstillait, et un bruit Ă©lectrique commençait se faisait entendre. Jugement Divin !, oui, Jann n'est pas trĂšs fort pour les noms de technique, mais il trouve ça plus cool que de crier Foudre +. Ses mains envoyĂšrent de lâĂ©lectricitĂ© qui frappa le plafond du dĂŽme, histoire de vĂ©rifiĂ© si il Ă©tait destructible et la rĂ©ponse est non, la foudre retomba sur l'Hecatonchir aprĂšs avoir dit bonjour au dĂŽme tĂ©nĂ©breux qui entour les combattants. Ce nuage de fumĂ©e empĂȘchait d'y voir clair au Lieutenant, il ne savait pas si l'Hecatonchir Ă©tait encore debout, donc simple prĂ©caution ne pas baisser sa garde. Jann tendit ses bras devant lui, les mains grandes ouvertes et cria, Invocation... Cancer !. Un Crabe fit son apparition, s'amusant avec ses pinces en attendant les ordres de son maĂźtre... Mer 16 Mar 2011 - 1641 Un crabe ? »Le nuage de fumerolle qui entourait le dieux aux mille bras se dissipait peu Ă peu. DĂ©voilant HĂ©catonchire affaiblit, certes, mais pas encore vaincu ! S'en Ă©tait ridicule de penser qu'un crabe pourrait vaincre l'invocation quasi-divine d'Ariez... Ridicule, tout simplement ridicule. Le fait est que ce crustacĂ©, la princesse ne l'a pas, chose suffisante pour l'agacer. Mais le pire... C'Ă©tait que ce gamin recouvert d'un arc-en-ciel invoque. Il n'Ă©tait pas digne d'invoquer ne serait-ce qu'un crabe... De toute façon, peut importe ce qu'il ferait, aprĂšs ce qu'il a fait et dit, plus jamais il ne s'attirera les grĂąces d'Ariez. Et plus jamais il n'apaisera les foudre de la jeune femme ! On l'appelle la princesse envieuse, mais elle autant sujet Ă la colĂšre qu'Ă la convoitise, surtout lorsque l'on s'en prends Ă son orgueil ! Mais feignante qu'elle est, ce sont ses monstres qui se chargeront de rĂ©gler votre compte. Une fois ceci fait, elle cĂšdera Ă l'envie de danser sur votre cadavre... Je crois qu'on peut le dire...Pauvre Jann... Le feu s'Ă©teint, il finit toujours par s'Ă©teindre. La terre ne bouge pas... Mais rien n'arrĂȘte le vent. Rien ne peut espĂ©rer stopper l'eau... LĂ©viathan ! »Le dĂŽme tĂ©nĂ©breux disparut. La princesse souriait, car le lumineux devait s'imaginer pouvoir fuir... Or la disparition de cette cage annonçait la fin. Et oui, la petitesse du dĂŽme empĂȘchais Ariez d'invoquer des crĂ©atures au pouvoir trop dĂ©vastateur, car les retombĂ©es de l'attaque la toucherait forcement. Et puis, certaines crĂ©atures sont trop imposantes pour ĂȘtre confinĂ© dans un dĂŽme. Ce que la princesse souhaitait ? DĂ©verser toute sa fureur. Montrer Ă la CitĂ© du CrĂ©puscule qu'il faut rester sage, ou sinon elle viendra vous dĂ©vorer. Ainsi elle invoquĂąt LĂ©viathan, le ciel se couvrait de nuages noirs et le tonnerre grondait au loin. Le serpent des mers apparut, flottant entre les immeubles Ă quelques mĂštres au-dessus du sol. Cinq mĂštres, six, pas plus... Ne restait maintenant plus qu'Ă faire apparaitre un autre dĂŽme, plus grands...Mais ca ne se passa pas comme prĂ©vu. Il se trouve qu'elle avait certes trop forcĂ©, sous le coup de la colĂšre, elle en avait oublier ses limites... En temps normal elle se serait juste retrouvĂ© Ă©puisĂ©e et faible, sans pour autant ĂȘtre Ă sec. Mais les sĂ©quelles de son combat face Ă Jecht persistait. Ses jambes ne purent retenir plus longtemps le poids de son corps...A genou, encore consciente, ses limites Ă©tait lĂ . Maudit soit ce plouc barbu Ă grosse Ă©pĂ©e. L'invocatrice fut saisi par plusieurs bras, HĂ©catonchire. Il se mit Ă la porter et bientĂŽt, plusieurs dizaines de membres recouvraient la belle, ne laissant que sa tĂȘte Ă l'aire libre. De un pour qu'elle respire convenablement, de deux pour qu'elle puisse voir le massacre. De ses autres bras la crĂ©ature escalada un immeuble pour se trouver sur le toits. Une vue imprenable, et sure, car la suite des Ă©vĂ©nements sera... cataclysmique. Les premiĂšres loges. La princesse n'Ă©tait concentrĂ© que sur une et une seule chose, le garçon et la roi des ocĂ©ans. HĂ©catonchire protĂ©geait la princesse grandement affaiblit. S'en Ă©tait fini des invocations, mais rĂ©ussirait-il seulement Ă vaincre LĂ©viathan ? Puis HĂ©caontchire ? Haha ! Jamais, crabe ou pas...L'Ă©norme serpent des mers flottait Ă plusieurs mĂštres du sol, entre le sommet des toits et le sol oĂč se trouvait l'ennemi. Dans un rugissement il dĂ©chaina les vents sur ses deux adversaires, accompagner d'un sort d'eau extrĂȘmement puissant... Une Ă©norme vague qui allait s'abattre sur les ennemis de la princesse, cette derniĂšre restant bien au chaud dans les bras d'HĂ©catonchire. Quand au vent, il Ă©tait dĂ©chainĂ©... Je me demande s'il va survivre... Sans doute, qui sait... En tout cas il finira dans un sale Ă©tat... Bien fait pour lui, personne ne se moque impunĂ©ment d'Ariez ! Humpf ! »Ven 18 Mar 2011 - 2129Jann avait les mains dans les poches, il pensait surement qu'il avait une chance de battre cette fille de la Coalition, il recevrait surement une promotion si il y arrive. Cancer Ă©tait toujours lĂ , prĂȘt Ă attaquer, Jann pointa du doigt la jeune fille, ce geste Ă©tait synonyme de l'ordre d'attaquer, le Cancer ne se fit pas dĂ©sirer, sauf que le fait que la fumĂ© s'Ă©tait dissipĂ©e pour laisser place Ă un HĂ©catonchire pas encore vaincu, Jann stoppa l'assaut du crabe, une nouvelle stratĂ©gie s'impose. L'Ă©toile sonique rĂ©flĂ©chi, il se dit que mĂȘme aprĂšs avoir bombardĂ© cette crĂ©ature de sort il Ă©tait toujours vivant, il allait devoir se surpasser si il veut arriver Ă le mettre Ă terre et le vaincre une bonne fois pour toute, Cancer se tenait toujours devant Jann, un peu de la maniĂšre d'un garde du alors qu'aprĂšs avoir dit je ne sais quoi, des nuages noirs surement remplis de tĂ©nĂšbres arrivĂšrent pour rendre le ciel encore plus triste et effrayant qu'il ne l'Ă©tait, et pour ensuite faire disparaĂźtre le dĂŽme, une chance ? Oui, mais Jann laissa tomber, dans sa tĂȘte cette fille n'a plus beaucoup d'Ă©nergie autant la vaincre, donc gĂącher une occasion pareille et c'est la meilleurs façon de se faire tirer les oreilles par Mukuro ou Yen Sid, ils vont surement gueuler sur Jann en lui demandant pourquoi il n'avait pas achevĂ© cette invocatrice. Bref, un dĂŽme rĂ©apparut, cette fois il Ă©tait plus grand, surement assez grand pour laisser de la place au serpent de mer gĂ©ant venant d'apparaĂźtre et qui a pour nom Leviathan, surement une puissante invocation. Pendant que Jann songea Ă la stratĂ©gie qu'il allait utiliser pour combattre cette chose, la crĂ©ature au mille bras emmena la fille sur un immeuble couvrant son corps de toutes les mains qu'il dispose pour ne laisser sortir que la se mordait les lĂšvres, il n'avait aucune idĂ©e de la maniĂšre de combattre ce monstre, et par dessus tout est-ce qu'il en avait la capacitĂ© ? Leviathan lui n'avait pas besoin de stratĂ©gie pour vaincre Jann, tellement qu'un Ă©norme Tsunami apparut tombant sur le Lieutenant ainsi que son Crabe, qui sera inutilisable pendant un long moment, le temps de rĂ©cupĂ©ration d'une invocation est assez grande, enfin je crois, du fait qu'ils ne meurent pas mais ressente quand mĂȘme la douleur. C'est aprĂšs avoir combattu l'idĂ©e en tĂȘte qu'il avait une chance, que Jann se trouva au sol inconscient presque mort, Ă©crasĂ© par une vague gigantesque et pratiquement noyĂ©...HRP Belle fin pour un grand combattant HRPVen 18 Mar 2011 - 2258 Et dire que je commençais Ă avoir des remords de t'avoir frappĂ© ton visage, qui n'est pas trĂšs beau d'ailleurs, mais bon un peu de fond de teint et ça devrait partir, ou alors si tu te laissais mourir ça pourrait t'empĂȘcher de revoir cette face monstrueuse que tu as Rire» Un petit sourire vint percer le visage sĂ©vĂšre du simili qui regardait toujours ce dĂŽme, comme sâil ne voulait pas rater le moment oĂč ce dernier sâouvrirait miraculeusement. Comme sâil pouvait voir Ă la provocation⊠CâĂ©tait basique et il Ă©tait trĂšs clair que ça venait de la bouche dâun enfant. Xaldin y avait eu souvent recours dans ses combats. Mais câĂ©tait bref et jamais quand il sentait le vent tourner. Dans ce cas-ci, cela devait ĂȘtre plus amusant quâhumiliant, mĂȘme pour cette fille. Mais de ce quâil avait vu, elle ne lui avait pas semblĂ© laide⊠Juste dâun autre style que celui quâavait aimĂ© petites minutes passĂšrent durant laquelle le simili maintenait un regard dans les tĂ©nĂšbres de cette Ă©norme sphĂšre. Quand soudain, tel un rideau, le dĂŽme sâen alla⊠Et le lancier put les revoir tout les deux⊠Sauf quâils Ă©taient accompagnĂ©s. Le garçon avait derriĂšre lui comme un protecteur un Ă©norme cancer. Tandis que la jeune femme Ă©tait accompagnĂ©e⊠Dâun titan, en fait. Dâun monstre issu dâune vieille mythologie. Et il suffisait de poser un Ćil sur les dizaines de rangĂ©es de bras du monstre pour comprendre que ce cancer ne devait ĂȘtre pour lui quâun fruit de mer⊠Mais tout cela ne suffisait aucunement Ă effrayer ou mĂȘme Ă impressionner Xaldin⊠Ni mĂȘme le nez dĂ©goulinant de sang du gamin, ni la mĂąchoire blessĂ©e de la fille⊠Rien de toutes ces blessures de gosse ne le convainquait⊠A ses yeux, il sâagissait dâune dispute dâenfants. Une broutille qui ne serait rĂ©solue que par une bonne prĂ©sent, il pouvait donc intervenir Ă tout moment. Et il lâaurait fait sâil nâavait pas eu la prĂ©sence dâesprit de se demander pourquoi elle avait donc fait disparaĂźtre son dĂŽme. Et câest le temps qui lui donna lâindice. Ce dernier sâassombrissait de nuages noirs et furieux. Et câĂ©tait un brusque grondement du tonnerre qui assourdissait la citĂ© de toute sa colĂšre. Bon sang⊠» Un dragon fit son entrĂ©e. Il nâĂ©tait pas spĂ©cialement Ă©norme. Il ne devait pas ĂȘtre plus grand ou imposant que son propre dragon⊠Mais tout ce quâil inspirait ressortait trĂšs clairement de cet immense serpent. Le Leviathan. Et il fut impressionnĂ© comme il ne lâeut plus Ă©tĂ© depuis quelques semaines. Tant quâil ne parvenait pas Ă dĂ©tacher ses yeux du monstre. Il se leva, instinctivement et chercha lâinvocatrice des yeux. Elle sâĂ©tait rĂ©fugiĂ©e dans les bras de son monstre qui lui-mĂȘme sâĂ©tait repliĂ© jusquâaux toits comme lâĂ©tait Xaldin. Comme elle se trouvait Ă ce moment, une simple idĂ©e vint Ă Xaldin⊠Il lui suffirait peut-ĂȘtre de lâapprocher par derriĂšre, il ne serait pas vu⊠Dâun coup de lance, sâil la perforait en mĂȘme temps que son monstre, son objectif serait parfaitement ce dernier Ă©tait bien plus proche du dragon et surtout du sol⊠Les vents commencĂšrent ainsi Ă se dĂ©chaĂźner, provoquĂ©s par ce monstre divin. Le Simili dut reculer face Ă cette puissance mais du vent, il nâavait quasiment rien Ă rugissement produit alors une attaque magique monstrueuse, une Ă©norme vague dont le Leviathan Ă©tait la source et qui sâabattait sur la Place des FĂȘtes et sur les maisons trop proches et trop basses. CâĂ©tait le cas pour celle oĂč se perchait Xaldin. Il leva sa main en direction de la vague qui allait sâabattre sur lui...Dans son Ă©tat⊠Il nâĂ©tait plus question de dĂ©gĂąts⊠Sâil subissait la vague, il ne survivrait probablement pas. Pour sauter par-dessus, câĂ©tait dĂ©jĂ trop tard et sa magie du vent nâĂ©tait pas assez puissante pour contrer instinctivement, câest cette derniĂšre action quâil osa accomplir et il se mit Ă charger ses paumes de toute son Ă©nergie magique. Quand soudain lâĂ©vidence lui sauta aux yeux. Il nâavait pas besoin de vent, alors quâil Ă©tait dĂ©jĂ pris dans ces bourrasques. Et avec tout ce vent qui lâassaillait et le faisait reculer, il le condensa en une sphĂšre autour de lui, comme un bouclier, un rempart invincible face aux violences des eaux. La vague passa vite, ce bouclier se brisa aussitĂŽt quâelle fut finie⊠Et dĂ©jĂ Xaldin Ă©tait Ă bout de souffle. Il nâavait plus le dixiĂšme de son endurance de jadis. Mais Leviathan Ă©tait parti et lui Ă©tait garçon Ă©tait allongĂ© au sol couvert dâun manteau dâeau. Aussi inerte quâun mort⊠En fait, il lâĂ©tait sans aucun doute. Ce nâĂ©tait quâun la dirigeante de la Coalition Noire descendait, encore dans les bras de son monstre, et sâapprochait lentement du garçon. Si elle, qui Ă©tait lâauteur de ce sort, pensait quâil pouvait peut-ĂȘtre ĂȘtre en vie⊠Xaldin ne raterait pas une occasion pareille. Il fit un bond, un seul⊠Ce dernier lâamena sur le sol de la place des fĂȘtes, sâĂ©claboussant et ressentant les fines gouttes heurter son visage et son Ă©tait dĂ©jĂ devant le corps du garçon mais avant de sâen occuper, il se tourna vers la dame. On voyait plus le monstre quâelle mais elle Ă©tait bel et bien lĂ . Ne tâapproche pas de ce garçon. Il a eu son compte. » Combattre⊠Certainement pas. Ca nâĂ©tait pas dans son intĂ©rĂȘt de frĂŽler une nouvelle fois la mort. Tout risque Ă©tait mauvais Ă prendre Ă prĂ©sent. Ce quâil allait donc faire, câĂ©tait son plus vieil art⊠La leva son unique main vers sa cagoule et lâabaissa sur ses Ă©paules, dĂ©voilant Ă la jeune femme son visage dur. Si elle lâavait connu, avant son accident, elle aurait remarquĂ© quâil nâavait plus la mĂȘme allure. Autrefois, la puissance et la rĂ©sistance se lisaient sur ses traits. A prĂ©sent, câĂ©tait la fatiguĂ© marquĂ©e par des cernes. Un teint plus pĂąle. Des yeux presque injectĂ©s de sang. Xaldin⊠Membre de lâOrganisation XIII. Et⊠Jâai Ă©tĂ© trĂšs impressionnĂ© par l'Ă©tendue de tes pouvoirs. » CâĂ©tait un risque⊠Lui savait ce qui unissait lâOrganisation Ă la Coalition. Il Ă©tait donc probable quâelle sache quâil nâĂ©tait plus dans le quâil en soit, il devait vraiment se dĂ©pĂȘcherâŠSans ignorer la jeune femme, il sâabaissa vers le garçon et se servant de ses dents, il enleva son gant de sa main. Il posa ensuite trois doigts dans un creux de la gorge du garçon, sentant un poul faible mais existant. Mais comme câĂ©tait Ă prĂ©voir, il ne respirait plus. Avec une seule main, impossible de dĂ©gager lâeau de ses poumons par les moyens conventionnels. Il allait donc user dâune technique trop expĂ©rimentale et bien plus douloureuse. Il ouvrit la bouche du garçon, mit sa tĂȘte sur le cĂŽtĂ© et posa sa main sur son torse, fermant les yeux⊠Et par une sorte de manipulation de lâair, Ă travers la peau du garçon, il fit croĂźtre la prĂ©sence dâair dans les voies respiratoires du gamin, repoussant ainsi lâeau, de plus en plus vers sa trachĂ©eâŠEt maintenant le sort, il se contenta dâachever son sauvetage en frappant violemment dâun coup de poing son thorax. Et sâil avait probablement endommagĂ© le corps du gamin ainsi que joliment abĂźmĂ© ses voies respiratoires, il cracha une grande quantitĂ© dâeau, instinctivement sans pour autant se rĂ©veiller. Pour enfin respirer Ă simili ferma les yeux, soulagĂ© de voir son moyen de survie survivre⊠Et il se leva, essayant de remettre comme il le pouvait son gant sur sa main. Cela devait ĂȘtre un spectacle bien pitoyable aux yeux de cette princesse mais pour ne pas quâelle se focalise sur ça, il se mit Ă lui parler de maniĂšre on ne peut plus sĂ©rieuse. Avec ton autorisation, je vais prendre le gamin avec moi. LâOrganisation a des desseins pour lui. Je te le demande au nom de notre Alliance. Et tu verras que ce quâon en fera te sera aussi bĂ©nĂ©fique quâĂ nous. Nous avons les mĂȘmes ennemis. »C'Ă©tait peut-ĂȘtre malheureux Ă dire mais si elle comprenait qu'il n'Ă©tait qu'un traĂźtre... Ou bien si elle ne voulait pas lui laisser le gamin. Il profiterait de sa faiblesse pour l'abattre... _______________________________Sam 19 Mar 2011 - 2356 Avec ton autorisation, je vais prendre le gamin avec moi. LâOrganisation a des desseins pour lui. Je te le demande au nom de notre Alliance. Et tu verras que ce quâon en fera te sera aussi bĂ©nĂ©fique quâĂ nous. Nous avons les mĂȘmes ennemis. »... Hahahahahahaha ! Hihi... Mouhahahahahaha ! »MalgrĂ© son Ă©tat, Ariez ne pouvait s'empĂȘcher de rire au Ă©clat face a un spectacle aussi ridicule et pitoyable qu'offrait Xaldin. S'en Ă©tait ridicule ! La puissante organisation XIII qui fait trembler le monde Ă chacune de ses apparitions ! Le groupe en lui mĂȘme est peut-ĂȘtre puissant, mais lorsqu'il s'agit de ses membres... Nan mais sĂ©rieusement, vous y croyez-vous ?! Un manchot ! Un manchot qui n'arrive mĂȘme pas Ă remettre son gants correctement ! Ha ! Qu'est-ce qu'il avait l'air naze quand mĂȘme ! Et quand Ă la sĂ©ance de rĂ©animation, elle n'Ă©tait pas ridicule en soit mais inspirait Ă la princesse une idĂ©e aussi ridicule que drĂŽle. Et alors ? Tu ne lui faits pas de bouche Ă bouche ? »Dit-elle, rigolant de plus belle ! Si puissant et si ridicule ! On aurait dit un vieux baroudeur Ă©puisĂ© par les champs de bataille. Un guerrier qui a fait son temps mais qui s'accroche encore Ă l'espoir de retourner au combat. FatiguĂ©... Pourtant il Ă©tait imposant, avec une carrure d'homme, de guerrier. Un visage dur et usĂ©, pas forcĂ©ment entretenu avec grand soin. Ătrangement, elle ne pouvait s'empĂȘcher de le comparer Ă Jecht. Certes, ce dernier dĂ©gageait plus d'assurance et semblait plus en forme que le type au DreadLocks mais... C'est difficile Ă expliquer, mais quelque chose les rapprochait. Serait-ce ce petit cĂŽtĂ© guerrier qui les rendaient si semblables ? Qui sait. AprĂšs un long rire qui du au moins durer une bonne trentaine de seconde, voir une minute, elle repris enfin son sĂ©rieux... La Coalition est groupe qui, fatalement, ce fait beaucoup d'ennemi. MĂȘme les mercenaires, groupe pourtant neutre, pourrait bien finir par devenir de nouveaux ennemis. L'Organisation XIII est le seul alliĂ© qui reste... Mais, est-ce un bon alliĂ© ? Car aprĂšs tout, s'il y a bien un truc banal chez eux c'est le complot ! Et oui, dans ce groupe il y a un complot toute les semaines. Les boss, dirigeant et toute la hiĂ©rarchie change rĂ©guliĂšrement chez eux... Un alliĂ© pas trĂšs fiable, puisque le nouveau boss peut changer du tout au tout les optiques du groupe et donc remettre en question l'alliance. Mais on ne peut nier leur soutien efficace... Pouvait-elle leur laisser Jann ? Surtout que s'ils ont des dessins pour lui, ce dernier doit avoir une certaine valeur ! Et puis Hazama... Ce dernier ne donne plus de nouvelle, le lumineux couleur arc-en-ciel pourrait servir de monnaie d'Ă©change... C'est dur d'ĂȘtre boss ! Mais dis moi... Quels sont les fameux desseins que vous avez pour lui ? Puisque bon, ce que ca vous apporteras ne m'intĂ©resse pas vraiment, je veux savoir ce que ca m'apporteras Ă moi... ConcrĂštement. »Elle fronça les sourcils. Pour parler sur un ton plus grave et plus rancunier... De la rancune, c'Ă©tait vĂ©ritablement cela. Et je te prĂ©viens que j'ai intĂ©rĂȘt Ă y trouver mon compte ! Bah oui, tu veux quand mĂȘme pas je te laisse contre quelque chose de misĂ©rable ? Et puis franchement, vous manquez pas de cran... Vous ne donniez plus signe de puis dĂ©jĂ longtemps ! Et puis d'abords, on est au courant de rien, c'est Ă peine si on c'est que vous ĂȘtes en vie... Vous auriez pu donnez des nouvelles quand mĂȘme ! On en Ă©tait rendu Ă se demander si notre alliance tenait encore ! Et puis le jeune gringalet que tu vois lĂ est venu sur mon monde pour chercher Ă m'Ă©vincer ! J'espĂšre que tu te rends compte que je peux pas le laisser s'en sortir comme ça ! On ne se moque pas impunĂ©ment de la princesse Ariez ! Allez le pingouin des Ăźles, dis moi ce que ca va m'apporter. »C'est que quand elle s'y met, la princesse peut avoir un dĂ©bit de paroles assez impressionnant ! Si bien que son souffle s'en faisait un peu plus court et qu'elle se blottit dans les innombrables bras de son monstre. Son visage Ă l'air libre, plein de suffisance face Ă ce pitoyable guerrier uni-bras. Et elle ne pouvait s'empĂȘcher de se demander... Ton bras, comment l'a-tu perdu ? »La princesse s'imaginĂąt les raisons les plus stupides et les plus ridicules Ă la perte de son bras, pour bien aller avec son incapacitĂ© Ă enfiler un simple gant...Sam 26 Mar 2011 - 1528Ses yeux Ă©taient larmoyants et rivĂ©s sur la main droite de Xaldin. Lui essayait de remettre son gant avec les moyens du bord. Elle⊠Elle sâen moquait ouvertement, Ă©clatant dâun rire aigu et perçant. Le simili ne lui prĂȘta quâune maigre attention, se fichant bien de ses rires. Il avait enfin rĂ©ussi Ă mettre ses doigts dans son gant et approchant sa main de son visage, il mordit lâouverture du gant pour descendre cette derniĂšre⊠Il le fit assez bien pour avoir un poing entier dans ce foutu gant et il nâeut quâĂ ouvrir dĂ©licatement son poing et enfoncer ses doigts dans chacune des embouchures. Une personne censĂ©e mais surtout compatissante lui soufflerait Ă lâoreille que tout cela Ă©tait ridicule, quâĂ exhiber son handicape de cette façon, il ne cumulerait que les moqueries. Pourquoi ne pas remettre le gant plus tard ? Et bien parce que Xaldin, contre vents et marĂ©es, restait toujours Ă©gal Ă lui-mĂȘme. Un bon soldat se fiche de devoir se ridiculiser pour mener Ă bien une mission. Aussi insignifiante soit cette mission. Sâil se demandait Ă son Ă©tat sâil ne ferait pas mieux dâĂ©viter ce genre de bĂȘtises. Alors ce nâĂ©tait plus la peine de combattre. Dans la guerre, pas de maniĂšres. Et alors ? Tu ne lui fais pas de bouche Ă bouche ? » Et câĂ©tait en cet instant que le rĂŽle Ă©tait le plus difficile Ă tenir. En tant que supposĂ© alliĂ© de la Coalition Noire, il ne devait pas en offenser le chef. CâĂ©tait une affaire de diplomatie⊠Et la diplomatie, ça le connaissait. La politesse et du respect Ă©taient de rigueur. Pour faire un bouche-Ă -bouche efficace, il aurait fallu que je puisse pincer son nez dâune main et maintenir sa mĂąchoire Ă la verticale et ouverte de lâautre⊠Donc non, je ne pouvais pas lui en faire un de maniĂšre un tant soi peu correcte. » Elle devait se ficher pas mal de la rĂ©ponse puisquâelle continuait ses rires. Lui se contentait de soutenir le silence tout en lâobservant⊠Il nâĂ©tait pas assez subtil pour sâĂ©tonner de la maniĂšre dont elle levait le regard quand elle riait. Lui observait simplement son allure. Sâil y avait vraiment quelque chose de respectable en elle, hormis le monstre marin quâelle avait invoquĂ© plus tĂŽt, câĂ©tait sans conteste son jeune Ăąge⊠Des hommes ou des femmes capables de soulever la terre, assez puissants pour secouer le monde en libĂ©rant leur Ă©nergie⊠Il avait dĂ©jĂ vu tout cela. Mais celle-ci aurait probablement pu le battre si elle nâavait pas combattu Ă corps perdu juste avant. Et pourtant, elle Ă©tait sous une petite vingtaine dâannĂ©es. Elle avait donc un potentiel magique trĂšs important⊠Cela nâĂ©tait plus si Ă©tonnant quâelle soit au sommet de la Coalition Noire, au mĂȘme titre que lâeurent Ă©tĂ© Le ModĂ©rĂ© Noir et Xehanort qui avaient au moins quelques dizaines dâannĂ©es de plus quâ rire finit par se calmer⊠Et reprenant son sĂ©rieux, elle posa la question inĂ©vitable. Que ferait lâOrganisation de ce gamin, et en quoi est-ce que ça aiderait la Coalition ? Il lui fallait donc une rĂ©ponse puisquâil nây avait rĂ©flĂ©chi que trĂšs sommairement. Par chance, la princesse se mit Ă parler dâavantage, approfondissant son sentiment vis-Ă -vis de toute cette histoire, laissant ainsi le temps au simili de remplir les trous de son histoire. Et je te prĂ©viens que j'ai intĂ©rĂȘt Ă y trouver mon compte ! Bah oui, tu veux quand mĂȘme pas je te le laisse contre quelque chose de misĂ©rable ? Et puis franchement, vous manquez pas de cran... Vous ne donniez plus signe de puis dĂ©jĂ longtemps ! Et puis d'abords, on est au courant de rien, c'est Ă peine si on c'est que vous ĂȘtes en vie... Vous auriez pu donnez des nouvelles quand mĂȘme ! On en Ă©tait rendu Ă se demander si notre alliance tenait encore ! Et puis le jeune gringalet que tu vois lĂ est venu sur mon monde pour chercher Ă m'Ă©vincer ! J'espĂšre que tu te rends compte que je peux pas le laisser s'en sortir comme ça ! On ne se moque pas impunĂ©ment de la princesse Ariez ! Allez le pingouin des Ăźles, dis moi ce que ca va m'apporter. » Toutes ces choses faisaient partie dĂ©sormais de son passĂ©. Il nâĂ©tait donc plus question de dĂ©fendre avec acharnement tout ce en quoi il avait cru. Il durcit tout de mĂȘme son regard, pour ne pas laisser un doute gĂ©mir dans lâesprit de cette invocatrice. Nous avons eu quelques problĂšmes⊠Pour ton bien, tu devrais en prendre compte⊠Notre maĂźtre de la keyblade du nom de Roxas nous a trĂšs rĂ©cemment trahi. Larxene qui Ă©tait pourtant la meilleure alliĂ©e de Marluxia, erre Ă prĂ©sent on ne sait oĂč⊠Et Axel a disparu. » Larxene et Roxas⊠Deux personnes quâil espĂ©rait voir mourir. Les similis Ă abattre en fait. Et mĂȘme si Marluxia passait bien avant eux, dans la liste des indĂ©sirables, ce serait par eux quâil commencerait sâil pouvait abattre tous ses ennemis. Et pourtant, il nâavait rien contre Roxas. Il avait une certaine estime pour ce garçon mĂȘme sâil ne le montrait pas du tout. Mais il Ă©tait trop influençable pour porter une keyblade. Et si un homme tel que Marluxia tirait ses ficelles, ce dernier serait beaucoup trop avoir expliquĂ© pour quoi il avait besoin de ce garçon, la fille lui posa une question quâil nâavait absolument pas prĂ©dite. Ton bras, comment l'a-tu perdu ? » ⊠Un accident, dâune certaine façon. Un Ă©tranger avait les connaissances nĂ©cessaires pour crĂ©er des rĂ©pliques exactes de quelques membres de lâOrganisation. Dont Axel et Marluxia, notre chef. Jâai du me charger de ce dernier et pour atteindre la victoire, jâai du lui abandonner mon bras⊠Et aussitĂŽt quâil fut dĂ©tachĂ© de mon corps, il a disparu. Depuis, je nâai plus la puissance nĂ©cessaire pour mâoccuper dâautres choses que des missions diplomatiques. » En guerrier, Xaldin garda le mĂȘme ton sur le visage. CâĂ©tait la seule chose dite qui avait un fond de vĂ©ritĂ©. Et au mĂȘme instant, une idĂ©e germa dans son esprit. Et câest de cette technologie quâest basĂ©e notre plan. Tu dois savoir que le plus grand danger de la lumiĂšre, câest la Pierre Angulaire de lumiĂšre. Pour nous, ce nâest pas un problĂšme. Mais pour nos sans-cĆurs qui seraient une aide non nĂ©gligeable si une bataille devait arriver, ce nâest pas possible⊠Ceux dâentre eux qui rĂ©ussissent Ă ne pas succomber Ă la dĂ©charge de lumiĂšre sont terriblement affaiblis. » Cela nâĂ©tait pas trop mauvais, comme mensonge⊠Et la Coalition y trouverait tout son compte. Nous avons besoin dâun homme assez faible pour ne pas rĂ©sister aux tĂ©nĂšbres mais suffisamment puissant pour soutenir la puissance de la lumiĂšre. Ce garçon serait donc parfait. » Il fit une pause, tournant son regard vers le garçon, toujours inerte. Figure-toi que jâai connu le ModĂ©rĂ© Noir de son vivant, avant mĂȘme quâil nâentre dans la Coalition Noire. A lâĂ©poque, je dirigeais lâOrganisation et il Ă©tait un alliĂ© fidĂšle et puissant. Et dĂ©jĂ les tĂ©nĂšbres Ă©taient prĂ©sentes en lui plus que chez nâimporte qui. A partir de simples souvenirs et de ces nouvelles techniques, lâOrganisation va pouvoir transformer ce gamin en un ModĂ©rĂ© Noir dâil y a trois ans. Un ModĂ©rĂ© Noir influençable et soumis. Un ModĂ©rĂ© Noir dont les tĂ©nĂšbres seront si importants quâils pourront neutraliser la Pierre Angulaire de la lumiĂšre. Et lĂ oĂč ça devient intĂ©ressant pour vous, câest que ce nouveau ModĂ©rĂ© mourra en mĂȘme temps quâil dĂ©truira la pierre. Et que le chĂąteau sera accessible pour vos sans-cĆurs. »_______________________________Mer 30 Mar 2011 - 1921 ⊠Un accident, dâune certaine façon. Un Ă©tranger avait les connaissances nĂ©cessaires pour crĂ©er des rĂ©pliques exactes de quelques membres de lâOrganisation. Dont Axel et Marluxia, notre chef. Jâai du me charger de ce dernier et pour atteindre la victoire, jâai du lui abandonner mon bras⊠Et aussitĂŽt quâil fut dĂ©tachĂ© de mon corps, il a disparu. Depuis, je nâai plus la puissance nĂ©cessaire pour mâoccuper dâautres choses que des missions diplomatiques. » Ăa ne la fit mĂȘme pas rire voyez-vous. Elle aurait put se moquer de ce guerrier viril et tout en muscle qui se fait battre par un effĂ©minĂ© armĂ© d'une faux alors que lui-mĂȘme manie six lances... Mais non, elle regarda juste Xaldin avec mĂ©pris et suffisance. Il ne valait plus grand-chose avec un bras en moins, relĂ©guĂ© au rang de simple messager. C'Ă©tait plus qu'un guerrier Ă la retraite ! Le genre de type finit qui s'accroche encore Ă l'espoir de rebondir, PathĂ©tique. Tu parles d'un guerrier... Elle vaut rien la lance tourbillonnante... et en plus elle tourbillonne plus. » Elle disait ca pour elle, regardant autre part. Sans vraiment faire attention Ă ce qu'il dirat. Et câest de cette technologie quâest basĂ©e notre plan. Tu dois savoir que le plus grand danger de la lumiĂšre, câest la Pierre Angulaire de lumiĂšre. Pour nous, ce nâest pas un problĂšme. Mais pour nos sans-cĆurs qui seraient une aide non nĂ©gligeable si une bataille devait arriver, ce nâest pas possible⊠Ceux dâentre eux qui rĂ©ussissent Ă ne pas succomber Ă la dĂ©charge de lumiĂšre sont terriblement affaiblis. » Il marquait un point, mais ca ne suffisait pas Ă intĂ©resser la princesse qui savait ça depuis longtemps dĂ©jĂ ! Et puis franchement, qui ne savait pas ça ? Mais une de ses royales oreilles Ă©tait Ă demi-attentive. Il ne pouvait en rester lĂ , il avait surement une solution qui impliquerait ce gosse ! Peut-ĂȘtre se servir de lui pour dĂ©truire la pierre. Enfin, ca paraissait si irrĂ©alisable. Nous avons besoin dâun homme assez faible pour ne pas rĂ©sister aux tĂ©nĂšbres mais suffisamment puissant pour soutenir la puissance de la lumiĂšre. Ce garçon serait donc parfait. » Oh ? » Figure-toi que jâai connu le ModĂ©rĂ© Noir de son vivant, avant mĂȘme quâil nâentre dans la Coalition Noire. A lâĂ©poque, je dirigeais lâOrganisation et il Ă©tait un alliĂ© fidĂšle et puissant. Et dĂ©jĂ les tĂ©nĂšbres Ă©taient prĂ©sentes en lui plus que chez nâimporte qui. A partir de simples souvenirs et de ces nouvelles techniques, lâOrganisation va pouvoir transformer ce gamin en un ModĂ©rĂ© Noir dâil y a trois ans. Un ModĂ©rĂ© Noir influençable et soumis. Un ModĂ©rĂ© Noir dont les tĂ©nĂšbres seront si importants quâils pourront neutraliser la Pierre Angulaire de la lumiĂšre. Et lĂ oĂč ça devient intĂ©ressant pour vous, câest que ce nouveau ModĂ©rĂ© mourra en mĂȘme temps quâil dĂ©truira la pierre. Et que le chĂąteau sera accessible pour vos sans-cĆurs. » ⊠» ... DĂ©gages. » Cette idĂ©e ne plaisait pas Ă Ariez. Tout simplement. Sa plus grande peur Ă l'heure actuelle, c'est que l'ombre Ăternelle qu'est le ModĂ©rĂ© noir revienne d'entre les morts pour venir se venger de la princesse qui l'a tuer. Alors en crĂ©er un nouveau ?! Certainement pas ! Le pouvoir appelle l'envie d'encore plus de pouvoir ! Plus on est puissant, plus on de l'ambition, c'est bien connu. Et mĂȘme... Le fait que ce nouveau ModĂ©rĂ© Noir soit dĂ©truit en mĂȘme temps que la pierre angulaire... M'ouais ! Franchement, on est sur de rien ! Il suffirait qu'il soit trop puissant pour devenir dangereux ! Influençable et soumis... XIII a la mauvaise rĂ©putation d'ĂȘtre trahit et retourner comme une crĂȘpe par un complot toutes les semaines. Alors entendre dire influençable et soumis dans leurs bouches, c'est comme entendre dire qu'une citrouille est bleu dans la bouche d'un aveugle ! Mais tout de mĂȘme, l'idĂ©e Ă©tait allĂ©chante. Et c'est seulement quelques instants aprĂšs avoir dit Ă l'organisĂ© de dĂ©gagĂ©s sur un ton froid et cassant qu'elle se rendit compte que lĂ , la princesse tenait une occasion en or. Une occasion qui restait malgrĂ© risquĂ© ! Lancerait-elle la piĂšce ? Au risque de perdre tous ce qu'elle a ? L'envie Ă©tait joueuse, mais l'enjeu Ă©tait beaucoup plus important qu'Ă l' puis, il fallait qu'elle patiente, ne serait-ce qu'en attendant la rĂ©cupĂ©ration d'Hazama. Et surtout en attendant que Ansem est retrouvĂ© une forme physique. Elle avait aussi un petit quelque chose Ă rĂ©cupĂ©rer de son cotĂ©, une puissante chimĂšre. Le groupe accumulait de la puissance sans cesse, toujours plus puissant. Ătait-ce une bonne chose de tout risquĂ© maintenant ? Mais peut-ĂȘtre qu'en risquant tout aujourd'hui, la Coalition deviendras surpuissante le lendemain ! Mais... XIII n'a jamais Ă©tĂ© fiable. Ce sont des similis, sans Ă©motion, sans remords ni attachement ou honneur. Un poignard dans le dos arrive bien vite. Comment Ariez le sait ? Elle ne le sait pas mais reste trĂšs mĂ©fiante, car ma princesse n'est pas du genre Ă rater une occasion d'enfoncer un couteau dans le dos de ses alliĂ©s. Alors que faire... Au final, si elle a put avec ArachnĂ© venir Ă bout du ModĂ©rĂ© Noir une fois... Pourquoi ne le pourrait-elle pas une seconde fois ? Finalement je veux bien te le laisser... Mais j'espĂšre pour XIII qu'elle ne me trahiras pas ! » Dim 17 Avr 2011 - 125Elle ne rĂ©pondit pas tout de suite, bien au contraire⊠Elle laissa passer de nombreuses secondes. Le simili ne le montrait pas mais attendre de cette façon ne lâarrangeait pas du tout. Il avait dĂ©jĂ passĂ© quelques jours dans cette citĂ© et avait dĂ©truit une bonne quantitĂ© de sans-cĆurs qui appartenaient sans aucun doute Ă la Coalition Noire⊠Plus il restait Ă dĂ©couvert, plus les risques quâune tierce personne le reconnaisse Ă©taient grands. Alors quâen principe, Ariez devait penser quâil Ă©tait dans ce monde depuis quelques minutes Ă peineâŠMais Xaldin resta de marbre, se montrant patient vis-Ă -vis de la Princesse de lâEnvie. DĂ©gage. » ⊠il ne restait donc plus quâune solution. Le simili serra son poing et alerta son esprit⊠Le combat devenait inĂ©vitable. Sâil essayait de fuir avec le garçon qui gisait encore derriĂšre lui, trempĂ© par la rĂ©cente attaque⊠Il devrait dâabord crĂ©er un portail des tĂ©nĂšbres, se baisser, prendre le gamin sur son Ă©paule et courir vers le portail, autrement dit⊠Approximativement treize secondes. Or il avait dĂ©jĂ vu que la Boss de la Coalition Noire possĂ©dait le pouvoir du dĂŽme, magie qui lui prendrait Ă peine quatre secondes Ă activer et qui empĂȘcherait Xaldin et le gamin de la lumiĂšre de sâenfuirâŠCâĂ©tait cela, un guerrier aguerri et habituĂ© aux situations les plus dramatiques. Imaginer la scĂšne dans sa tĂȘte avant de la rĂ©aliser concrĂštement. Enlevez donc un bras Ă ce genre de guerrier, quâest-ce que ça changera ? CâĂ©tait pour cela que la Lance Tourbillonnante nâĂ©tait pas encore bon Ă jeterâŠLa Princesse semblait alors rĂ©flĂ©chir⊠DĂšs quâelle prendrait sa dĂ©cision finale, il agirait. Cela allait donc se passer trĂšs vite, comme Ă son habitude⊠Frapper dans la violence et le brutal et avec un peu de chance, la Coalition Noire se retrouverait au bout de sa lance la seconde dâaprĂšs⊠A vrai dire, sâil avait vraiment voulu mettre le paquet pour ses ambitions, câest ce quâil aurait directement fait depuis le dĂ©but⊠Quoi de mieux pour accomplir ses projets que dâavoir un rescapĂ© sauvĂ© hĂ©roĂŻquement sous un bras, et la dĂ©pouille dâune des plus grandes menaces de lâunivers sous lâautre⊠Enfin, façon de en tant que guerrier, se contenter de peu Ă©tait vitale. Et mĂȘme dans lâart de la manipulation, il faut y aller doucement et subtilement. Et il devait bien avouer que dans son Ă©tat, il Ă©tait rĂ©ticent Ă lâidĂ©e de combattre sans sây ĂȘtre prĂ©parĂ©. MĂȘme contre une frĂȘle jeune femme incapable de se tenir sur ses deux jambes. Finalement je veux bien te le laisser... Mais j'espĂšre pour XIII qu'elle ne me trahira pas ! » Le visage du simili resta le mĂȘme, de marbre⊠Toujours aussi creusĂ© par la fatigue. Il ferma les yeux, assez satisfait de son propre travail et comme pour acquiescer les paroles de cette jeune femme. Tu as ma parole... Je te remercie pour lâOrganisation toute entiĂšre. » Il lui tourna le dos et baissa les yeux sur le corps du garçon. Encore quelques secondes dans ce monde et ce serait fini pour Xaldin, tout dâabord⊠Mais aussi pour ce pauvre gamin trop faible pour tenir tĂȘte aux puissants de cette Ă©poque. Il se tourna vers un mur et leva sa main vers ce dernier, faisant apparaĂźtre un portail des TĂ©nĂšbres. Il sâabaissa, mit un genou Ă terre et enroula son bras autour de la taille du jeune homme, le soulevant sans trop de difficultĂ© et se remettant debout. Il adressa un long regard Ă Ariez... Si tu sais comment on me surnomme, câest quâun jour ou un autre tu as eu les Ă©chos de ma force. Bien avant toi, jâai pris place dans le chĂąteau de la BĂȘte et jâai longtemps fait de lui mon pantin... Le ModĂ©rĂ© Noir nâĂ©chappera pas Ă mon contrĂŽle et si jamais il y arrivait⊠Ce nâest pas un bras en moins qui mâempĂȘchera de dĂ©truire un vulgaire souvenir. »Et il sâengouffra sans plus attendre dans les tĂ©nĂšbres... Il n'avait pas besoin d'entendre une rĂ©ponse cassante de la part de la princesse de l'envie. _______________________________Lun 18 Avr 2011 - 2204Oya ~ Bon, je vais faire court. J'ai lu la plupart de ses messages, il y a un moment. Ariez, fĂ©licitations. J'ai adorĂ© tous tes posts et, je dois dire que je suis trĂšs content de ton combat avec Jann. Une phrase m'a profondĂ©ment charmĂ©. "Tu parles d'un guerrier... Elle vaut rien la lance tourbillonnante... et en plus elle tourbillonne plus."Oh ! Qui a dit que la vĂ©ritĂ© sortait de la bouche des enfants !Ensuite, Xaldin. Bon. Tes posts sont d'une indĂ©niable qualitĂ© et mĂȘme si t'es plus vraiment un guerrier Comme l'a dit Ariez. niveau diplomatie, t'as Jann. Tu as bien progressĂ© depuis tes dĂ©buts. Et franchement, tu dois ĂȘtre le seul Ă oser dire ça Ă la grande Ariez !Donc, Mission AvancĂ©e pour Points d'ExpĂ©riences, 340 Munnies, 3 PS en Pour notre guerrier aux six lances. Exploit Points d'ExpĂ©riences, 250 Munnies et 3 PS en pour Jann. Points d'ExpĂ©riences, 380 Munnies, 2 PS en Psychismes, 1 PS en DĂ©fense et 1 PS en final, parce que je ne l'ai pas dis. J'ai pris du plaisir Ă lire chacun de vos posts. Kufufu ~Mar 19 Avr 2011 - 1658Abrites-moi (MĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chainent) ", version française de "Still" d'Hillsong, interprĂ©tĂ©e lors du rassemblement de jeunesse PAJE (Paris Jeunesse) 2008 Ă Pontoise. French Version
Paroles originalesTraduction en FrancaisHide me now under your wingsCache moi maintenant sous tes ailesCover me within your mighty handCouvre moi dans ta main puissanteWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuFind rest my soul in Christ aloneRetrouve mon Ăąme en Christ seulKnow his power in quietness and trustConnaissez sa puissance dans le calme et la confianceWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiâWhen the oceans rise and thunders roarâ Hillsong WorshipFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuFind rest my soul in Christ aloneRetrouve mon Ăąme en Christ seulKnow his power in quietness and trustConnaissez sa puissance dans le calme et la confianceWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuWhen the oceans rise and thunders roarMĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentI will soar with you above the stormJe les traverserai avec toiFather, you are King over the floodPĂšre, tu domines les tempĂȘtesI will be still and know you are GodJe serai tranquille et je sais que tu es dieuWriters Reuben Timothy Morgan, Benjamin David Fielding 223 prĂ©fĂ©rĂ©sDerniĂšres activitĂ©sOcĂ©anPacifique et Atlantique â La tempĂȘte Question des heures â la rencontre entre lâOcĂ©an Pacifique et lâAtlantique. Mais tout aurait Ă©tĂ© diffĂ©rent si nous Ă©tions arrivĂ©s lĂ oĂč les OcĂ©ans Pacifique et Atlantique se rencontrent avec mĂȘme quelques heures de retard. Paroles de la chanson Entre Les Lignes Une Goutte De Plus par Keny Arkana Je ne suis qu'une goutte dans l'ocĂ©an, une goutte de plus parmi vous Une goutte de pluie ou une larme de plus sur les joues De notre planĂšte Terre, MĂšre pardonne nous L'Homme a créé ce tourbillon, qui nous a tous rendu fous Folie gĂ©nĂ©rale, mĂȘme les climats ne tiennent plus le coup Nos vie ternissent par notre faute, on en a mĂȘme perdu le goĂ»t J'ai peur du coup, pourtant j'ai bien vu la Lueur du gouffre Du moins je l'ai aperçue, en Ă©clairant un peu mon coeur du fouilli Que le Soleil, la Lune, les Arbres, les Mers nous pardonnent Toutes les espĂšces vivantes que la mienne a exterminĂ©es... J'demande pardon, parce que tout le mal qu'on a créé Faudra de la force pour le rĂ©parer et j'ai du mal a voir que ce monde est prĂȘt L'immonde est prĂšs de nous mais j 'ai peut-ĂȘtre une goutte qui dĂ©range... Une goutte noyĂ©e, dans un ocĂ©an qui se dĂ©chaĂźne Et tente de nous broyer, voyez, on a pourtant pas de haine dans les gĂȘnes Tant pis, on part de lĂ , mais on peut aller loin L'enfant en chacun le sait mĂȘme si on fait comme si tout allait bien Que la rage demeure, fait naĂźtre tant de violence dans nos coeurs Trop de conflits en pagaille, aux ondes qui s'installent dans nos peurs Venez pas, faire un tour dans nos esprits en bordel! MĂ©lancolie, une goutte de plus et le poison devient mortel Simple reflet d'un monde particuliĂšrement en bordel Juste une goutte de plus pour que dĂ©borde le vase ou l'cocktail Car il suffit d'une goutte de plus parfois pour que tout change Rééquilibrer, faire basculer, pas besoin de beaucoup de chance Juste du goutte Ă goutte, avant que le sablier ne se vide Limpidement le temps s'Ă©coule, et la raison ordonne de fuir vite... Le coeur dit de se battre et mĂȘme si c'est trop tard Dignement allons-y pour le geste, et pour que nos idĂ©aux partent Rejoindre le Ciel, qu'on en reçoive les pluies Juste une goutte pour chacun, une goutte qui suffirait Ă remplir chaque coeur MĂȘme si le temps est gris tristesse, On aperçoit la LumiĂšre au loin, libĂ©ratrice, mĂ©langeant calme et ivresse Qui goutte Ă goutte nourrit lorsqu'on s'en approche Loin de cette maudite flaque, reflet d'une Ă©poque atroce Une LumiĂšre qui semble ĂȘtre la source Qui se dĂ©verse dans les coeurs pleins d'espoire et qui fait fondre la frousse Que la Vie nous donne le courage de ne plus se voiler la face, une goutte de plus, de compassion, Juste une goutte qui soulage... J'ne suis qu'une goutte de plus noyĂ©e dans l'ocĂ©an qui sait Qu'Ă nous tous, on pourrait faire plein de vagues et tout Ă©clabousser PoussĂ©e par un Vent de Sagesse, Ă©manant du Ciel Un peu plus de Foi, la mienne, elle m'a rendu sienne Que chaque maillon se ressoude et reconstitue la chaĂźne Et si ce monde veut notre peau, gardons l'Esprit et la Chair On y arrivera, mĂȘme si ici le Mal est bien portant Parce qu'on est tous une goutte de plus Et que chaque goutte est importante.... Lesarchives par sujet : histoire des bateaux Recherche de Territoires Recherche d'Annonces Recherche d'Ăvenements Le blog - l'actualitĂ© territoriale Se connecter Contribuer ! Recherche de Territoires Recherche d'Ăvenements Se connecter Contribuer ! X. histoire des bateaux (loire) Nous crĂ©ons le site internet de votre association. Cliquez pour en savoir plus. Affiner par gĂ©ographie
Et tel le Danube, conviant de ses mains dĂ©licates lâInn Ă la rejoindre, ces mots qui disent le respect de la sentience nous interpellent. Dans la douceur dâun bleu ciel qui inonde la sculpture viennoise, la jeunesse et lâĂ©lĂ©gance de la belle, sa bienveillance aussi, parviennent ici, dans un marbre ciselĂ© par lâartiste Hugo Haerdtl, Ă attirer le regard du vĂ©nĂ©rable et auguste qui pensait sa trajectoire toute faite. Or lâInn nâest quâun affluent, fort Ă©loignĂ© du littoral, et câest lâallĂ©gorie du Danube, aux seins suaves et potentiellement nourriciers, qui mĂšne aux vastes Ă©tendues bleues dâune planĂšte quâil nous faut, assurĂ©ment, partager en colocataires curieux et fraternels. Hugo Haerdtl, Inn und Donau - Pallas-Athene-Brunnen, Vienne, Autriche, 1902 Tour dâhorizon de la bienveillance, des fondations aux actes, forcĂ©ment sommaire, trĂšs sommaire, et qui ne dit rien des parcours individuels dans ce quâils ont de doutes, de contradictions, de nuances, dâitinĂ©raires et dâaccomplissements. Le passage de la prise de conscience au vĂ©gĂ©tal Ă©tant potentiellement sinueux, abouti parfois, de plus en plus souvent dĂ©sormais. Ce florilĂšge suggĂšre cependant lâuniversalitĂ© du propos, par-delĂ siĂšcles et millĂ©naires, Pythagore, en pĂšre fondateur avec les orphiques, apportant par exemple une rĂ©ponse toujours pertinente aux dĂ©fis actuels qui sont, notamment, de permettre Ă tous et Ă toutes un accĂšs aux ressources. Une Ă©quitĂ© que lâalimentation carnĂ©e et ovo-lactĂ©e comme lâagriculture quâelle implique interdisent, et avec le bilan humain, environnemental et climatique que lâon sait aujourdâhui. IntemporalitĂ© aussi quand LĂ©onard de Vinci, gĂ©nie sâil en est, tance lâhumanitĂ© et que Denis Diderot suggĂšre une autre dĂ©finition de lâhumain maĂźtre » du monde, soit une analyse qui fait frĂ©mir Ă prĂ©sent que lâon parle dâAnthropocĂšne⊠Et ce nâest pas tout ! Car les siĂšcles, Ă la suite de Pythagore toujours, savent le lien entre la violence que lâhumanitĂ© inflige aux espĂšces quâelle veut dominer et la violence quâelle inflige aux siens, avec Ovide et Marguerite Yourcenar par exemple, Louise Michel dĂ©nonçant mĂȘme les outrages qui sâabattent comme un piĂšge sur celui qui enfonce la lame dans la chair. Les mondes aussi reconnaissent Ă lâhumain une Ă©minence qui reste Ă conquĂ©rir, avec notamment Ămile Zola, Luther Standing Bear et Mohandas Gandhi. Vivifiante est alors cette dĂ©monstration menĂ©e par Renan Larue, reconnaissant Ă Voltaire son authentique cheminement intellectuel et personnel, de Porphyre Ă lâhindouisme, et un antispĂ©cisme avant lâheure, dĂ©monstration qui fait du vĂ©ganisme et de lâanticarnisme un mouvement vieux de 2500 ans et qui restitue aux LumiĂšres sa renaissance comme la sape de lâanthropocentrisme occidental. Soit une avancĂ©e que lâĂąge industriel a occultĂ©e en Ă©loignant des yeux la mise Ă mort des animaux non-humains. Une Ăšre industrielle qui a aussi Ă©rigĂ© la prĂ©dation et le profit au rang de moteurs, sinistre fourvoiement ne pouvant tolĂ©rer le raisonnement anthropologique et philosophique de Jean-Jacques Rousseau qui souligne lâaptitude Ă souffrir comme fondement du droit. Et lâamour comme moteur⊠Câest Ă la suite de cette percĂ©e dâailleurs, que Jeremy Bentham, interrogeant notre espĂšce, dit lui aussi la sentience avant lâĂ©mergence de ce nĂ©ologisme⊠On se rĂ©jouit alors, avec Brigitte GothiĂšre, convaincue que le temps de la Justice sera, et avec Astrid Guillaume qui propose une troisiĂšme voie » qui nâest pas de renoncer mais dâavancer. Quand Res Turner fait battre son cĆur et son art sur les pavĂ©s pour revendiquer la libĂ©ration animale, et que MaÄko DrĂ gĂ n confie le cĆur comme unique horizon qui vailleâŠEt nous le savons, le cĆur peut sâemballer pour dĂ©noncer et libĂ©rer, mais câest sa douceur toujours qui est lâessence des mots et des actes quâil crĂ©e. Dâautant plus lorsque la raison ne peut que le rejoindre⊠On ne sâĂ©tonnera pas alors de lire Claude LĂ©vi-Strauss annonçant la fin des vitrines de boucheries quand Paul McCartney dĂ©crypte leur absence dans les abattoirsâŠUn modeste billet qui nâest quâinvitation Ă se repenser, invitation aussi Ă Ă©largir cette ambitieuse promenade qui convie sens et conscience Ă percevoir la main qui se pose sur notre Ă©paule. Et Ă lui accorder notre regard, quâelle soit identifiĂ©e ici main dâ dâartiste, de olympique, d' agricole ou main militante des rues, avenues ou arĂšnes. Car elle est la mĂȘmeâŠAvertissement Ce billet de blog est lâoccasion de mettre Ă lâĂ©preuve l'une ou l'autre citation prĂ©sente ici, lĂ et ailleurs, jusque dans des ouvrages et nombreux sites de presse, sans identification de la source. C'est le cas ici de la seconde citation de Lamartine propos rapportĂ© ? dont le "succĂšs" est parlant Ă lui seul, c'est aussi Ă noter. Les quĂȘtes et Ă©clairages sont espĂ©rĂ©s et bienvenus ! [Pythagore, vers 580 â vers 495, philosophe, scientifique ; textes apocryphes et tradition orale Aussi longtemps que les hommes massacreront des animaux, ils sâentretueront. En effet, celui qui sĂšme les graines du meurtre et de la souffrance ne peut pas rĂ©colter la joie et lâamour. » La terre donne des richesses en abondance et de la nourriture pacifique. Elle nous offre des repas qui ne sont tachĂ©s ni de sang, ni dâassassinat. »]Ovide, 43 av. JC â 17/18, poĂšte Comme il se fait dâhorribles goĂ»ts, comme il se prĂ©pare Ă verser un jour le sang humain, celui qui Ă©gorge de sang-froid un agneau, et qui prĂȘte une oreille insensible Ă ses bĂȘlements plaintifs ; celui qui peut sans pitiĂ© tuer le jeune chevreau et lâentendre vagir comme un enfant ; celui qui peut manger lâoiseau quâil a nourri de sa main ! Y a-t-il loin de ce crime au dernier des crimes, lâhomicide ? Nâen ouvre-t-il pas le chemin ? »Plutarque, v. 46 â v. 125, philosophe, biographe Comment l'homme peut-il jouir de manger de la chair ? » Nous, civilisĂ©s, nous qui vivons sur une terre cultivĂ©e, riche, abondante, nous n'avons aucune raison de tuer pour manger. » Mais rien ne nous Ă©meut, ni la belle couleur, ni la douceur de la voix accordĂ©e, ni la subtilitĂ© de l'esprit, ni la nettetĂ© du vivre, ni la vivacitĂ© du sens et entendement des malheureux animaux, ainsi juste pour le plaisir de quelques pauvres bouchĂ©es de chair, nous privons une Ăąme du soleil et de la lumiĂšre, et de la vie et du temps qui lui revenaient, et dont elle Ă©tait nĂ©e en ce monde pour jouir. » Et nous pensons que les cris quâils jettent de peur ne sont point articulĂ©s, quâils ne signifient rien, lĂ oĂč ce ne sont que priĂšres, supplications et justifications de chacune de ces pauvres bĂȘtes qui gĂ©missent. » Regardons-nous comme indiffĂ©rente, la perte dâune Ăąme ? Je veux que ce ne soit pas, comme le croit EmpĂ©docle, celle dâun pĂšre, dâune mĂšre, dâun fils ou dâune amie ; câest toujours celle dâun ĂȘtre qui sent, qui voit et qui entend, qui a de lâimagination et de lâintelligence, facultĂ©s que chaque animal a reçues de la nature pour se procurer ce qui lui convient et Ă©viter ce qui peut lui nuire. »Porphyre, 233-304, philosophe, historien Ceux qui soutiennent quâil est permis de faire usage des viandes, prouvent suffisamment quâils sont les esclaves de leurs passions. » LĂ©onard de Vinci, 1452-1519, artiste, scientifique Jâai rejetĂ© la viande depuis trĂšs tĂŽt dans mon enfance et le temps viendra oĂč les hommes, comme moi, regarderont le meurtre des animaux comme ils regardent maintenant le meurtre de leurs semblables. » Tu as dĂ©fini lâhomme comme le Roi des Animaux ; moi par contre, je dirai que lâhomme est le roi des fauves fĂ©roces parmi lesquels tu es le plus grand. Nâas-tu pas effectivement tuĂ© et mangĂ© les animaux pour satisfaire les plaisirs de ton palais, te transformant toi-mĂȘme en tombe pour tous ces animaux ? La nature ne produit-elle pas de la nourriture vĂ©gĂ©tale en quantitĂ© suffisante pour te rassasier ? »John Ray, 1627-1705, naturaliste En aucune façon, lâhomme nâa la constitution dâun carnivore. Chasse et voracitĂ© ne lui sont pas naturelles. Lâhomme nâa ni les dents acĂ©rĂ©es ni les griffes pour tuer et dĂ©chiqueter sa proie. Au contraire, ses mains sont faites pour cueillir des fruits, des baies et des lĂ©gumes, et ses dents sont appropriĂ©es pour les mĂącher. » Tout ce dont nous avons besoin pour nous nourrir, nous restaurer et nous rĂ©galer est abondamment pourvu dans le magasin inĂ©puisable de la Nature. Quelle vision agrĂ©able, plaisante et innocente quâune table frugalement servie, et quelle diffĂ©rence avec un repas composĂ© de chair animale fumante et massacrĂ©e. En rĂ©sumĂ©, nos vergers offrent tous les dĂ©lices imaginables, tandis que les abattoirs et les boucheries sont pleins de sang coagulĂ©, et dâune abominable puanteur. » Pierre François Guyot Desfontaines, 1685-1745, journaliste, critique littĂ©raire Ayant demandĂ© Ă TaĂŻfaco de quelle nature Ă©taient les mets excellents quâil nous prĂ©sentait, il me rĂ©pondit que ce nâĂ©tait que des lĂ©gumes singuliers qui croissait dans le pays et quâon avait lâart dâassaisonner. Nous nâimitons pas, ajouta-t-il, les Espagnols et les autres EuropĂ©ens qui se repaissent de la chair des animaux funeste habitude qui les a en quelque sorte familiarisĂ©s avec lâeffusion du sang des hommes. Les bĂȘtes nâont-elles pas une Ăąme ? Quel droit Ă lâhomme de la sĂ©parer de leur corps et de sâapproprier leur substance pour sustenter la sienne, tandis que la terre libĂ©rale lui offre une infinitĂ© de grains, de racines et de fruits dont il peut se nourrir lĂ©gitimement ? »François-Marie Arouet dit Voltaire, 1694-1778, philosophe Il nâest que trop certain que ce carnage dĂ©goĂ»tant, Ă©talĂ© sans cesse dans nos boucheries et dans nos cuisines, ne nous paraĂźt pas un mal ; au contraire, nous regardons cette horreur, souvent pestilentielle, comme une bĂ©nĂ©diction du Seigneur et nous avons des priĂšres dans lesquelles on le remercie de ces meurtres. Quây a-t-il pourtant de plus abominable que de se nourrir continuellement de cadavres ? » [Porphyre] regarde les animaux comme nos frĂšres, parce quâils sont animĂ©s comme nous, quâils ont les mĂȘmes principes de vie, quâils ont ainsi que nous des idĂ©es, du sentiment, de la mĂ©moire, de lâindustrie. Il ne leur manque que la parole ; sâils lâavaient, oserions-nous les tuer et les manger ? Oserions-nous commettre ces fratricides ? Quel est le barbare qui pourrait faire rĂŽtir un agneau, si cet agneau nous conjurait par un discours attendrissant de nâĂȘtre point Ă la fois assassin et anthropophage ? » Les moutons nâont pas sans doute Ă©tĂ© faits absolument pour ĂȘtre cuits et mangĂ©s, puisque plusieurs nations sâabstiennent de cette horreur. » Il faut convenir quâil y a de la barbarie Ă les faire souffrir ; il nây a certainement que lâusage qui puisse diminuer en nous lâhorreur naturelle dâĂ©gorger un animal que nous avons nourri de nos mains. » Quel est le chien de chasse, lâorang-outang, lâĂ©lĂ©phant bien organisĂ© qui nâest pas supĂ©rieur Ă nos imbĂ©ciles que nous renfermons, Ă nos vieux gourmands frappĂ©s dâapoplexie, traĂźnant les restes dâune inutile vie dans lâabrutissement dâune vĂ©gĂ©tation ininterrompue, sans mĂ©moire, sans idĂ©es, languissant entre quelques sensations et le nĂ©ant ? Quel est lâanimal qui ne soit pas cent fois au-dessus de nos enfants nouveau-nĂ©s ? » La chasse est le moyen le plus sĂ»r pour supprimer les sentiments des hommes envers les crĂ©atures qui les entourent. » Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778, philosophe Tant qu[e lâhomme] ne rĂ©sistera point Ă lâimpulsion intĂ©rieure de la commisĂ©ration, il ne fera jamais du mal Ă un autre homme ni mĂȘme Ă aucun ĂȘtre sensible. [âŠ] Par ce moyen, on termine aussi les anciennes disputes sur la participation des animaux Ă la loi naturelle. Car il est clair que, dĂ©pourvus de lumiĂšres et de libertĂ©, ils ne peuvent reconnaĂźtre cette loi ; mais tenant en quelque chose Ă notre nature par la sensibilitĂ© dont ils sont douĂ©s, on jugera quâils doivent aussi participer au droit naturel, et que lâhomme est assujetti envers eux Ă quelque espĂšce de devoirs. Il semble, en effet, que si je suis obligĂ© de ne faire aucun mal Ă mon semblable, câest moins parce quâil est un ĂȘtre raisonnable que parce quâil est un ĂȘtre sensible ; qualitĂ© qui, Ă©tant commune Ă la bĂȘte et Ă lâhomme, doit au moins donner Ă lâune le droit de nâĂȘtre point maltraitĂ©e inutilement par lâautre. » Nous passĂąmes une heure ou deux Ă pĂȘcher Ă cinq cents pas du rivage. La pĂȘche fut bonne ; mais, Ă lâexception dâune truite qui avait reçu un coup dâaviron, Julie fit tout rejeter Ă lâeau. Ce sont, dit-elle, des animaux qui souffrent ; dĂ©livrons-les jouissons du plaisir quâils auront dâĂȘtre Ă©chappĂ©s au pĂ©ril. » Cette opĂ©ration se fit lentement, Ă contrecĆur, non sans quelques reprĂ©sentations ; et je vis que nos gens auraient mieux goĂ»tĂ© le poisson quâils avaient pris que la morale qui lui sauvait la vie. » Denis Diderot, 1713-1784 Ă©crivain, encyclopĂ©diste, philosophe Ce nâest point parce quâil lĂšve les yeux au ciel comme tous les oiseaux, quâil est le roi des animaux ; câest parce quâil est armĂ© dâune main souple, flexible, industrieuse, terrible et secourable. Sa main est son sceptre. Ce mĂȘme bras quâil lĂšve au ciel comme pour y chercher son origine, il lâĂ©tend, lâappesantit sur la terre pour y dominer par la destruction, pour en bouleverser la surface, et dire quand il a tout ravagĂ© je rĂšgne. La plus sĂ»re marque de la population humaine est la dĂ©population des autres espĂšces ».Emmanuel Kant, 1724-1804, philosophe La cruautĂ© envers les animaux est la violation dâun devoir de lâhumain envers lui-mĂȘme. » Nicolas Edme Restif de la Bretonne, 1734-1806, Ă©crivain Sois juste envers les animaux, et tel que tu voudrais que fĂ»t Ă ton Ă©gard un animal supĂ©rieur Ă lâhomme. »Jeremy Bentham, 1748-1832, philosophe Le jour viendra peut-ĂȘtre oĂč le reste de la crĂ©ation animale acquerra ces droits qui nâauraient jamais pu ĂȘtre refusĂ©s Ă ses membres autrement que par la main de la tyrannie. Les Français ont dĂ©jĂ dĂ©couvert que la noirceur de la peau nâest en rien une raison pour quâun ĂȘtre humain soit abandonnĂ© sans recours au caprice dâun bourreau. On reconnaĂźtra peut-ĂȘtre un jour que le nombre de pattes, la pilositĂ© de la peau, ou la façon dont se termine le sacrum sont des raisons Ă©galement insuffisantes pour abandonner un ĂȘtre sensible Ă ce mĂȘme sort. Et quel autre critĂšre devrait marquer la ligne infranchissable ? Est-ce la facultĂ© de raisonner, ou peut-ĂȘtre celle de discourir ? Mais un cheval ou un chien adultes sont des animaux incomparablement plus rationnels, et aussi plus causants, quâun enfant dâun jour, ou dâune semaine, ou mĂȘme dâun mois. Mais sâils ne lâĂ©taient pas, quâest-ce que cela changerait ? La question nâest pas Peuvent-ils raisonner ? ni Peuvent-ils parler ? mais Peuvent-ils souffrir ? Alexander von Humboldt, 1769-1859, explorateur, gĂ©ographe, naturaliste Se nourrir des animaux nâest pas loin de lâanthropophagie et du cannibalisme. » La cruautĂ© Ă lâĂ©gard des animaux nâest conciliable ni avec une vĂ©ritable humanitĂ© instruite, ni avec une vĂ©ritable Ă©rudition. Câest un des vices les plus caractĂ©ristiques dâun peuple ignoble et brutal. Aujourdâhui, pratiquement tous les peuples sont plus ou moins barbares envers les animaux. Il est faux et grotesque de souligner Ă chaque occasion leur apparent haut degrĂ© de civilisation, alors que chaque jour ils tolĂšrent avec indiffĂ©rence les cruautĂ©s les plus infĂąmes perpĂ©trĂ©es contre des millions de victimes sans dĂ©fense. » La mĂȘme superficie de terre utilisĂ©e pour paĂźtre et nourrir du bĂ©tail pour produire la viande pour alimenter 1 personne, pourrait nourrir 10 personnes avec des vĂ©gĂ©taux ; si de plus nous la cultivions avec des lentilles, haricots en grains, ou petits pois, elle pourrait nourrir une centaine de personnes⊠» Arthur Schopenhauer, 1788-1860, philosophe Le monde nâest pas une fabrique et les animaux ne sont pas des produits Ă lâusage de nos besoins » car l'animal est pour l'essentiel le mĂȘme que l'homme ».Henry-David Thoreau, 1818-1862, naturaliste, poĂšte, philosophe Il nây a aucun doute pour moi quâil entre dans le destin de lâhumanitĂ©, parce quâelle se perfectionne progressivement, de cesser un jour de manger des animaux. » Alphonse de Lamartine, 1790-1869, Ă©crivain, homme politique Jâai conservĂ© une rĂ©pugnance raisonnĂ©e pour la chair cuite et il mâa toujours Ă©tĂ© difficile de ne pas voir dans lâĂ©tal du boucher quelque chose de celui du bourreau ». [ On n'a pas deux cĆurs, l'un pour l'homme, l'autre pour l'animal⊠On a du cĆur ou on n'en a pas ».] John Stuart Mill, 1806-1873, philosophe, Ă©conomiste Rien nâest plus naturel pour les ĂȘtres humains, ni, jusquâĂ un certain point dans la culture, plus universel, que dâestimer les plaisirs et les douleurs des autres comme mĂ©ritant dâĂȘtre considĂ©rĂ©s exactement proportionnellement Ă leur ressemblance avec nous-mĂȘmes. [âŠ] Certes, toute pratique cause plus de douleur aux animaux que de plaisir Ă lâhomme ; cette pratique est-elle morale ou immorale ? Et si, exactement comme les ĂȘtres humains lĂšvent la tĂȘte hors du marĂ©cage de lâĂ©goĂŻsme, ils ne rĂ©pondent pas dâune seule voix immoral », que la moralitĂ© du principe dâutilitĂ© soit condamnĂ©e Ă jamais. » Jules Michelet, 1798-1874, historien, philosophe Vie animale, sombre mystĂšre. Toute la nature proteste contre la barbarie de lâhomme qui ne comprend pas, qui humilie et qui torture ses frĂšres infĂ©rieurs. » Le rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien ne contribue pas pour peu de chose Ă la puretĂ© de lâĂąme. » Spectacle Ă©trange de voir une mĂšre donner Ă sa fille, quâhier encore elle allaitait, cette grossiĂšre alimentation de viandes sanglantes. » Nos voyages de savants qui font tant dâhonneur aux modernes, le contact de lâEurope civilisatrice qui va partout, ont-ils profitĂ© aux sauvages ? Je ne le vois pas. ⊠Les conquĂ©rants, les missionnaires, les marchands ont massacrĂ©, Ă©puisĂ©, abruti et vĂ©rolĂ© les populations, ils ont produit le dĂ©sert. ⊠On peut juger que si lâhomme a ainsi traitĂ© lâhomme, il nâa pas Ă©tĂ© plus clĂ©ment ni meilleur pour les animaux. Des espĂšces les plus douces, il a fait dâhorribles carnages, les a ensauvagĂ©es et barbarisĂ©es pour toujours. » ⊠Car tous les rĂ©cits de voyageurs concordent il fut un temps oĂč les lamantins, les phoques, les pingouins, les manchots, les baleines aimaient la compagnie de lâhomme⊠» George Sand, 1804-1876, Ă©crivaine Ce sera un grand progrĂšs dans lâĂ©volution de la race humaine quand nous mangerons des fruits et que les carnivores disparaĂźtront de la Terre. Tout sera faisable sur cette Terre Ă partir du moment oĂč nous viendrons Ă bout des repas de viande et des guerres. » Richard Wagner, 1813-1883, compositeur, Ă©crivain Alors que la vue du bĆuf sacrifiĂ© aux dieux nous est devenue insupportable, aujourdâhui les flots de sang qui sâĂ©coulent quotidiennement des abattoirs sont rincĂ©s Ă lâeau et cachĂ©s Ă nos yeux, afin quâau dĂźner nous puissions nous rĂ©jouir du cadavre des animaux abattus, arrangĂ© de telle sorte quâil ne soit plus reconnaissable comme tel. DĂšs Ă prĂ©sent, nous devrions avoir Ă cĆur de cultiver un sol nouveau dâoĂč pourrait Ă©merger une religion de la compassion, malgrĂ© ceux qui ne savent penser quâen fonction de lâutilitĂ© des choses. Quâattendons-nous dâune religion si nous en excluons la pitiĂ© envers les animaux ? »Victor Hugo, 1802-1885, Ă©crivain Torturer un taureau pour le plaisir, pour l'amusement, c'est beaucoup plus que torturer un animal, c'est torturer une conscience. » Lâenfer nâexiste pas pour les animaux, ils y sont dĂ©jĂ . » Ămile Zola, 1840-1902, Ă©crivain La cause des animaux passe avant le souci de me ridiculiser. » Les bĂȘtes n'ont pas encore de patrie. Il n'y a pas encore des chiens allemands, des chiens italiens et des chiens français. Il n'y a partout que des chiens qui souffrent quand on leur allonge des coups de canne. Alors, est-ce qu'on ne pourrait pas, de nation Ă nation, commencer par tomber d'accord sur l'amour qu'on doit aux bĂȘtes ? De cet amour universel des bĂȘtes, par-dessus les frontiĂšres, peut-ĂȘtre en arriverait-on Ă l'universel amour des hommes. Les chiens du monde entier devenus frĂšres, caressĂ©s en tous lieux avec la mĂȘme tendresse, traitĂ©s selon le mĂȘme code de justice, rĂ©alisant le peuple unique des libertaires, en dehors de l'idĂ©e guerroyante et fratricide de patrie, n'est-ce pas lĂ le rĂȘve d'un acheminement vers la citĂ© du bonheur futur ? Des chiens internationaux que tous les peuples pourraient aimer et protĂ©ger, en qui tous les peuples pourraient communier, ah ! Grand Dieu ! Le bel exemple, et comme il serait dĂ©sirable que l'humanitĂ© se mĂźt dĂšs aujourd'hui Ă cette Ă©cole, dans l'espoir de l'entendre se dire plus tard que de telles lois ne sont pas faites uniquement pour les chiens ! » La corrida, ni un art, ni une culture ; mais la torture dâune victime dĂ©signĂ©e. » Le devoir le plus Ă©levĂ© pour un homme est de soustraire les animaux Ă la cruautĂ©. » Pourquoi la souffrance dâune bĂȘte me bouleverse-t-elle ainsi ? Pourquoi ne puis-je supporter lâidĂ©e quâune bĂȘte souffre, au point de me relever la nuit, lâhiver, pour mâassurer que mon chat a bien sa tasse dâeau ? [âŠ] Pour moi, je crois bien que ma charitĂ© pour les bĂȘtes est faite de ce quâelles ne peuvent parler, expliquer leurs besoins, indiquer leurs maux. Une crĂ©ature qui souffre et qui nâa aucun moyen de nous faire entendre comment et pourquoi elle souffre, nâest-ce pas affreux, nâest-ce pas angoissant ? » Câest Ă la souffrance quâil faut dĂ©clarer la guerre, et vous parlez un langage universel, lorsque vous criez pitiĂ© et justice pour les bĂȘtes. » Louise Michel, 1830-1905, institutrice, figure de la Commune de Paris Au fond de ma rĂ©volte contre les forts, je trouve du plus loin quâil me souvienne lâhorreur des tortures infligĂ©es aux bĂȘtes. Depuis la grenouille que les paysans coupent en deux, laissant se traĂźner au soleil la moitiĂ© supĂ©rieure, les yeux horriblement sortis, les bras tremblants cherchant Ă sâenfouir sous la terre, jusquâĂ lâoie dont on cloue les pattes, jusquâau cheval quâon fait Ă©puiser par les sangsues ou fouiller par les cornes des taureaux, la bĂȘte subit, lamentable, le supplice infligĂ© par lâhomme. Et plus lâhomme est fĂ©roce envers la bĂȘte, plus il est rampant devant les hommes qui le dominent. » Câest que tout va ensemble, depuis lâoiseau dont on Ă©crase la couvĂ©e jusquâaux nids humains dĂ©cimĂ©s par la guerre. » Et le cĆur de la bĂȘte est comme le cĆur humain, son cerveau est comme le cerveau humain, susceptible de sentir et de comprendre. » George Thorndike Angell, 1823-1909, avocat On me demande parfois Pourquoi dĂ©pensez-vous autant de votre temps et dâargent Ă parler de la bontĂ© envers les animaux quand il y a tant de cruautĂ© faite aux humains ? Je rĂ©ponds Je travaille Ă ses racines. » LĂ©on TolstoĂŻ, 1828-1910, Ă©crivain Sâil cherche sĂ©rieusement et sincĂšrement la voie morale, la premiĂšre dont lâĂȘtre humain se privera sera la nourriture animale ; car [âŠ] son usage est tout simplement immoral, car il exige une action contraire au sentiment de moralitĂ© â lâassassinat â et il nâest provoquĂ© que par la gourmandise, la voracitĂ©. » De l'assassinat d'un animal Ă celui d'un ĂȘtre humain, il n'y a qu'un pas ». Le vĂ©gĂ©tarisme vaut comme critĂšre de base avec lequel nous pouvons reconnaĂźtre si lâhomme aspire sĂ©rieusement Ă une perfection morale. La nourriture carnĂ©e est un rĂ©sidu primitif ; le passage Ă une alimentation vĂ©gĂ©tarienne est la premiĂšre manifestation de lâinstruction. »Luther Standing Bear, 1863/1868 â 1939, chef Sioux Les animaux ont des droits le droit dâĂȘtre protĂ©gĂ©s par lâĂȘtre humain, le droit Ă la vie et Ă la multiplication de lâespĂšce, le droit Ă la libertĂ© et le droit de nâavoir aucune dette envers lâĂȘtre humain. » Romain Rolland, 1866-1944, Ă©crivain, prix Nobel de LittĂ©rature La cruautĂ© envers les animaux et mĂȘme dĂ©jĂ lâindiffĂ©rence envers leur souffrance, est Ă mon avis lâun des pĂ©chĂ©s les plus lourds de lâhumanitĂ©. Il est la base de la perversitĂ© humaine. Si lâhomme crĂ©e tant de souffrance, quel droit a-t-il Ă se plaindre de ses propres souffrances ? » Mohandas Gandhi, 1869-1948, avocat, militant des droits humains Un humain cruel avec les animaux ne peut ĂȘtre un ĂȘtre humain bon. » On peut juger de la grandeur dâune nation par la façon dont les animaux y sont traitĂ©s. » Jamais je ne consentirai Ă sacrifier au corps humain la vie dâun agneau. Jâestime que, moins une crĂ©ature peut se dĂ©fendre, plus elle a droit Ă la protection de lâĂȘtre humain contre la cruautĂ© humaine. » Maurice Maeterlinck, 1862-1949, Ă©crivain, prix Nobel de LittĂ©rature Je nâai pas lâintention dâapprofondir ici la question du vĂ©gĂ©tarisme ni de rencontrer les objections quâon y peut faire, mais il convient de reconnaitre que bien peu de ces objections rĂ©sistent Ă un examen loyal et attentif, et lâon peut affirmer que tous ceux qui se sont soumis Ă ce rĂ©gime ont senti leurs forces sâaccroitre, leur santĂ© se rĂ©tablir ou sâaffermir, leur esprit sâallĂ©ger et se purifier comme au sortir dâune prison sĂ©culaire, nausĂ©abonde et misĂ©rable. » Si quelque jour se gĂ©nĂ©ralisait la certitude que lÂŽhomme peut se passer de la chair des animaux, il y aurait non seulement une grande rĂ©volution Ă©conomique, â car un bĆuf, pour produire une livre de viande, consomme plus de cent livres de fourrage, â il y aurait encore une amĂ©lioration morale probablement aussi importante et certainement plus sincĂšre et plus durable que si lâEnvoyĂ© du PĂšre revenait une seconde fois visiter notre terre pour rĂ©parer les erreurs et les oublis de son premier pĂšlerinage. » Louis Raimbault, 1877-1949, anarchiste, libertaire LibĂ©rer tout ce qui vit, tout ce qui est sensible et qui souffre de lâinjustice, de lâiniquitĂ©, de lâabus, de la perversion des hommes. » George Bernard Shaw, 1856-1950, Ă©crivain, prix Nobel de LittĂ©rature, critique musical Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis » Tant que nous sommes nous-mĂȘmes les tombeaux vivants dâanimaux assassinĂ©s, comment pouvons-nous espĂ©rer des conditions de vie idĂ©ales sur cette Terre ? » Albert Einstein, 1879-1955, physicien, prix Nobel de Physique Rien ne peut ĂȘtre plus bĂ©nĂ©fique Ă la santĂ© humaine ni accroĂźtre les chances de survie de la vie sur la Terre quâune Ă©volution vers un rĂ©gime vĂ©gĂ©tarien. » Albert Schweitzer, 1875-1965, mĂ©decin, pasteur, thĂ©ologien, prix Nobel de la Paix Peu mâimporte de savoir si un animal peut raisonner⊠Mais du seul fait que je le sais capable de souffrir, câest en cela que je le considĂšre comme mon prochain. » Ă mon avis, nous devons nous engager pour la protection des animaux et cesser complĂštement de manger de la viande. Je le fais moi-mĂȘme et câest ainsi que bien des personnes deviennent attentives Ă ce problĂšme qui a Ă©tĂ© posĂ© si tard. » Martin Luther King, 1929-1968, pasteur, militant des droits civiques, prix Nobel de la Paix Nâayez jamais peur de faire ce qui est juste, surtout si le bien ĂȘtre dâune personne ou dâun animal est en jeu. Les punitions de la sociĂ©tĂ© sont faibles comparĂ©es aux blessures que nous infligeons Ă lâĂąme quand nous dĂ©tournons le regard. » ThĂ©odore Adornau, 1903-1969, philosophe, sociologue, musicologue Auschwitz commence quand quelqu'un regarde un abattoir et pense ce ne sont que des animaux. » Jacques PrĂ©vert, 1900-1977, poĂšte et scĂ©nariste Un seul oiseau en cageLa libertĂ© est en deuil. » Louis de Funes de Galarza, 1914-1983, comĂ©dien Jâai abandonnĂ© la pĂȘche le jour oĂč je me suis aperçu quâen les attrapant, les poissons ne frĂ©tillaient pas de joie. » Marguerite Yourcenar, 1903-1987, Ă©crivaine Je me dis souvent, que si nous nâavions pas acceptĂ©, depuis des gĂ©nĂ©rations, de voir Ă©touffer des animaux dans des wagons Ă bestiaux [âŠ] personne, pas mĂȘme les soldats chargĂ©s de les convoyer, nâaurait supportĂ© les wagons plombĂ©s des annĂ©es 1940-1945. » LâHomme a peu de chances de cesser dâĂȘtre un tortionnaire pour lâHomme, tant quâil continuera Ă apprendre sur lâanimal son mĂ©tier de bourreau. » Tout comme ZĂ©non, il me dĂ©plaĂźt de digĂ©rer des agonies. » Isaac Bashevis Singer, 1902-1991, Ă©crivain Tout ce verbiage sur la dignitĂ©, la compassion, la culture ou la morale semble ridicule lorsquâil sort de la bouche mĂȘme de ceux qui tuent des crĂ©atures innocentes, pourchassent des renards que leurs chiens ont Ă©puisĂ©s, ou mĂȘme encouragent lâexistence de combat de taureaux. Je ne crois pas quâil puisse y avoir de paix dans le monde tant que les animaux seront traitĂ©s comme ils le sont aujourdâhui. Les humains sont des nazis pour eux, pour les animaux, câest tous les jours Treblinka. » On affirme souvent que les hommes ont toujours mangĂ© de la viande, comme si câĂ©tait une justification pour continuer Ă le faire. Selon la mĂȘme logique, nous ne devrions pas chercher Ă empĂȘcher un homme dâen tuer un autre Ă©tant donnĂ© que cela aussi a toujours Ă©tĂ©. » ThĂ©odore Monod, 1902-2000, universitaire, naturaliste, explorateur Ce quâon peut critiquer, câest cette prééminence exclusive donnĂ©e Ă lâhomme, car cela implique tout le reste. Si lâhomme se montrait plus modeste et davantage convaincu de lâunitĂ© des choses et des ĂȘtres, de sa responsabilitĂ© et de sa solidaritĂ© avec les autres ĂȘtres vivants, les choses seraient bien diffĂ©rentes. » Les animaux nâont pas, comme lâhomme, lâorgueil de se croire le roi des animaux. » Lâanimal ne demande pas quâon lâaime, il demande quâon lui fiche la paix. » Pourquoi reconnaĂźtre des droits Ă l'animal implique-t-il nĂ©cessairement qu'on l'identifie Ă l'homme ? En dĂ©pit de nos diffĂ©rences, ne peut-on pas tout simplement lui accorder le droit de vivre, d'exister ? » Jacques Derrida, 1930-2004, philosophe De quelque façon qu'on l'interprĂšte, quelque consĂ©quence pratique, technique, scientifique, juridique, Ă©thique, ou politique qu'on en tire, personne aujourd'hui ne peut nier cet Ă©vĂ©nement, Ă savoir les proportions sans prĂ©cĂ©dent de cet assujettissement de l'animal. Cet assujettissement dont nous cherchons Ă interprĂ©ter lâhistoire, nous pouvons lâappeler violence, fĂ»t-ce au sens moralement le plus neutre de ce terme et mĂȘme quand la violence interventionniste se pratique, dans certains cas, fort minoritaires et nullement dominants, ne lâoublions jamais, au service ou pour la protection de lâanimal, mais le plus souvent de lâanimal humain. » Personne ne peut plus nier sĂ©rieusement et longtemps que les hommes font tout ce quâils peuvent pour dissimuler ou pour se dissimuler cette cruautĂ©, pour organiser Ă lâĂ©chelle mondiale lâoubli ou la mĂ©connaissance de cette violence que certains pourraient comparer aux pires gĂ©nocides. » Claude LĂ©vi-Strauss, 1908-2009, anthropologue, ethnologue Un jour viendra oĂč lâidĂ©e que, pour se nourrir, les hommes du passĂ© Ă©levaient et massacraient des ĂȘtres vivants et exposaient complaisamment leur chair en lambeaux dans les vitrines, inspirera sans doute la mĂȘme rĂ©pulsion quâaux voyageurs du XVIe ou XVIIe siĂšcle, les repas cannibales des sauvages amĂ©ricains, ocĂ©aniens ou africains. » Les problĂšmes posĂ©s par les prĂ©jugĂ©s raciaux reflĂštent Ă lâĂ©chelle humaine un problĂšme beaucoup plus vaste et dont la solution est encore plus urgente celui des rapports de lâhomme avec les autres espĂšces vivantes⊠Le respect que nous souhaitons obtenir de lâhomme envers ses semblables nâest quâun cas particulier du respect quâil faudrait ressentir pour toutes les formes de vie⊠»Albert Jacquard, 1925-2013, gĂ©nĂ©ticien, essayiste Maltraiter un animal nâest pas le simple rĂ©sultat dâun dĂ©sordre mineur de la personnalitĂ©, mais le symptĂŽme dâune perturbation mentale profonde. » François Cavanna, 1923-2014, Ă©crivain et dessinateur humoristique L'homme est mon frĂšre, certes. Le chien l'est aussi. Et le singe, et l'ours, et l'Ă©lĂ©phant. Et l'araignĂ©e. Oui, l'araignĂ©e. Est mon frĂšre quiconque peut, comme moi, souffrir, avoir peur, aimer, mourir. Je souffre avec tout ce qui souffre ... avec l'enfant noir au ventre vide, avec la fiancĂ©e de Beyrouth aux jambes arrachĂ©es, avec le singe clouĂ© sur une planche, dont on dĂ©roule les intestins "pour voir". Leurs yeux hurlent la mĂȘme horreur, la mĂȘme folie la souffrance. » VoilĂ qu'une douleur soudaine, atroce, paralyse mon Ă©paule gauche. D'un bond je me retourne. C'est un type, dĂ©guisĂ© comme les autres, qui m'a plantĂ© une espĂšce de saloperie de grappin en forme dâhameçon en plein entre deux vertĂšbres, et cet engin de torture est Ă©quipĂ© de telle façon qu'Ă chacun de mes mouvements il se balance et dĂ©chiquette la chair et les nerfs Ă grands flots de sang. La douleur est Ă©pouvantable. Maman, vois ce qu'on fait Ă ton petit enfant ! Qu'ai-je fait pour mĂ©riter cela ?Le public est dĂ©chaĂźnĂ©. On m'attaque de partout, mon martyre les met en joie. C'est donc cela, la corrida ? Des hommes fous de mĂ©chancetĂ© jouissant plus fort que par le sexe mĂȘme ? Les salauds ! C'est donc pour cela quâils mâont Ă©levĂ© et fait si beau ? Pour dĂ©guster ma mort ? L'arĂšne est jonchĂ©e de ce que, dans leur enthousiasme ou leur fureur, lancent les spectateurs, et aussi de monceaux de tripailles de chevaux qui n'ont pas eu de chance. DĂ©jĂ le tueur couvert d'oripaille tend les fesses et darde l'Ă©pĂ©e, suivant la sacro-sainte tradition. Il me fait face. Je ne suis plus qu'une pauvre carcasse tremblante, vidĂ©e, Ă bout. Je tombe sur les genoux ; puisqu'il faut en finir, finissons-en. Je tends le cou. » Dick Gregory, 1932-2017, Ă©crivain, humoriste, acteur, militant des droits civiques Je milite pour le droit des animaux pour les mĂȘmes raisons que je milite pour les droits humains. Les animaux et les humains meurent de la mĂȘme façon, et la violence produit la mĂȘme souffrance, le mĂȘme sang versĂ©, la mĂȘme odeur de mort, la mĂȘme cruautĂ©, arrogance et brutalitĂ© dans lâacte de tuer. Nous nâavons pas besoin dâen faire partie. » Tomi Ungerer, 1931-2019, auteur illustrateur Les animaux de boucherie sont gĂ©nĂ©ralement tuĂ©s par procuration avant dâĂȘtre mangĂ©s par des hypocrites qui sâĂ©vanouiraient Ă la vue du sang. » Milan Kundera, nĂ© en 1929, Ă©crivain La vraie bontĂ© de l'homme ne peut se manifester en toute puretĂ© et en toute libertĂ© qu'Ă l'Ă©gard de ceux qui ne reprĂ©sentent aucune force. Le vĂ©ritable test moral de l'humanitĂ© le plus radical, qui se situe Ă un niveau si profond qu'il Ă©chappe Ă notre regard, ce sont ses relations avec ceux qui sont Ă sa merci les animaux. Et c'est ici que s'est produite la faillite fondamentale de l'homme, si fondamentale que toutes les autres en dĂ©coulent. » Boris Cyrulnik, nĂ© en 1937, neurologue, psychiatre, psychanalyste, Ă©thologue Le jour oĂč les humains comprendront quâune pensĂ©e sans langage existe chez les animaux, nous mourrons de honte de les avoir enfermĂ©s dans des zoos et de les avoir humiliĂ©s par nos rires⊠» Howard Lyman, nĂ© en 1938, ancien Ă©leveur reconverti dans la dĂ©fense des animaux Vous ne pouvez pas ĂȘtre un Ă©cologiste et manger de la viande, point. Leurrez-vous si vous voulez, si vous avez envie de nourrir votre addiction, mais ne vous dites pas Ă©cologiste. »Eugen Drewermann, nĂ© en 1940, universitaire, psychanalyste, philosophe Aussi longtemps que les hommes tueront les animaux, ils feront la guerre. Aussi longtemps que les hommes mangeront des animaux, ils tortureront Ă mort leurs victimes innocentes par centaines de milliers dans les laboratoires et les installations dâĂ©levage collectif, par millions dans les abattoirs des villes, par myriades dans les mers du monde. Leur fleuve de sang ne doit pas servir plus longtemps de nourriture, leur corps de matiĂšre premiĂšre, leur vie de provision pour nous les hommes. »Paul McCartney, nĂ© en 1942, musicien, auteur-compositeur, chanteur Si les abattoirs avaient des vitres, on serait tous vĂ©gĂ©tariens. » Harvey Diamond, nĂ© en 1945, auteur animaux, nutrition Mettez un enfant dans un berceau avec une pomme et un lapin. Sâil mange le lapin et joue avec la pomme, je vous achĂšte une voiture neuve. »Yann Arthus-Bertrand, nĂ© en 1946, photographe, reporter, rĂ©alisateur Tous les Ă©colos devraient arrĂȘter de manger de la viande, car elle est en train de dĂ©truire la planĂšte. On dĂ©foreste tous les ans lâĂ©quivalent de la Belgique pour cultiver des cĂ©rĂ©ales qui nourrissent les animaux. Câest facile de dire que câest Trump le mĂ©chant et de continuer Ă manger de la viande dans son coin. On a les hommes politiques quâon mĂ©rite. » Peter Singer, nĂ© en 1946, universitaire, philosophe Le spĂ©cisme est un prĂ©jugĂ© ou une attitude de parti pris en faveur des intĂ©rĂȘts des membres de sa propre espĂšce et Ă l'encontre des intĂ©rĂȘts des membres des autres espĂšces. » La libĂ©ration animale exigera des ĂȘtres humains un altruisme plus grand que tout autre mouvement de libĂ©ration. Les animaux sont incapables d'exiger d'eux-mĂȘmes leur propre libĂ©ration, ou de protester contre leur situation par des votes, des manifestations ou des boycotts. » Je crois que nos comportements actuels vis Ă vis de ces ĂȘtres sont fondĂ©s sur une longue histoire de prĂ©jugĂ©s et de discrimination arbitraire. Je soutiens qu'il ne peut y avoir aucune raison - hormis le dĂ©sir Ă©goĂŻste de prĂ©server les privilĂšges du groupe exploiteur - de refuser d'Ă©tendre le principe fondamental d'Ă©galitĂ© aux membres des autres espĂšces. Je vous demande de reconnaĂźtre que vos attitudes Ă l'Ă©gard des membres des autres espĂšces sont une forme de prĂ©jugĂ© tout aussi contestable que les prĂ©jugĂ©s concernant la race ou le sexe. » Tous les arguments pour prouver la supĂ©rioritĂ© de lâhomme ne peuvent briser cette dure rĂ©alitĂ© nous sommes tous Ă©gaux dans la souffrance. » Carlos Santana, nĂ© en 1947, guitariste, compositeur, interprĂšte Je ne mange pas de viande car la viande apporte des propriĂ©tĂ©s nĂ©gatives telles que la peur, la colĂšre, lâanxiĂ©tĂ©, lâagressivitĂ©, etc⊠Les lĂ©gumes sâoffrent paisiblement Ă la terre quand ils sont mĂ»rs, permettant ainsi un paisible et excellent Ă©tat dâesprit. » John Robbins, nĂ© en 1947, auteur militant animaux, environnement, nutrition Jâai rĂ©coltĂ© des choux et cueilli des carottes et jâai aussi visitĂ© des abattoirs ces expĂ©riences ne peuvent pas se comparer ». Nul besoin de se priver il sâagit seulement de mieux comprendre comment manger de la façon la plus saine, la plus agrĂ©able, la plus nourrissante dâune part, et la plus Ă©conomique, la plus gĂ©nĂ©reuse, la moins polluante dâautre part. [âŠ] La vie dans son ensemble en bĂ©nĂ©ficierait vous, le genre humain, les animaux, les forĂȘts, les riviĂšres, le sol, les ocĂ©ans, et lâatmosphĂšre terrestre. » Armand Farrachi, nĂ© en 1949, Ă©crivain Aucune civilisation nâa jamais infligĂ© dâaussi dures souffrances aux animaux que la nĂŽtre, au nom de la production rationnelle au coĂ»t le plus bas ». ⊠Nâayons pas peur des mots la France est couverte de camps de concentration et de salles de torture. ⊠Pour ces millions, pour ces milliards dâanimaux, le simple fait de vivre, depuis la naissance jusquâĂ la mort, est un supplice de chaque seconde. »Philip Wollen, nĂ© en 1950, ex-banquier, militant des droits des animaux humains et non-humains Les animaux doivent ĂȘtre retirĂ©s des menus parce que ce soir, ils crient de terreur dans les abattoirs, les caisses et les cages, vils goulags ignobles de dĂ©sespoir. » Jâai entendu les cris de mon pĂšre mourant, son corps ravagĂ© par le cancer qui lâa tuĂ©, et jâai rĂ©alisĂ© que jâavais dĂ©jĂ entendu ces cris avant. Dans les abattoirs ; les yeux arrachĂ©s et les tendons coupĂ©s, sur les navires bĂ©taillers en direction du Moyen-Orient et chez la mĂšre baleine mourante quand un harpon explose dans son cerveau alors quâelle appelle son baleineau. Ces cris Ă©taient ceux de mon pĂšre. Jâai alors dĂ©couvert que dans la souffrance, nous sommes tous Ă©gaux, et que dans notre capacitĂ© Ă souffrir, un chien est un cochon, est un ours⊠est un garçon. » La viande est le nouvel amiante, plus meurtriĂšre que le tabac. CO2, mĂ©thane et oxyde nitreux provenant du secteur de lâĂ©levage tuent nos ocĂ©ans, crĂ©ant des zones mortes, acides, hypoxiques. 90 % des poissons de petite taille sont broyĂ©s pour nourrir le bĂ©tail les vaches vĂ©gĂ©tariennes sont aujourdâhui les plus grands prĂ©dateurs marins. Les ocĂ©ans sont en train de mourir. » Seulement 100 milliards de personnes ont vĂ©cu sur terre. 7 milliards y vivent aujourdâhui. Et nous torturons et tuons 2 milliards dâanimaux chaque semaine. 10 000 espĂšces sont anĂ©anties chaque annĂ©e par les actions dâune seule. Nous sommes maintenant face Ă sixiĂšme extinction de masse de lâhistoire cosmologique. Si un autre organisme agissait comme cela, les biologistes lâappelleraient un virus ». Victor Hugo a dit Rien nâest plus fort quâune idĂ©e dont lâheure est venue. » Les droits des animaux sont aujourdâhui la plus importante question de justice sociale depuis lâabolition de lâesclavage. Il y a plus de 600 millions de vĂ©gĂ©tariens dans le monde. [âŠ] Si nous Ă©tions une nation, nous serions plus grands que les 27 pays de lâUnion EuropĂ©enne rĂ©unis ! » La viande est comme les piĂšces de 1 et 2 centimes. Elle coĂ»te plus cher Ă faire que ce quâelle vaut. Et les agriculteurs sont ceux qui ont le plus Ă gagner. Ce ne serait pas la fin de lâagriculture, mais son essor. » Jean-François Noblet, nĂ© en 1951, ornithologue, mammalogiste, herpĂ©tologiste Je trouve insupportable que l'on tente d'opposer l'amour des hommes et l'amour des animaux. Je crois Ă l'amour de la vie. » Francis Cabrel, nĂ© en 1953, auteur, compositeur, interprĂšte Chaque fois que la corrida avance, c'est l'humanitĂ© qui recule. » Gary Francione, nĂ© en 1954, juriste, philosophe, universitaire Quand il sâagit de la violation des droits fondamentaux des humains, nous sommes absolutistes. Personne ne propose de rendre lâesclavage, la pĂ©dophilie, le viol etc⊠plus humains ». Quand il sâagit de la violation des droits fondamentaux des animaux, nous parlons de tout, sauf dâabsolutisme. Au contraire, nous nous concentrons sur le fait de rendre plus humaine » la violation de leurs droits fondamentaux. Nous traitons les intĂ©rĂȘts fondamentaux des humains et des non-humains diffĂ©remment. » Il nây a pas de diffĂ©rence entre tuer un animal et payer quelquâun pour le faire Ă sa place. » Le problĂšme est la violence et la hiĂ©rarchie. Et je pense que cela est intimement liĂ© Ă la tendance patriarcale Ă traiter les autres exclusivement comme un moyen pour des fins. Si nous quittons le terrain du patriarcat et rejetons la violence comme moyen de rĂ©soudre les conflits, ainsi que le principe de hiĂ©rarchie et le fait de traiter les autres seulement comme des moyens, cela ne peut qu'amĂ©liorer l'acceptation du vĂ©ganisme. » Si vous pensez quâĂȘtre vĂ©gan est difficile, imaginez la difficultĂ© pour les animaux que vous ne le soyez pas. » Ne dites plus que vous aimez les animaux si par ailleurs vous consommez des produits dâorigine animale. Devenez vĂ©gan et faites-en sorte que ce qui franchit vos lĂšvres soit cohĂ©rent avec les paroles qui en sortent. » James Cameron, nĂ© en 1954, rĂ©alisateur Ce nâest pas indispensable de manger des animaux, nous en faisons juste le choix. Cela devient donc un choix moral, celui de choisir un mode de vie ayant un Ă©norme impact sur la planĂšte, utilisant dâĂ©normes ressources primaires et dĂ©truisant la biosphĂšre. » Steven Patrick Morrissey, nĂ© en 1959, chanteur Manger des animaux est au mĂȘme niveau moral quâabuser des enfants. Câest la mĂȘme chose. Les animaux comme les enfants attendent de nous une protection. Nous devrions les protĂ©ger. » Nagui Fam, dit Nagui, nĂ© en 1961, animateur, producteur, comĂ©dien Sur la corrida Il ne sâagit pas âseulementâ dâun problĂšme de souffrance animale mais bien dâun problĂšme Ă©thique quelles peuvent ĂȘtres les motivations de gens qui payent pour assister Ă la torture et Ă la mise Ă mort dâun ĂȘtre vivant, quâils essayent de justifier par des discours techniques ou esthĂ©tiques, si ce nâest autre que le voyeurisme et le sadisme ? » Florence Burgat, nĂ©e en 1962, philosophe et directrice de recherches Ă lâINRA Lâabattoir est une monstruositĂ© au sens propre du terme, une anomalie, un vice, une difformitĂ© engendrĂ©e par lâhumanitĂ© carnivore, un lieu oĂč le mal se dĂ©ploie et se rĂ©pĂšte en toute impunitĂ©. » Si lâon respecte les animaux, par principe, on fait autre chose quâun mĂ©tier qui vit de la mort, qui plus est en bas Ăąge, des animaux. » Au moment oĂč lâhumanitĂ© se pense elle-mĂȘme philosophiquement, mĂ©taphysiquement, elle le fait comme une entitĂ© qui doit se couper de ce quâelle appelle la nature ou lâanimal. Comme pour se rappeler quâelle sâest sĂ©parĂ©e des animaux, elle les tue et les mange, en cet acte si singulier quâest lâabsorption, la digestion et lâexcrĂ©tion dâĂȘtres dont nous savons quâils ne sont, Ă bien des Ă©gards, pas si diffĂ©rents de nous. Comment affirmer plus radicalement une mainmise que par la manducation, câest-Ă -dire le fait de manger ? » Du calvaire de l'animal, le consommateur ne sait rien, et ne veut rien savoir. » Jerome Flynn, nĂ© en 1963, acteur Nous nâavons pas Ă©tĂ© Ă©duquĂ©s Ă faire un lien entre la nourriture dans notre assiette et les animaux que nous aimons. [âŠ] Nous savons maintenant que nous nâavons pas besoin dâobtenir les protĂ©ines par la viande. [âŠ]. Je ne veux pas faire partie de toute cette souffrance. » Melanie Joy, nĂ©e en 1966, universitaire, psychologue Le carnisme est un systĂšme de croyance particulier. Câest une idĂ©ologie dominante, un systĂšme invisible et enracinĂ© qui modĂšle nos croyances, nos comportements, nos normes, etc⊠Câest aussi une idĂ©ologie violente. La viande ne peut pas ĂȘtre obtenue sans tuer. »Peter Dinklage, nĂ© en 1969, acteur Jâaime les animaux, tous les animaux. Je ne ferais pas de mal Ă un chat, un chien, un poulet ou une vache. Et je ne demanderais pas Ă quelquâun de leur faire du mal pour moi. Câest pour cela que je suis vĂ©gan. »Astrid Guillaume, universitaire, sĂ©mioticienne Je crois en l'humanimalisme, soit un humanisme Ă©tendu aux animaux, et un animalisme Ă©tendu aux humains. Non plus un antagonisme humains - animaux, mais une troisiĂšme voie, pacifiante, reconnaissant Ă tous les ĂȘtres sentients le droit aux liens interspĂ©cifiques fondĂ©s sur le respect dans un rapport d'Ă©gal Ă Ă©gal. Ces droits seraient Ă©tablis sur la dĂ©couverte et la reconnaissance des intelligences, langages et sensibilitĂ©s spĂ©cifiques. Ces droits seraient gĂ©nĂ©rateurs de partages, de langages communs, de connaissance de soi et de l'altĂ©ritĂ©. Ils seraient propices Ă l'Ă©dification d'une intelligence et d'une sentience communes, dans un intĂ©rĂȘt commun. » Gary Yourofsky, nĂ© en 1970, universitaire, confĂ©rencier A lâadresse des consommateurs dâaliments carnĂ©s et ovo-lactĂ©s Ce nâest pas âvotreâ droit, basĂ© sur âvosâ traditions, âvosâ coutumes et âvosâ habitudes, de bafouer leur libertĂ© afin de leur faire du mal, de les asservir et de les tuer. Ce nâest pas une histoire de droit. Câest une injustice. » Stomy Bugsy, nĂ© en 1972, rappeur, acteur Je suis tellement heureux, tellement fier de moi, de savoir que je ne participe plus Ă cette tuerie, Ă ce massacre, de ne plus me nourrir de la mort, dâouvrir mon frigo et que mon frigo ressemble plus Ă un jardin quâĂ une morgue. » +++ Ce que je ne tue pas, me rend plus fort. » Brigitte GothiĂšre, nĂ©e en 1973, militante animaliste Tuer avec dignitĂ© et respect en abattoir, aurait-on inventĂ© la magie ? Non, mais on a inventĂ© le langage qui maquille habilement des faits ignobles sous des mots rassurants. » Entre les ĂȘtres humains et les autres animaux, il y a des diffĂ©rences. Mais les dĂ©couvertes en Ă©thologie nous apprennent quâil y a surtout de grandes similitudes en particulier le dĂ©sir de vivre sa propre vie, le mieux possible. Nos habitudes et notre culture nous retiennent dans un paradoxe, nous privent de cohĂ©rence nous ne voulons pas maltraiter et tuer sans nĂ©cessité⊠et nous le faisons pratiquement tous, chaque jour, en dĂ©lĂ©guant Ă dâautres le soin de faire le sale boulot. » Des injustices du passĂ© sont aujourdâhui condamnĂ©es, comme lâesclavage humain ou le statut infĂ©rieur assignĂ© aux femmes. Elles Ă©taient soutenues par des intĂ©rĂȘts puissants, elles aussi ancrĂ©es dans la conscience collective au point que la majoritĂ© les croyait normales, naturelles, nĂ©cessaires. La discrimination arbitraire â appelĂ©e spĂ©cisme â qui balaie les intĂ©rĂȘts fondamentaux des animaux pour le moindre dĂ©sir humain est aussi amenĂ©e Ă disparaĂźtre. Un jour, nous mettrons ensemble fin Ă une Ăšre dâinjustice envers les animaux parce que câest possible, parce que câest logique, parce quâil est juste de le faire. » Vanessa Wagner, nĂ©e en 1973, pianiste La question Ă©cologique est aujourdâhui incontournable et sera intimement liĂ©e Ă lâavancĂ©e du traitement animal. On doit repenser totalement notre rapport Ă la nature, Ă la Terre qui nous porte, nous nourrit et nous fait vivre. » Joaquin Phoenix, nĂ© en 1974, acteur Nous devons apprendre lâempathie, nous devons apprendre Ă regarder dans les yeux dâun animal et rĂ©aliser que sa vie a de lâimportance, parce quâil est, lui aussi, un ĂȘtre vivant. » "Consommer des produits d'origine animale n'est plus du ressort du choix personnel. Cet acte a des consĂ©quences catastrophiques sur l'ensemble de la planĂšte" Dominick Thompson, nĂ© en 1979, athlĂšte multisports Lâindustrie laitiĂšre est un grand groupe de violeurs et de meurtriers. Quelle personne saine dâesprit voudrait soutenir des violeurs et des meurtriers ? » Alexey Ivanovitch VoĂŻevoda, nĂ© en 1980, mĂ©daillĂ© dâor olympique et champion du monde de bras de fer Jâai constatĂ© tant de bĂ©nĂ©fices depuis que je suis devenu vĂ©gan. PremiĂšrement, je ne me nourris plus de la souffrance et de la douleur dâanimaux sans dĂ©fense. DeuxiĂšmement, mon corps est devenu plus lĂ©ger, pour ainsi dire plus pur ». TroisiĂšmement, dans ma profession, la souplesse et lâĂ©lasticitĂ© sont extrĂȘmement importantes, et jâai augmentĂ© les deux. Et quatriĂšmement, je ne suis aujourdâhui presque plus jamais enrhumĂ© ou grippĂ©. » Renan Larue, universitaire, littĂ©rature et histoire LâantispĂ©cisme et le vĂ©ganisme ne sont pas des inventions rĂ©centes⊠ils sont les hĂ©ritiers de la philosophie des LumiĂšres, une philosophie qui sapait Ă coups de marteau le suprĂ©macisme humain et la fable anthropocentriste. » On dĂ©sinforme les enfants Ă lâĂ©gard de leur rĂ©gime alimentaire. Cela va devenir impossible Ă justifier dans les annĂ©es Ă venir. » David Haye, nĂ© en 1980, double champion de monde de boxe Jâai regardĂ© un documentaire tĂ©lĂ© sur la façon dont les animaux Ă©taient Ă©levĂ©s, tuĂ©s et prĂ©parĂ©s pour quâon les mange. Jâai vu toutes ces vaches et tous ces cochons, et jâai rĂ©alisĂ© que je ne pouvais plus ĂȘtre complice de ça. CâĂ©tait horrible. » Natalie Portman, nĂ©e en 1981, actrice et productrice Au sujet de son vĂ©ganisme Trois fois par jour, je me rappelle que jâestime la vie et que je ne veux pas causer de la douleur ou tuer dâautres ĂȘtres vivants. VoilĂ pourquoi je mange de cette façon. » Res Turner, nĂ© en 1982, rappeur, quintuple champion d'improvisation et dĂ©fenseur des droits des opprimĂ©s Et si c'Ă©tait ton chien, si c'Ă©tait ton frĂšre, tu dirais aussi qu'il faut laisser le temps faire son affaire ? » "Oh oui ! Appelez nous extrĂ©mistes, radicaux ! Loin d'ĂȘtre Ă la hauteur de l'horreur que subissent les animaux ! Pas une nuit oĂč leurs cris de dĂ©tresse ne retentissent. On se doit de rĂ©pondre Ă leurs appels Ă l'aide en tant que repentis. Et qui force qui ? Soyez censĂ©s. On dĂ©porte tous les jours 3 millions d'animaux dans les abattoirs français. Donc, qui force qui ? Ă outrance. Quand ces mĂȘmes innocents se font Ă©gorger dans une totale indiffĂ©rence " Ătre vĂ©gan c'est juste ne plus contribuer, ne plus ĂȘtre acteur d'un tel massacre. Et aux derniĂšres nouvelles, quand on parle de lutter, ne rien faire ce n'est pas faire sa part. » JoĂ«l Cessio, nĂ© en 1985, militant de la libĂ©ration animale Violemment malmenĂ© aprĂšs sâĂȘtre introduit dans les arĂšnes de Dax en pleine corrida On sent une haine du public [âŠ] et on se rend compte que quand on fait du mal Ă un animal, on peut trĂšs bien en faire Ă un ĂȘtre humain, câest pareil. Il nây a quâun pas entre tuer un animal et tuer un ĂȘtre humain [âŠ]. La violence doit cesser, que ce soit sur des animaux, que ce soit sur des ĂȘtres humains. » Au sujet de photographies prises en pleine campagne Quelque part, sur les routes de lâindiffĂ©rence en France Quelle torture pour un bĂ©bĂ© d'avoir sa mĂšre Ă cĂŽtĂ© sans pouvoir la tĂ©ter ! Un anneau rouge avec des pics pour lâen empĂȘcher. Si toi aussi, ces images te choquent, alors peut-ĂȘtre vas-tu y rĂ©flĂ©chir Ă deux fois avant de prendre son lait⊠»David Carter, nĂ© en 1987, footballeur professionnel Vous nâavez pas besoin de prendre une vie pour prendre du muscle. » Marina P, nĂ©e en 1990, neuropsychologue, militante des rues et avenues J'ose espĂ©rer que les choses ne sont pas figĂ©es et que nous sommes acteurs de notre vie tout autant que du monde dans lequel nous vivons et Ă©voluons... Ce qui me semble "juste" et "bon" et inversement, est purement intuitif et invariablement liĂ© Ă une dynamique Ă©motionnelle il me semble que pour de trĂšs nombreuses choses, nous n'avons pas forcĂ©ment besoin d'ĂȘtre "Ă©duquĂ©s", que nous sommes Ă mĂȘme de distinguer, et en faisant preuve dâempathie, une situation acceptable ou non... Lorsque l'on est Ă mĂȘme de ne plus fermer les yeux sur ce qui nous entoure, on est Ă mĂȘme de se positionner et de lutter contre ce qui nous dĂ©range⊠Comme le dit si bien saint Augustin A force de tout voir lâon finit par tout supporter⊠A force de tout supporter, on finit par tout tolĂ©rer⊠A force de tout tolĂ©rer, on finit par tout accepter⊠A force de tout accepter on finit par tout approuver ! ». La situation animale est une des plus terribles dĂ©tresses de ce monde... En somme, ce qui m'engage, au-delĂ de la lutte contre les injustices, c'est d'oser encore espĂ©rer un monde dans lequel notre discernement aura raison de sa laideur.» PhilĂ©mon DrĂ gĂ n MaÄko , nĂ© en 1990, chroniqueur, anarchiste libertaire agitateur Ă temps plein » Je me laisse guider dans ma fatalitĂ© personnelle, qui est aussi celle du monde, et je lutte contre tout ce qui empĂȘche les gens, les animaux, les plantes, les Ă©lĂ©ments, de vivre, de prospĂ©rer, de se dĂ©ployer, de se toucher, de sâaimer. » Hector Bellerin, nĂ© en 1995, footballeur international Au sujet de son vĂ©ganisme Je crois fermement que la Terre nous rend ce quâon lui fait. » Pour que la main de lâanimal humain PosĂ©e sur lâanimal non-humain Ne soit plus celle du bourreau Mais celle du Sage⊠Ce billet nâa pas pour sujet les dĂ©couvertes en gĂ©nĂ©tique, Ă©thologie et zoosĂ©miotique, des avancĂ©es bouleversantes et passionnantes. Ce billet nâa pas pour sujet lâessor de la gastronomie vĂ©gĂ©talienne, aussi nutritive quâĂ©poustouflante et qui se dĂ©ploie des en-cas aux cuisines Ă©toilĂ©es. Ce billet nâa pas pour sujet lâagriculture, de ses redoutables fourvoiements et abominations aux belles alternatives et perspectives. Ce billet nâa pas pour sujet la question des objectifs, welfaristes ou abolitionnistes, ni des modes dâaction, lĂ©gaux ou illĂ©gaux, qui se rĂ©pandent Ă travers le monde dĂ©sormais, sujets dans le sujet. Ce billet, bien incomplet et imparfait, est partage de conscience, et mise en perspective dâune prise de conscience qui nĂ©e de la pensĂ©e, des Ă©motions, de la science et de la sagesse, est dĂ©sormais abordĂ©e des pavĂ©s Ă lâuniversitĂ©, jaillissant au cĆur de nos tablĂ©es et Ă©mergeant enfin dans les programmes Ă©lectoraux. Car cette prise de conscience qui sâĂ©tend de façon exponentielle interpelle dĂ©sormais le lĂ©gislateur. Ce billet est aussi invitation Ă sonder le passĂ© et le prĂ©sent pour affiner et partager une pensĂ©e trop longtemps ignorĂ©e voire moquĂ©e, afin que cette rĂ©volution copernicienne sâopĂšre au bĂ©nĂ©fice de tous et de toutes. Car la Terre nâa que trop saignĂ© et ce, depuis trop longtemps dĂ©jĂ . Et câest une considĂ©ration Ă©mue et enthousiaste qui va Ă tous ceux et toutes celles qui Ćuvrent en faveur de cette derniĂšre conquĂȘte engagĂ©e par les Anciens et les LumiĂšres.
Nous avons dĂ©jĂ vu en quelle occasion Zeus descend sur Terre afin de juger par lui-mĂȘme de la noirceur de lâhumanitĂ©. Se dĂ©guisant en vieillard, il fait la connaissance des habitants dâArcadie et de son roi Lycaon. Fou de colĂšre face au comportement horrible du souverain, il dĂ©chaĂźne sa colĂšre sur le Royaume et transforme le monarque en loup assoiffĂ© de sang. Mais Zeus a bien conscience que lâArcadie est lâarbre qui cache la forĂȘt. Partout oĂč il va, il ne voit que malheurs et horreurs commis par les hommes, alors mĂȘme que ceux-ci auraient tout pour vivre en paix et en harmonie. Ne voulant pas prendre de dĂ©cisions sans y rĂ©flĂ©chir intensĂ©ment, il rentre dans son palais sur lâOlympe et convoque tous les autres dieux Ă une rĂ©union exceptionnelle. â Mes amis, lâheure est grave. LâhumanitĂ© entiĂšre mĂ©rite une punition. â Ah, cool! On a quâĂ leur balancer des Ă©clairs dans la tronche! Jâadore ça, moi, tout voir brĂ»ler! â Non, impossible, HadĂšs. Les flammes risqueraient dâĂȘtre trop hautes et lâOlympe serait menacĂ©e. â Tu pourrais aller baiser toutes les femmes de la Terre et enfanter des demi-dieux. Câest un boulot dans tes cordes, ça, mon petit Zeusounet dâamour. Non? â Ăh, oh, HĂ©ra! Pas de scĂšnes de mĂ©nage en public, sâil te plaĂźt. On rĂ©glera nos comptes plus tard! â Euh⊠Et si on jouait au tir au pigeon? Je pourrais les buter un Ă un avec mes flĂšches, moi⊠â Mais non, Cupidon, ça prendrait bien trop de temps! â Je pourrais demander aux eaux de la mer de sâĂ©lever tellement que tout lâhumanitĂ© pĂ©rirait noyĂ©e. â Ben voilĂ , ça câest une idĂ©e du tonnerre, PosĂ©idon!Et câest ainsi que Zeus ordonne aux Ă©lĂ©ments de se dĂ©chaĂźner. La moindre riviĂšre, le moindre ruisseau sont mis Ă contribution pour engloutir la Terre sous les flots. Des nuages menaçants se forment, tandis que le Soleil arrĂȘte de briller. TrĂšs vite, Ă©tangs, marais, mers, fleuves,⊠tous les flots se rejoignent et ne forment quâune seule immense Ă©tendue dâeau. MĂȘme les plus hautes montagnes nâĂ©chappent pas Ă la fureur des dieux et leur sommet autrefois si imposant se transforme en de vulgaires rĂ©cifs Ă la surface dâun vaste ocĂ©an. Les hommes qui tentent de survivre sur des embarcations de fortune sont aussitĂŽt balayĂ©s par les vents dĂ©chaĂźnĂ©s. Certains tentent bien de sacrifier leurs propres enfants pour apaiser la colĂšre des Dieux, mais il est trop tard pour la misĂ©ricorde. Les jours passent et la colĂšre des Ă©lĂ©ments sâapaisent petit Ă petit. BientĂŽt, les eaux retrouvent leur calme. Seuls deux ĂȘtres humains, Deucalion et son Ă©pouse Pyrrha, ont survĂ©cu Ă cette terrible Ă©preuve. Sur leur barque, rĂ©chauffĂ©s par les rayons de Soleil qui caresse enfin leur peau, ils scrutent les alentours. Aussi loin que porte leur regard, dans toutes les directions, ils ne voient que mort et dĂ©solation. Tout autour dâeux, des milliers â des millions! â de cadavres flottent dans une eau rougie par le sang. Surtout, un silence de mort rĂšgne maintenant sur la Terre. Le DĂ©luge, LĂ©on Comerre, 1911Zeus est heureux. Que le sort ait choisi Deucalion et Pyrrha, deux ĂȘtres au cĆur pur, comme uniques rescapĂ©s est un bon prĂ©sage. Le Dieu ordonne alors Ă la Terre de sâouvrir et des brĂšches bĂ©antes absorbent les flots en un clin dâĆil. Lâimmense ocĂ©an se vide en un instant. La barque des deux amants se retrouve maintenant Ă sec, au milieu dâun dĂ©sert aride. Zeus sâadresse en personne aux deux survivants, et leur ordonne de donner naissance Ă une nouvelle race dâhommes. Vous portez en vous lâavenir de lâhumanitĂ©, dit-il. Et Ă©galement mon plus grand espoir. »Deucalion sâen donne Ă cĆur joie auprĂšs de sa dulcinĂ©e⊠Ayons un peu de pudeur, et laissons-les batifoler en paix!Quelques complĂ©ments dâinfo sur le DĂ©lugeLe DĂ©luge et lâanĂ©antissement de lâhumanitĂ© est un thĂšme rĂ©current dans Ă©normĂ©ment de religions et de mythologies. Que lâon pense Ă lâĂ©popĂ©e de Gilgamesh, Ă lâarche de NoĂ©, Ă Manu dans lâhindouisme sauvĂ© par un avatar de Vishnou, etc. Mais ce chĂątiment ne marque en aucun la fin du Monde, mais plutĂŽt la fin dâun cycle⊠La nouvelle humanitĂ© qui sâannonce est porteuse des plus beaux espoirs. Un genre de Monde en quelque sorte. Vous avez aimĂ© cet article ? Alors j'ai besoin de vous ! Vous pouvez soutenir le blog sur Tipeee. Un beau geste, facile Ă faire, et qui permettra Ă EtaleTaCulture de garder son indĂ©pendance et d'assurer sa survie...
Selaisser la riviĂšre Gentiment dĂ©border Nager, c'est magnifique MĂȘme s'il y a que l'ocĂ©an Qui reste pacifique Et pas pour trĂšs longtemps Reste sur moi Que je respire avec toi Reste sur moi Que je respire avec joie Tranquille, tellement tranquille EnchaĂźnĂ©, dĂ©chaĂźnĂ© Fondu au noir des villes Ou au blanc des annĂ©es Les souvenirs-parfums Jamais ne s'Ă©vaporent Nos transports en Abrite-moi sous tes ailesCouvre-moi par ta main puissante MĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentJe les traverserai avec toiPĂšre, tu domines les tempĂȘtesJe suis tranquille car tu es lĂ Abrite-moi sous tes ailesCouvre-moi par ta main puissante MĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentJe les traverserai avec toiPĂšre, tu domines les tempĂȘtesJe suis tranquille car tu es lĂ En JĂ©sus seul je me confieIl me donne force, calme et puissance MĂȘme si les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnentJe les traverserai avec toiPĂšre, tu domines les tempĂȘtesJe suis tranquille car tu es lĂ Je suis tranquille car tu es lĂ ! Paroles Reuben Morgan - Pour les musiciens, la version avec accords est sur cette page - Still © 2002 Hillsong Publishing. Adaptation française © 2008 Samuel Rodrigues â Matthieu Rouffet Reproduit avec autorisation Vous avez aimĂ© ? Partagez autour de vous ! PrĂ©cĂ©dent11 121314 15 Suivant Atelier numĂ©rique "Comment crĂ©er et paramĂ©trer sa fiche d'Ă©tablissement Google ?" Science et technique, Atelier Ătaples 62630 Du 00/00/-100 au 99/99/-199 Que vous soyez porteur de projet ou dirigeant d'une TPE/PME, la transition numĂ©rique de votre activitĂ© professionnelle est un enjeu majeur actuel. Ă la Maison des Entreprises, notreIl nous arrive Ă tous de nous sentir seuls Ă un moment ou Ă un autre. Pour certains, la solitude est mĂȘme devenue un style de vie et leur compagnon le plus fidĂšle. Mais la bonne nouvelle est que le sentiment de solitude nâest pas une fatalitĂ© en soi; on peut le surmonter ! Jamais tout seul. De nos jours, la solitude fait partie des maux les plus courants que le monde puisse connaĂźtre. Câest une sensation dâisolement parfois choisie et dâautres fois subie. Elle est gĂ©nĂ©ralement difficile Ă accepter et pĂ©nible Ă vivre. Mais quoi quâil en soit, ceux qui ont JĂ©sus dans leur camp trouvent toujours du rĂ©confort sortant de Sa bouche, dans Sa Parole. Quâest-ce que la Parole de Dieu nous dit Ă propos de la solitude ? En tant quâenfants de Dieu, pouvons-nous connaĂźtre ce sentiment ? Devons-nous vivre avec ? Jâaime particuliĂšrement ce passage rassurant de la Bible qui dit dans EsaĂŻe 43 1-2 LSG âŠNe crains rien, car Je te rachĂšte, Je tâappelle par ton nom tu es Ă Moi! Si tu traverses les eaux, Je serai avec toi, et les fleuves, ils ne te submergeront point; si tu marches dans le feu, tu ne te brĂ»leras pas, et la flamme ne tâembrasera pas. » Oh oui ! Câest rassurant de savoir que Dieu est toujours Ă nos cĂŽtĂ©s, peu importe la saison, mĂȘme si trĂšs souvent les Ă©preuves de la vie veulent nous faire croire tout le contraire. JosuĂ© 1 5-6 LSG ⊠comme Jâai Ă©tĂ© avec MoĂŻse; Je ne te dĂ©laisserai point, Je tâabandonnerai point. Fortifie-toi et prends courage⊠» EsaĂŻe 41 10 LSG Ne crains rien car Je suis avec toi; ne promĂšne pas des regards inquiets; car Je suis ton Dieu; Je te fortifie, Je viens Ă ton secours, Je te soutiens de Ma droite triomphante. » As-tu dĂ©jĂ vu un bon mari laisser son Ă©pouse toute seule face aux circonstances de la vie ? Ne sommes-nous pas Son Eglise, lâĂ©pouse de JĂ©sus-Christ ? Comment pouvons-nous penser quâIl puisse nous laisser ? Lui, le plus fidĂšle de tous les maris ! OĂč que nous soyons, quoi que nous fassions, Il sera toujours Ă nos cĂŽtĂ©s, dans les bons et les mauvais moments. Dans la santĂ© comme dans la maladie. Au milieu des tempĂȘtes de la vie, Il ne nous laissera pas tomber. Câest vrai que par moments, nous pouvons nous sentir seuls, et câest normal, câest humain. Mais nous devons arrĂȘter de nourrir ce sentiment aujourdâhui. Peu importe la situation que nous traversons, mĂȘme si nous avons lâimpression que les ocĂ©ans se dĂ©chaĂźnent contre nous, nous ne devons jamais oublier la promesse de Dieu nous disant quâIl sera toujours Ă nos cĂŽtĂ©s, car câest la vĂ©ritĂ©. MĂȘme si nous ne le sentons pas toujours, Il est lĂ . MĂȘme si JĂ©sus-Christ ne se manifeste pas encore dans notre situation, nous devons croire quâIl est lĂ , nous ne sommes pas seules ! Nous avons une famille en Christ. 1 Corinthiens 1236 LSG Et si un membre souffre, tous les membres souffrent avec lui; si un membre est honorĂ©, tous les membres se rĂ©jouissent avec lui. » Ici il ne sâagit pas de la famille biologique mais plutĂŽt de la famille que nous avons choisie dĂšs le jour notre conversion. Câest la famille que Christ a choisie pour nous dĂšs le dĂ©part. Dans cette famille, bien quâil y ait toujours des hauts et des bas, bien que nous ayons peut-ĂȘtre des nationalitĂ©s diffĂ©rentes, des comportements diffĂ©rents, nous savons tous quâelle est bien rĂ©elle, quâelle existe. Et puisque nous sommes une famille, puisque nous ne sommes quâun en JĂ©sus-Christ, nous avons la mĂȘme mission prĂȘcher la bonne nouvelle de lâĂ©vangile. La mĂȘme espĂ©rance le retour de JĂ©sus-Christ ! En attendant Son retour, nous devons ĂȘtre lĂ les uns pour les autres, Ă tout moment. Nous ne devons pas laisser lâautre dans la solitude. Nous devons prouver Ă lâautre quâil a une famille, et normalement en famille, nous sommes lĂ pour nous soutenir, pour nous tenir la main. Pour conclure, nous les chrĂ©tiens nous ne pouvons pas vivre continuellement dans la solitude car JĂ©sus-Christ nous a fait la promesse dâĂȘtre avec nous tous les jours, jusquâĂ la fin du monde. Et il y a aussi cette famille que Dieu nous a donnĂ©e qui est toujours lĂ , mĂȘme si cela nâen a pas toujours lâair.
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