KERBL3269 Râtelier à Foin pour Fixation Murale pour Cheval : Amazon.fr: Animalerie Petit râtelier à foin, idéal pour poney ou chèvre. Peu encombrant, et d'assez bonne qualité, Je suis satisfaite de mon achat. En lire plus . 4 personnes ont trouvé cela utile. Utile. Signaler un abus. lerch françoise. 1,0 sur 5 étoiles attention à l' image. Commenté en France le 25 juin

Bonjour,Pour les bricoleurs, voici une liste de plans de construction, en fichiers PDF, qui vous seront utiles pour démarrer votre y trouverez des plans de bâtiments pour chèvres laitières, de quais de traite, mangeoires, clôtures...Chèvrerie pour quarante laitières et leur suite. Chèvrerie de 40 laitièresChèvrerie pour 60 laitières et leur suite. Cette chèvrerie mesure 12 700 mm sur 19 700 mm; elle est isolée et n'a qu'un seul niveau de plancher. Chèvrerie de 60 feuillet fournit les principes d'aménagement pour la construction d'un bâtiment adapté à une opération d'un troupeau de 288 chèvres laitières. Chèvrerie pour 288 laitières avec gestion du fumier sur modèles de table de traite de petite capacité, pour un troupeau d'au plus de 15 à 20 laitières. Ces tables peuvent accueillir quatre 4 chèvres à traire à la fois. Table de traite pour de traite fixe d'une capacité de dix 10 chèvres ayant des dimensions hors tout de 6 000 mm de longueur par 2 000 mm de largeur. Quai de traite pour de traite fixe d'une capacité de 10 chèvres ayant des dimensions hors tout de 1 830 mm sur 4 000 mm. Quai de traite pour 10 chèvresTrois modèles d'appareil de contention juxtaposé à la mangeoire Cornadis amovibles pour circulaire et métallique ayant un diamètre hors tout de 1000 mm et d'une hauteur de 900 mm Râtelier à fabriquée en bois, de dimension standard. Les diverses membrures lui confèrent à la fois sa solidité et ses possibilités d'ajustement en hauteur Mangeoire spécialement conçue pour la distribution de concentrés, de grains et de fourrage grossier Mangeoire simple ajustable.Mangeoire double ajustable.Clôture portative en bois pour des enclos ou parcs à moutons. De construction simple et facile à assembler, elle est aussi très économique Clôture "y'a plus qu'à..."

Pouren savoir plus sur comment et à quelles fins Amazon utilise les informations Gativs Mangeoire Foin Lapin Lapins Mangeoire à Foin Mangeoire à Herbe Ratelier Foin Gamelle Mangeoire pour Foin Mangeoire à Foin pour Chinchilla Ratelier Lapin Mangeoire à Foin pour Hamster . 5,0 sur 5 étoiles 3. 16,99 € 16,99 € (16,99 €/unité) Recevez-le samedi 13 août. L’hiver est là, et avant que les premiers flocons ne tombent, nous avons construit un ratelier à foin. En effet, tous les soirs d’hiver, nous allions leur distribuer leur ration, car nous n’avions aucun endroits pour leur laisser le foin à volonté. Cette année, nous avons donc décidé de leur construire un râtelier, pour qu’elles puissent être au foin à volonté. Un râtelier à foin pour moins de 50€ ? Ce râtelier nous a couté moins de 50€. Nous avions déjà un peu de matos, et le peu que nous avons acheté ne nous a pas couté beaucoup. Ce qui nous a couté le plus chère, c’est le filet à foin pour mettre sur la botte ! à ce niveau j’ai un bon plan que je vous partage dans la vidéo, car le filet ne m’a couté qu’une vingtaine d’euros ! Et j’ai profité de l’occasion pour vous filmer la réalisation et vous en faire un tuto ! Le tuto du ratelier à foin en vidéo Les plans du râtelier Comme promis dans la vidéo, je vous mets ici un plan du ratelier à foin clique , si vous souhaitez l’imprimer 😊 N’hésitez pas à me partager vos réalisations sur les réseaux sociaux ou par mail si jamais vous êtes amenés à le construire aussi ! Mon avis après utilisation Voici en vidéo mon bilan concernant le premier hiver durant lequel mes deux Nounes ont été au foin à volonté en slow-feeding Articles similaires Celadépend de la fréquence à laquelle vous souhaitez remplir votre râtelier. Si vous avez des balles de foin de 15 kg environ, le petit ratelier vous permet de mettre à disposition de vos chèvre 1 ou 2 plis de foin, ce qui est parfait pour une journée pour deux chèvres. Si vous prenez le grand ratelier, vous pouvez y mettre une petite
Tout éleveur a comme principal objectif la production d’un fourrage en quantité, mais surtout en qualité afin de satisfaire les besoins nutritionnels des animaux. Il existe des outils spécialisés qui permettent d’entretenir les prairies afin d’assurer la production de pâture de qualité. Comme outil, la herse de prairie est un incontournable dans l’obtention de bonnes pâtures. Si vous souhaitez en apprendre plus sur la herse de prairie, demeurez sur cette page. Nous vous proposons de tout savoir sur la herse de prairie. Contenu1 Herse trainé en acier galvanisé – 122 x 160 cm2 C’est quoi la herse de prairie ?3 Pourquoi utiliser la herse de prairie ?4 Comment choisir une herse de prairie ? La portée du La nature du sol Le prix5 Quelques marques et modèles Herse trainé en acier galvanisé – 122 x 160 cm Idéale pour élevage, centre équestre, golf, stade, plage …La largeur de travail de cette herse est de 1m22. La longueur utile est de est possible de lester la herse sur la plateau à l’avant avec des blocs de la herse derrière presque n’importe quel ATV, Quad, tracteur ou même Herse Turfmaster est parfait pour vos besoins de nivellement. Cette herse trainé de qualité mesure 122 cm de large pour 160 cm de long. Construit d’un maillage galvanisé. C’est quoi la herse de prairie ? La herse de prairie est un outil composé d’un tapis herse métallique qui sera porté par un tracteur pour effectuer les différents travaux. Le tapis herse de prairie est composé d’un racloir pour égaliser d’un côté et des pointes pour émousser de l’autre côté. Il doit être bien solide et de bonne qualité afin que les travaux soient satisfaisants. Il existe en plusieurs types selon le travail à réaliser et sa longueur. Vous avez par exemple de la herse de prairie pour chevaux, de la herse de prairie pour les bovins ou encore pour les moutons. En termes de longueur ou portée de travail, vous pouvez avoir la herse de prairie 3m une fois dépliée et une herse de prairie 6m. Les superficies à travailler ne sont pas les mêmes pour ces deux types de herses. Pourquoi utiliser la herse de prairie ? La herse de prairie est utilisée à plusieurs fins. Elle permet de prolonger la durée de vie et la productivité des prairies. Grâce à ses dents, elle aère le sol stimulant la pousse de la pâture. Elle permet de se débarrasser des graminées mortes, de disperser les bouses, d’éliminer la mousse afin de laisser grandir les bonnes pâtures. Le hersage d’une prairie est d’une utilité pour les prairies elle permet de réaliser l’étaupinage et ainsi de se débarrasser des taupinières dans votre prairie. Votre faucheuse pourra s’activer pour la récolte de fourrage sans que ses couteaux ne courent le risque d’être pour débarrasser la prairie des mousses et favoriser une meilleure aération et respiration du scarification de la surface du sol dans le but de couper le feutrage racinaire et favoriser l’aération du sol et donc de la qui favorise une bonne répartition des bouses sur la prairie. Choisir ce matériel doit se faire de façon judicieuse. Prendre en compte les différents paramètres. La portée du travail Vous devez tenir compte de la portée du travail pour choisir votre herse de prairie. Ce paramètre est en lien avec la superficie de la prairie. Pour une grande superficie, vous avez besoin d’une herse de portée plus grande. La portée du travail peut varier de 3 à 6 m selon le cas. Le maximum est de 8 m. La nature du sol Le choix de votre herse de prairie doit tenir compte de la nature du sol. Vous devez recourir à la herse de prairie lourde pour un travail en profondeur. Si vous souhaitez par contre scarifier la surface afin de favoriser l’aération du sol, la petite herse de prairie est adaptée. Le prix Un autre critère important est le prix. Ces matériels peuvent être assez onéreux. Il est donc plus approprié de penser à se renseigner sur les prix. Si la marque Joskin vous intéresse par exemple, vous devez chercher à connaître le tarif d’une herse de prairie Joskin. Dans le cas où votre budget ne vous permet pas l’achat d’une herse de prairie, il est possible de fabriquer une herse de prairie vous-même. Quelques marques et modèles Herse de prairie Agram, leader du machinisme agricole en France et qui propose différents modèles Herse de carrière équestre avec attelage 3 points tracteur et attelage quad idéal pour la préparation et le nivelage des pistes à chevauxHerse de prairie modèles HP 480 et HP 600 ébouseuse et émousseuseHerse régénératrice de prairie lourde modèle HRP 610 avec repliage hydraulique qui permet d’aérer les sols, asphyxiés par les adventices et les de prairie à chaînons qui égalise et aplatit les déchets pour accélérer la décomposition et la prise en charge par le sol des matières étrille manuelle qui est un outil qui peut jouer un rôle contre l’enherbement des parcelles à condition d’intervenir à des stades jeunes A noter que ces outils jouent un rôle essentiel pour la fertilisation azotée permanente des prairies.
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Nouvellefermette, nouveau type de râtelier à foin pour nos chèvres! On vous propose ce projet qui devrait beaucoup aider à gaspiller beaucoup moins de foin.
La chèvre est un nouvel animal de compagnie qui a su conquérir le cœur de nombreux français par sa sociabilité. Quels sont les points importants à connaître avant d'adopter une chèvre ? Pourquoi choisir une chèvre comme animal de compagnie ? La chèvre est intelligente, douce, affectueuse et joueuse. De nature curieuse, elle est également utile car elle saura entretenir votre pelouse tout en éliminant les mauvaises herbes. De plus, la chèvre nécessite peu d’entretien de l’herbe, un petit abri, du foin, de l’eau potable et le tour est joué. Néanmoins il faut savoir que c’est un animal parfois capricieux, qui a tendance à s’échapper. De bonnes clôtures seront donc nécessaires. Il ne faut pas oublier que cela représente un engagement sur le long terme car une chèvre vit en moyenne 15 à 18 ans. Quelle chèvre choisir d’élever ? Il existe près de 200 races de chèvres, il peut donc être compliqué de s'y retrouver. Les chèvres naines sont les plus faciles à élever et il en existe plusieurs races chèvre naine du Nigéria, chèvre Kinder ou encore chèvre Pygmée. Elles mesurent moins de 50cm et sont peu sujettes aux problèmes de santé. De plus, ce sont des races très joueuses et affectueuses. Si vous souhaitez pouvoir boire du lait de chèvre, alors les races alpines et poitevines vous conviendront. Vous souhaitez profiter de la laine ? Nous vous conseillons de faire appel aux races Angora, Pygora et Cachemire. Il peut être plus pratique de choisir des femelles, car les boucs peuvent avoir un comportement agressif et l’odeur qu’ils dégagent peut-être désagréable. Nez sensibles s’abstenir ! Comment préparer la venue de la chèvre ? Afin d’accueillir correctement une chèvre, il est nécessaire d’avoir un terrain relativement grand. On estime qu’il faut environ 200 m2 pour une chèvre et 100m2 supplémentaires sont nécessaires pour accueillir un autre animal. Il est important que l’espace soit clôturé jusqu'à 1m30 de hauteur environ, avec un grillage qui ne permette pas le passage de la tête de l’animal ou avec plusieurs fils électrifiés. Il est à noter qu’une chèvre ne vit pas seule un âne, un cheval ou encore une brebis peuvent lui tenir compagnie. Les chèvres naines quant à elles adorent grimper, c’est pourquoi vous pouvez leur mettre des petits cubes en bois ou leur faire un petit parcours sécurisé dans des arbustes. Un abri est nécessaire pour les aider à se protéger du vent et de la pluie. Il peut être intéressant d'y mettre à l’intérieur une litière à base de paille ou de copeaux de bois. Cette dernière devra être changée régulièrement. On estime qu’il faut minimum 2m2 par chèvre, l’idéal étant 4 à 6m2. Un petit râtelier couvert à leur hauteur peut être apprécié afin d'éviter les gaspillages de foin par étalement par exemple. Assurez-vous également d’avoir un endroit pour stocker votre foin à l’abri de l’humidité. Un abreuvoir devra être présent dans le champ et nettoyé régulièrement afin d'éviter l’accumulation de feuilles ou la présence d’algues. Il faut que celui-ci soit assez grand, car une chèvre bois en moyenne 10L par jour, mais assez bas pour qu’elle puisse avoir accès à l’eau. Quelle est l’alimentation de la chèvre ? Lorsque la saison est propice, l’herbe doit être présente à volonté. En hiver et lorsque la saison ne permet pas d’avoir suffisamment d’herbe, il est important de donner du foin à votre chèvre. On estime qu’il faut en moyenne 2kg de foin par jour et par chèvre, que vous pouvez fractionner en 2 repas. Si un arbre ou un buisson est présent dans le champ, vous pouvez lui laisser l’accès car elle raffole des jeunes pousses d’arbre ou de buissons ainsi que leurs feuilles. Une pierre de sel et d’oligo-éléments peut également être mise dans le champ, celle-ci lui permettra de couvrir ses besoins en minéraux. Astuce Si vous n’avez qu’une parcelle ou si vous avez vos chèvres dans votre jardin, il est nécessaire de couper votre champ en 2 afin de laisser un temps de repousse à l’herbe. En période de grand froid, il est également possible de complémenter la chèvre avec des aliments adaptés. Attention, ils ne doivent en aucun cas devenir l’alimentation principale. Pomme, poire et carotte sont quelques friandises qui feront leur bonheur. Attention à la pomme de terre, aux tomates et au chou qui peuvent être toxiques pour la chèvre. Quels sont les soins à apporter chez la chèvre ? Si vous avez opté pour une chèvre productrice de lait, une traite quotidienne sera donc nécessaire. Une chèvre productrice de laine devra être tondue en février et en août à l’aide d’une tondeuse électrique. Son abri devra être nettoyé régulièrement et il faudra faire attention à ce que le terrain de votre chèvre ne soit pas trop boueux. En ce qui concerne l’entretien des sabots, ils doivent être taillés au minimum 3 fois par an. Pour ceci vous pouvez faire appel à un professionnel. L’état corporel de votre chèvre devra être vérifié. Si les reliefs osseux sont visibles en hiver, il est important de la complémenter et de lui donner plus de foin. Si ces reliefs sont visibles alors que la quantité de nourriture est suffisante et que vous la complémentez, contactez votre vétérinaire. La santé de la chèvre Afin que votre chèvre soit en bonne santé, il est recommandé de la vacciner contre le tétanos et l’endo-toxémie. En ce qui concerne l’antiparasitaire, il est recommandé de la vermifuger 4 fois dans l’année avec des antiparasitaires adaptés. Quelles démarches légales pour accueillir une chèvre chez soi ? L’adoption d’une chèvre nécessite quelques démarches administratives. Tout d’abord, vous devrez vous déclarer auprès de l’établissement départemental de l’élevage EDE afin d’obtenir un numéro de cheptel. Votre chèvre doit alors être déclarée et identifiée avec 2 boucles auriculaires. Tout changement de propriétaire doit être notifié à l'EDE dans les 7 jours et accompagné d’un document de circulation. Si vous décidez de faire reproduire vos caprins, le chevreau devra être identifié dans les 6 mois. La chèvre se révèle être un animal de compagnie hors du commun, sociable et joueur. C’est également un animal qui n’aime pas être seul et un autre animal comme une autre chèvre, un mouton, un cheval ou un âne sera nécessaire à son bien-être. Attention, il ne faut pas oublier que l’adoption d’un animal est un engagement sur le long terme. Découvrez nos articles similaires Tout savoir sur le Bouc nain Focus race - Le Mouton d'Ouessant Pouren savoir plus sur comment et à quelles fins Amazon utilise les ZUOLUO Foin pour Lapin Ratelier a Foin Lapin Rat Alimentaire Bol Foin de Lapin Titulaire Lapin Accessoires Lapin Alimentaire Distributeur White . 4,7 sur 5 étoiles 2. 17,00 € 17,00 € Recevez-le entre le mardi 19 avril et le samedi 23 avril. Livraison à 2,99 € Mangeoire pour Lapin, Cochon Depuis aussi longtemps que je me souvienne, j ai toujours été fascine par les animaux sauvages et les chevaux en particulier. Parti en vacances avec mes parents au Pays Basque en 1967, je suis tombé amoureux de ses paysages magnifiques, parsemés de petits villages aux maisons blanches et aux toits rouges nichés au creux des collines de fougères, entourés de montagnes ou caracolaient en toute liberté de petits chevaux sauvages a la robe noire et a la longue crinière Les pottoks - prononcer pottioks. Jeune citadin épris de liberté et de grands espaces, ces images sont restées a jamais gravées dans mon esprit et c'est tout naturellement que des années plus tard je suis devenu l'un des plus ardents défenseurs du dernier petit cheval sauvage du sud ouest de l'Europe. C'est ainsi qu'en 1992, alors qu`il était en voie de disparition, j'ai eu la chance d'acquérir - grâce à Pierre et Ghislaine Vonné, bien connus dans le monde du Pottok pour leur élevage de Chahatoenia maintes fois primé au Salon de l'Agriculture et au Salon du Cheval à Paris - une montagne au cœur du Pays Basque, à Bidarray, afin d'offrir à l'authentique Pottok de Type Originel son dernier sanctuaire pour le conserver et le protéger avant qu'il ne disparaisse définitivement La Réserve Naturelle du Pottok est née bientôt suivie de La Maison du Pottok qui a permis a plus de visiteurs de découvrir le petit cheval sauvage du Pays Basque dans son milieu naturel et de sauvegarder les dernières lignées de Pottoks de Type Originel tout en maintenant la variabilité 2014, La Maison du Pottok s'est déplacée sur le versant Est du fameux Pic D'Iparla où nichent les derniers vautours fauves dans un environnement sauvage préservé de landes, bois, prairies et torrents. Michel LAFORET est le Président-Fondateur de l'Association et Responsable de La Maison du Pottok depuis 1992. Les Origines Tout a commencé il y a ans alors que le froid sévissait sur l'Europe et l'Asie. Les chevaux sauvages de l'époque parcouraient la steppe enneigée et leur épaisse robe beige avec une courte crinière les protégeaient de la rigueur de l'hiver comme des prédateurs qui ne les distinguaient pas bien dans les herbes sèches de la même couleur. C'étaient les ancêtres des chevaux de Prjevalski dont quelques spécimens ont survécu jusqu'à nos jours dans le désert de Gobi en Mongolie. Puis soudain en quelques milliers d'années, le climat s'est réchauffé et la pluie a remplacé le froid et la forêt a recouvert les trois quarts de la steppe. Tous les êtres vivants par nature ont la possibilité d'évoluer et muter spontanément et quelques individus de chaque espèce vont varier de comportement, de forme ou de couleur. Si ces changements sont bénéfiques à celui qui les porte, la sélection naturelle favorisera l'heureux élu qui pourra se reproduire et transmettre à sa descendance ses nouvelles caractéristiques avantageuses. C'est ainsi que certains chevaux de la steppe ont changé de couleur pour devenir noirs et leur système pileux s'est développé - crinière et queues fournies. Mieux adaptés à ce nouvel environnement humide et sombre des forêts Eurasiennes avec leur robe noire qui accumule la lumière - les photons - pour sécher rapidement et bien camouflés des prédateurs, ils se sont progressivement imposés pour se répandre dans toute l'Europe. A partir du Néolithique, environ ans avant Jésus-Christ, les hommes commencent à occuper les bonnes terres et à élever du bétail ainsi que des chevaux qu'ils viennent de domestiquer. Des mouvements de population permettent le brassage des cultures et des techniques ainsi que l'importation d'animaux originaires de contrées différentes, provoquant le métissage et bien plus tard l'apparition de races différentes. Très vite en concurrence avec les animaux sauvages, les animaux domestiques élevés par les hommes ont besoin de toujours plus de terres pour être nourris et la faune sauvage disparaît petit à petit ou bien se trouve reléguée dans les zones les plus pauvres, les plus rudes et les plus inhospitalières. Les prédateurs comme les ours, les loups et les lynx sont chassés et tués afin de protéger les troupeaux d'animaux domestiques. Les chevaux sauvages, les bisons et les aurochs - vaches préhistoriques - sont eux aussi éliminés parce qu'ils entrent en concurrence avec les animaux de ferme avec qui ils partagent la même nourriture ou bien ils disparaissent sous leur forme sauvage originelle par métissages - croisements - avec les animaux de la même espèce mais génétiquement différents car importés par les hommes depuis d'autres régions dont les biotopes - environnements - sont différents. Au Moyen-âge la plupart des forêts françaises sont abattues par les Moines et les terres sauvages ainsi défrichées sont labourées et cultivées pour fournir du blé à une population grandissante. Les derniers bisons qui étaient chassés par Charlemagne disparaissent des Vosges, les Aurochs des forêts et les petits chevaux sauvages noirs sont repoussés sur les landes et montagnes les plus pauvres, là où les animaux domestiques ne pourraient pas survivre ni se développer car les conditions de vie sont trop difficiles. Après la deuxième guerre mondiale, en 1950, il reste quelques petits chevaux sauvages à la robe unie brune ou noire au Pays Basque, cousins des poneys Landais des Barthes de l'Adour, du poney de Galice et de l'Asturcon, également de robe sombre Les pottoks. Ailleurs le Bidet Breton comme le poney Corse et de Sardaigne sont en voie d'extinction, tandis que des actions pour sauver les derniers poneys Exmoor en Angleterre, le Gotland Suédois ainsi que le Dülmen Allemand permettent de conserver quelques chevaux sauvages primitifs similaires dans des conditions naturelles avec un minimum d'interventions humaines. La Descente aux enfers Au pays Basque les Pottoks n'ont pratiquement jamais été domestiqués ou utilisés par les hommes. De trop petite taille pour être montés par des adultes sur de longues distances ou trop légers pour être attelés à une charrue, ils ont malheureusement été capturés à partir du 19ème siècle pour être descendus dans les mines de charbon dont ils ne remontaient jamais, afin de tirer les wagonnets dans les galeries où ils se faufilaient avec leur robe sombre peu salissante. Plus tard, quelques Pottoks ont été montés par des bergers ou attelés à de petites carrioles pour se rendre à la messe, notamment au Pays Basque Sud en Espagne. On les retrouve aussi pour effectuer de la contrebande, appelée autrefois le travail de la nuit » au Pays Basque, bâtés et chargés de l'autre coté de la frontière, attachés à la queue de la jument de tête qui revenait toute seule au nez et à la barbe des Douaniers sur son lieu de pacage habituel où il suffisait de récupérer sans danger la marchandise transportée. Mais en général, livré à lui-même, forgé par des milliers d'années de sélection naturelle et survivant sur les landes et montagnes les plus pauvres, le Pottok est resté libre et sauvage comme le peuple basque, inchangé depuis la fin de la dernière glaciation à l'image des peintures rupestres des grottes de Lascaux, d'Altamira ou d'Isturitz, même s'il appartenait toujours à quelqu'un, pasteur plutôt qu'éleveur. Les temps modernes A partir de 1950, avec le développement de l'agriculture intensive, le Pottok a été massivement croisé avec des chevaux de trait afin d'obtenir des poulains plus lourds malheureusement vendus à la boucherie. Puis dès 1970 avec l'engouement pour l'équitation de loisirs et la création de poneys clubs et la démocratisation d'un sport autrefois réservé aux plus riches, le pottok primitif a été massivement croisé avec des chevaux de sang et des poneys de races domestiques afin de proposer aux enfants des poneys et double-poneys de toutes tailles aux robes multicolores et aux caractéristiques les plus variées. L'Association Nationale du Pottok fondéé par Paul DUTOURNIER a permis la reconnaissance officielle de la race par les Haras Nationaux et un poulain bai brun de Type Originel a été offert au Président catégories permettent d'englober tous les types de poneys présents sur le terrain POTTOK de robes unies, 1m15 à 1m32. On y retouve le Type Originel encore très par la taille 1m32 à 1m47 croisements avec des chevaux plus grands ou des Pur Sang Arabes ou des Barbes notamment ou par la corpulence croisements avec des chevaux de trait afin de vendre les poulains plus lourds à la boucherie....POTTOK-PIE, qui se distingue par sa robe de 1m15 à 1m47 origines variées, Shetland, Appaloosa, Espagnol, etc.. Avec la création du système le Directeur des Haras Nationaux décide de réunir ces 3 catégories distinctes et provenant de mélanges variés, fourrant tous ces chevaux et poneys dans le même sac, sous l'appelation unique de PUR POTTOK LIVRE A... et de fait, dans les années 80 le pottok de Type Originel se fait de plus en plus rajouter à tous ces croisements au sein du Livre A censé réunir des chevaux de pure race dont certains sont mêmes inscrits à titre initial en pure race mais d'origines inconnues?..., le livre B est ouvert où sont inscrits les poneys en tous genres issus des poneys du Livre A mais croisés à nouveau avec des Pur Sang Arabes et des Poneys Welsh Gallois!... D'ou l'hétérogénéité de la "race" Pottok, déconsidérée durant des années par les cavaliers et hommes de chevaux constatant le manque de sérieux et de rigueur d'une telle appelation qui ne correspond à aucun type particulier, malgré les efforts de l'Association Nationale du Pottok et de son Président durant de nombreuses années, Dominique Perret, qui a tenté de favoriser une morphologie plus homogènes mais avec des robes multiples. C'est en 1992 que l'Association Française du Pottok de Type Originel voit le jour et quelques uns des derniers Pottoks de Type Originels issus des massifs environnants du Choldococagna, de la Rhune, de l'Artzamendi, du Baygoura et de l'Ursuya sont enfin récupérés et protégés sur la Réserve de La Maison du Pottok de Biddarray, En Biscaye et en Guipuzcoa, au Pays Basque Sud en Espagne, le Pottok de Type Originel est également protégé et fait l'objet de programmes de sélection et de conservation extrêmement rigoureux. En 2016, seulement quelques centaines de Pottoks de Type Originel peuvent être comptabilisés, en liberté sur les landes et montagnes du Pays Basque et dans de vertes prairies de France et d'Espagne. Seulement quelques conservateurs responsables, des deux côtés de la frontière, se mobilisent et conservent le type primitif et la robe noire du Pottok d'autrefois. Le petit cheval sauvage de la préhistoire a finalement résisté avec l'aide de quelques irréductibles passionnés mais pour combien de temps ? Comment le reconnaître ? Amis promeneurs qui empruntez le petit train de la Rhune pour aller admirer la vue de la baie de Saint jean de Luz et l'Océan Atlantique, vous allez croiser des dizaines de poneys aux robes multicolores, de formes et de tailles différentes, broutant la petite herbe rase en totale liberté au milieu des fougères et des chênes centenaires, tous appelés pottok ». Après avoir subi de multiples croisements avec de nombreuse races différentes, ces jolis poneys qui égayent le paysage et portent parfois une petite cloche qui tinte joyeusement dans la montagne, ne correspondent plus du tout au petit cheval sauvage primitif d'autrefois. Il faut donc faire la part des choses et pour reconnaître un authentique POTTOK DE TYPE ORIGINEL », il suffit d'observer les critères de robe et de morphologie retrouvés à partir d'anciennes descriptions, de vieilles photos ou de films des années 50 et qui ont permis l'élaboration d'un standard officiel précis et détaillé au Pays Basque Sud en Espagne POTTOK ou POTTOKA le petit cheval - traduction littérale du basque espagnol Petit cheval fin et racé à la robe unie noire ou brune avec des reflets roux dans les crins, d'une taille comprise entre 1m10 et 1m30 au garrot. Pour le reconnaître, observez donc sa robe en premier, de couleur toujours unie noire ou brune. Les poneys roux alezans, pie blancs avec des taches noires ou rousses ou les deux à la fois, gris ou de toute autre robe sont forcément issus d'un croisement avec une race étrangère. Ensuite l'allure générale Pottok, petit cheval fin et racé. Les chevaux et poneys présentés comme étant des Pottoks avec de gros sabots, des membres lourds, une double croupe ou une taille se rapprochant d'un cheval de selle sont très éloignés du type primitif et sont également le fruit de métissages plus ou moins récents avec d'autres chevaux. S'ils sont tout petits, ventrus et très poilus, les poneys shetland sont passés par là... S'ils sont trop grands ou lourds et puissants, il y a du cheval de selle ou de trait dans les origines. De plus près, regardez la tête, anguleuse et sèche. Un Pottok a toujours une expression vive, éveillée avec de beaux yeux foncés assez petits et toujours en alerte, dont on aperçoit un peu de blanc. Ses oreilles sont de taille moyenne, bien dessinées et mobiles. De profil on distingue un front plat légèrement creux au niveau des yeux qui sont placés haut donnant l'impression d'une tête longue - probablement la sélection naturelle qui a favorisé les chevaux pouvant observer aux alentours l'arrivée d'un danger tout en continuant à manger le nez dans les fougères. Puis au dessus du museau, un angle, une bosse et la tête qui semble cassée vers le bas. Les têtes droites, lourdes ou camuses n'appartiennent pas au véritable pottok. Le bout du nez est carré avec des naseaux bien dessinés et roses à l'intérieur. Certains individus portent une abondante moustache en hiver afin de se protéger des épines d'ajoncs épineux appelés touyas » au Pays Basque, riches en azote et dont les fleurs jaunes parfument au printemps et à l'automne, la montagne d'un délicieux parfum de noix de coco. La lèvre inférieure est petite et triangulaire. Une lèvre ronde et molle n'appartient pas au Pottok. L'encolure est assez courte avec une longue crinière aux crins raides et portée d'un seul coté à la fois, avec le plus souvent des reflets roux. On voit souvent les ¾ de la crinière d'un coté, avec en haut près des oreilles et en bas sur le garrot ¼ de la crinière de l'autre coté. Une crinière double ou frisée trahit le mélange avec une autre race. Le garrot, cette bosse entre la crinière et le dos est bien sorti avec une implantation de crinière jusqu'à sa base. Le dos et le rein sont assez longs et la croupe simple parfois tranchante chez les sujets manquant d'embonpoint est inclinée pour se terminer par une queue aux crins raides et fournis, protégeant admirablement les parties génitale des intempéries. Les membres sont fins mais robustes, terminés par de petits sabots noirs à la corne très dure, adaptés à la marche en montagne sur des sols durs et caillouteux. Quand il pleut on peut discerner une ligne blanche sur le pourtour supérieur du sabot. Un poney avec de gros sabots lourds ou de couleur blanche ne peut pas être un authentique Pottok. En montagne où le Pottok est contraint d'évoluer sur des pentes abruptes avec une agilité surprenante, ses membres postérieurs sont un peu clos, c'est-à-dire que les jarrets se resserrent et ses antérieurs légèrement en dedans, c'est-à-dire qu'ils se regardent. S'il grandit sur un terrain plat, ces adaptations aux dénivelés n'apparaissent pas et le Pottok de prairie à des aplombs droits. Maintenant que vous êtes un spécialiste de l'observation, naturaliste chevronné, vous pourrez observer - à la jumelle pour les Pottoks sauvages en liberté dans la montagne -qu'il n'y a pas de poils qui dépassent sur le pourtour du sabot en été et seulement quelques uns en hiver. Point de fanons abondant faisant le tour du pied non plus, comme chez un cheval de trait, mais seulement une touffe de poils sous le boulet servant de gouttières aux quatre membres quand il pleut. Le ventre du Pottok dépend de son état et de son alimentation. Sur des landes pauvres de montagne, il est obligé d'absorber une grande quantité de cellulose peu nutritive et peut être maigre avec un ventre pourtant volumineux, notamment les juments allaitantes qui doivent manger encore plus afin de fournir du lait à leur poulain. Enfin, pour terminer cette observation dans le sens des aiguilles d'une montre si le Pottok est de profil et regarde vers la gauche, l'épaule n'est pas très inclinée lui permettant de bien relever les antérieurs pour franchir les aspérités du terrain, ce qui fait de lui un habile sauteur. Comment le rencontrer ? Indissociable des landes et montagnes sauvages du Pays Basque, l'observation du Pottok de Type Originel demande des efforts et se mérite car les pentes sont raides et l'accès final aux zones de pâturages ne peut s'effectuer qu'à pied. Munissez-vous de bonnes chaussures de marche, d'un chapeau contre la pluie ou d'une casquette si le soleil tape, un solide bâton qui aide à la marche en montagne et permet d'écarter les fougères envahissantes, une gourde avec de l'eau fraîche, des jumelles pour l'observation des Pottoks, mais aussi des vaches sauvages du Pays basque, les Betizoak, ainsi que de très nombreux rapaces diurnes qui peuplent encore cette région d'une richesse exceptionnelle Vautour Fauve, Percnoptère d'Egypte, Gypaète Barbu, Aigle Botté, Milan Royal, Milan Noir, Bondrée Apivore, Buse Variable, Circaète Jean Le Blanc, Busard Saint Martin, Autour des palombes, Faucon Hobereau, Faucon Crécerelle, etc. En Octobre vous verrez passer les pigeons ramiers appelés Palombe » - Ursoa et deux fois par an la migration des grues et des oies sauvages. Ensuite, partez tôt le matin à la recherche des Pottoks quand la brume poussée par la brise lève son voile et vous laisse découvrir les contours des montagnes ensoleillées. Recherchez les petits chevaux à la robe noire - Belza - aux formes anguleuses, vérifiez s'ils ont les membres fins avec des crins raides et une tête expressive et si tel est le cas vous avez de fortes chances de vous approcher d'un Pottok de Type Originel. Soyez prévenu, vous n'en trouverez que quelques spécimens par massif contre une multitude de poneys croisés, aux robes multicolores, à la taille variable et aux formes les plus diverses, qui n'ont plus grand-chose à voir avec le petit cheval sauvage primitif. Depuis la cote, en venant de Saint Jean de Luz et Urrugne, commencez par le massif du Choldococagna et le lac d'Ibardin que l'on peut approcher en voiture par le col du même nom. Garer votre véhicule le plus haut possible à proximité des petites boutiques de souvenirs de part et d'autre de la route d'accès et continuez à pied vers l'Ouest pour faire le tour du Lac et grimper au sommet de la montagne où une vue superbe de la Cote Basque, de l'ocean Atlantique et de Saint Jean de Luz - Donibane Lohitzune - vous attend. Attention aux vaches et taureaux sauvages qui parcourent ces collines en totale liberté - betizoak - gardez vos distances et tout se passera bien car elles ne sont agressives que si l'on s'approche trop près des petits veaux couchés sous les fougères au printemps ou des taureaux en période de rut, en juillet et août. Evitez d'affoler les brebis - Manech - qui paissent tranquillement ou ruminent sous un grand arbre et avec le lait desquelles on fabrique l'excellent fromage Ardi Gasna qui se déguste accompagné par de la confiture de cerises noires d'Itxassou et si vous vous promenez avec votre chien, gardez le à vos cotés à tout moment. Ensuite, pourquoi ne pas emprunter le fameux petit train à crémaillère de la Rhune 900 m d'altitude - Larrun bon pâturage en basque - dont le départ se situe entre Ascain et Sare toujours dans la Province du Labourd, afin de couler vos pas sur ceux de la Princesse Eugénie ? Pendant l'ascension vous pourrez admirer des paysages magnifiques et de jolis poneys qui paissent en totale liberté le long de la voie. Depuis le sommet, un panorama à 360° vous offrira une vue frontalière de l'Espagne et de la France et l'on comprend mieux l'unité du Pays Basque Nord et Sud qu'une frontière administrative sépare artificiellement, les Pottoks passant des deux cotés sans se soucier... Redescendez doucement plus à l'Ouest vers les anciennes fortifications Napoléoniennes jusqu'au col des 3 fontaines et vous aurez une petite chance de croiser quelques Pottoks de Type Originel et l'un de ses ardents et malicieux défenseurs, André Goyenaga d'Ascain dont la ferveur pour le petit cheval sauvage du Pays Basque n'est pas démentie depuis l'âge de 12 ans ! Au niveau du grand choral construit sur le plat pour attraper les poneys et les désinsectiser, remontez vers l'est afin de récupérer le chemin qui descend en parallèle le long de la voie ferrée et suivez le jusqu'en bas afin de retrouver votre véhicule. Vous pouvez également gravir la Rhune depuis Sare ou parcourir les montagnes depuis Espellete, petite ville fameuse pour son piment rouge - Bipera - où de nombreux chemins de randonnées sont parfaitement balisés. En vous engageant dans le Pays Basque intérieur en direction de la province de Basse-Navarre, depuis le charmant village d'Itxassou, empruntez le Pas de Roland Le Chevalier de Charlemagne qui combattit les ancêtres des Basques en embuscade à Roncevaux pour grimper au sommet de l'Artzamendi 926 m d'altitude - montagne de l'ours. Les vautours fauves sont le plus souvent au rendez-vous et en regardant vers l'est, vous pourrez emprunter une petite piste qui descend vers le village de Bidarray, longeant des bois de hêtres préfigurant la splendide forêt d'Irraty. Sangliers, chevreuils, blaireaux, renards, lièvres, écureuils et genettes font partie de la faune présente sur ces massifs. Les loups ne survivent qu'en Espagne et les derniers ours Pyrénéens se meurent en vallée d'Aspe et d'Ossau tandis que leurs cousins espagnols des Monts Cantabriques sont encore au nombre d'une quarantaine... En redescendant tourner à gauche plein Sud pour passer en Espagne et vous arrêter à la Venta Burkaïtz où un délicieux menu typique de montagne vous sera servi avec le sourire, été comme hiver. Un jour de 1994, la grand-mère de la maison - Amatchi - me confia après avoir arpenté avec moi la Réserve de la Maison du Pottok en Espadrilles, agile comme une chèvre, que depuis la mort de son mari, elle n'avait plus d'étalon et que ses juments se trouvaient saillies par des mâles qui ne correspondaient plus du tout au Pottok noir d'autrefois - Jatorisko Pottoka. Elle m'avouait posséder encore deux juments sauvages qu'elle me cèderait volontiers afin que la souche ancestrale soit conservée. Ce fut fait et Ximista L'éclair et Dantzari La danseuse furent capturées - difficilement - et relâchées sur la Réserve de la Maison du Pottok où elles purent se reproduire avec des étalons dignes de leurs lignées. En 2016, Dantzari est toujours en vie, intouchable et fière malgré son grand âge. Depuis Itxassou, en prenant la direction de Sain Jean Pied de Port, sortir de la grande route au village de Louhossoa. Passer l'Eglise et le fronton et tourner à gauche devant le café Camblong vers Macaye et Mendionde. La petite route serpente entre les montagnes, Adarré à droite au Sud où se trouvait la Réserve de La Maison du Pottok faisant partie du massif du Baygoura 897md'altitude et l'Ursuya 678 m d'altitude - Le Mont aux Sources - à gauche au Nord. Dans Mendionde, tourner à gauche et passer le long de l'Eglise pour contourner l'Ursuya par l'Est jusqu'au Cartier Celay - Zelai - au dessus d'Hasparren. Tourner à gauche puis prendre encore la route qui monte à gauche vers l'Ursuya. Après la dernière ferme et le passage canadien - qui empêche les animaux de descendre sur la route - garer la voiture et gravir à pied le Mont aux Sources jusqu'au plateau qui domine la plaine et l'Océan Atlantique. Un très joli troupeau de Pottoks de Type Originel sillonne ce massif et en parcourant le tour du sommet, il y a de fortes chances de le rencontrer. Approchez doucement et peu être aurez vous la chance de caresser les juments et les poulains qui sont habitués à l'homme car manipulés en douceur par la famille Goutenègre d'Hasparren, conservateurs de Pottoks de Type Orignel de pères en fils. Vous pourrez peu être croiser le très sympathique Gérard Goutenègre, grand chanteur basque et passionné de Pottoks depuis son plus jeune âge, car il va régulièrement surveiller ses chevaux, tous les deux jours en montagne et leur porter du foin en hiver dans une petite bergerie - Cayolar - sur le flanc sud de l'Ursuya à quelques centaines de mètres en dessous du sommet. Occasionnellement, dans les provinces du Labourd et de Basse-Navarre, vous croiserez quelques Pottoks de Type Orignel en liberté dans la montagne. En Soule, seuls de gros double-poneys croisés avec des chevaux de trait seront visibles et malheureusement destinés à la boucherie. Sur les Landes d'Hasparren, morcelées, défrichées et clôturées, il est bien difficile d'en voir de nos jours... Mode de vie Extrêmement rustique et résistant, le Pottok de Type Originel a réussi à s'adapter à un environnement hostile, ne lui fournissant qu'une herbe très pauvre et acide. On oublie trop souvent que le cheval est avant tout un herbivore, c'est-à-dire qu'il mange principalement de l'herbe, verte au printemps et à l'automne, plus sèche en été et un peu jaune en hiver, période où sa valeur nutritive est la plus pauvre. Il consomme également des graines ou grains, feuilles, ronces, fruits, racines et tubercules en petites quantités. Le cycle de vie du Pottok est fonction des saisons, de la météorologie et des ressources alimentaires. En hiver, l'herbe est rare et très pauvre et le Pottok passera le plus clair de son temps à brouter pour absorber le plus possible de cellulose peu nutritive et il puisera dans ses réserves de graisse pour surmonter la pénurie alimentaire. Le Pottok sera fatigué et économisera son énergie en marchant lentement, car dormant peu pour continuer à brouter. Pas de reproduction, ni de combats d'étalons ni de naissances à cette saison. Les juments suitées d'un poulain seront les plus maigres car elles produisent du lait pour nourrir leur petit, avec un ventre très volumineux car elles doivent absorber encore plus de cellulose afin de subvenir aux besoins de deux chevaux, un adulte et un jeune en croissance. Tout complément de glands, châtaignes ou le bout des ajoncs épineux seront consommés intégralement. En cas de chute de neige, le Pottok grattera la poudreuse avec ses sabots antérieurs afin de dégager le peu d'herbe qu'il pourra encore trouver mais il faut bien reconnaître qu'auparavant, instinctivement, les chevaux sauvages redescendaient plus bas sur les collines de fougères pour y passer l'hiver. Aujourd'hui, toutes ces collines ont été défrichées et clôturées et le Pottok ne trouve pas assez à manger en altitude sur les zones de montagne où il a été relégué. C'est pourquoi, il faut lui rendre ce que nous lui avons pris et un apport quotidien de fourrage en montagne est devenu indispensable à sa survie dans de bonnes conditions en hiver. La seconde option consiste à capturer les troupeaux de Pottoks à l'entrée de l'hiver afin de les descendre sur les landes et prairies clôturées, là même où bien souvent leurs ancêtres descendaient spontanément avant que nous ne réduisions leur habitat naturel. Puis vient le printemps et dès la fin du mois de mars le Pottok se régale de la petite herbe tendre et riche en azote qui pousse à nouveau dans la montagne. Les jours rallongent et il est bien difficile de garder en prairies ces petits chevaux sauvages qui sentent irrésistiblement l'appel des hauteurs et dont les récits de leurs escapades vers la liberté sont fréquents. Les ajoncs sont en fleurs avec les bruyères, les genets et les asphodèles, dont les fleurs blanches se détachent sur l'herbe verte. C'est la saison des naissances et les premiers poulains naissent souvent dans le froid et sous la pluie avec un épais duvet gris argenté qui les protège des intempéries. Les juments s'écartent du troupeau pour donner naissance et rejoignent le groupe dès que le poulain les suit par monts et par vaux, au bout de quelques heures seulement. Ceux qui survivent seront les plus forts. Issus des juments dominantes, ils ont été conçus les premiers car leurs mères vont accaparer l'étalon dès les premières chaleurs qui débutent au printemps et se répètent toutes les trois semaines jusqu'à ce que la jument soit fécondée. Nés en mars et avril, ces poulains à la naissance n'ont pas besoin de beaucoup de lait mais il doit être riche. Les mères en général assez maigres à la sortie de l'hiver en montagne vont produire un lait riche car elles vont puiser la matière grasse dans leurs dernières réserves de graisse et grâce à la première herbe riche en azote. A l'âge de deux mois, ces poulains profiteront d'un lait moins riche mais plus abondant grâce à la pousse importante de l'herbe en mai et juin et auront pris de l'avance sur les poulains issus de mères de second et troisième rangs, nés à cette période plus tardive. Ils perdent leur duvet gris pour devenir noirs autour des yeux et sur les membres en premier. Quand l'herbe sera plus pauvre en juillet et août, au cœur de l'été, les premiers seront beaucoup plus développés que les poulains nés tardivement et l'écart ne sera jamais rattrapé par la suite. Les saillies ont donc lieu en avril et mai, les juments portant en général 11 mois et 10 jours pour des naissances optimales en mars et avril. On peut néanmoins observer des poulains naître en mai et juin, parfois juillet, mais au delà du problème de croissance lié à la pousse de l'herbe se rajoutera le parasitisme externe par les tiques et les mouches plates ainsi qu'interne avec les vers et les poulains nés plus tôt seront nettement plus aptes à survivre dans ces conditions difficiles que ceux nés à la fin du printemps ou au début de l'été. Dès le mois d'avril, le Pottok perd son long poil d'hiver qui tombe parfois en lambeaux, en particulier chez les poulains de l'année précédente, pour arborer un poil fin et brillant tout l'été. Dans la nature, il y a autant de mâles que de femelles qui naissent et le sexe ratio est équilibré. Avant l'intervention de l'homme, on pouvait observer en montagne de petits groupes de 2 à 5 juments avec un étalon dominant et des groupes de mâles célibataires et de juvéniles à la périphérie de ces troupeaux reproducteurs. Il y avait donc beaucoup de mâles qui se reproduisaient, favorisant ainsi la variabilité génétique au sein des populations de Pottoks de Type Originel sauvages. Régulièrement, un mâle célibataire parvenait à chasser un mâle dominant pour lui voler la place et se reproduire avec son troupeau de juments. Cela permettait d'éviter la consanguinité. Depuis que les hommes se sont appropriés les Pottoks, ils ont fait exactement le contraire en ne laissant en montagne qu'un mâle reproducteur pour environ 30 juments, ce qui a pour effet de réduire la variabilité génétique tout en accroissant la consanguinité. Auparavant, l'étalon de La Maison » restait parfois dans le troupeau une dizaine d'années et se reproduisait avec ses propres filles, induisant une consanguinité importante. Et quand ces étalons étaient issus de métissages avec d'autres races, les effets néfastes des croisements étaient d'autant plus importants provoquant la disparition inéluctable du Pottok de Type Originel. Le trop grand nombre de juments pour un seul étalon accentue l'effet d'étalement des naissances avec un écart très important entre les poulains nés au début du printemps et ceux nés au début de l'été comme nous l'avons expliqué plus haut. Il n'ya plus de sélection naturelle des mâles les plus puissants qui parvenaient à conquérir un troupeau après avoir surmonté les épreuves d'un croissance difficile, le parasitisme et les combats avec les autres prétendants. Fin juin tout est joué et la plupart des poulains sont nés et les juments sont pleines à nouveau pour l'année suivante. Vient l'été, la chaleur et les mouches. Les Pottoks vont s'activer pendant les heures fraîches, au petit jour et en début de soirée pour brouter à l'abri des insectes piqueurs et vont se reposer tête bêche pour se chasser mutuellement les mouches toute la journée sous de grands arbres exposés au vent. Ils feront de courtes sorties pour brouter quelques herbes et aller boire mais leur activité sera concentrée la nuit. Les mouches plates sont une calamité pour les Pottoks car elles se fixent sur leurs parties génitales et vont les piquer pour sucer le sang deux fois par jour. Les taons sont légion. D'innombrables tiques parfois grosses comme le pouce, recouvrent les Pottoks de la tête aux pieds et c'est grâce à leur excellent système immunitaire qu'ils continueront à bien se porter. Les poulains fragiles seront décimés et nombre de poneys croisés non traités sont morts car beaucoup moins résistants. Des désinsectisations tous les mois sont obligatoires d'avril à novembre pour maintenir ces poneys en bonne santé, alors que le Pottok de Type Originel pouvait résister seul sans intervention humaine. Parfois la sécheresse s'installe et les Pottoks doivent descendre beaucoup plus bas dans la vallée pour trouver de quoi s'abreuver. On peut les voir lécher un par un la roche d'où suintent quelques gouttes d'une maigre source et pendant des heures y rester, jusqu'à ce que tout le troupeau se soit désaltéré. A partir de la mi-juillet, des orages peuvent éclater en montagne et le Pays Basque reste vert et bien arrosé. Les perturbations qui arrivent de l'Océan Atlantique buttent sur les montagnes frontalières et déversent d'abondantes et fréquentes pluies tout au long de l'année. Dès septembre, la température baisse et les nuits sont plus fraîches. La montagne se pare de couleurs magnifiques, avec le vert intense de l'herbe, les roches rouges, jaunes ou grises, les fougères rousses et le ciel bien bleu parsemé de beaux nuages blancs. Avec l'automne, c'est en général une très belle arrière saison, une sorte d'été indien, qui caractérise le mieux le climat du Pays Basque. La robe du Pottok s'épaissit et devient brillante comme du velours noir. Afin de supporter la disette de l'hiver, chaque instant est consacré à brouter afin d'accumuler quelques réserves de graisse. Glands, châtaignes et mures sont consommées goulument sans modération. Seules les prunelles, ces petits fruits noirs au goût amer sont délaissés pour le plus grand plaisir des amateurs de Paxaran», la boisson du Pays Basque par excellence. Les poulains de l'année sont velus afin de se protéger de la pluie et du froid. Agés de 6 mois environ, ils atteignent la moitié de la taille d'un adulte et seront allaités par leur mère pendant tout l'hiver. Dans ce cas, il est fréquent que la jument pleine avorte, car elle ne peut pas allaiter et concevoir en même temps faute de nourriture suffisante. Dans la nature, une jument n'aura qu'un poulain tous les deux ans. Avec l'intervention de l'homme qui dans certains cas descendra les poulains avant l'hiver pour les apprivoiser et les nourrir correctement, les juments pleines parviendront au terme de leur grossesse et donneront naissance à un poulain par an. Puis de nouveau l'hiver revient et le cycle de la vie du Pottok se perpétue depuis la nuit des temps. Autrefois, avant que les hommes n'empiètent sur l'habitat naturel du Pottok, les chevaux descendaient en hiver sur de petites collines au pied des montagnes et ils remontaient plus haut en altitude dès le printemps. Ces collines étant défrichées depuis les années 1970 et des routes goudronnées ouvertes de partout, il ne reste aux Pottoks que les landes les plus pauvres au sol acide entre 400 et 1000 mètres d'altitude où le maigre pacage doit être partagé avec les brebis et parfois les vaches pendant la belle saison. En soule, les bons pâturages d'estive, au-delà de 1000 mètres d'altitude sont réservés aux vaches Blonde d'Aquitaine ou des Pyrénées, brebis Manech à têtes noires et aux double-poneys lourds. Mais point de Pottok. Tous ces herbivores tondent littéralement la montagne et sont redescendus en hiver tandis que les pottoks de Type Originel doivent rester en altitude, au froid, à la pluie et sans nourriture. C'est pourquoi certains propriétaires les descendent en prairies dans la vallée en hiver ou vont leur apporter du foin en montagne. Mais autrefois d'autres, moins scrupuleux, posaient autour du paturon de leurs chevaux afin d'éviter qu'ils ne descendent dans la vallée, au dessus du boulet, une lourde entrave en bois qui empêchait le pauvre animal de se déplacer normalement en claudiquant lamentablement sur 3 jambes. Le sabot qui ne reposait plus par terre devenait vite très long et déformé et parfois l'os était à vif provoquant une souffrance intolérable pour le pauvre Pottok. En 1995, un reportage télévisé diffusé durant les informations nationales dénonçait de telles pratiques barbares et des actions sur le terrain ont permis de faire cesser ces cruautés. Parallèlement, l'Association Francaise du Pottok de Type Originel que j'animais avec Gérard Goutenègre et André Goyenaga, s'est employée à faire construire de nombreux passages canadiens au pied des massifs les plus exposés permettant de protéger les Pottoks dans leur habitat naturel tout en limitant les risques d'accident de la circulation. Plus d'une vingtaine d'ouvrages ont ainsi été construits. Afin de les reconnaître, certains poneys avaient les oreilles coupées à vif par leur propriétaire et fort heureusement, avec la perspective de leur commercialisation, il y en a de moins en moins au fil du temps. A l'état sauvage, les chevaux parcourent de grandes distances et leur territoire de pacage correspond à plusieurs centaines d'hectares par troupeau. Cela limite le parasitisme, dilué sur des surfaces importantes. Néanmoins, les Pottoks de Type originel vont être parasités par de vers intestinaux pendant les premières années de leur vie, ce qui a pour effet de réduire leur croissance et limiter leur développement. C'est pourquoi, sans croisement et sans intervention humaine la taille adulte du Pottok de Type Originel varie de 1m10 à 1m30 au garrot dans son milieu naturel. Dès l'âge de 4/5 ans, quand leur croissance est achevée, les chevaux qui ont résisté à la sélection naturelle impitoyable se débarrassent des vers et leur taux de parasitisme avoisine celui de chevaux régulièrement vermifugés. Ils consomment régulièrement la pointe des fougères pourtant réputées toxiques pour le cheval et vermifuge naturel et vont ensuite absorber des feuilles de ronces qui semblent être l'antidote de la fougère. Il est intéressant de constater que si le Pottok de Type Originel est vermifugé par l'homme deux fois par an dans son milieu naturel depuis sa naissance, il risque de devenir trop grand et trop lourd pour supporter les conditions de vie difficiles en hiver quand il sera adulte car ses besoins seront trop importants et l'herbe pas assez riche ni abondante. C'est pourquoi il est indispensable de conserver des troupeaux conservatoires de Pottoks de Type Originel en liberté dans la montagne car s'ils sont élevés en prairies, il n'est pas possible ensuite de les réintroduire dans leur milieu naturel. L'inné est conservé, c'est-à-dire la génétique mais pas l'acquis, ce qui est appris par le poulain avec sa mère pour survivre son habitat naturel et physiologiquement, le poney né et élevé en prairie sera beaucoup trop grand et lourd pour se contenter de l'herbe rare, pauvre et acide de la montagne et il dépérira rapidement. Elevage en prairie Depuis qu'en 1969, Paul Dutournier, Maire de Sare et Président des Maires du Labourd, a fait connaître le Pottok en créant un syndicat et en offrant un poulain tout noir au Président Georges Pompidou, de nombreux poneys ont été capturés, apprivoisés et élevés en prairies dans toute la France, en Belgique et en Suisse. Sorti de son milieu naturel, le Pottok de Type Originel est devenu poney de compagnie, de loisir, de selle, d'attelage, de randonnée ou de compétition. Soigné, nourri, vacciné, vermifugé, le petit cheval sauvage du Pays Basque est croisé à tout va afin de l'agrandir pour qu'il soit utilisé par des enfants, des adolescents et des adultes, offrant des robes bariolées et proposant tous les types de poneys et double-poneys imaginables à condition qu'ils puissent satisfaire un quelconque acheteur !... Quelques rares sujets exportés sont restés similaires au Pottok de Type Originel primitif. Il n'en demeure pas moins un petit cheval rustique dont les besoins sont bien précis. La prairie doit offrir espace, nourriture, eau, abris, grattoirs et sécurité. Afin de respecter son mode de vie ancestral, le Pottok de Type Originel a besoin d'espace, il ne doit pas être confiné dans un petit carré d'herbe où il ne pourra pas se dépenser, galoper, s'abriter du vent ou de la pluie battante. Prévoir au minimum 1 hectare de prairie pour 1 Pottok et 2 hectares pour 3 Pottoks. Sur des surfaces plus réduites, les poneys seront vite confinés sur un champ de boue et de crottins et ne pourront pas dépenser leur énergie. Au départ, il est préférable de laisser la totalité de la prairie ouverte afin d'observer les emplacements où les Pottoks vont aller s'abriter, se reposer et se mettre à l'ombre en été. Puis couper la prairie en deux afin d'alterner le pacage et laisser à l'herbe le temps de repousser tout en prenant garde de laisser à la disposition des Pottoks des abris naturels dans chaque parcelle, arbres, haies ou creux abrité du vent. Empruntant toujours les mêmes chemins, respectez leurs mouvements et positionner la barrière de communication au milieu du sentier principal ce qui facilitera leurs déplacements d'une parcelle à l'autres, car les Pottoks utiliseront le sentier qu'ils auront fabriqué. Chaque parcelle doit être bien clôturée et faute de lisses en bois, 4 rangs de double fils de fers lisses peuvent faire l'affaire, espacés de 30cms à partir de 40cms du sol 40, 70, 100, 130 et supportés par des piquets espacés de 3 mètres environ. Un fil électrique du même modèle que celui utilisé pour les vaches peut être posé en complément, écarté de 40cms de la clôture ou d'une haie vive, mais certainement pas en clôture principale car elle risque d'être franchie et mise à terre par les Pottoks galopant à fond de train ou pour voir ailleurs si l'herbe est plus verte... En revanche, la clôture électrique avec un gros fil rond et blanc pour être bien visible et supporté par des piquets surmontés d'isolateurs et espacés de 6 mètres peut tout à fait servir à séparer la prairie en deux à certaines périodes de l'année et retirée en hiver quand toute la surface doit être disponible alors que l'herbe se fait rare. De l'eau propre et fraîche doit être facilement accessible en permanence dans chacune des parcelles. En cas de gel, la glace doit être cassée matin et soir afin de permettre aux poneys de boire notamment en hiver où un apport de foin est toujours nécessaire. Compter 10 à 30 litres par jour et par poney en fonction de la saison et de la nourriture absorbée. Au printemps, quand l'herbe est verte et juteuse et qu'il y a encore de la rosée, le Pottok boira moins qu'en plein été à cause de la chaleur ou en hiver lorsqu'il mangera du foin bien sec. Sur une surface réduite par rapport à son habitat naturel, un abri ouvert à l'Est ou au Sud en fonction des vents dominants de chaque région et fermé sur 3 cotés est indispensable. Les Pottoks iront s'y abriter du vent, de la pluie ou du soleil quand ils en auront besoin et la surface nécessaire pour que tous les poneys puissent en bénéficier en même temps est d'environ 10 m² par individu. L'ennemi du cheval étant l'humidité plus que le froid, l'abri devra être positionné sur un sol sec. Le toit doit être assez haut afin d'éviter que les chevaux se cognent la tête en se cabrant - au moins 2m40 au plus bas - sans courant d'air, le sol paillé ou sur copeaux de bois, régulièrement nettoyé, l'idéal étant de disposer des râteliers à foin sur le fond, ce qui permettra aux Pottoks de se nourrir en hiver à l'abri du mauvais temps et des vents froids. Compter environ 5 kilos de bon foin non poussiéreux par jour et par Pottok quand il n'ya plus d'herbe, sachant qu'il est maintenant possible d'utiliser de grandes mangeoires à foin en acier galvanisé où une à deux balles rondes de 250 kilos chacune peuvent être entreposées en self service pour les poneys. Le foin étant un aliment volumineux et peu nutritif, il n'y a aucun risque à le distribuer à volonté, les Pottoks ne consommant que ce qu'ils peuvent absorber en une journée. Ma préférence va au foin à longues tiges de première coupe moins azoté que le regain trop riche, qui une fois encore se rapproche le plus des besoins du Pottok Volume / Pauvre. Le foin étant de l'herbe coupée et séchée en été, c'est la nourriture de base du Pottok qui rappelons le encore une fois est un herbivore fait pour manger un grand volume de cellulose peu nutritive en petites quantités plusieurs fois par jour. Et même si l'herbe est rase, le Pottok ira brouter les toutes petites pousses vertes en alternance avec sa consommation de foin sec. Quelques pommes coupées en 4 et des carottes en rondelles fourniront une agréable friandise aux Pottoks quand vous irez les surveiller - 2 fois par jour au minimum - vérifier les clôtures et pour s'assurer qu'ils disposent d'eau fraiche et de foin accessible matin et soir. Un bloc de sels minéraux doit être mis en permanence à la disposition des Pottoks sur un support mural au milieu de l'abri pour éviter les bousculades ou au sol dans une mangeoire au sec car une petite surface de prairie, les apports en minéraux sont forcément déficitaires, alors qu'en montagne, en parcourant de grandes distances, les chevaux parviennent toujours à assouvir leurs besoins naturels. Pour ce qui est de la prairie, il sera nécessaire de s'adapter en fonction de la région. Par exemple, sur des sols pauvres et acides où l'herbe ne sera pas trop riche, il sera utile d'effectuer la rotation des parcelles et de laisser l'herbe repousser d'un coté pendant que les chevaux brouteront de l'autre. Dans ce cas l'abri devra se trouver au milieu et la barrière pourra s'ouvrir sur l'une ou l'autre des parcelles, offrant aux Pottoks un confort permanent. Dans les régions riches, la Normandie par exemple, la problématique sera toute différente car l'herbe courte de printemps sera extrêmement riche en azote pour un tout petit volume, exactement l'inverse des besoins du Pottok. Il sera donc préférable de ne pas parceller la prairie et de laisser les poneys la raser en permanence afin d'éviter des crises de fourbure qui peuvent s'avérer catastrophiques notamment si on laisse l'herbe pousser au mois de mai et que l'on ouvre une nouvelle parcelle aux poneys nourris avec du sec depuis des mois. Il faut préciser que les fourbures sont la cause principale de mortalité des poneys et chevaux rustiques dans les zones riches devant toutes les autres maladies du cheval. Dans ce cas laisser du foin à disposition dans l'abri et faire en sorte qu'à la fin de l'hiver les Pottoks n'aient pas trop d'embonpoint... Si possible ! L'erreur souvent commise est de considérer que le poney trop gras ne doit rien manger et donc de le laisser sur une parcelle rasée sans rien à brouter. C'est très cruel et contraire au système digestif du cheval qui produit un suc permanent. Il lui faut donc toujours quelques fibres à digérer et si l'on veut le faire maigrir, en cas de fourbures par exemple, réduire le foin en le distribuant 3 à 4 fois par jour en petites quantités sans oublier les sels minéraux pour éviter les carences tout en lui laissant accès à une parcelle rasée pour qu'il puisse bouger et donc digérer tout en gardant le moral... La parcelle en défend ne sera ouverte qu'en hiver à partir de fin novembre après les premières gélées alors que la valeur nutritive de l'herbe haute sera pauvre en azote et sans danger pour les Pottoks, puis compléter ensuite avec du foin qui ne sera consommé par les poneys que lorsqu'il n'y aura plus de bonne herbe à manger. La préférence du Pottok va toujours à l'herbe et s'il mange du foin, c'est qu'il en a besoin. Ne jamais donner l'herbe coupée par une tondeuse aux chevaux qui peuvent en mourir de coliques. Quoiqu'il en soit, les prairies pauvres ou riches doivent être entretenues avec soin. En avril dès que le sol aura séché, herser pour étaler les mottes de terre, les crottins et lisser le terrain. En juin, gyro-broyer ou faucher les refus laissés par les chevaux à ras, les ronces, chardons, mauvaises herbes, et répéter l'opération en septembre si nécessaire. L'utilisation de bovins en complément des chevaux permet d'équilibrer la flore des prairies, les uns ne consommant pas la même herbe que les autres. Les moutons sont également utiles mais insuffisants de toute manière pour se priver d'une action mécanique. Le Pottok de Type Originel étant un petit cheval très rustique, il n'est pas nécessaire d'amender les prairies avec des engrais chimiques. Un apport de chaux vive à l'automne peut équilibrer le PH du sol et l'étalement du fumier sorti de l'abri au printemps fournira un excellent engrais naturel biologique. Avoir des Pottoks chez soi nécessite donc de la présence, un suivi constant, des infrastructures, du foin, de l'eau, des sels minéraux et de l'entretien. Mais quel plaisir d'être accueilli tous les matins par le hennissement joyeux de vos Pottoks ! Le grain Il doit rester exceptionnel chez le Pottok de Type Originel sauf si le poney est monté ou attelé et dans ce cas 1 litre de mélange Orge-Avoine aplati - soit environ ½ Kg - par heure de travail peut être distribué avec un maximum de 3 litres à la fois. Tout changement de nourriture doit être progressif et si le Pottok est utilisé régulièrement, distribuer au moins la ration en 2 fois, matin et soir ou en 3 fois si possible avec une dose à midi. Ne pas dépasser 6 litres par jour soit 3 kg en complément de la prairie et du foin qui demeurent indispensables. Des granulés complémentaires peuvent également être utilisés en remplacement de l'orge et de l'avoine aplaties avec le même dosage en kilos en général 2 kg pour 3 litres de granulé avec un maximum de 3 kilos par jour. Dans quel cas utiliser du granulé complet ? Moins riche en azote mais contenant plus de fibres que le granulé complémentaire, le complet peut remplacer en partie l'herbe ou le foin mais pas complètement car le volume et l'encombrement digestifs restent insuffisants. En vieillissant à partir de 25 ans, il arrive que les Pottoks perdent leurs dents et ne peuvent plus mâcher. Ils continuent à brouter avec leurs incisives mais ils font des boulettes au niveau des molaires défaillantes et l'herbe ressort par la bouche non consommée. Ils sont incapables de manger du foin et dépérissent rapidement sans intervention humaine. On peut alors avoir recours au granulé complet de la sorte Matin et soir verser 2 litres de granulé complet avec un faible taux d'azote et beaucoup de fibres Destrier Club par exemple ou équivalent dans un seau, arroser de 2 cuillères à soupe d'huile végétale 4 en 1 qui favorise le transit, évite les bouchons et conserve le Pottok en bon état, puis mouiller le tout avec de l'eau pour ramollir les granulés avant de servir dans une mangeoire propre. Accompagner le tout d'une demi-briquette de foin luzerné Dynavena ou similaire haché menu et décomposée manuellement pour la réduire en poudre et fibres dans une deuxième mangeoire et remplir ainsi le système digestif du poney qui consommera la briquette après avoir terminé le granulé. Ayant conservé à la maison en bonne santé deux pottoks de Type Originel édentés et âgés de 33 ans depuis plusieurs années, je ne peux que recommander cette méthode. Malheureusement, le 15 Novembre 2011, alors que la veille au soir elle faisait encore quelques petits bonds de joie au moment du dîner, Oscar mon fils et Patricia mon épouse, ont trouvé la vieille jument Natacha couchée sur le flanc ce mâtin là. Agée de 32 ans et demi, son rythme cardiaque était très élevé et elle ne pouvait plus se lever. Après l'avoir recouverte d'une couverture pour la réchauffer et lui proposer sans succès de l'eau et du granulé, le vétérinaire est arrivé et a diagnostiqué un problème cardiaque dû à son grand âge. Afin de lui éviter des souffrances inutiles, nous avons décidé de l'anesthésier et ensuite de l'euthanasier. Tous, nous l'avons beaucoup pleurée. C'était notre premier Pottok de Type Originel, la fondatrice de toutes nos lignées, née dans la montagne à Urrugne en 1979 au dessus du filtre, pas loin du Lac d'Ibardin chez Antoine et Dominique Perret. A la maison nous avons ses arrière-petits-enfants, issus de 5 générations de Pottoks de Type Originels. Sa silhouette a servi de modèles au Logo de l'Association Française du Pottok de Type Originel. Fière, vive, intelligente, racée et attachante, La Moune », c'était son surnom, était la jument dominante sur la Réserve de La Maison du Pottok à Bidarray, mère et grand-mère de très bons étalons comme Rokari son premier fils toujours vivant, né en Mars 1983. Son arrière petit-fils, Saladin, est un étalon reproducteur dont les premiers poulains sont nés en montagne ou en prairies. Elle vit en tous ses descendants et nous ne l'oublierons jamais ; ni son hennissement strident pour nous saluer. Tristes de sa disparition, nous avons la joie de lui avoir offert une belle vie jusqu'au bout, entourée des siens et souhaitons à tous les autres chevaux une même fin, douce et paisible. LA MAISON DU POTTOK Afin de permettre à tous ceux qui désirent en savoir plus sur le Pottok de Type Originel, La Maison du Pottok, conserve sur la Réserve Génétique composée de prairies pauvres, landes et bois qui l'entoure, un Troupeau Conservatoire de quelques spécimens représentatifs de petite taille nés et élevés en montagne dans leur milieu naturel ou plus grands si élevés en prairies, afin de pouvoir comparer les différences de gabarit en fonction de leur mode de Pottoks de Type Originel sont montés ou attelés, preuve que l'on peut protéger le patrimoine naturel originel tout en valorisant ces chevaux primitifs. Visites possibles sur RDV en contactant l'Association par Email. Le Pottok de Type Originel est inscrit au Livre Généalogique français du Pottok Livre A et Saladin, étalon reproducteur issu du Troupeau Conservatoire a été classé Premier Prix des étalons de Montagne au concours de Hélette en 2013, organisé par les Haras Nationaux et sous l'égide de l'Association Nationale du Pottok Cependant, les critères de sélection de l'authentique Pottok de Type Originel sont beaucoup plus restrictifs et seuls quelques sujets correspondent à la souche ancestrale. Au Pays Basque Espagnol, seul le Pottok de Type Originel est officiellement reconnu et le groupement des associations d'éleveurs gère le Livre Généalogique séparément du Livre Généalogique français pour ces raisons. Des stages sont proposés à la Maison du Pottok au pair nourris logés pour apprivoiser, débourrer, monter et s'occuper des Pottoks de Type Originel afin de les présenter aux visiteurs et assurer le suivi de la Réserve, ainsi que pour effectuer le recensement des chevaux en montagne par massif tout au long des différentes saisons de l' d'envoyer votre CV et lettre de motivation par E-mail à l'association.
Celaempêchera la chèvre de tomber malade, car vous allez retirer les parasites qui vivent dans ses excréments. Une à deux fois par an, vous devez faire un nettoyage en profondeur de son abri. Sortez toute la litière et frottez bien partout. Ensuite, remplacez la litière par de la paille fraiche. 2.
L’épanouissement de votre lapin dépend essentiellement de son environnement. De sa cage, forcément ou de son clapier, de votre présence et de votre attention, aussi, mais surtout des accessoires qu’il aura à sa disposition quotidiennement. Des accessoires pour différents usages, tous indispensables à sa santé mentale et physique. Nous vous expliquons et vous conseillons. Sommaire Un râtelier Le bac à litière Une gamelle de nourriture Un biberon ou un abreuvoir Une cachette Des jouets Une cage de transport Nettoyez et désinfectez En résumé Votre lapin ne saura se satisfaire que d’une cage vierge, sans vie ni âme à l’intérieur. A l’instar de nous, humains, il appréciera voir sa cage s’embellir d’accessoires, comparables à des pièces de notre maison une cuisine, une chambre, des toilettes ou encore une salle de bain. Bien évidemment, votre lapin ne demande pas autant de place ni autant d’accessoires. Cependant, certains sont obligatoires pour lui faire vivre une vie faite de bien-être et d’épanouissement total. Un râtelier C’est la base d’une cage pour votre lapin. Ce dernier doit disposer de foin en continu afin de faire ses dents, mais aussi de faire travailler son système digestif. Quoi de mieux qu’un râtelier pour accueillir cet or jaune ? Il peut être placé à l’intérieur ou à l’extérieur de sa cage, si cette dernière est trop étroite. Il doit surtout être constamment plein avec du foin frais, de préférence. Du foin de Crau, si possible, en raison de sa qualité. Comme votre lapin a tendance à déféquer en même qu’il se nourrit, il est conseillé aussi de placer le râtelier à côté de son bac à litière. Le bac à litière Votre lapin ne doit pas avoir de la litière éparpillée partout dans sa cage. Il doit disposer d’un bac à litière où il apprendra à faire ses besoins à l’intérieur. La litière ne doit pas être à base de copeaux de bois, nocifs pour sa santé en raison de la résine. En revanche, elle peut être végétale ou bien encore être du chanvre voire du lin. Il devra apprendre la propreté et donc à venir dessus pour se soulager. Une gamelle de nourriture Indispensable pour disposer les granulés essentiels à son régime alimentaire ou certains aliments qu’il est possible de lui donner. Cette gamelle devra être en terre cuite ou encore en céramique ou dans un matériau lourd qui ne se renverse pas facilement. Sinon, ce n’est pas la peine car de la nourriture éparpillée est le plus souvent souillée, à l’instar de l’eau. Un biberon ou un abreuvoir Certains lapins savent boire au biberon. Mais, ce n’est pas le cas de tous. C’est un geste difficile pour eux qui n’est pas toujours à leur portée. Dès lors, il faut prévoir un abreuvoir, là aussi en terre cuite ou en céramique ou tout matériau assez lourd pour qu’il ne se renverse pas. Il doit toujours pouvoir disposer d’eau, au même titre que du foin. Une cachette Disposée dans sa cage, une cachette lui permettra de se réfugier à l’intérieur lorsqu’il aura peur, ou lorsqu’il aura sommeil. Elle lui servira de repère, comme une chambre l’est pour un être humain. Il pourra s’y retrouver et s’y sentir en sécurité. Des jouets Votre lapin a besoin de jouets pour se divertir et ne pas s’ennuyer. Ces derniers peuvent prendre différentes formes. Cela peut être des objets tressés en paille ou en osier, mais aussi des rouleaux de papier toilette disposés dans sa cage. Vous pouvez également lui installer des tunnels pour qu’il puisse ramper à l’intérieur voire même une simple peluche. Dans tous les cas, il devra s’amuser quotidiennement pour ne pas s’ennuyer. Une cage de transport N’oubliez jamais d’acheter une cage afin de transporter votre lapin lorsqu’il rend visite à un vétérinaire ou simplement pour une balade. Il existe pléthore de cages dans le commerce, dans différents matériaux. Certaines sont plus spacieuses que d’autres, et donc plus confortables pour votre lagomorphe. N’hésitez pas à l’aménager, pour permettre à votre animal de faire ses besoins ou de moins glisser dedans. Elle doit être pratique pour vous comme pour lui. Nettoyez et désinfectez Dans tous les cas, peu importe les accessoires donnés à votre lapin, ils doivent être nettoyés régulièrement et désinfectés. Cela peut aller d’une fréquence quotidienne à hebdomadaire. Ces objets accompagnent quotidiennement votre lapin, qui ne doit pas risquer pour sa santé en les touchant et en les lire aussi Fabriquer une cage pour son lapin En résumé Votre lapin a besoin de nombreux accessoires pour vivre dans les meilleures conditions. Ils doivent répondre à ses habitudes et à ses besoins vitaux. Ainsi, il faudra lui offrir Une gamelle de nourriture en matériau lourd Un biberon d’eau ou un abreuvoir Une cachette Un bac à litière pour faire ses besoins Un râtelier pour y manger quotidiennement le foin à disposition Des jouets pour se divertir et s’amuser Une cage de transport, plus facile pour sortir votre lapin de votre domicile A chaque fois, pensez à bien laver et désinfecter le tout !
Unfilet pour chèvre ou un filet pour mouton de 50 mètres de longueur; Râtelier à foin et trémie. Les râteliers à grillages sont importants lorsque vous avez un élevage de chèvres ou de moutons pour éviter le gaspillage. En effet, lorsqu’ils s’alimentent, le grillage permet d’éviter aux ovins et aux caprins de tirer le foin à l’extérieur, chose qu’ils adorent faire
Télécharger l'article Télécharger l'article Les chèvres sont des animaux polyvalents qui constituent un atout dans une ferme avec l'espace et les installations appropriés. Vous pouvez les élever pour leur lait, leur laine, ou simplement comme animaux de compagnie. Si l'élevage de chèvres vous intéresse, vous trouverez ici des informations de base pour commencer. 1 Demandez-vous pourquoi vous voulez élever des chèvres. Avant d'en acheter, il est préférable de bien réfléchir à la raison pour laquelle vous les voulez. Les voulez-vous pour le lait, la viande, de la laine ou pensez-vous simplement qu'elles feraient un joli compagnon ? La raison qui vous décidera à élever des chèvres influencera la race que vous achèterez ainsi que la manière dont vous les élèverez. Garder des chèvres est un gros investissement, vous devrez les nourrir chaque jour, payer leur nourriture et leurs frais de vétérinaire et vous assurer qu'elles soient heureuses et en bonne santé, assurez-vous d'être prêt à endosser cette responsabilité. Prenez le temps de lire quelques livres ou de parler à quelqu'un d'expérimenté, afin de connaitre tous les détails avant de plonger tête la première. 2 Choisissez une race qui correspond à vos besoins. Comme mentionné précédemment, le type de chèvre que vous choisirez sera influencé selon que vous souhaitez en tirer du lait, de la viande ou de la laine. Il vous faudra également prendre en compte la taille de la chèvre, son tempérament et les soins qu'elle requiert. Parmi les races les plus populaires, on trouve les suivantes. Les chèvres laitières Alpine, La Mancha, Nubienne, Oberhasli, Saanen et Sable et Toggenbourg. Les chèvres bouchères Boer, Kiko, Spanish, Savannah, TexMaster, Genemaster et Moneymaker. Les chèvres Angoras Angora qui produisent le Mohair, Cachemire, Pygora et Nigora. Les chèvres domestiques les races de chèvres miniatures telles que les Naines du Nigéria, les Chèvres Pygmées et les Chèvres Kinder ont tendance à être les meilleurs animaux domestiques. 3 Prenez en compte l'espace dont vous disposez. Dans l'idéal, il vous faudrait une étendue à l'extérieur où vos chèvres pourront paitre, vaquer et faire l'exercice dont elles ont besoin pour rester en bonne santé. Les chèvres auront également besoin d'un abri pour se reposer et se réfugier. En règle générale, il faut prévoir 3 à 5 mètres d'espace pour chaque chèvre adulte de taille normale. Les races miniatures nécessiteront un tout petit peu moins d'espace [1] . Il est important de ne pas surpeupler vos chèvres ou les garder dans des espaces confinés. Cela provoquera stress et problèmes de santé et pourrait contribuer à propager des maladies. 4 Choisissez les chèvres qui ont le plus l'air en bonne santé. Si vous décidez de vous lancer et commencer votre troupeau de chèvres, il est important de savoir ce que vous cherchez. Vous ne devez pas acheter une chèvre malade ou en mauvaise santé qui ne correspond pas à vos besoins. Cherchez les chèvres alertes, à l'œil vif, qui se déplacent rapidement et facilement, avec une démarche régulière. Parcourez le corps de la chèvre avec la main à la recherche de bosses ou d'excroissances, celles-ci pouvant indiquer la présence d'abcès. Vérifiez les crottes de la chèvre en vous assurant qu'elles soient fermes et non liquides. Cherchez des chèvres avec des ventres bas et ronds, de larges hanches et de grosses mamelles pointant vers le bas chez les femelles. Si c'est possible, vous devriez également essayer de traire toute femelle potentielle, afin de vous assurer qu'elle ait un bon tempérament et que le lait vient facilement [2] . Si vous achetez des chèvres laitières, assurez-vous qu'elles soient dociles et non nerveuses, dans la mesure où vous devrez vous en approcher pour les traire. 5 Privilégiez les femelles aux boucs et aux menons. Lorsque l'on commence, il est préférable de n'acheter que des femelles, car elles seules peuvent supporter les enfants et produire du lait. Les mâles peuvent s'avérer agressifs et dégager une forte odeur à mesure qu'ils vieillissent. Les phéromones qu'ils libèrent peuvent également affecter le gout du lait des femelles, si leurs enclos sont proches. À moins que vous ne souhaitiez élever un grand troupeau de chèvres, il est préférable de n'emprunter un bouc que lorsque vous en avez besoin pour l'accouplement, plutôt que d'en acheter un. Les menons sont des boucs castrés et ne servent qu'à fournir de la viande ou à être domestiqués. Cependant, si vous attendez jusqu'à l'arrivée du premier chevreau qui a 50 % de probabilités d'être un mâle, vous pourrez vendre les jeunes boucs pour une variété de viande particulière appelée viande de chevreau, qui est populaire pour son gout similaire à l'agneau [2] . 6 Prenez en compte l'âge des femelles. Lorsque vous en achetez, vous avez un certain nombre d'options, celle pour laquelle vous opterez dépendra de votre budget et de quand vous voudrez que vos chèvres produisent du lait ou mettent bas. Achetez un bébé chevrette un bébé femelle ou chevrette, peut être âgé de 8 semaines, c'est du moins le plus tôt qu'on peut les sevrer de leurs mères. Les chevrettes sont relativement bon marché, mais il vous faudra attendre environ un an et demi avant de les faire accoupler et cinq mois de plus pour qu'elles commencent à produire du lait. Achetez une chevrette une chevrette est une jeune femelle qui ne s'est pas encore accouplée. Celles-ci sont plus chères que les bébés chevrettes dans la mesure où vous n'avez pas à attendre autant pour les faire accoupler et produire du lait. Vous pouvez parfois acheter une jeune chevrette qui a déjà été accouplée enceinte, ainsi vous n'attendrez que cinq mois avant qu'elle ne commence à produire du lait, mais il vous faudra payer des frais de reproduction. Achetez une chevrette laitière une dernière option consiste à acheter une chevrette plus âgée qui produit déjà du lait. Cette option est plus rapide et moins couteuse que les précédentes, bien qu'il y ait de plus grands risques que la chevrette que vous achetez ait des problèmes, dans la mesure où les éleveurs tentent habituellement de vendre les animaux les plus faibles de leur troupeau [3] . 7 Il faut comprendre que les chèvres sont des animaux de troupeau. Ce qui signifie qu'elles préfèrent vivre en groupe. Par conséquent, il vous faudra acheter un minimum de deux chèvres pour commencer. Beaucoup de gens font l'erreur d'acheter seulement une chèvre. Les chèvres seules vont se sentir seules et deviendront très bruyantes, à mesure qu'elles bêleront à la recherche de compagnie. Si possible, essayez d'acheter deux chèvres du même troupeau surtout si elles sont parentes. Cela les aidera à s'habituer bien plus vite à leur nouvel habitat. Dans certaines circonstances, les chèvres noueront avec d'autres créatures à sabots, tels que les moutons, les vaches et les chevaux, c'est donc une éventualité si vous possédez déjà certains de ces animaux [3] . 1 Donnez à vos chèvres l'accès à un abri. Comme mentionné dans la section précédente, les chèvres auront besoin d'un abri à l'intérieur pour dormir, se nourrir et se protéger du temps et des prédateurs nocturnes. L'abri n'a pas besoin d'être très élaboré et du moment que les chèvres ont beaucoup d'espace à l'extérieur pour errer durant la journée, il n'a pas besoin d'être très spacieux, les chèvres aiment dormir ensemble en petits groupes. Il faut simplement vous assurer que l'abri reste sec et sans courants d'air. C'est aussi une bonne idée d'avoir un box où mettre les chèvres malades, blessées ou en état de grossesse avancée. Le sol de l'abri devrait être couvert d'une épaisse couche de paillasse composée de copeaux de bois tout sauf du cèdre, de la paille ou du foin usagé [4] . 2 Construisez une clôture résistante aux chèvres. Les chèvres sont connues pour leurs talents d'évasion, puisqu'elles grimpent aux arbres, sautent par-dessus les clôtures, mangent la corde et se tortillent à travers les plus petits espaces. Il est par conséquent essentiel que vous érigiez une solide clôture à l'épreuve des chèvres, autour de l'enclos. Votre clôture devrait mesurer au minimum 1 m 30 en hauteur, 1 m 60 ou plus pour les races de chèvres plus actives telles que les Nubiennes. Les barrières en bois, en grillage, et les clôtures métalliques constituent toutes de bonnes options si vous construisez une nouvelle clôture. Cependant, si vous voulez vous contenter de protéger une clôture contre les chèvres, vous pouvez utiliser un fil hautement extensible, légèrement électrifié. Assurez-vous également de planter les poteaux de renfort du portail et des barrières à l'extérieur » des clôtures, afin d'empêcher les chèvres d'y grimper. Vous devriez aussi être sûr que le toit de l'abri des chèvres ne soit pas facile à escalader. 3 Permettez à vos chèvres de paitre. Les chèvres préfèrent explorer plutôt que brouter, ce qui signifie qu'elles privilégient les branches, les feuilles et les brindilles, à l'herbe. Ceci permet aux chèvres d'être élevées aux côtés de moutons, de vaches et de chevaux, puisqu'ils ne rivalisent pas pour la nourriture. Les chèvres peuvent aussi être employées à nettoyer des terrains sauvages et débarrasser de végétation indésirable. Si vous vivez en zone rurale, verte ou boisée, n'hésitez pas à mettre vos chèvres au pâturage et les laisser fourrager à la recherche de pousses et de jeunes arbres, de muriers, de sumac vénéneux et de trèfles, pour n'en citer que quelques-uns. 4 Fournissez du foin et des grains à vos chèvres. Les chèvres ne tireront pas toute l'alimentation dont elles ont besoin seulement en paissant et il leur faudra donc un gros approvisionnement en foin de bonne qualité ou d'autres plantes fourragères. Vous pouvez fournir le foin en libre-service, leur laissant ainsi le choix d'en manger autant qu'elles le souhaitent. Les femelles enceintes ou qui produisent du lait auront besoin d'un apport supplémentaire en protéines, il leur faudra donc 500 g ou 1 kg de grain chaque jour. Vous devrez également mettre à disposition de vos chèvres un bon mélange de minéraux ou un pain minéral, disponibles dans la plupart des magasins de nourriture. En terme de friandises, vous pouvez donner à vos chèvres un grand choix de fruits ou légumes, dont pommes, poires, pêches, pastèques, bananes, carottes, cèleri, courge et épinards. Évitez simplement de leur donner pommes de terre, tomates et chou, ceux-ci pouvant s'avérer toxiques pour les chèvres [5] . 5 Donnez beaucoup d'eau à vos chèvres. Il est essentiel que vos chèvres aient un approvisionnement constant en eau douce, surtout par temps très chaud et sec. Donc, selon les conditions météorologiques, il faudra fournir à vos chèvres 2 à 16L d'eau par chèvre chaque jour. Une bonne idée consiste à planifier l'approvisionnement en eau de chèvres si vous ne voulez pas vous retrouver à faire des aller-retour en portant des seaux chaque jour. Si vous n'en avez pas déjà une, envisagez de creuser une tranchée d'eau jusqu'à votre abri à chèvres ou étable ou d'installer un réservoir d'eau. Si vous disposez d'un ruisseau ou d'un étang sur votre terrain, c'est une façon pratique de s'assurer que vos chèvres restent hydratées. Faites-en sorte d'abord de faire tester l'eau afin de vous assurer qu'elle est potable. Il vous faudra aussi être à l'affut de contaminations ou de stagnations [6] . 1 Faites accoupler vos chèvres lorsque les femelles atteignent la maturité. Lorsque vos femelles atteignent la maturité, ce qui se produit quand elles sont âgées de 6 mois ou pèsent au moins 30 kg pour les chèvres courantes, elles sont prêtes pour la reproduction. Leurs cycles annuels de chaleur commencent généralement aux alentours d'août ou de septembre. Si vous ne possédez pas de mâle, vous pouvez soit en louer un ou amener vos femelles à une ferme qui en possède un. Il faudra payer des frais de reproduction, généralement entre 40 € et 90 €. Il peut s'avérer difficile de savoir si une femelle est enceinte, donc l'un des meilleurs signes d'accouplement réussi consiste en une sécrétion laiteuse blanche issue des zones inférieures. La grossesse d'une chèvre dure environ 150 jours ou 5 mois et la plupart d'entre elles donneront deux bébés, bien qu'il puisse parfois y en avoir jusqu'à quatre. 2 Décidez comment vous comptez élever les bébés chèvres. Immédiatement après leur naissance, frictionnez-les bien à l'aide d'un chiffon, pour enlever le sang et les résidus de naissance ou laissez la mère les nettoyer en les léchant. À partir de là, il y a deux écoles de pensée en ce qui concerne le soin et l'alimentation des petits. Certaines personnes préfèrent séparer immédiatement les petits de leur mère. Pour les alimenter, ils traient la mère à la main puis remplissent des biberons pour nourrir les petits. L'idée derrière cela est que les bébés peuvent être difficiles à sevrer et poussent la mère à produire moins de lait. On dit également que les chèvres élevées au biberon seront plus domestiquées et plus amicales [2] . D'autres, cependant, pensent que séparer la mère de ses petits est cruel et inutile. Ils laissent la mère alimenter elle-même ses petits bien qu'il vous faudra garder un œil attentif pour vous assurer qu'aucun des petits n'est mis de côté et ne les séparent que lorsque les petits sont prêts à être sevrés, entre 8 et 12 semaines. La voie sur laquelle vous déciderez de vous engager dépendra de préférences personnelles, ainsi que de la valeur que vous accorderez à une production augmentée de lait aux dépens d'un processus plus naturel. 3 Décidez que faire des petits. Si augmenter considérablement la taille du troupeau ne vous intéresse pas, il vous faudra décider du sort des petits. Les jeunes femelles sont généralement faciles à gérer, car la demande en femelles laitières est élevée et vous pouvez les vendre à d'autres propriétaires de chèvres dès qu'elles sont sevrées. Si vous le souhaitez, vous pouvez garder la progéniture femelle de votre meilleure laitière et elle pourra prendre la place de sa mère en l'espace de deux ans. Les mâles sont un peu plus difficiles. La majorité des jeunes mâles devraient être castrés avant d'atteindre 3 semaines, puisqu'ils finiront par être vendus pour leur viande. Vous pouvez faire cela dès qu'ils sont sevrés ou attendre qu'ils atteignent la maturité. Si vous le souhaitez, vous pouvez conserver un mâle comme reproducteur. 4 Comprenez comment marche le cycle de lactation allaitement. Dès qu'une femelle a eu sa première portée, elle commencera à produire du lait et continuera pendant environ 305 jours après la naissance. Le débit de lait est généralement plus élevé 2 à 3 mois après avoir mis bas, puis diminue jusqu'à la fin du cycle d'allaitement. La femelle aura besoin d'une période sèche » de deux mois avant de mettre bas une deuxième fois et recommencer à produire du lait, un évènement désigné dans le monde laitier sous le nom d'avivement ». Si vous n'avez jamais trait un animal auparavant, il est important de bien comprendre la technique. Plutôt que tirer sur le pis, il faut l'envelopper de votre main, coupant l'arrivée de lait par le haut à l'aide du pouce et de l'index. Vous pouvez ensuite employer vos autres doigts à presser le pis et extraire le lait. Au début, il se peut que vous trouviez la traite quelque peu lente et maladroite et elle pourrait vous prendre jusqu'à 30 minutes par chèvre. Mais une fois habitué, vous pourrez faire en un clin d'œil ! Vous devriez traire vos chèvres une fois le matin et une fois le soir. Pendant le pic de production, les chèvres moyennes produiront jusqu'à ¾ de litre de lait par jour, tandis que les chèvres miniatures produiront un peu moins [7] . 1 Protégez vos chèvres des prédateurs. Il est important d'être conscient des prédateurs présents dans votre secteur, afin que vous puissiez prendre les mesures nécessaires à la protection de vos chèvres. Parmi les prédateurs de chèvres communs, on compte les chiens, les coyotes, les pumas et les oiseaux tels que les corbeaux et les vautours. Certains de ces prédateurs emporteront vos chèvres surtout les petits, tandis que d'autres les blesseront à un tel point qu'il faudra les abattre. Le meilleur moyen de mettre vos chèvres en sécurité est de les enfermer dans un bâtiment sécurisé sans portes ou fenêtres ouvertes chaque soir. Vous devriez également envisager d'acquérir un chien de garde de bétail pour repousser les prédateurs 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Si vous souhaitez décourager les vautours en particulier, le Département de l'Agriculture des États-Unis recommande d'accrocher une carcasse de vautour qui n'a pas nécessairement besoin d'être vraie à un arbre ou à un poteau. Vous devriez aussi éviter d'attacher vos chèvres, cela en faisant des proies faciles pour tout prédateur. Il est bien plus sûr de les laisser libres dans un espace clos [8] . 2 Apprenez à reconnaitre les signes d'une chèvre malade. Vous aurez inévitablement affaire à une chèvre malade à un moment ou à un autre, il est donc important d'être en mesure de comprendre les signes. Parmi les symptômes les plus courants et les plus visibles d'une chèvre malade, on compte refus de boire ou de manger, croute dans les yeux, diarrhée, mamelles chaudes, tête pressée contre un mur ou une clôture, toux, pleurs ou appels plus fréquents que d'habitude, grincement des dents, isolation du groupe, paupières pâles et gencives grises. Plus tôt vous appelez le vétérinaire pour soigner votre chèvre, plus elle aura de chances de recouvrer une pleine santé. Vos chèvres auront également besoin de vaccinations annuelles contre le tétanos et l'entérotoxémie une maladie due à la suralimentation et vous devrez surveiller les parasites tels que les poux et les tiques. 3 Gardez vos chèvres propres et taillées. En règle générale, les chèvres ne nécessitent pas trop de toilettes à part les variétés à poil long, mais il faudra leur donner de l'attention de temps en temps afin de les maintenir propres et à l'aise. Le brossage et le bain les chèvres devraient être brossées au moins une fois par an de préférence au début de l'été, lorsqu'elles perdent leurs poils avec une brosse de toilettage à poils rigides. Cela enlève les pellicules et les poils perdus, stimule le flux sanguin et vous donne l'occasion de vérifier la présence de bosses sur la peau ou d'autres signes de maladies. Donner le bain à vos chèvres n'est pas absolument nécessaire, mais cela aide à enlever les poux et facilite le nettoyage. La taille vous devrez couper les poils de vos chèvres au moins une fois par an, pour les aider à rester au frais pendant l'été. Il est conseillé de raccourcir la queue et les zones inférieures des chèvres femelles plus fréquemment, pour les aider à rester propres durant la traite et la période de mise bas. Il vous faudra également les baigner et leur couper les poils plus souvent si vous comptez les faire participer à des expositions. Le rognage des onglons il faudra aussi tailler les onglons sabots de vos chèvres environ une fois par mois, sinon ils pousseront trop et rendront la marche difficile. C'est une tâche relativement rapide et facile, que vous pouvez accomplir à l'aide d'un coupe-onglon ou d'un rogne-pied. Conseils Les chèvres sont élevées pour leur lait, leur viande et leur compagnie. Ne donnez jamais de nom à un animal que vous élevez pour sa viande. Le lisier de chèvre n'est pas chaud » comme celui de poulet et il ne brule pas les plantes aussi facilement. Les chèvres vont gaspiller par nature une certaine quantité de foin. Une fois que vous saurez combien elles consomment vraiment, ne leur donnez pas plus que nécessaire. Les chèvres préfèrent les buissons et les arbres à l'herbe. Assurez-vous de ne pas laisser à leur portée ce que vous ne voulez pas voir détruit. Une grande chèvre dressée sur ses pattes arrière a une portée de plus de 3 mètres. Dites adieu à toutes les branches basses se trouvant dans leur périmètre. Elles les tailleront bien comme il faut à votre place. Elles sont très intelligentes. Votre chèvre sera sans doute capable d'ouvrir le verrou de votre clôture. Soyez prêt à modifier vos clôtures comme il se doit une fois que vous serez habitué aux aptitudes particulières de votre troupeau. Bien qu'elles puissent demeurer adolescentes, la plupart des chèvres laitières ne sont pas accouplées au-delà de 10 ans. Le faire pourrait raccourcir leur durée de vie. Si vous élevez des chèvres bouchères, renseignez-vous sur les préférences des consommateurs dans votre région. Les latinos et les musulmans peuvent être de bons clients. Avertissements Ne prenez jamais une chèvre cornue comme première chèvre. Il vous faut savoir comment vous en occuper ou vous pourriez facilement vous blesser. Ne prenez pas un mâle bouc comme première chèvre. Ils nécessitent plus de savoir-faire et ne sont pas pour les débutants. Les boucs ont également tendance à développer une forte odeur distinctive. Il est cependant raisonnable de commencer avec un mâle castré. Faites attention aux chiens errants du voisinage. Si votre chèvre est attaquée par un chien ou un coyote, assurez-vous d'inspecter le cou à la recherche de blessures cachées. Ne vous fourvoyez pas en pensant qu'elles ont juste » une patte cassée. Les chèvres peuvent être agressives, alors agissez avec assurance en leur compagnie, même si vous ne l'êtes pas. À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 93 947 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
Râtelier Agridiscount vous permet de retrouver une gamme de mangeoires adaptée à vos animaux, moutons, chèvres, chevaux, veaux, bovins. Différents types de râteliers haut de gamme sélectionnés pour nos professionnels : mangeoire à foin murale ou à suspendre, râtelier feston, râtelier cornadis, râtelier circulaire. LA DISETTE DES FOURRAGES ET LES MOYENS D’Y REMÉDIER I. En France, les bonnes années pour les biens de la terre sont les années de sécheresse. Les grandes pluies font verser les céréales et pousser les mauvaises herbes ; elles empêchent la dessiccation des javelles, rendent la rentrée des récoltes difficile et provoquent même la germination du grain dans l’épi. Sous leur influence, les fleurs, — celles de la vigne notamment, — coulent, et les fruits mûrissent mal. Les pluies abondantes délavent les terres, et les eaux entraînent à la mer les principes fertilisans. Les pâturages sont à la vérité plantureux, et les prés donnent de fortes coupes ; mais les herbes sont peu nutritives, et les fourrages, mal récoltés, se conservent difficilement ; ils sont souvent insalubres. La sécheresse est plus favorable à nos principales récoltes que la grande humidité, et cette année, malgré une chaleur continue dont on a vu peu d’exemples et une absence complète de pluie pendant les mois où elle est le plus nécessaire, le rendement des principaux produits de notre agriculture sera encore passable dans la plupart des localités. Celui des récoltes d’hiver, du seigle, du blé, sera généralement peu inférieur à celui d’une récolte moyenne ; les plantes ligneuses, la vigne, l’olivier, le châtaignier, n’ont pas encore souffert. Quand nous obtenons de ces végétaux une bonne récolte, notre subsistance est assurée. À la vérité, les produits du jardinage sont très rares et très chers en raison de la main-d’œuvre qu’exigent les arrosages indispensables pour les faire prospérer ; les plantes d’été de grande culture, les pommes de terre, les légumes secs, feront en partie défaut. On peut donc s’attendre à une année difficile, mais qui le sera moins cependant que les années de pénurie et de disette qui ont été la conséquence de pluies très abondantes. C’est surtout la récolte des fourrages qui est atteinte ; elle est presque nulle dans la plupart de nos départemens. Jusqu’à ce jour, les marchés de bestiaux sont largement approvisionnés. Les cultivateurs vendent les animaux qu’ils ne peuvent pas nourrir, et cela donne de la viande sur pied à bon marché, sinon de première qualité ; mais il faut prévoir les conséquences du dépeuplement de nos étables, et c’est avec raison que l’on se préoccupe des moyens de nourrir les animaux. On peut remédier à la pénurie des fourrages de deux manières d’abord en augmentant par la culture les ressources alimentaires, ensuite en utilisant le mieux possible celles dont on peut disposer, et en introduisant même dans le régime des animaux des produits qui n’y entrent pas en temps normal. Ce qui rend la position des agriculteurs difficile, c’est surtout la presque impossibilité de faire des cultures dérobées, d’intercaler entre les cultures principales des fourrages d’été, qui remplacent si avantageusement le foin lorsque, comme cette année, le rendement des prairies artificielles et naturelles est inférieur à ce qu’il est ordinairement. Ainsi le maïs, qui, semé à la volée, donne une si abondante récolte de fourrage vert, le sarrasin ordinaire et le sarrasin de Tartarie, qui réussissent dans les sols les plus maigres, le millet d’Italie panicum italicum, le millet ordinaire panicum milliaceum, le moha panicum germanicum, n’ont pas pu être semés à cause de la sécheresse, ou n’ont pas levé là où on les a ensemencés. A plus forte raison, il a fallu renoncer aux produits que donnent dans les années normales l’avoine, les pois gris, la gesse d’été, les vesces, ces plantes étant plus encore que les précédentes atteintes par la sécheresse. Toutefois les cultivateurs ne doivent pas se décourager. Il importe de profiter des pluies, même peu abondantes et passagères, pour semer quelques plantes robustes et d’une végétation rapide. Nous leur recommandons surtout le maïs, les millets, les sorgho, le sarrasin, la moutarde blanche, la navette d’été. Toutes ces plantes peuvent être semées jusqu’en septembre, surtout quand on ne veut les utiliser que comme fourrage. Le maïs, les millets cultivés, les sorgho, sont des plantes des pays chauds ; elles peuvent résister à la sécheresse. Le sarrasin, qui peut être semé sur les plus mauvaises terres, permet de rendre productives les bonnes terres qui, cette aimée, sont comparables aux mauvaises en temps normal. En semant ces plantes seules ou en mélange, les cultivateurs se procureraient de précieuses ressources pour l’automne ; les pluies peuvent être insuffisantes pour pénétrer la terre des prairies, pour faire pousser les regains, et cependant humecter assez les terres meubles pour favoriser la pousse de plantes annuelles. Il importe aussi qu’ils ne laissent aucun coin de terre improductif. Le nom de récoltes dérobées donné à la culture des plantes annuelles indique assez leur place en dehors de l’assolement ; mais on n’en tirerait pas tout le profit qu’elles peuvent donner, si on se contentait de les semer sur une pièce de terre où la récolte n’a pas réussi il faut les semer partout où un espace de terre reste libre. Les plus productives, les millets, le mais, le sorgho, sont surtout utiles ; quelques pieds de ces plantes donnent une assez grande quantité de fourrage pour qu’il soit avantageux d’aller le récolter. Les crucifères en général, les choux en particulier, sont des plantes des terres siliceuses, des terres tourbeuses. Pourquoi ne les placerait-on pas dans des marais qui d’ordinaire restent improductifs ? Si l’on prend la précaution d’arroser le chou deux ou trois fois quand il est transplanté, il s’enracine facilement, résiste à la sécheresse, et reprend quand arrivent les pluies de l’automne et les fraîcheurs des longues nuits. Les fourrages aqueux fournis par les crucifères entrent avec profit pour la santé des animaux dans les rations composées avec des fourrages secs, durs, avec des pailles, des feuilles sèches, ainsi qu’on sera obligé de les composer cette année dans un grand nombre de fermes. Les haricots peuvent encore être semés. S’ils mûrissent, on aura, outre le grain, les fanes, qui peuvent rendre des services pour la nourriture des bestiaux ; si l’on s’aperçoit que les froids approchent avant la maturité, on les cueillera verts, et on obtiendra un excellent légume et un bon fourrage. Chacun connaît les ressources que peuvent fournir d’autres plantes potagères les laitues, les endives, la chicorée, les carottes, les betteraves, ces dernières si utilement répandues aujourd’hui dans la grande culture et si précieuses au point de vue industriel comme au point de vue de l’hygiène vétérinaire. A l’école d’Alfort, nous avons toujours fait semer les betteraves plus rapprochées qu’il ne convient de le faire pour le développement de la plante, et, en faisant éclaircir dans le courant de l’été, nous nous procurions un bon supplément de nourriture pour les moutons et pour les porcs. Il n’est plus temps d’avoir recours à cette pratique, et, malgré la rareté du fourrage, nous ne conseillerons pas d’effeuiller complètement, comme on le fait trop souvent dans les campagnes, les plantes d’été et d’automne, en particulier les betteraves, tout en ajoutant cependant qu’on aurait grand tort de ne pas utiliser les feuilles inférieures à mesure qu’elles se flétrissent, qu’elles jaunissent. On peut ainsi, sans nuire à la récolte principale, avoir une nourriture salubre, rafraîchissante, propre à maintenir en santé les animaux qui vivent dans les pâturages desséchés en grande partie, qui broutent les arbustes des haies, et ceux qui sont conduits dans les forêts. Les cultivateurs devront aussi en automne se préoccuper du printemps 1871. La nourriture sera rare cet hiver. Les choux, le colza, sont les fourrages les plus précoces ; mais ces plantes ne sauraient former la base de l’alimentation des animaux d’une ferme. Il faut compter principalement sur le seigle d’abord, sur un mélange de vesces et d’une céréale, sur le trèfle farouch, dont l’utilité est bien connue. Semé à la fin de l’été, le seigle peut fournir une coupe avant l’hiver et donner encore une très abondante récolte dans le mois d’avril suivant. Généralement on sème la vesce avec le seigle, ce dernier devant servir de rame à la plante légumineuse. Il est très convenable pour cette destination ; mais, en raison de sa précocité, il est épié et déjà dur quand la vesce est bonne à faucher, et il ne peut pas être consommé par les animaux. Le blé présente à cet égard un grand avantage. Il sert également de soutien à la vesce, est assez rustique pour résister au froid de l’hiver, et il fournit par lui-même, quand on fauche le mélange, un excellent aliment pour tous les animaux. Le prix plus élevé de la semence ne doit pas le faire exclure ; la dépense est largement compensée par le produit que l’on obtient. Le cultivateur sait quelles sont les plantes qui réussissent le mieux dans chacune des parties du sol qu’il cultive ; nous n’avons rien à lui apprendre sur ce point. Nous tenons seulement à lui donner la volonté d’essayer encore, au lieu de se laisser aller au découragement, comme semblent le faire quelques écrivains agricoles. Il est encore temps, nous le répétons, de faire des semailles dans la plupart des terres ; quelques orages peuvent nous faire espérer un temps plus favorable, et ce serait une très grande faute, dans les conditions où nous sommes, de négliger d’ensemencer, de ne pas compter sur l’automne pour obtenir quelques produits fourragers. Si la terre, échauffée par cet été tropical, vient à être un peu humectée, elle sera en excellente condition pour produire vite et bon. Du resté, pour la plupart des plantes que nous conseillons, maïs, millet, sorgho, le prix de la semence est insignifiant une graine produit une tige haute et très feuillée qui, même en supposant une réussite moyenne, paie largement l’avance faite à la terre. II Nous avons dit qu’il faut en second lieu utiliser le mieux possible les alimens que l’on a l’habitude de faire consommer, et introduire même dans l’alimentation du bétail des plantes et des résidus qu’en temps ordinaire on néglige d’employer. Presque toutes les plantes et leurs principaux produits ont été analysés par les chimistes, et nous savons aujourd’hui que beaucoup de matières végétales qui vont à la fosse au fumier pourraient contribuer aussi avantageusement à la nourriture des animaux que la plupart de celles que l’on utilise pour leur alimentation. Il s’agit donc d’en essayer l’emploi, de s’ingénier à les faire accepter par le bétail. Un cultivateur intelligent peut ne rien laisser perdre dans sa ferme ; en mélangeant les alimens durs, peu sapides, avec de l’herbe, des résidus frais, en faisant cuire ou fermenter le mélange, il formera une nourriture qui lui rendra de grands services pendant la disette des fourrages. Les pailles des céréales ont toujours été données au bétail ; mais dans beaucoup de fermes on n’en tire pas tout le parti qu’on pourrait en tirer, si on les soumettait à l’action du hache-paille pour les faire entrer dans les mélanges alimentaires. Les pailles dures de plusieurs plantes de la famille des crucifères et des légumineuses, les siliques et les gousses de ces mêmes plantes, hachées ou écrasées, et mêlées à des alimens pulpeux soumis au besoin à la fermentation ou à une simple macération, peuvent donner une grande quantité de bonne nourriture. La paille du sarrasin est surtout mal utilisée, même dans les pays pauvres ; elle ne forme le plus souvent qu’un mauvais engrais, car on la laisse se perdre en partie dans les cours et les fossés. C’est le cas de l’employer cette année pour nourrir les bestiaux ; en la récoltant avec soin et en la stratifiant avec le peu d’herbe que donneront dans l’arrière-saison les prairies basses, on peut se procurer une ressource utile pour l’hiver. Ce n’est pas le moment de recommander la culture du topinambour, — on plante les tubercules au printemps ; — mais c’est le moment d’insister sur l’emploi que l’on peut faire de cette précieuse plante, qui donne de si abondans produits dans des sols où la plupart des végétaux utiles meurent de misère. Le topinambour n’est jamais assez cultivé ; les tubercules, après avoir fourni de l’eau-de-vie par la distillation, donnent un bon résidu tous les animaux les recherchent, surtout quand ils sont crus ; mais ce qui est important cette année, c’est le service que peuvent rendre les feuilles et les tiges du topinambour pour nourrir les animaux. Les premières, quoique minces, donnent, en raison de leur ampleur, beaucoup de produits ; tous les animaux les mangent fraîches ou sèches. De très judicieux agronomes ont conseillé de faire des champs de topinambours, afin d’avoir des pâturages frais pour les moutons en août et septembre. Si on coupe la tige avant la chute des feuilles, on obtient des feuillards qui peuvent être consommés en totalité par les bestiaux, car les tiges, quoique hautes de 1 à 2 mètres, sont moelleuses, tendres ; elles sont surtout précieuses, si on les hache, si on les écrase, si on les mêle à des produits herbacés, aqueux, pulpeux. Elles dessèchent ces produits, et deviennent elles-mêmes aqueuses et tendres. — N’oublions pas de mentionner le dahlia. Les amateurs lui reprochent de prendre trop de développement ; pour eux, les variétés naines sont les plus estimées. Celles-ci ne conservent pas longtemps leur caractère, et ce défaut de grandir trop facilement, qui semble propre à la plante, est une précieuse qualité au point de vue qui nous occupe. Toutes les parties du dahlia sont alimentaires. Les porcs surtout en mangent avec avidité les fleurs et les tubercules ou bourgeons souterrains. Nous les avons utilisés à l’école d’Alfort, et nous les avons vu utiliser en Angleterre, où ils contribuent partout à embellir le petit jardin que chaque habitant des villages et des petites villes a devant sa maison. Les vignes, les treilles, fournissent des pampres, que l’on enlève en ébourgeonnant, et que l’on utilise avec grand avantage au printemps et en été pour la nourriture des animaux. Les cultivateurs du Mont-d’Or lyonnais ramassent les feuilles de vigne avec soin après les vendanges ; ils les tassent fortement dans des fosses en bétons en planches ou en maçonnerie, les y disposent par couches à mesure qu’ils les ramassent, et répandent sur chaque couche du sel, quelquefois des baies de genièvre. Quand la fosse est pleine, ils couvrent les feuilles de planches sur lesquelles ils mettent de grosses pierres pour qu’elles soient fortement pressées. Cette nourriture sert à alimenter en partie, les chèvres qui donnent l’excellent fromage du Mont-d’Or jusqu’au mois de mars ou d’avril. Les feuilles de vigne sont très riches en azote ; on les donne avec profit aux vaches laitières. Le bois de la vigne, les sarmens, peuvent même être utilisés comme aliment ; depuis un demi-siècle, toutes les fois qu’il y a eu disette de fourrages, on en fait consommer par les animaux, et dernièrement un industriel nous en a présenté des échantillons qui avaient été réduits à l’état presque pulvérulent. Il suffit du reste de les hacher, de les écraser, et de les faire macérer vingt-quatre heures avant de les administrer, surtout si on les mêle à d’autres alimens. Pourquoi ne couperait-on pas après les vendanges, avant la maturité du bois, le sommet des sarmens, pendant que les feuilles y adhèrent encore ? On obtiendrait ainsi, sans nuire à la vigne, un fourrage que tous les animaux prendraient avec plaisir. La taille définitive se ferait après l’hiver, comme à l’ordinaire. Cette pratique rapporterait plus que celle que l’on met en usage dans le Mont-d’Or lyonnais. Mentionnons encore le marc de raisin, qui, même après avoir été distillé, peut être avantageusement mêlé à d’autres alimens les pépins sont riches en corps gras et en albuminoïde. En partant de ce qu’un hectare de vigne peut fournir en pampres et en marc, M. Jules Guyot, qui a si bien étudié nos vignobles et les ressources qu’ils peuvent offrir, estime que nos 2,500,000 hectares de vigne pourraient fournir 5 milliards de kilogrammes d’excellens alimens qui, à 20 kilogrammes par jour et par tête, nourriraient 2,500,000 têtes de gros bétail pendant 100 jours. De tout temps, les feuilles des arbres ont été employées à la nourriture du bétail, dans les contrées méridionales surtout, où la sécheresse arrête si souvent la pousse des plantes herbacées, et où il faut utiliser toutes les ressources alimentaires dont on peut disposer. Les cultivateurs de nos départemens du midi, quand vers la fin de l’été l’herbe est rare dans les pâturages, élaguent les arbres qui se trouvent sur les lisières des chaumes, des landes, et les branches abattues, dispersées par le berger, sont mises à la portée de toutes les bêtes du troupeau. Nous n’oserions pas conseiller cette pratique aux cultivateurs de nos pays à riches pâturages dans une année ordinaire, mais cette année il faut faire flèche de tout bois. La plupart des arbres de nos pays ont des feuilles alimentaires. Nous citerons l’orme, le frêne, le cerisier, le chêne, le charme, les érables, les peupliers, le tilleul, le bouleau, le marronnier d’Inde, le hêtre, l’aulne, l’olivier, etc. L’acacia, qu’on a préconisé comme propre à former des prairies aériennes, qui est si répandu en France et qui prospère si bien sur les mauvais sols, sur les talus des chemins de fer, fournit de très bonnes feuilles que l’on utilise, vertes le plus souvent, malgré les épines que portent les branches. Dans les années où les fourrages d’été sont abondans, c’est pour augmenter les provisions d’hiver que l’on a recours aux feuilles des arbres. On les récolte en branches pour en former des fagots appelés feuillards, qu’il est facile de faire sécher. Ainsi conservées, elles conviennent surtout pour les moutons. Avec un peu de paille et quelques heures de pâturage dans les genestières ou dans les bruyères, les feuillards forment dans plusieurs de nos provinces l’unique nourriture des troupeaux. — On récolte aussi les feuilles à la main, particulièrement celles des jeunes branches que l’on ne veut pas couper pour en faire des feuillards et celles de quelques arbrisseaux le noisetier, le mûrier multicaule, le lierre grimpant, qui ont des propriétés toniques très marquées. On peut les conserver dans des fosses, comme on le fait pour les feuilles de vigne dans le Lyonnais et pour les feuilles de betterave dans le nord. Les feuilles détachées, fraîches ou conservées en silos, entreraient très bien dans tous les mélanges alimentaires, et contribueraient ainsi à la nourriture même des bêtes de rente. Ajoutées aux pulpes, aux résidus aqueux, mélangées avec des feuilles plus aqueuses et plus succulentes, arrosées avec de l’eau mélassée ou de l’eau tenant en suspension des tourteaux, elles servent à former de bonnes provendes, très convenables pour les vaches laitières ; mêlées à des racines coupées, à quelques grains concassés, elles peuvent avantageusement être administrées aux attelages. Les feuilles vertes sont moins aqueuses que l’herbe des prés et plus riches en azote ; d’après quelques auteurs, les feuilles sèches auraient une valeur à peu près équivalente à celle du foin. Celles de plusieurs arbres ont été analysées par M. Isidore Pierre ; elles pourraient être classées comme il suit, d’après la quantité d’azote qu’elles contiennent feuilles de tilleul 1,45 pour 100, d’orme 1,01, de mûrier noir 1, de peuplier 0,81, de lierre grimpant 0,54. Rappelons que la dépaissance dans les bois, dont on a parlé beaucoup dans ces derniers temps, n’est point sans inconvéniens. Les feuilles d’arbre mangées en grande quantité, surtout les bourgeons et les jeunes branches, occasionnent une maladie des organes digestifs et des voies urinaires appelée mal de brou. On prévient ce dérangement dans la santé des animaux en leur donnant par jour un repas avec de l’herbe des prés, des racines ou des feuilles de plantes herbacées, et en leur procurant de la bonne eau pour boisson. Il faut peu compter sur l’herbe qui pousse dans les bois pour produire les effets d’un bon pâturage elle est peu sapide, et les animaux la dédaignent. Les feuilles des arbres verts peuvent être une ressource pour la mauvaise saison ; dans le Tyrol, la ramée du pin rend de bons services. On les considère cependant comme pouvant produire l’hématurie, et, quand on en fait consommer, il est essentiel de prendre les précautions que nous venons de recommander. Il est toujours facile, par des soins, de profiter de l’avantage de cette nourriture en se préservant des inconvéniens. On voit qu’à la rigueur ce ne sont pas les ressources alimentaires qui nous manquent ; nous ne savons pas assez les utiliser en temps ordinaire, on ne peut couper qu’exceptionnellement en été les taillis et les arbres plantés sur les bords des routes pour faire des feuillards ; mais il n’y aurait aucun inconvénient à en profiter dans une année de disette de fourrages comme celle-ci. Ce qu’on perdrait en matière ligneuse en élaguant les arbres et en coupant les taillis pendant qu’ils sont en feuilles, on le regagnerait amplement en substances fourragères. Faut-il rappeler l’ajonc épineux, ulex europœus ? Calloet imprimait, il y a deux siècles, en 1666, que l’ajonc vaut mieux pour nourrir les poulains que le foin, qu’il est favorable aux chevaux qui travaillent, qu’il prévient le développement de la pousse. Anderson a dit depuis que l’ajonc est très bon pour l’engraissement du bœuf et pour l’entretien des vaches laitières et des brebis. Tous les auteurs modernes répètent qu’il donne aux chevaux autant de feu et d’ardeur au travail que l’avoine, et cependant l’usage de l’ajonc ne s’étend pas au-delà des climats maritimes. Il lui faut, pour acquérir toutes ses propriétés alimentaires, un climat doux et un air humide. C’est seulement en Bretagne, où il est employé depuis lin temps immémorial, qu’il produit ces jets longs et touffus, presque inermes, qui ont fait donner à la variété qui les présente le nom d’ajonc queue de renard. Sous le climat continental, il est rabougri et épineux. Les propriétaires qui essaient de le faire consommer dans le centre de la France ne persévèrent jamais, à cause des embarras qu’entraîne l’administration de ce fourrage. Cette année cependant ne devrait-on pas essayer et persévérer ? On distribue l’ajonc après l’avoir haché et écrasé. Avec la meule à huile, on l’écrase facilement en l’arrosant pendant l’opération. Tous les herbivores le mangent ainsi préparé, et se trouvent très bien de son usage. On a rarement essayé de faire consommer au râtelier la bruyère et le genêt à balai. Les troupeaux cependant s’en nourrissent en partie pendant l’hiver dans tout le midi, et le genêt surtout pourrait être heureusement utilisé, entrer dans la composition de provendes, de mélanges. Il est très nutritif, échauffant même ; au printemps, il détermine chez les moutons la génestade, mais cette maladie ne se déclare que lorsque le genêt est pris en grande quantité. S’il n’entre que pour une partie dans la nourriture des animaux, si, le jour qu’ils en mangent, les troupeaux vont sur un bon pâturage, ils conservent une parfaite santé. En raison du principe amer qu’il contient, le genêt contribue même à prévenir la pourriture, et, mêlé en justes proportions dans les provendes aqueuses, douceâtres, qui produiraient l’anémie, la cachexie, il agit comme médicament alimentaire ; il combat l’atonie. — Plusieurs espèces de fougères, en particulier la grande fougère, fougère proprement dite pleris aquilina, peuvent être utilisées en ce moment ; les bœufs et les vaches les mangent au râtelier, quoiqu’ils les dédaignent sur pied. Les plantes aquatiques, les carex laiches, les scirpes, les joncs, le poa aquatique, le roseau, sont peu sapides, dures, et généralement délaissées par les bêtes qui pâturent ; mais, coupées, hachées et macérées dans un liquide contenant des farines, des tourteaux, des résidus de distillerie, ou bien mêlées à des marcs de raisin, elles pourraient très bien être données aux bestiaux. Nous ne connaissons pas la composition des plantes marines au point de vue de l’alimentation ; on les a surtout étudiées au point de vue des services qu’elles rendent à l’industrie. Cependant nous savons qu’elles sont salubres, qu’elles contiennent d’assez fortes proportions de matières azotées, et qu’elles sont très riches en principes minéraux, si bienfaisans pour la santé et si nécessaires pour favoriser le développement des animaux. Même dans les temps ordinaires, elles seraient fructueusement employées à la nourriture du bétail. Les vaches et les moutons recherchent beaucoup les varechs lorsqu’ils sont frais, disent les auteurs qui ont été à même de faire des observations à ce sujet ; mais ils les délaissent quand ils commencent à s’altérer. Plusieurs espèces sont propres à la nourriture de l’homme et des animaux. Les Russes, qui font usage de ces plantes, les appellent beurre aquatique à cause de leur consistance gélatineuse, onctueuse. Quelques espèces se réduisent en gelée par l’ébullition, et toutes seraient propres à ramollir les plantes dures. Convenablement mélangées, elles pourraient servir comme fourrage ; on peut croire même qu’une fois adoptées, on ne les abandonnerait plus. La rareté des légumes donnera aux châtaignes une grande valeur comme comestible pour l’homme ; mais le gland, si abondant dans nos forêts, le marron d’Inde, peuvent contribuer à remplacer le fourrage et les grains. Tous les animaux recherchent le gland, tous s’habituent facilement à manger le marron d’Inde et s’en trouvent bien. Toutefois on tire un parti plus avantageux de ces alimens en les écrasant et les mêlant aux végétaux fibreux, durs, que nous venons d’énumérer. Comme ils sont riches en fécule, ils entrent facilement en fermentation, et donnent de la saveur au mélange, qu’ils améliorent en outre par les matières albuminoïdes qu’ils contiennent, et par leur principe amer, leur tanin, qui les rend toniques. On ne distribue pas au bétail la faîne de hêtre qu’on s’est donné la peine de récolter ; on en retire une huile excellente. Nous dirons pourtant qu’il faut cette année en ramasser le plus possible, afin d’augmenter la quantité de tourteau qu’elle produit. Nous n’avons pas encore parlé de l’utilisation des tourteaux pour la nourriture du bétail. C’est l’aliment le plus riche en azote qu’on puisse lui faire consommer, et celui qui revient au plus bas prix comparativement à sa valeur nutritive. Tous les tourteaux ne conviennent pas également pour nourrir le bétail, c’est-à-dire que tous ne sont pas également appétés et nutritifs ; mais les plus mauvais, ceux du chènevis, du colza, de la cameline, du chou, de la navette, délayés dans l’eau, sont excellens pour composer des mélanges. Le liquide qui les contient, versé sur des alimens fibreux, durs, comme les pailles, les végétaux ligneux, plus riches en principes carbonés qu’en azote, contribue à donner une excellente nourriture. Ces tourteaux sont un assaisonnement, un aliment complémentaire très utile ; on peut les ajouter aussi, après les avoir préalablement écrasés, à tous les résidus aqueux, pulpes, marcs de cidre, etc. Quant aux tourteaux de noix, de lin, d’œillette, de faîne, ils peuvent avec grand profit être employés de la même manière ; mais on les fait plus souvent consommer seuls et sans aucune préparation. On répète souvent que l’agriculture est une industrie, ce qui est incontestable ; mais remarque-t-on assez combien la conduite de la plupart des cultivateurs diffère de celle des industriels ? Les premiers cherchent à réaliser des bénéfices en se privant, en économisant, les autres cherchent sans relâche à innover, à perfectionner leurs procédés, à tirer parti de toutes les matières dont ils peuvent disposer, à les revivifier, quand elles ont été altérées, pour les employer de nouveau, à remplacer, quand ils le peuvent, les matières premières dont ils se servent par des matières d’un plus grand rendement ou d’un prix moins élevé. Si les possesseurs de bestiaux, les cultivateurs, avaient cet esprit d’innovation qui est la source de tout progrès, verrions-nous tous les ans 40, 50 millions de kilogr. de résidus des huileries exportés de nos ports de mer et de nos villes frontières pour aller engraisser les animaux et améliorer les terres des cultivateurs allemands ou anglais ? N’est-ce pas déplorable de voir que non-seulement nous ne conservons pas les tourteaux de sésame, d’arachide, de cotonnier, etc., provenant de graines exotiques, mais que nous laissons même exporter ceux qui proviennent de nos récoltes, que nous appauvrissons ainsi le domaine qui produit les plantes industrielles au lieu de tirer parti des résidus de ces plantes pour l’améliorer ? Il serait trop long d’énumérer tous les végétaux qui peuvent être utilisés et qui doivent l’être. Toutes les plantes vulgairement appelées sauvages, c’est-à-dire qui ne sont pas cultivées, mais que les animaux mangent, peuvent entrer dans la composition des provendes. Nous citerons les consoudes, abondantes dans les lieux humides, la grande patience des jardins, la patience des près, la patience des Alpes, utilisées sur les montagnes pour nourrir les porcs que l’on engraisse avec le petit lait, la berce des prés, les orties, et en particulier l’ortie commune, l’orpin blanc, orpin des vignes, etc. Une plante malheureusement trop commune parce qu’elle nuit aux arbres fruitiers sur lesquels elle vit en parasite, le gui viscum album, est très nutritive. Les chèvres la recherchent, la mangent avec avidité. Les petits cultivateurs du midi, qui en connaissent la valeur, la récoltent. Le gui est très commun dans nos pays à riches herbages où les pommiers sont si nombreux. Il y aurait un double profit à l’enlever pour les bestiaux. En raison de sa nature succulente, il peut être mêlé avec avantage aux matières fibreuses. Avant de quitter ce sujet, disons qu’on peut employer à la nourriture du bétail le ramassis des granges et des greniers, les graines de foin, les criblures, etc. Vannés et débarrassés de la poussière, ces produits sont très propres à nourrir les bestiaux. Ils sont composés de débris de tiges et de feuilles, de petites fleurs desséchées et de graines. A cause de ces dernières, toujours riches en albuminoïdes, en phosphates, et souvent en principes gras, les balayures des granges conviennent surtout pour être ajoutées à la drêche, aux pulpes, aux cossettes de betteraves traitées par le procédé Champonnois, aux résidus des distilleries de grains et aux marcs de pomme et de raisin, que l’on ne cherche pas assez à utiliser. Un simple mélange suffit pour composer une bonne nourriture dans leur état naturel, les petites graines traversent le tube digestif sans produire d’effet nutritif ; mais elles sont digérées quand elles sont administrées après avoir été pendant quelque temps en contact avec des corps humides. Il y a plus d’un quart de siècle qu’un industriel de Lyon employait la mélasse répandue sur des fourrages pour nourrir ses chevaux. Les cultivateurs du nord s’en servent aujourd’hui avec avantage pour engraisser les bestiaux et nourrir les vaches laitières. On arrose avec de l’eau mélassée, à la dose de 1 kilogramme mélasse pour 100 litres d’eau, un mélange de paille hachée et de légumineuses vesce, gesse, lentillon. On emploie à cet effet des caisses dans lesquelles on tasse les matières sèches, et on les dispose de manière qu’on puisse recueillir le liquide qui s’écoule après avoir traversé la masse solide. On le rejette sur le tas. On peut faire consommer ainsi même les pailles les plus dures ; elles sont ramollies et contractent un goût qui plaît aux animaux habitués à cette nourriture. Nous avons dit que le cultivateur doit prévoir les besoins de la mauvaise saison et ensemencer le plus possible en vue du printemps prochain. Celui qui peut disposer d’une grande quantité de résidus de fabrique, ou qui se trouve avoir plus de nourriture verte qu’il ne peut en faire consommer, doit chercher à s’approvisionner pour l’hiver. Les produits qui ne peuvent pas être desséchés sont économiquement conservés dans des fosses ou dans des silos. Nous avons décrit le procédé employé depuis un temps immémorial dans le Lyonnais ; les nourrisseurs de Paris l’ont adopté pour conserver la drêche. Ils établissent à côté de la vacherie une fosse et la disposent, ainsi que le local où elle se trouve, de manière qu’on peut faire reculer la voiture chargée jusque sur le bord de la fosse ; à chaque décharge, on tasse la drêche, la fosse est ainsi remplie régulièrement. C’est aussi dans des fosses que l’on conserve la pulpe de la betterave et les feuilles de cette plante, que l’on faisait autrefois consommer sur place au moment de la récolte. Les feuilles étaient perdues en grande partie à cause de la quantité qui était mise à la fois à la disposition des animaux. D’après une communication récemment faite à la Société centrale d’agriculture, ce moyen de conservation se généralise dans le nord de la France. On fait d’ordinaire des fosses de 7 mètres de longueur sur 3 mètres de largeur et 4 mètres de profondeur, construites à angles arrondis et abritées par des hangars ou des toits en chaume. On les emplit avec des couches alternatives de paille hachée 10 centimètres et de feuilles de betteraves 15 centimètres. Le tout est exactement pressé et assaisonné par à ou 5 kilogrammes de sel pour 100 kilogrammes de feuilles. On n’y met les feuilles que lorsqu’elles sont bien égouttées, qu’elles ne sont mouillées ni par la pluie ni par la rosée. On ferme le tout exactement avec du mortier. S’il se produit des crevasses, on les bouche avec soin. En hiver, on prend le mélange par tranches verticales pour ne pas laisser de larges surfaces exposées à l’air. Ce procédé de conservation, cet ensillage, s’appliquerait à tous les végétaux verts, aux feuilles d’arbres que l’on a cueillies à la main ou en brindilles, lesquelles sont moins faciles à dessécher et à conserver que celles qui adhèrent à de fortes branches et qui constituent des feuillards ; on peut surtout l’employer en automne, si le temps est pluvieux, pour conserver des produits qu’il ne serait pas possible de faire faner. Ainsi, lorsqu’on sème des fourrages d’été jusqu’en septembre, il peut arriver, et cela est surtout à désirer cette année, qu’on en ait un excès, excès qui rendrait les plus grands services en hiver, si on prenait soin de le conserver. Nous avons conseillé de faire consommer par le bétail beaucoup de produits que l’on emploie ordinairement pour faire la litière. Il faut cependant songer au bien-être des animaux et à la production des engrais. Pour remplacer les pailles que nous ferons entrer dans les rations, nous aurons les gazons et les bruyères des terres vagues et des landes, le buis, le myrtille et autres arbustes, la terre même desséchée, le sable ramassé sur les routes, la sciure de bois ; nous aurons surtout les feuilles qui tombent naturellement des arbres. Généralement elles sont perdues. Le vent les pousse dans les ravins, et l’eau les entraîne. Mêlées aux éteules ramassés après le déchaumage, au chiendent que la herse enlève après les labours, elles forment une litière qui sans doute conviendrait peu aux bêtes à laine et aux chevaux de luxe, mais qui est excellente pour les porcs, pour les vaches à fait et les bœufs à l’engrais, comme pour les attelages de labour et pour les élèves. Parmi les produits que l’on a nouvellement introduits dans l’alimentation des animaux, nous rappellerons les cosses des graines de cacao et les radicelles de l’orge germée. Les cosses de cacao sont dures, cassantes, et ont une odeur suave qui rappelle le produit dont elles proviennent. Elles sont assez riches en azote, et contiennent très peu d’eau, mais beaucoup de ligneux et de matières minérales. Jusqu’ici, elles ont été utilisées le plus souvent comme combustible dans les usines ou l’on prépare le chocolat. Cependant depuis longtemps les pauvres gens des Pays-Bas, de l’Irlande, etc., les traitent par l’eau ou par le lait, et en prennent l’extrait sucré en guise de chocolat. Les essais qu’on a faits pour en nourrir les animaux ont eu peu de succès. Dans ce moment, la question est à l’étude. Un habile cultivateur, M. Ménard, en a acheté une très forte quantité aux fabricans de chocolat de la capitale ; il espère bien pouvoir les employer à la nourriture de ses bestiaux. Il y a peu d’années, on ne tirait aucun parti des résidus de la fabrication de la bière quand on ne pouvait pas en faire des engrais. Nous avons vu à Lyon les brasseurs du faubourg de Vaise se débarrasser de la drêche en la jetant dans la Saône. Aujourd’hui les nourrisseurs de vaches laitières la donnent à leurs vaches. Il est un autre résidu de la même fabrication qui’ jusqu’à ce jour n’a guère été utilisé en France que comme engrais ; nous voulons parler des radicelles de l’orge germée. Depuis longtemps cependant les Allemands s’en servent pour engraisser les bœufs et même pour nourrir les chevaux. Dernièrement un vétérinaire d’Arras, M. Lenglen, nous a appris que depuis quelque temps on les donne aux bœufs et aux chevaux dans le Pas-de-Calais. D’après les détails qu’il a communiqués à la Société centrale d’agriculture, le département du Pas-de-Calais possède cinq cent trente-quatre brasseries, qui en 1868 ont utilisé 2 millions de kilogrammes de malt, et ce malt a dû produire 600,000 kilogrammes de radicelles. On donne ces 600,000 kilogrammes comme formant l’équivalent nutritif d’une quantité égale de foin. C’est donc un produit assez important. Il est une recommandation qu’il peut être utile de faire, et qui concerne le nombre de têtes de bétail que l’on a intérêt à conserver proportionnellement à la nourriture dont on dispose. L’industrie zootechnique comprend deux opérations bien distinctes, qui n’exigent pas la même ligne de conduite. Le cultivateur dont l’industrie principale est la production, qui fait des élèves, peut en temps de disette restreindre un peu les rations et conserver autant de vaches et de brebis qu’il peut en entretenir, même en les nourrissant maigrement. Les femelles ainsi arriveront à l’époque du part sans grand préjudice pour elles et pour leur propriétaire. Il n’en est pas de même si l’on entretient un bétail de rente pour obtenir de la viande ou du lait. Dans ce cas, le produit des animaux est en raison directe du fourrage consommé et en raison inverse du nombre d’animaux consommateurs, de sorte que d’une quantité donnée d’alimens on obtient d’autant plus de produits utiles que le nombre d’animaux qui la consomment dans un temps donné est moins considérable. On a moins de rations d’entretien à fournir. Il vaut donc infiniment mieux, au point de vue de l’intérêt public et de l’intérêt personnel du cultivateur, restreindre le cheptel et nourrir abondamment les animaux, afin d’obtenir d’eux l’utilisation d’une forte ration de production, que de perdre des rations d’entretien en conservant des animaux dont, faute de nourriture, on ne pourrait pas utiliser toute la puissance productrice. III Les observations précédentes se rapportent principalement aux animaux entretenus par les cultivateurs, aux bœufs et aux chevaux de labour, aux bêtes à l’engrais, aux vaches laitières et aux moutons ; mais il faut songer aussi aux chevaux employés par le commerce, l’industrie, le luxe, la guerre. C’est surtout pour ces animaux qu’il faut chercher à utiliser mieux qu’on ne l’a fait les produits alimentaires dont nous disposons. Jusqu’à ces dernières années, on a été persuadé en France comme à l’étranger, — et le plus grand nombre de personnes occupées à soigner les chevaux le croient encore, — qu’on ne peut nourrir convenablement ces animaux qu’avec du foin et de l’avoine. Or nous aurons à peine le quart de la récolte ordinaire du foin des prairies naturelles. La récolte de l’avoine nous fera également défaut en grande partie. En temps de paix, nous pourrions compter sur les importations. La Hollande, la Suède, la Hongrie, le Tyrol, quelques parties de l’Allemagne, l’Amérique même, malgré son éloignement, nous avaient offert du foin à d’assez bonnes conditions. D’un autre côté, la facilité de comprimer ce fourrage à l’aide de presses aujourd’hui fort répandues permet de le transporter à de grandes distances à peu de frais ; mais la guerre empêchera une partie des arrivages, et rendra plus dispendieux ceux qui pourront s’effectuer. D’ailleurs, en augmentant la consommation, elle fera élever les prix. Il faut donc ne compter que sur nos propres ressources, et, dans tous les cas, chercher à les bien utiliser. Le meilleur moyen, c’est la substitution au foin et à l’avoine de fourrages et de grains plus communs et moins chers relativement à leur valeur alimentaire. Cette substitution a été souvent essayée, et elle n’a jamais bien réussi. En quoi ces deux alimens, que nous appelons alimens-types, diffèrent-ils du foin de trèfle, du foin de luzerne, de l’orge, du seigle, c’est-à-dire des fourrages et des grains par lesquels on a toujours essayé de les remplacer ? On ne peut répondre à cette question qu’en étudiant les diverses substances végétales alimentaires au point de vue de la composition chimique et des besoins que les alimens sont appelés à satisfaire, des produits dont ils doivent fournir les matériaux. Les principes immédiats alimentaires peuvent se réduire à deux corps principaux, carbone et azote. Pendant longtemps, on a même évalué la valeur nutritive des alimens d’après leur richesse en azote ; mais les alimens n’ont pas une valeur nutritive absolue, leur valeur est subordonnée aux effets qu’ils ont à produire. Tantôt la substance alimentaire doit être assimilée par les organes et former de la chair musculaire ou de la graisse, comme chez les jeunes sujets et les bêtes à l’engrais ; tantôt on veut en obtenir un produit spécial qui sort de l’économie, comme le fait chez les vaches laitières et toutes les femelles qui allaitent ; tantôt enfin elle sert à produire la force mécanique qui fuit agir les muscles. Il n’est donc pas rationnel de nourrir avec des alimens de même composition, de même nature, le cheval que l’on élève et celui que l’on fait travailler, ni la vache laitière et celle que l’on veut engraisser. De même que les muscles, le fait est un produit essentiellement azoté. Aussi tous les alimens riches en principes albuminoïdes, les foins des légumineuses, les farines de fèves, d’orge, sont les alimens types pour les vaches laitières et pour les élèves de toutes les espèces. Les animaux qui travaillent usent surtout du carbone, et ne peuvent suffire à leur service que s’ils sont nourris avec des alimens riches en principes immédiats hydro-carbonés. La pratique, l’observation, ont fait choisir pour la nourriture du cheval et ont rendu d’un usage général trois alimens le foin des prés naturels, l’avoine et la paille. Sans se rendre compte du pourquoi de leurs bons effets, on les emploie presque exclusive ment, et les animaux s’en trouvent très bien. A quoi doivent-ils leurs qualités ? Notons d’abord que le foin et l’avoine sont très riches en carbone proportionnellement à leur azote, ensuite qu’ils contiennent dans la même proportion les principes albuminoïdes, les principes saccharoïdes et les corps gras, en troisième lieu que l’on s’expose aux plus graves mécomptes quand on les remplace, pour la nourriture du cheval qui travaille, par d’autres alimens plus riches en principes azotés. Nous demanderons après s’il n’est pas logique d’admettre qu’ils contiennent les principaux élémens nutritifs en quantités convenables pour satisfaire aux besoins de l’économie, et engendrer la force mécanique qui est le produit utile du cheval, si enfin on ne peut pas les considérer comme les alimens types pour le cheval qui travaille ? Toutefois le foin et l’avoine, en raison même de leur usage presque universel, sont de tous les alimens ceux qui font payer l’azote et le carbone au plus haut prix, même dans les années normales, à plus forte raison cette année, pendant laquelle ils ont été si impressionnés par la sécheresse du printemps. En général, le foin fait payer l’azote qu’il fournit 7 ou 8 francs le kilogramme, et l’avoine 12 ou 13 francs ; tandis que le foin des légumineuses fournit ce corps à 4 ou 5 francs, la féverole à 5 francs, le maïs et le sarrasin à 7 francs, le seigle et l’orge à 10 ou 11 francs. Le carbone, qui est payé 64 centimes le kilogramme quand il est fourni par l’avoine, revient à 36 centimes seulement quand on le donne par le maïs[1]. On peut donc chercher l’économie, pour la nourriture des chevaux qui travaillent beaucoup, dans l’emploi de grains et de fourrages d’un prix moins élevé que l’avoine et le foin des prairies naturelles ; mais on ne peut arriver à bien entretenir ces animaux qu’en formant une nourriture semblable par sa composition chimique à ces deux alimens. Avec cette condition, toutes les substitutions d’alimens peuvent réussir, car on change les fourrages sans changer pour ainsi dire la nourriture. Le sucre, la glucose, la fécule, sont identiques dans tous les végétaux ; il en est à peu près de même des albuminoïdes et des corps gras. Il faut par conséquent se préoccuper surtout de la composition des alimens qu’on associe, et a cet égard il y a beaucoup de choix sans sortir des denrées très répandues dans le commerce[2]. Les graines des légumineuses et la paille sont les deux alimens extrêmes, les premières par leur richesse en azote, et l’autre par sa richesse en carbone proportionnellement à son azote ; en les mélangeant, on peut constituer une bonne nourriture. Cependant toutes les fois que la paille entre pour une forte proportion dans une ration, elle la rend trop volumineuse, et on ne peut pas la distribuer à des chevaux qui, en raison de leur travail, ont besoin d’être fortement nourris. On remédie à cet inconvénient en remplaçant une certaine quantité de la paille qui serait nécessaire, si on voulait la mêler à la féverole par exemple, par un poids donné d’une graine oléagineuse, soit de chènevis, dont les bons effets pour remettre les chevaux affaiblis sont connus de tous. C’est surtout en réunissant la paille et une petite quantité de graine oléagineuse à de l’orge, à du seigle ou à la féverole, qu’on peut former des mélanges qui, sans être trop volumineux, constituent d’excellentes rations. On peut ainsi nourrir les chevaux avec des grains qu’il est avantageux de faire consommer alors que l’avoine est à un prix très élevé[3]. C’est par l’influence du climat que l’on cherche à expliquer en France pourquoi l’orge suffit aux chevaux d’Orient, tandis qu’elle rend fourbus les chevaux de nos contrées. Si le climat agit dans cette circonstance, son action est bien secondaire. L’orge ou quelquefois la fève remplace l’avoine en Afrique, parce qu’elle est associée à de la paille, aliment très riche en principes carbonés relativement à ses principes azotés. J’ai voulu savoir, disait un voyageur qui avait été frappé de la vigueur des chevaux et même des ânes égyptiens, comment sont nourris ces ânes du Caire qui font dans la journée quinze heures de marche sans s’être mis le plus petit bout de chardon ou le moindre grain d’avoine sous la dent… J’ai reconnu que leur nourriture est la même que celle des excellens petits chevaux de Constantinople, c’est-à-dire de la paille hachée très menu et mélangée avec des fèves. Il faut croire que cette provende a des qualités nutritives extraordinaires, car aucune monture de notre pays, si bonne qu’elle soit, ne saurait lutter avec le dernier cheval de Stamboul ou avec le dernier âne du Caire. » Ces qualités nutritives extraordinaires résultent de la juste proportion des divers principes immédiats qui se trouvent dans la ration. Le mélange, — paille foulée ou hachée et orge, — que les Arabes de l’Algérie donnent à leurs chevaux représente très approximativement la ration, foin et avoine, que nous distribuons en Europe. En effet, 3 kilogrammes de paille et 4 kilogrammes d’orge contiennent à peu près autant de principes plastiques et plus de principes respiratoires que 2 kilogrammes de foin et 4 kilogrammes d’avoine. Sans carbone et sans hydrogène, les chevaux ne marcheraient pas mieux en Afrique qu’en France. Pendant la campagne du Mexique, nos chevaux ont été presque exclusivement nourris de mais. M. Liguistin, vétérinaire en chef de l’expédition, a constaté les bons effets de cette alimentation sur la force, l’énergie, la santé de nos chevaux. Par sa composition chimique, ce grain se rapproche beaucoup des alimens types. Il contient même un peu plus de carbone que le foin et que l’avoine, et surtout beaucoup plus de corps gras, ce qui permet de lui adjoindre des alimens fortement azotés, et de constituer des rations vraiment économiques ; Ainsi 3 kilogrammes de mais et 1 kilogramme d’orge, de seigle ou de sarrasin représentent à peu près 5 kilogrammes d’avoine et coûtent beaucoup moins cher. Quand le maïs forme la base d’une ration, on peut y introduire des féveroles, et l’on a un mélange dans lequel tous les élémens nutritifs sont fournis au plus bas prix 4 kilogrammes maïs, 500 grammes féveroles et 1 kilogramme de paille hachée représentent plus de 6 kilogrammes d’avoine. Enfin un mélange des plus avantageux est celui du mais avec une petite quantité de foin des légumineuses 2 kilogrammes de luzerne et 8 kilogrammes de mais donnent les mêmes élémens nutritifs que 11k,500 d’avoine. Un mélange de mais et d’orge, remarque M. Liguistin, qui en a bien étudié les résultats en Amérique, constitue une nourriture qui participe des propriétés nutritives de l’un et de l’autre de ces alimens. Les chevaux de l’état-major général de l’armée, qui appartenaient à différentes races et étaient tous d’un grand prix, n’ont pas reçu d’autre nourriture. Ils ont conservé une énergie, une force, une vigueur et une santé qui leur ont permis de supporter les plus rudes fatigues. Antérieurement Humboldt et M. Boussingault avaient constaté qu’au Mexique des mulets et des chevaux nourris au mais et à la paille pouvaient suffire à un travail au trot que nous considérons comme excessif. Ce mélange contient une quantité de carbone plus considérable que celle fournie par le foin et par l’avoine. Or un excès de ce corps n’a jamais des inconvéniens pour la santé, tandis qu’un mélange qui contiendrait un excès d’azote peut déterminer de graves accidens. Les principes plastiques ou principes azotés sont surtout des matériaux de construction. Une fois que la croissance de l’animal est terminée, et quand ils ne servent pas à créer des produits spéciaux, lait, fœtus, etc., ils n’ont qu’un emploi limité à l’entretien des organes, et, s’ils sont pris en excès, ils restent en circulation dans le sang, dont ils doivent modifier les propriétés, tandis que les principes respiratoires ou hydrocarbonés sont des produits de consommation ils sont constamment employés, usés, en grande quantité. S’ils sont pris au-delà de ce que les besoins des animaux exigent, ils se déposent dans un tissu destiné à les recevoir, et, sans qu’il en résulte aucun dérangement fonctionnel, ils restent comme en réserve entre les organes. Il y a incontestablement profit à faire dépenser en travail tout le carbone et l’hydrogène disponibles de la nourriture ; mais, si ces deux corps ne sont pas immédiatement brûlés, ils restent en dépôt sous forme de graisse, ils sont en disponibilité pour fournir à la respiration dans le cas où une nourriture insuffisante en rendrait l’utilisation nécessaire. Depuis que la compagnie des omnibus de Londres compose les rations de ses chevaux avec un mélange d’alimens riches en azote et d’alimens riches en carbone, avec des légumineuses, du mais et de l’avoine, elle obtient des résultats excellens. Dès le commencement de l’été, est-il dit dans un compte-rendu de cette compagnie pour 1868, il devint évident que, si le système de nourriture adopté par la commission et en général par les propriétaires d’omnibus à Londres était continué, une grande augmentation dans les dépenses de fourrages était inévitable. Une enquête minutieuse et des expériences furent faites pour constater la possibilité d’un plus grand usage de mais sans dommage pour la santé des chevaux. » Cette expérience a parfaitement réussi. Une économie de 131,987 fr. 90 centimes en a été le résultat. L’excellent état de la cavalerie et la diminution de la mortalité ont prouvé que les chevaux n’ont pas souffert de cette nourriture. — Les résultats très encourageans obtenus pendant, le dernier semestre 1868 ont engagé les directeurs de la compagnie à augmenter la proportion du mais pendant une partie du premier semestre 1869, et ensuite à le substituer entièrement, à l’avoine. Pendant l’été, aucune autre espèce de grain n’a été donnée aux équipages. La substitution du maïs à l’avoine, alors qu’il n’entrait encore que pour une part dans la ration de grains, a produit pendant le semestre une économie sur l’ensemble de la nourriture de 354,310 fr. 80 centimes, et cependant le prix du foin avait été bien au-dessus de la moyenne des semestres précédens. Cette substitution a été aussi avantageuse au point de vue sanitaire qu’au point de vue économique, car dans aucun semestre, depuis que la compagnie existe, disaient les directeurs aux actionnaires rapport, premier semestre 1869, les dépenses d’entretien et de renouvellement de la cavalerie n’ont été aussi modérées ; les chevaux continuent à être en excellent état de travail. Il n’y a que très peu de maladies. » En France, quand on a voulu essayer des rations économiques, on a fait usage du hache-paille et du concasseur, et on a diminué les rations en se fondant sur ce que la division des foins et des grains en augmentait les effets nutritifs, ou bien on a remplacé en partie le foin des prairies naturelles par la luzerne, et l’avoine par l’orge ou le seigle, que l’on considère comme très nutritifs parce qu’ils sont fortement azotés. On a même cru pouvoir diminuer la quantité de grain qui entrait dans la ration, de sorte que l’élément respiratoire se trouvait réduit et par la substitution d’un aliment azoté à un aliment plus riche en carbone, et par la diminution du poids de la nourriture distribuée. On a obtenu de mauvais résultats, et on ne s’en étonnera pas, si on réfléchit aux conséquences que peut entraîner chez un cheval qui travaille l’insuffisance de nourriture, ou, ce qui est la même chose, la distribution d’une nourriture non appropriée. Ces mauvais résultats ont découragé les innovateurs, et retardé pour longtemps peut-être l’adoption des moyens les plus économiques de nourrir les chevaux. Les faits sont là pourtant, et il est impossible de les méconnaître. En Angleterre, on hache, on écrase aujourd’hui les fourrages, mais c’est pour faire entrer dans les rations des alimens divers. On associe les alimens les féveroles avec le maïs et l’avoine, le foin des prairies naturelles et la paille avec le foin des légumineuses, de manière que le mélange représente la composition chimique la plus avantageuse, celle que nous préconisons comme seule convenable pour entretenir en bon état des chevaux qui travaillent. Si on remplace l’avoine, devenue d’un prix trop élevé, c’est par un grain plus riche qu’elle en carbone et surtout en corps gras. Ajoutons, pour terminer sur ce sujet, que deux conditions sont nécessaires pour qu’un cheval soit bien nourri. Il faut d’abord que sa ration contienne une suffisante quantité de carbone si ce corps combustible ne lui est pas fourni par les alimens, il use la graisse que ses muscles contiennent, car, sans le calorique qui est produit par la combustion intérieure du carbone et de l’hydrogène, il lui serait aussi difficile de marcher qu’à une locomotive, si le fourneau n’était pas alimenté. Il faut ensuite, pour éviter tout ce qui peut surcharger ses organes digestifs, lui donner de préférence les alimens les plus riches en corps gras les corps gras ont sur les autres principes immédiats respiratoires ou thermogènes, sur les corps neutres, une supériorité qui s’explique par leur richesse en carbone et en hydrogène. En substituant à l’avoine et au foin des prairies naturelles d’autres alimens, on peut donc nourrir plus économiquement les chevaux ; mais, nous le répétons, on ne doit donner au cheval l’orge, le seigle, le blé ou une légumineuse, graine ou foin, que si on lui fait consommer en même temps une certaine quantité de paille, de graines oléagineuses ou de mais. Le maïs est le seul grain qui puisse, étant administré seul, remplacer l’avoine, dont il se rapproche beaucoup par la composition. Comme d’ailleurs, à cause du prix peu élevé et de la richesse en principes nutritifs du mais, c’est de tous les grains celui qui fournit l’azote et le carbone au plus bas prix, comme la plante qui le produit donne une très grande quantité de matières alimentaires, et qu’elle prospère sur une grande partie de notre territoire, nous en considérerions l’introduction dans la nourriture normale de nos chevaux comme un grand bienfait. En résumé, à défaut d’expériences directes, l’observation de tous les jours confirme la nécessité d’étudier les besoins des animaux et de composer les rations de manière à satisfaire ces besoins et à constituer les produits, — lait, viande ou travail, — que nous avons intérêt à obtenir. Donner un excès d’azote à un animal qui est entièrement formé, et qui n’a besoin de sa nourriture que pour s’entretenir et produire de la force motrice, c’est d’abord perdre une substance d’une grande valeur qui pourrait être utilement employée à produire de la viande ou du lait, et en outre c’est surcharger l’économie animale de principes immédiats albuminoïdes qui, n’ayant pas comme la graisse un réceptacle pour les recevoir, peuvent entraîner par leur excès les plus graves maladies. Les chimistes modernes, en soumettant à l’analyse les principales substances alimentaires et les produits animaux, ont fait entrer la science zootechnique dans une voie de progrès. L’observation raisonnée de faits que tous les jours on peut étudier fera fructifier leurs travaux. On a beaucoup insisté sur les avantages qu’on trouverait dans l’acclimatation des espèces exotiques d’animaux domestiques comme moyen d’augmenter la production des matières alimentaires. Il fallait une année comme l’année 1870 pour éclairer la question. Ce ne sont pas les machines à faire de la viande et du fait qui nous manquent, c’est le principe moteur de ces machines et les matières premières qui devraient leur fournir les élémens de la production. Si on introduisait le yack, la vigogne, le lama et le zèbre sur nos Alpes et nos Pyrénées, il faudrait cesser d’y conduire les moutons, les vaches et les chevaux de la Provence, du Languedoc et du Roussillon. Quant à entretenir dans nos fermes des animaux autres que ceux entretenus et perfectionnés depuis un temps immémorial et préférés par tous les peuples de la terre à ceux qu’on voudrait y introduire, il ne peut pas en être question. Il ne faut pas songer davantage à les y élever simultanément. Pour les opérations zootechniques comme pour les opérations industrielles, le progrès consiste à simplifier les machines à production, à se servir des instrumens les plus appropriés aux milieux dans lesquels on les fait agir. Aussi avons-nous vu l’industrie zootechnique, sous la seule suggestion de l’intérêt du producteur, se diviser, et chacune de ses branches être exercée dans des fermes et même dans des provinces différentes. Ici, on s’occupe de multiplication, on n’entretient que des jumens poulinières et on fait naître les poulains ; ailleurs, on s’adonne à l’élevage des jeunes chevaux ; sur les hautes montagnes, on fait naître les bêtes à cornes ; dans les plaines fertiles, on les engraisse, etc. Au point de vue de l’agriculture proprement dite, de la culture des plantes, les conditions sont différentes. Le progrès consiste, à l’inverse de ce qui a lieu pour la production des matières animales, à multiplier le nombre des espèces utiles. Plus nous possédons d’espèces susceptibles d’être cultivées, plus ces espèces diffèrent les unes des autres par la longueur et la direction de leurs racines, par l’ampleur de leurs feuilles, par le terrain et les engrais qu’elles réclament et les matériaux qu’elles absorbent, par l’époque de l’ensemencement et de Ta maturité, par le genre de denrées qu’elles fournissent, plus la culture est riche et productive, plus la moyenne du rendement de la ferme est assurée, et plus sûrement nous sommes garantis contre les effets désastreux d’une grande humidité et de sécheresses extrêmes comme celle de 1870. MAGNE. ↑ Ces prix ont été établis en prenant pour base une même mercuriale. Il est évident qu’ils varient. Nous n’avons voulu qu’établir une comparaison, qui serait plus encore au désavantage de l’avoine, si nous faisions les calculs d’après la mercuriale de ce jour. ↑ 5 kilogrammes de foin des prairies naturelles, qui contiennent 57g 5 d’azote et 1,161 grammes de carbone dans les élémens respiratoires, pourraient, dans plusieurs circonstances, être avantageusement remplacés par 2 kilogrammes de foin de luzerne et 4 kilogrammes de paille. Ce mélange contiendrait 58 grammes d’azote et 1,221 grammes de carbone dans les élémens respiratoires ; 6 kilogrammes de paille et 600 grammes de féveroles renfermeraient aussi la même quantité d’élémens nutritifs que 5 kilogrammes de foin. ↑ Seigle 3 kilogrammes, chènevis 0k50Q et paille hachée 1 kilogramme, ou orge 3k500, chènevis 0k500 et paille hachée 0k500, donnent la même quantité d’élémens nutritifs que 4k 500 d’avoine.
râtelierpour veaux XL-5/XL-10. acier galvanisé fixation murale. Râtelier solide,galvanisé,simple à monter à l’intérieur de la niche pour veau. Dimensions du râtelier d’une niche de groupe : 118 cm x 39 cm x 27 cm (l x p x h).
Sommaire1 Les critères d’appréciation des râteliers à fourrage2 Le râtelier chevaux fait maison3 Le râtelier acier galvanisé4 Râtelier polyéthylène – Durapoly5 Ratelier cloche à foin6 Abri de distribution7 Synthèse du comparatif râteliers Le ratelier à fourrage est devenu un équipement incontournable de tous les établissements équestres qui hébergent les chevaux en groupe. En effet, il permet de gagner du temps sur la distribution plutôt que de distribuer le foin sous forme de repas rationnés. Il permet également de limiter le gaspillage puisque moins de foin est perdu par piétinement ou par souillure par les urines et crottins des chevaux. C’est donc un outil d’amélioration des résultats technico économique de la majorité des entreprises équestres. Nous allons faire l’inventaire des équipements techniques du marché ou auto réalisables afin d’apporter une aide au choix et à la décision en les analysant selon les critères qui nous semblent les plus souvent avancés dans le monde du cheval. Les critères d’appréciation des râteliers à fourrage Sécurité La sécurité est le critère principal lorsqu’on héberge ses chevaux ou que l’on se voit confier les chevaux de clients. Comme le cheval consacre 60 à 70 % de son budget temps à l’alimentation, il va passer énormément de temps à proximité directe du râtelier. Il faut donc que ce dernier garantisse une parfaite sécurité non seulement en utilisation normale mais aussi en cas de bousculade entre chevaux. Enfin, il faut envisager les cas inattendus ou improbables comme le cheval qui passe un membre à l’intérieur ou un poulain qui essaye de rentrer dedans etc. Protection du fourrage La seconde fonction du râtelier est de protéger le fourrage. En dehors des râteliers installés en stabulation, tous les autres doivent disposer d’un toit pour protéger le fourrage des précipitations. L’efficacité de ce toit varie selon les modèles. Facilité d’utilisation Comme le râtelier est fait pour nous faire gagner du temps, son utilisation doit être facile et pratique, de plus les utilisateurs étant surtout des utilisatrices, sa manipulation ne doit pas demander une force de Rugbyman. Il doit donc être pensé pour être manipulé par une femme seule. Le nombre de chevaux qui peuvent manger En fonction des effectifs de chevaux à nourrir, le choix du râtelier varie. On sait que les chevaux ne se placent pas collés les uns aux autres comme peuvent le faire des bovins au cornadis. C’est le retour d’expérience qui montre combien de chevaux peuvent effectivement utiliser le râtelier simultanément. Type de botte utilisable Le format du râtelier correspond en général à celui des bottes qu’il va accueillir. Il faudra veiller à cette adéquation lors du choix du modèle. Solidité – Durée de vie Les matériaux utilisés ainsi que la conception apportent une résistance variable aux contraintes exercées par les chevaux et par les manipulations. La durée de vie est donc un critère de choix très important pour un râtelier afin de raisonner l’investissement sur le long terme. Le râtelier chevaux fait maison Le râtelier fait maison » a un avantage son prix. Il permet souvent de réutiliser des matériaux déjà disponibles. Bien conçu, il protège correctement le fourrage mais il faut se rendre à l’évidence que cette solution pèche sur bon nombre de critères. Les deux principaux sont la durée de vie et la sécurité. En effet, les dents des chevaux et leur capacité à s’appuyer très fort auront tôt ou tard raison du bois. Parallèlement les clous et vis qui le composent s’ajoutent aux échardes et brisures de bois comme autant d’objets dangereux. Si un propriétaire particulier demeure libre de se faire plaisir en aménageant le lieu de vie de ses chevaux à sa guise, il est fortement déconseillé en tant que professionnel de recourir à cette solution Le râtelier acier galvanisé Traditionnellement utilisé en élevage bovin, le râtelier en acier galvanisé a naturellement été détourné pour une utilisation en équin. Certains fabricants ont également répondu à cette demande en créant des équipements spécifiques. Les modèles bovins sont évidemment à proscrire car ils comportent des zones où un cheval peut se coincer un membre en cas de coup de pied mal maitrisé, de même, les angles de toiture sont à vérifier car certains d’entre eux peuvent être à hauteur de tête des chevaux. Si les adaptations ont été faites pour les modèles chevaux, il reste inévitablement quelques zones critiques notamment les parties métalliques saillantes remettant l’accrochage sur l’attelage 3 points du tracteur. Les modèles à éviter par-dessus tout sont les modèles auto-serrant qui laissent un espace dans lequel le cheval peut se blesser un membre au fur et à mesure que le foin est consommé. Enfin la position avec le foin en hauteur fait respirer beaucoup de poussières au cheval. La position tête en bas » est recommandée par les vétérinaires. La manipulation de ces râteliers nécessite impérativement l’emploi d’un tracteur, il faut en tenir compte. L’empli de filets petites mailles avec ces râteliers est très mal pratique ; enfin, la durée de vie du métal même galvanisé dans un milieu très humide est relativement limitée. L’emploi de râteliers galva est une pratique courante issue du milieu agricole. Même si ça se passe souvent bien, ils ne garantissent pas toute la sécurité pour les chevaux et nécessitent un niveau de mécanisation pour leur manipulation. Avec une botte ronde, ce type de râtelier permet en général à 4 à 5 chevaux de manger simultanément dans le calme. Râtelier polyéthylène – Durapoly Les 1er râteliers polyéthylène ont été conçus dans les années 80 spécifiquement pour les chevaux et ont depuis évolué et ont été optimisés. Le plastique rotomoulé qui les compose présente l’avantage d’apporter de la solidité, une certaine souplesse ainsi que de réaliser des formes originales. Des bords totalement arrondis et une conception qui rend tout coinçage impossible en ont fait une référence en termes de sécurité. Les différents modèles permettent d’accueillir tous les modèles de botte ronde et l’utilisation de filets à foin est facile et sécuritaire même avec des chevaux ferrés. La hauteur de toit de 1m60 apporte une protection optimale contre la pluie. Enfin une personne seule le manipule facilement et sa souplesse lui permet d’absorber les chocs lors de son utilisation par les chevaux ainsi que lors des manipulations. Ratelier cloche à foin Les cloches à foin sont les dernières nées de la famille des râteliers. S’inspirant du râtelier polyéthylène, elles en sont une version économique ». En terme de sécurité, si elles ne présentent pas de profils contondants, elles compotent tout de même des bords peu arrondis et donc relativement coupants. Leur faible hauteur en rend l’emploi compliqué pour les chevaux de gabarit un peu important. De plus, le manque de visibilité pour le cheval qui passe la tête à l’intérieur peut générer des réactions de peur ou de surprise importante. Le cheval lève alors brusquement la tête et se cogne. La protection du fourrage est bien assurée et la manipulation par une personne seule se fait sans trop de difficulté. De par sa conception, la cloche à foin est donc à réserver aux petits effectifs de chevaux, de petit gabarit et se connaissant bien. Les cloches permettent au maximum d’affourager 4 chevaux en même temps Abri de distribution L’abri de distribution est un râtelier fixe construit sur une structure pérenne et entouré de façades à passages d’encolure. Il est installé sur dalle béton, ses dimensions sont variables et permettent d’utilisation de toutes les formes de bottes de foin. Parfaitement sécurisé, il a l’avantage de permettre de nourrir simultanément beaucoup plus de chevaux. Par exemple, un abri de 3×3 20 passages d’encolure permet théoriquement de nourrir 20 chevaux et en pratique de facilement de nourrir calmement ensemble au moins 10 chevaux. Les dimensions peuvent aller jusqu’à 6 voire 12 m par 3m mais il est souvent plus judicieux de multiplier les points d’affouragement pour gagner en calme dans le troupeau Ce type de râtelier est une construction pérenne et la périphérie va être fortement piétinée, il convient donc de la stabiliser avec des dalles. L’emplacement sera également choisi pour être alimenté facilement avec le matériel de manutention adapté. Le gros avantage est alors la capacité chargement d’une telle structure 3 à 4 bottes rondes pour un petit abri de 3×3. Des modèles avec avancées de toit permettent aux chevaux de se nourrir à l’abri du soleil ou des précipitations. L’hébergement en groupe est de plus en plus plébiscité par les établissements équestres comme par les propriétaires pour redonner au cheval un mode de vie qui correspond à son comportement naturel. En plus de la pension pré, le paddock paradise et l’écurie active apportent des réponses concrètes aux problématiques de la vie des chevaux en groupe. La place du fourrage est toujours prépondérante dans ce type d’hébergement et le râtelier est naturellement au centre de la question de la distribution. A chacun de trouver le modèle qui lui convient en ne faisant évidemment pas de concession sur la sécurité. Synthèse du comparatif râteliers Râtelier sécurité protection du fourrage facilité d’utilisation nombre de chevaux alimentés type de botte Solidité-Durée de vie Prix Bois fait maison * * * – petite -ronde * * Galva ** ** ** 5 à 6 ronde 1m60 *** *** Durapoly **** **** **** 5 à 6 petite -ronde 1m90 ***** ** Cloche à foin ** **** *** 4 petite -ronde 1m30 **** *** Abri de distribution **** **** **** 10 et plus toutes ***** ****
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Exemples de râteliers Veuillez cliquer sur pour voir le produit en cours d'utilisation. /!\ Je décline toute responsabilité concernant les produits ainsi que leurs marchands. Ce sont des produits que j'apprécie, je vous les conseille comme je les conseillerais à un ami. Vous pouvez peut-être trouver moins cher ou mieux ailleurs par exemple... Mangeoire à foin Mangeoire à accrocher à un enclos. Acheter Râtelier à foin Râtelier à foin qui tient debout tout seul. Acheter Maxi mangeoire Râtelier à foin qui fait aussi gamelle à granulés. Acheter Râtelier à foin Râtelier à poser en forme de maison. Acheter Zolux Ball Metalica Boule à foin sur pied. Acheter Râtelier Râtelier à foin qui s'adapte à la litière. Attention site allemand. Acheter Chariot en bois Petit chariot en bois pour contenir le foin. Acheter Le sac à foin duo Sac à foin personnalisable. Acheter Sac à foin chouette Sac à foin personnalisable. Acheter Le sac à foin trio Sac à foin pour 3 lapins, personnalisable. Acheter Le râtelier à foin Râtelier en tissus à accrocher à l'enclos. Acheter Râtelier Ikea Distributeur de sacs pouvant être détourné en râtelier. Acheter Râtelier Elmato Râtelier à foin avec plateforme. Acheter Râtelier tunnel Deux grands compartiments pour le chargement avec du foin. Grand toit/plate-forme pour jouer ou dormir. Assemblé sans colle ni clous. Expédié depuis la Grande-Bretagne. Acheter Râtelier bon appétit Râtelier façon devanture de café. Expédié depuis la Grande-Bretagne. Acheter Litière caravane Voiture cabane avec litière et râtelier dans la caravane. Expédié depuis la Grande-Bretagne. Acheter Litières et râteliers Double litière avec grilles et râteliers. Expédié depuis l'Ukraine. Acheter Bac à litière tout inclus Bac avec grille, râtelier à foin et 2 gamelles intégrées. Expédié depuis la Lituanie. Acheter Litière et double râtelier Bac avec 2 gamelles intégrées et 2 litières en angle. Expédié depuis la Croatie. Acheter Râtelier à formes Râtelier avec des étoiles, des carottes, des lunes ou juste des fentes, au choix. Peut s'accrocher à la cabane de la même collection. Acheter
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Râteliers fonctionnent bien pour les ronds et carrés anses. Râteliers garder le foin ensemble, dans une zone, de sorte que le cheval ne perdra pas son foin en le poussant vers le décrochage. Ils sont également destinés à aider les chevaux évitent de prendre dans le sable avec leur foin, parce que l`ingestion de sable peut conduire à des coliques. Ils sont en pente avant, à l`arrière choses dont vous aurez besoinFeuille de contre-plaqué, 4 pieds par 4 pieds2 par 4, 4 pieds2 par 4, 6 piedsDes visPercerVuInstructionsCoupez deux morceaux de contreplaqué de 2 pieds de long par 12 pouces de large en haut et 6 pouces de large en bas. Ceux-ci seront les côtés du rack. Marquer comme A. » contreplaqué de mesureVidéo Fabriquer un râtelier ou slowfeeder !Coupez un morceau de contreplaqué de 18 pouces de haut par 18 pouces de profondeur pour le fond du chargeur. Marquer comme B. » Vidéo Mise en route de notre "slow feeder" maisonCoupez un morceau de contreplaqué de 12 pouces de haut par 18 pouces de long. Ce sera l`avant du chargeur. Marquer comme C » Vidéo Fabrication d`un abri à foinCoupez deux morceaux de contreplaqué de 12 pouces de haut par 18 pouces de long. Ce sera les côtés du chargeur. Marquer comme D. » coupe de boisCoupez deux 2 par 18 pouces de long pour bloquer les côtés 4. Marquer ces comme E. » Couper un 2 par 4 18 pouces de long pour le fond du râtelier. Marquer comme F. » Coupez deux 2 par 4 de 24 pouces de long pour ardoises dans le râtelier. Marquer ces comme G. » Coupez un 2 par 4 18 pouces de long pour traverser la partie supérieure avant du râtelier. Marquer comme H. » Coupez un 2 par 4 18 pouces de long pour aller entre les côtés A. » Marquer comme I. » Visser E » au fond de D. » Utilisez une perceuse pour fixer les piècesVisser D » à C » des deux côtés. Visser F » sur la face supérieure de B » de 6 pouces à l`arrière. Cela vous donnera un endroit pour visser le fond des lames. Vis B » à côtés D » et avant C » du dispositif d`alimentation. Vis A » du dispositif d`alimentation à l`arrière de D. » Vidéo Construction des box pour les chevaux ! PARTIE 1Visser G » en H » et F » 6 pouces et 12 pouces de A. » Les chevaux mangent du foinVisser I » à côtés A » à l`arrière. Conseils AvertissementsUtilisez un pinceau pour appliquer la sauce chaude ou d`eau savonneuse sur tous les domaines de votre rack. Les chevaux ne sont pas généralement comme ces goûts et seront donc moins susceptibles de mâcher sur le rack. Réappliquer qu`aucun des vis sont venus dans votre rack et d`alimentation, ce qui pourrait causer des blessures à votre cheval.
PyAR.
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